Voici une nouvelle petite digression !

Pour ce chapitre, on abandonne temporairement Drago et Luna pour assister à une séance de Quidditch façon dame Hécate avec, en guest-star, Olivier Dubois.

Bonne lecture !


Dans la salle de bain de dame Hécate, une tenue de Quidditch soigneusement pliée attendait Olivier Dubois.

Une fois la douche réglementaire effectuée, il l'enfila sur son corps svelte et propre, tout juste recouvert d'un léger voile d'humidité.

Il lança un sourire ravageur à son reflet : il était prêt à rentrer sur le terrain.

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Il poussa la porte du sanctuaire et posa ses pieds nus sur un gazon taillé ras. Il eut la surprise de pénétrer dans un espace se situant entre un terrain de Quidditch et un vestiaire.

Devant lui, dans l'herbe verte, étaient plantés trois buts s'élançant vers un ciel bleu, parsemé de rares nuages blancs. Un peu plus loin, la pelouse laissait place à un parquet ciré sur lequel se dressaient un tableau noir et un banc. Aux murs, balais volants, produits d'entretien et photographies de matchs célèbres achevaient de donner à l'ensemble une ambiance sportive tout à fait réussie.

Debout, près du tableau, Luna l'attendait. Vêtue d'une robe de Quidditch bordeaux, les cheveux rassemblés en une queue-de-cheval plus pratique qu'esthétique et un sifflet argenté passé autour de cou, une autorité toute sportive émanait d'elle.

– Capitaine Olivier Dubois, l'accueillit-elle d'une voix sèche. Je t'ai convoqué aujourd'hui pour un entraînement personnel. Mais aussi pour discuter de certains points. Les rumeurs disent que tu n'es pas satisfait de mes méthodes. Que tu aimerais y apporter des modifications.

– Tu me connais, dame Hécate : je ne dis jamais non à un entraînement. Mais les on-dit ne sont rien de plus que cela : des ont-dit.

Luna réagit à la réponse d'Olivier par un froncement de sourcil.

– N'espère pas obtenir ma mansuétude, en te drapant dans ta prétendue intégrité. Ici, seul compte le travail.

La jeune femme fit pivoter le panneau d'ardoise, dévoilant une surface parcourue d'annotations à la craie. De sa baguette, elle pointa le premier dessin.

– Point numéro un : il est revenu à mes oreilles que les tenues que j'ai choisies ne te conviennent pas. Tu en critiques le tissu et la coupe, les jugeant, je cite « aussi utiles qu'une robe de bal en plomb pour traverser à la nage le lac de Poudlard ». Oseras-tu nier avoir tenu ces propos ?

Souriant, Olivier les deux mains en guise d'apaisement.

– Je n'oserais pas m'opposer à mon entraîneur favori, alors je ne nierais pas.

Elle le fusilla du regard.

– Concernant ce problème de tenue, je veux bien faire un effort. L'entraînement d'aujourd'hui se passera sans ce pantalon que tu sembles tant détester. Nous allons bien voir si cela améliore ton jeu ou non. Exécution !

Luna souffla un coup sec dans son sifflet. Dubois se redressa immédiatement et se débarrassa hâtivement du pantalon qu'il venait tout juste d'enfiler, ne se retrouvant plus vêtu que d'une tunique atteignant à peine ses cuisses et fendue en bas du dos.

Soudainement à demi dénudé, mais n'ayant rien perdu de sa superbe, il posa fièrement ses mains sur ses hanches.

– Je suis prêt pour l'entraînement, dame Hécate.

Elle lui répondit par un sourire pincé.

– Dans ce cas, commençons par l'échauffement.

Et elle le fit courir et sautiller en tout sens, s'amusant à le voir gigoter à moitié nu, son sexe tressautant en rythme, exigeant de lui qu'il réagisse immédiatement à chacun de ses ordres, à chacun de ses coups de sifflets.

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Quand elle estima que ses réactions étaient suffisamment rapides et ses muscles suffisamment préparés, elle siffla un dernier coup strident.

– Rends-toi près de tes buts, ordonna-t-elle.

Olivier se précipita aux pieds des trois poteaux. Luna s'avança de quelques pas pour lui faire face.

– Tu t'es trop éloigné d'eux lors de ton dernier match, asséna-t-elle froidement. Hors de question que cela se reproduise. Et pour cela, j'ai prévu un petit exercice spécifiquement pour toi.

Luna s'empara d'une corde de chanvre, accrochée du côté vestiaire, et la tendit entre ses mains dans un claquement sec. Elle noua ensuite la lanière rêche autour des poignets du gardien avant de solidement l'attacher au poteau central.

– Bien, dit-elle avec satisfaction après avoir vérifié la solidité de ses nœuds. Tes buts et toi êtes maintenant étroitement liés. Comme il se doit. Maintenant, bloque ses tirs !

Elle fit léviter jusqu'à elle une caisse emplie de Souafle qu'elle se mit à lancer en direction de Dubois.

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Les tirs de Luna n'étaient pas très précis, mais cela n'avait pas vraiment d'importance tant Olivier était limité dans ses mouvements. Malgré ses entraves, il se démena comme un beau diable pour intercepter les balles envoyées par son entraîneuse du jour.

Il en dévia trois de la tête et en repoussa plusieurs autres à l'aide de ses coudes et de ses épaules. Mais son arrêt le plus impressionnant fut sans doute celui qu'il effectua de ses fesses, dans un déhanché phénoménal.

Luna apprécia d'autant plus cette action quand elle vit un cercle rouge s'inscrire sur la peau blanche d'Olivier.

Il ne restait plus qu'un Souafle au fond de la caisse. Luna l'attrapa et l'envoya sans prendre le temps de viser, son attention accaparée par ce qu'elle prévoyait de faire à Dubois ensuite. Résultat, son tir passa bien loin de sa cible.

– Bien, annonça-t-elle de la voix tonitruante qu'elle privilégiait depuis le début de la cérémonie. Je crois que maintenant, tu n'oublieras plus à quel point il est important de rester près de ces buts. Et tu as pu développer de nouvelles techniques.

Tout en disant cela, elle passa derrière Dubois et laissa glisser le dos de son index contre la marque rose vif ornant le cul du gardien.

– J'apprécie, indiqua-t-elle.

Et elle souligna son propos en donnant une pichenette au centre du cercle cramoisi, provoquant un sursaut chez le jeune homme.

– Après avoir travaillé tes compétences de gardien, je vais maintenant en appeler à ton rôle de capitaine d'équipe. Nous avons reçu un nouvel arrivage de brindilles. Puisque mon expertise est insuffisante à tes yeux et que tu sembles vouloir donner ton avis sur tout, je te propose de tester nos nouvelles acquisitions.

Elle fit glisser lentement sa main le long des cordages, mais elle ne les détacha pas. Tout comme Dubois ne détacha pas son regard d'elle.

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Elle s'éloigna de quelques pas pour se rendre dans un coin de la pièce où une vaste toile recouvrait un amas informe.

Elle la retira d'un geste ample et rapide, théâtral, le tissu s'élevant haut dans l'air avant de redescendre doucement au sol dans un bruit étouffé, et dévoila tout un assortiment de brindilles, entassées librement ou rassemblées en fagots serrés.

L'œil d'Olivier s'alluma et Luna sourit, ravie de son effet.

Elle prit le temps d'amener le matériel auprès d'Olivier, présentant chaque instrument au regard sombre du jeune homme.

Sous ses yeux avides, elle fit doucement ployer une fine branche de saule. Elle s'arma ensuite d'une brassée de tiges de châtaignier, avec laquelle elle balaya férocement l'air. Elle opéra ainsi pour chaque fléau végétal qui passa entre ses mains, prenant toujours le temps d'une petite démonstration à destination de son captif.

Quand tout fut stocké à proximité du sportif entravé, Luna se saisit de la tige de bois la plus proche qu'elle fit cingler contre sa paume, permettant à Olivier d'en entendre le sifflement avant d'en tâter la morsure.

Il déglutit d'anticipation. Son sexe commença à s'affermir.

Elle remonta ensuite les pans du polo du jeune homme, dénudant son fessier pour mieux pouvoir y appliquer son programme personnel d'entraînement. Elle l'obligea à se pencher en avant, afin d'avoir une visibilité optimale sur son espace de travail.

Dubois goûta à toute la panoplie de l'entraîneuse Hécate, de la branchette longue et souple au fagot de brindilles, griffant à souhait. Entre chaque coup, Luna exigeait d'Olivier qu'il lui donne son avis sur le matériel testé. S'il ne répondait pas, ou pas assez vite, elle renouvelait la frappe qu'elle venait de lui administrer.

– Que penses-tu de ce faisceau de prunellier ? demanda-t-elle après lui avoir infligé une fessée qui lui avait laissé de longues rainures ensanglantées sur la peau.

Encore essoufflé, mais ne pouvant pas se permettre d'attendre, Olivier répondit :

– J'ai peur que... les épines manquent... d'aérodynamisme, entraîneuse Hécate.

– Pourtant, elles ont bien pénétré ta chair. Veux-tu en refaire l'expérience ?

Tout en posant sa question, elle laissa sa brassée glisser le long des blessures fraîches. Olivier, toujours courbé, les mains fermement accrochées au poteau, frissonna de la tête au pied.

– Oui, murmura-t-il en fermant les yeux.

Luna le cingla à nouveau, ciblant sa fesse encore indemne, labourant son corps comme il le lui avait demandé.

– Alors ? le relança-t-elle.

– Je… maintiens ma position. Ma chair est plus… pénétrable que l'air.

– Pénétrable, hein ? Je ne sais pas si c'est une qualité pour un gardien, fit Luna avec une pointe de malice. Nous verrons bien tout à l'heure à quel point tu es… pénétrable, rajouta-t-elle.

Olivier ne put s'empêcher de sourire à cette promesse à peine voilée malgré la nouvelle salve ligneuse qui s'abattait sur son arrière-train.

Son sang brûlant enflammait chaque extrémité de son corps et durcissait douloureusement son pénis.

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Quand Luna eut testé l'ensemble de son matériel, elle détacha Olivier. Celui-ci fit quelques étirements pour assouplir ses muscles, endoloris par la position qu'il avait dû longuement maintenir. Quelques grognements lui échappèrent quand le tissu de sa tenue redescendit sur ses fesses et effleura sa peau à vif, provoquant en lui un flot soudain de douleur et de plaisir. Son érection fièrement dressée était si robuste qu'elle aurait pu servir à dévier un Cognard.

– Pour terminer la séance, passons à quelques exercices de vol. Dubois, cours chercher ton balai !

Elle ponctua sa dernière phrase d'un coup de sifflet et Olivier se précipita d'un pas de course saccadé jusqu'au Comète 320 accroché au mur. Il l'enfourcha dans la foulée, gigotant un peu avant de parvenir à trouver une position modérément douloureuse, puis il vola en rase-mottes jusqu'au pied de son entraîneuse qui l'attendait, debout, bras croisés, près d'un impressionnant coffre de cuir et de bois.

D'un coup de pied, Luna ouvrit la malle. Elle contenait différentes balles de Quidditch. Luna se saisit avec fermeté du Vif d'Or. Ses petites ailes s'agitaient contre ses doigts, claquant contre les lanières de cuir sur lesquelles la petite boule était enfilée.

– Dubois, je ne veux plus que tes plaintes me remontent aux oreilles, surtout par l'intermédiaire de tes petits camarades. Je veux voir ce que tu vaux, privé de ta capacité à palabrer. Moins de bla-bla, plus de résultat, exigea l'entraîneuse.

Elle plaça le Vif d'Or contre la bouche d'Olivier, l'insérant de force entre ses lèvres, et attacha les lanières derrière sa tête. Ainsi bâillonné, Dubois ne pouvait plus articuler le moindre mot.

Discrètement, elle glissa dans le creux de sa paume une trompe de cuivre dotée d'une poire noire en caoutchouc.

– Si besoin, appuie deux fois dessus. Essaie.

Olivier exerça deux pressions successives sur le klaxon qui hurla « Pas d'flemmard ! À Flaquemare ! ». Un rire muet fit tressauter le torse du sorcier.

Elle lui ordonna ensuite d'enchaîner quelques tours de terrain avec quelques figures de Quidditch, ce qu'il fut avec plus d'entrain que de grâce.

D'un coup de sifflet, elle lui demanda finalement de revenir vers elle.

– C'est ce que tu appelles chevaucher un balai ? Pathétique. Je vais te montrer ce que « chevaucher » veut dire.

Elle s'empara d'un deuxième balai dont elle fit cingler les brindilles contre les fesses dénudées du joueur de Quidditch. Leurs craquements stridents étaient aussi satisfaisants que les lignes rouges qu'elles laissaient sur sa peau.

– D'abord, il est important de prendre soin de son matériel. Un bon manche doit être récuré et lubrifié régulièrement.

Luna détacha le Vif d'Or et présenta le balai devant la bouche d'Olivier. Docile, il passa sa langue plusieurs fois le long du bois avant d'introduire le bout du manche dans sa bouche en de lents aller-retours.

Une fois satisfaite, Luna reprit le balai en main et remit le bâillon à sa place. Elle laissa un doigt glisser le long d'un cerne de bois, constatant avec plaisir son humidité.

– Passons au lustrage. Il va falloir astiquer !

Luna retourna le balai qu'elle tenait entre ses mains et le positionna au niveau de l'anus du jeune homme. Elle fit tourner lentement le manche, l'introduisant en douceur à l'intérieur d'Olivier qui émit un son étouffé. Quand le balai se fut enfoncé de quelques centimètres, elle commença à magiquement lui faire faire des allers-retours, le faisant entrer un peu plus profondément à chaque poussée.

Les hanches de Dubois se mirent à bouger, accompagnant de son mieux les mouvements du balai tout en plaquant son bassin contre le bois de celui qu'il enserrait entre ses cuisses.

– Un bon joueur se reconnaît au soin qu'il apporte à son matériel, asséna Luna. Je vois que tu sais ce que tu fais. Maintenant, vole !

Et il s'envola.

Aussitôt, pour se stabiliser, il s'allongea. Garder son équilibre alors qu'un bâton remuait avec vigueur en lui et qu'il s'échinait à frotter son sexe durci contre le manche qui le maintenait en l'air tout en gardant en main la petite trompette de cuivre relevait de l'art autant que de l'exploit.

Les gémissements inarticulés d'Olivier envahissaient l'espace. Il flottait littéralement dans la jouissance.

Luna le dirigea lentement, opérant des cercles dans la salle, l'élevant peu à peu, sans jamais oublier de mouvoir le balai sodomisant.

À mesure qu'il grimpait en l'air, Olivier s'approchait un peu plus du septième ciel.

Le balai se stationna finalement juste au-dessus de Luna, à environ deux mètres du sol. Sur son perchoir à plaisir, Olivier n'avait plus que vaguement conscience de son environnement.

Seuls comptaient les manches de bois, celui contre lequel il se masturbait avec effort, son pénis aussi dur que la matière avec laquelle il se frictionnait, et celui qui l'emplissait encore et encore, bougeant délicieusement en lui sans jamais faiblir.

Jusqu'à ce que Luna plante son regard dans le sien, l'obligeant à se rappeler où il était et aux ordres de qui il obéissait.

Quand Luna fut certaine d'avoir son attention, elle afficha un léger sourire avec de clamer :

– Capitaine Dubois, c'est le moment. Montre-moi tout ce que tu peux me donner !

À ces mots et dans un dernier mouvement de hanche, un puissant orgasme traversa Olivier. Il se cramponna tant bien que mal à son balai tandis que son sperme jaillissait en pluie de son gland jusqu'au visage de Luna tourné vers lui.

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De retour au sol et libéré de toute entrave, l'œil pétillant et la joue rouge, Olivier adressa à Luna un compliment chaleureux :

– Dame Hécate, tu t'es surpassée aujourd'hui !

Un peu de pourpre colora le visage de la sorcière, encore échauffée par l'excitation du moment.
– Il fait que je sois toujours au plus haut niveau si je veux que les meilleurs restent dans mon équipe, répondit-elle avec un petit clin d'œil.

– On se retrouve après le passage au vestiaire pour refaire le match ?


Pfiou !

Je sais pas vous, mais moi, je ne regarderais plus jamais les entraînements et les matchs de Quidditch de la même façon...