Ceci est un épisode bonus.

Il s'agit du compte-rendu d'une des sessions de domination de Luna. C'est abondamment détaillé, parfaitement explicite et totalement accessoire.

Tu peux donc tout à fait l'ignorer, ça ne te gênera pas dans la compréhension du reste de l'histoire.

Mais si tu veux quand même le lire, et bien... Je peux tout à fait le comprendre. Après tout, j'ai eu envie de l'écrire !

[Et si tu en veux d'autres, n'hésite pas à me le signaler ! Qui sait, je prendrais peut-être ton souhait en compte...]

Luna faisait tourner entre ses mains une vieille serviette rêche. Elle préparait la venu prochaine de Lucius Malefoy et l'objet gris usé qu'elle tenait dans ses doigts constituaient la pièce maîtresse de sa mise en scène.

Lucius devait rester deux heures et le cerveau de Luna fourmillait d'idées.

Après avoir étendu le morceau de tissu sur la table basse, elle ouvrit les placards de sa petite cuisine et en sortit des pots et des bouteilles. Un pinceau large dans la main gauche et une fourchette dans la main droite, elle barbouilla joyeusement la serviette d'huiles, de confitures, de vins et de chocolat.

Lucius arriva un peu plus tard, avec l'air sûr de lui qu'il perdrait en même temps que ses habits. Il entra dans le bureau. Avant même de s'asseoir, il déposa une petite bourse de cuir contenant, Luna le savait, trente gallions.
– Bonjour, dame Hécate. J'ai déposé mon offrande, dans l'espoir de pouvoir profiter de vos dons.
D'un geste, elle l'invita à s'asseoir.
– J'espère que tu n'es pas venu à moi avec des attentes précises, Lucius. Car aujourd'hui, je t'ai prévu une surprise.

Un frisson électrisa l'échine de Lucius.

– Je suis ton humble serviteur.
Luna sourit en entendant ces paroles prophétiques.

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Le bruit de la douche s'était tue. Lucius l'attendait, propre et nu, dans le cœur de son sanctuaire. Mais Luna avait envie de le faire patienter. Elle enfila, par dessus la robe noire et stricte qu'elle avait trouvé au fond de sa garde-robe, un corset bleu nuit et gris argent qu'elle resserra avec soin. Elle ramena ses cheveux blonds en un chignon serré et para son cou d'un collier de perle.

Elle trouva à son reflet un air adulte et sévère. Une version rare d'elle-même. Exactement l'image qu'elle voulait renvoyer. Elle mit la vieille serviette salie dans une de ses poches et prit une dernière respiration avant de rentrer en piste.

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Quand elle entra dans la chambre, Lucius, accroupi en position de vénération, fixa son regard dans le sien. Il n'y avait pas une once de défi ou de colère dans ses yeux gris. Il avait laissé son ego et les sentiments qui l'accompagnaient soigneusement pliés et posés sur une chaise de la salle de bain avec sa cape et sa robe.

Il ne bougerait pas tant que Luna ne lui en donnerait pas l'autorisation. La pointe de ses longs cheveux caressaient ses fesses et effleuraient presque le sol. Son corps, bien bâti, vieillissant, portait les stigmates de la guerre. Comme un vêtement de bonne facture, prématurément usé jusqu'à la corde par un propriétaire brutal.

Luna aimait ajouter des marques de jouissance à toutes ces marques de douleur. Peut-être un peu plus tard... Mais d'abord...

Luna prit son regard le plus hautain et jeta à la figure de Lucius la serviette sale.
– Comment oses-tu te présenter nu devant moi, Lucky ? Enfile ça tout de suite.
Après quelques secondes d'étonnement choqué, Lucius récupéra le morceau de tissu qui lui couvrait le crâne. Son visage se contracta de dégoût en découvrant la loque pleine de tâches. Il la déplia du bout des doigts.
Il leva les yeux vers Luna, espérant qu'elle se moquait de lui. Le visage de la sorcière était des plus sérieux.
S'il voulait rester avec elle, il n'avait pas le choix.

– Oui, dame Hécate, lâcha-t-il d'un ton qu'il voulait neutre, mais qui laissait transparaître sa répugnance.
– Maîtresse Hécate, Lucky, rectifia Luna. Fais en sorte de t'en souvenir à l'avenir.

Luna vit dans ses yeux qu'il avait compris ce qu'elle attendait de lui ce jour-là. Il se mit debout, ne cachant rien de son corps à Luna et noua la serviette autour de sa taille, les lèvres pincées.

– Que puis-je faire pour vous, maîtresse ? demanda Lucius du bout des lèvres.

Luna sourit. Une des raisons pour laquelle elle appréciait les venues de Lucius, c'était qu'il comprenait toujours très vite là où elle voulait en venir.

– Tu as laissé la cuisine dans un état déplorable, Lucky. Va la ranger.
– Oui, maîtresse Hécate. Lucky l'elfe de maison va s'en occuper tout de suite.

Lucius, Luna sur ses talons, entra dans la salle où s'amoncelaient vaisselles sales et pots ouverts.

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La sorcière avait volontairement laissé traîner tout ce qu'elle avait utilisé pour améliorer la tenue de Lucius. Pour faire bonne mesure, elle y avait ajouté les restes de ses derniers repas.

Il y en avait sur la table basse et les guéridons, mais aussi sur le parquet et sous les fauteuils.

Elle avait hâte de le voir se traîner au sol.

Et lorsque cela se produisit, elle apprécia ce moment à sa juste valeur.

Elle ne perdit pas une miette de ce qui se jouait à ses pieds. Elle sirota avec délice un verre de Cerise-à-Bond tandis que Lucius, à quatre pattes, seulement vêtu d'une courte guenille, s'activait pour entretenir les lieux.

Combien d'autres personnes pouvaient se vanter d'avoir assister à ce genre de spectacle ?

Mais ce n'était que la première étape de l'après-midi.

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– J'ai un peu faim, dit brusquement Luna. Lucky, prépare-moi des gâteaux.

– Immédiatement, maîtresse Hécate.

D'un ample geste du poignet, Luna fit apparaître une recette sur le mur de la cuisine.

– Tu trouveras tous les ingrédients et les accessoires dont tu as besoin dans le premier placard. Par contre je n'ai plus de fourchettes ou de cuillères disponibles pour toi. Tu vas devoir te débrouiller sans.

– Si j'avais une baguette, maîtresse...

Une piqûre brûlante à la base de son cou récompensa sa demande.

– Ne sois pas impertinent Lucky ou je me verrais dans l'obligation de te punir. Tu sais aussi bien que moi que les elfes de maison n'ont pas besoin de baguette pour faire de la magie.

Alors Lucius commença à cuisiner. Sans magie, seulement avec ses mains, il sépara en deux une motte de beurre et versa de la farine sur le plan de travail.

D'un œil critique et d'une voix acerbe, Luna jugeait son travail, ne lui laissant aucun répit.

– Tu refuses d'utiliser la magie pour me préparer des biscuits, Lucky ? Tentes-tu de m'insulter ? Ou es-tu devenu impuissant ? Après tout, tu as toujours été si faible...

Quand elle en eut assez de l'invectiver, elle s'autorisa à s'asseoir un peu. Depuis le canapé, Luna regarda Lucius s'activer. La serviette, trouée en maints endroits, lui permettait d'apercevoir les fesses du sorcier.

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Alors qu'il s'apprêtait à casser des œufs, elle s'approcha silencieusement de lui et appliqua, du bout de sa baguette, une pointe d'électricité entre ses deux omoplates. De surprise, Lucius lâcha l'œuf qu'il tenait. Et qui s'écrasa sur le plan de travail.

– Lucky, Lucky, Lucky. Quel gaspillage. Je vais devoir te punir pour t'apprendre à être plus soigneux.
– Oui, maîtresse Hécate. Lucky mérite une punition.

La voix de Lucius était grave, vibrante de hâte et de crainte. Luna adorait ça.

Elle aurait pu utiliser un sort de Flagellation. Elle en avait toute une panoplie en mémoire. Mais elle avait envie qu'il se soumette à un objet dépourvu de magie.

– Tu ne veux pas utiliser ta magie pour moi, Lucky ? Alors je n'utiliserais pas la mienne pour toi.

Elle s'absenta un instant et revint en tenant une badine souple.

Elle balada le bout de sa cravache le long de son dos, le faisant frissonner, avant de lui donner un premier coup. Lucius glapit et arrêta ce qu'il était en train de faire, s'agrippant des deux mains au rebord.

– Que fais-tu Lucky ? T'ai-je accordé une pause ? Je compte bien m'occuper de toi pendant que tu t'occupes de moi.

Obéissant, Lucius se remit au travail, plongeant sa main dans le bol et malaxant la pâte.

Et pendant qu'il besognait, Luna lui donnait encore des coups légers sur le dos, faisant rougir sa peau.

Puis, elle s'approcha de lui et enroula la serviette autour de sa taille, dévoilant complètement ses fesses. Elle en profita pour constater qu'elle avait provoqué une belle érection.

– Tu es tellement faible, Lucky, que je n'ai même pas besoin d'utiliser ma magie pour te punir.

Elle lui donna de nouveaux coups, alternant des frappes intenses avec d'autres plus douces. Le dos de Lucius se parait d'exquises traces rouges. Tout à coup, elle vit ses fesses se mettre à remuer, plaquant ses hanches contre le bois du meuble.

– Lucky, interdiction de te branler tant que la pâte n'est pas au four.

Lucius arrêta ses mouvements. Luna pouvait voir son corps tendu par la frustration et son visage ravagé par le désir. Pour faire bonne mesure, elle lui donna encore deux coups au niveau du fessier avant de juger qu'il avait été suffisamment puni. Elle profita du temps qui lui restait pour terminer sa boisson.

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Quelques minutes plus tard, Lucius enfourna les biscuits.

– J'ai terminé, maîtresse.
– Parfait. Tu as bien travaillé, Lucky. Tu mérites une récompense. Y a-t-il quelque chose qui te ferait plaisir, Lucky ?
– J'aimerais. Me branler. Maîtresse.

Son souffle était déjà court. Sa voix, hachée. Ses mains, comme dotées de volonté propre, se rapprochait sans cesse de son membre durci, parfaitement visible sous son tablier, sans jamais le toucher.

– Je t'y autorise, Lucky, indiqua Luna en se rasseyant.

Lucius s'approcha de l'évier, s'apprêtant à ouvrir le robinet.

– Tu vas te salir dans un instant, Lucky. Inutile de te laver les mains avant et après. Et n'oublie pas de me regarder. C'est la récompense que je t'offre, après tout.

Le message était clair. Lucius se retourna, faisant face à Luna. Il souleva son pagne de fortune et empoigna son sexe dressé dans sa main pleine de pâte. Dans un râle de plaisir, il commença ses va-et-vient. La sensation était inhabituelle, granuleuse. Pas désagréable.

– Maîtresse Luna.
Un filet de malice vibrait dans sa voix grave.

– Oui, Lucky ?
– Lucky a mal réglé la température.

Le regard de Lucius pétillait. Il savait ce qui l'attendait.
– Il faut donc que je te punisse à nouveau.

Elle se leva d'un bond, fit pivoter Lucius et lui asséna une violente claque sur le cul. Lucius lâcha un cri.

Il prit appui d'une main sur le plan de travail, l'autre s'activant toujours sur son érection, tandis que Luna le fessait à un rythme de plus en plus intense.

Les mouvements de Lucius se firent plus rapides. Chacune de ses respirations se terminait en gémissement. L'apothéose approchait. Luna lui infligea un impact brutal. Lucius cria et éjacula, éparpillant son sperme au milieu de la farine.

Le sorcier s'appuya sur ses avant-bras. La tête penchée, le dos courbé, il reprenait son souffle. Luna massait ses mains, fatiguées et endolories par les coups donnés.

La cérémonie était terminée.

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Après une bonne douche, Ils se retrouvèrent dans le salon pour partager les gâteaux que Lucius avait préparés. Ils étaient un peu cuits, mais parfaitement mangeables.

– Qu'as-tu pensé de ma surprise, Lucius ?

– Au départ, j'avoue avoir trouvé l'idée déplaisante. Mais au final...
Un sourire plana sur ses lèvres.
– Tu as visé juste. Me retrouver dans cette position d'infériorité m'a grandement excité. Moi qui pensait que seules les attaches pouvaient me procurer ce frisson si particulier...
– Je crois que tu tires du plaisir du fait de te retrouver dans une position de subordination, Lucius. La contrainte physique n'est qu'un des moyens possibles pour soumettre ton esprit. La tenue de Lucky en est visiblement un autre. Je pense la ressortir à l'occasion, qu'en penses-tu ?
– Tout le plaisir sera pour moi.