Zootopie 2 : trois humains en ville

Chapitre 14 : Une tête familière

Je dormais paisiblement dans mon lit, quand soudainement Nick a chanté un air de trompette militaire pour me réveiller. Quelque peu énervé, je lui ai balancé mon coussin… Qu'il a esquivé sans problème !

- Comment t'a fait ça ?!

M'exclamais-je. Celui-ci sourit juste avec suffisance.

- Je suis flic Liony, j'ai appris a esquiver ce genre de choses.

- Même les baffes ?

- Je crois. Pourquoi ?

- Parce que, tu vas pas tarder à avoir un tatouage d'étoile à cinq branches sur le coin du museau si tu ne me dis pas pourquoi tu m'a réveillé en fanfare !

- Roooh Liony ! T'a oublié que c'est aujourd'hui que vous n'êtes plus confinés ?

- Oui mais je préférais faire la grasse-mat… Dis-je en m'enfouissant de nouveau sous les draps.

- Ouais une grasse-mat à 11H00...

- Merci de m'avoir réveiller au saut du lit. Répondis-je avec sarcasme avant qu'il me renvoie l'ascenseur.

- Mais je t'en prie.

Finalement je me suis réveillé avant d'écouter de la musique. Nick me regarda, toujours intrigué, tandis que sa queue balançait lentement de droite à gauche.

- Ca m'aide à me réveiller.

- Ah, ok je comprends. Répondit-il compréhensif.

- Bon est-ce que tu peux me laisser un peu d'intimité ?

- Bien-sûr Liony ! Et sur ce, le renard me laissa, le temps de comater. Finalement je suis descendu en short de nuit et en maillot et ai vu tout le monde en bas, en train de prendre le petit déjeuner.

- Bonjour tout le monde...

- BONJOUR LIONEL. Dirent-ils à l'unisson avant que Judy ne me demande :

- Alors t'a bien dormi ?

- Comme un loir. Je m'assois et prends un bol de céréales et du lait (je ne sais pas si ce sont des vaches payées pour ça... Et je préférais pas le savoir pour le moment) et commença à manger. Alors quel est le programme de la journée ?

- Et bien on a pensé passer la journée a vous faire explorer la ville et on pourrait manger au resto juste après. Me répondit Judy.

- C'est une très bonne idée. Argumenta Nick en regardant son portable.

- Et comment ! J'ai toujours voulu voir Zootopie dans son intégralité. M'exclamais-je avec un sourire jusqu'aux oreilles et des étoiles pleins les yeux.

- Et j'espère que tes désirs seront satisfaits.

- Plus que de mesure. Répondis-je au renard avant de finir mon petit déjeuner. Finalement j'ai débarassé ma table avant de metter le bol et la cuillère dans le lave-vaisselle. Après ça je suis allé dans la salle de bain pour me brosser les dents et m'habiller, et autant dire que j'ai été très rapide... Faut dire que j'avais hâte de visiter Zootopie. Finalement j'ai descendu les escaliers et arrivé à la moitié j'ai constaté que, malheureusement, je devais attendre quelques minutes parce que les autres n'étaient pas prêts, du coup j'en ai profité pour mettre mon holster et mon flingue sous mon gilet. Je suis redescendu et ai demandé avec imatience : Bon, vous avez fini ?

- Oui Lionel, on est prêts à faire feu. Répondit mon père.

- Super !

Je trépignais d'impatience et Judy l'a vite remarqué...

- Et bien dans ce cas... elle ouvrit la porte. Allons-y !

Nous sommes finalement sortis de l'appartement en prenant soin d'avoir pris au préalable nos sacs à dos... Enfin nous n'en avions que deux ; l'un porté par mon Père et l'autre par Nick.

- Tu sais, Nick... Je me demande si j'aurais pas dû prendre mon propre sac à dos.

- Liony, le but c'est de visiter Zootopie, pas de le coloniser. Répondit-il avec sarcasme.

- Hilarant !... Non plus sérieux, y'a de la place pour deux bouteilles là-dedans ?

- Evidemment ! Répondit Nick avec de grands yeux et en écartant les bras en mode "évidemment".

- Bon c'est pas que je m'ennuie, mais j'ai envie de me dégourdir les pattes. Déclara mon Père au petit groupe. Finalement nous sommes descendus tout en bas de l'immeuble et nous nous apprêtions à partir... Quand soudain.

- Merde ! J'ai oublié de fermer à clé l'appart.

- Rooooh Nicholas ! Bientôt c'est ta tête que tu vas finir par oublier. Lui rétorquais-je avec un ton acerbe.

- Pourtant je suis sûr qu'elle est bien vissée... Suite à cette réplique j'ai regardé à l'autre bout de la rue avec le même regard qu'avait Oliver Hardy dans les épisodes de Laurel et Hardy lorsqu'il était exaspéré par les bêtises de son compère.

- Tu peux me passer les clés, Nick ? Je vais aller la fermer, cette porte.

- Merci Liony.

- De rien, en plus ça ira plus vite vu que j'ai de grands cannes. Et ni une, ni deux je décolle tel une panthère et sprint dans les escaliers jusqu'à l'appartement, et le vérouille avant de redescendre épuisé. On peut... Y aller.

Finalement nous marchions à pied dans les rues de la ville en admirant les bâtiments autour de nous.

Une heure plus tard...

Nous continuions à nous promener en ville et finalement Judy nous proposa un petit quelque chose...

- Ca vous dirait de vous acheter de jolis souvenirs ?

- Oui, bonne idée. C'est pas tout les jours qu'on aura l'occasion de visiter Zootopie.

Et sur ce, nous sommes partis en direction de la boutique souvenir la plus proche. Finalement nous sommes rentrés à l'intérieur, c'était plutôt étroit et pas adaptés au gros mammifères comme les ours ou encore les éléphants. Même au niveau de la hauteur sous plafond c'était pas fait pour les girafes. Les étagères étaient remplies de tout les types possibles de souvenirs... Sauf les souvenirs kitsch comme on peut trouver en bord de mer. Il y avait peu de mammifères à l'intérieur, mais la grosse majorité marmonnaient en nous voyant, mais heureusement ils ne nous suivaient pas, préférant rester dans leur coin. Après ça nous avons continué à gambader dans les rayons à la recherche du souvenir idéal. Mon père a pris une magnette et une bouteille de gin brassé auprès de Zootopie, Arthur s'est acheté une boule a neige et une pièce de collection, et moi j'ai jeté mon dévolu sur une choppe de bière avec le logo de la ville. Après ça nous sommes partis en direction de la caisse ou s'y trouvait un phacochère à l'air aimable (c'est pas du sarcasme).

- Bonjour Monsieur.

- Bonjour... Finalement il leva les yeux et les écarquilla en nous voyant. J'aurais jamais cru voir les fameux humains de Zootopie dans ma boutique.

- Maintenant, c'est fait. Répondit Nick en souriant. Celui-ci prit nos articles et les scanna un à un avant de payer séparément.

- Bonne journée et je vous souhaite un agréable séjour dans notre belle ville.

- Merci beaucoup, au revoir. Déclara mon père avant de quitter la boutique en dernier.

Finalement nous sommes sortis et marchions vers le passage piéton... Sans prêter attention au fait que nous nous dirigions vers un troupeau de gnous.

- Et maintenant... Est-ce que vous avez une idée en tête ? Demanda Judy en sautant sur place.

- Oui, on pourrait aller voir le plus haut building de la ville ?

- Oooooh, ce cher Thierry veut voir la Skyline de Zootopie ? Et bien allons-y sans perdre une seconde ! Répondit Nick et alors que nous nous apprêtions à traverser... Nous avons aperçu un autre troupeau de gnous de l'autre côté de la route, mais c'était trop tard : le petit mammifère était passé au vert et tous les gnous se sont mis à traverser le passage piéton. Nous étions pris dans une sacrée mêlée et ballottés à dans tous les sens...

- Lionel ! Nick ! Essayez de venir à nous ! Hurla mon père.

- Qu'est-ce que tu crois qu'on essaie de faire ?! Hurlais-je en réponse.

- Mais ils vont se pousser !? S'exclama mon père... Et là, pour mon pauvre frère, un gnou le poussa vers l'avant et...

- Aouh !... Mes lunettes !... Bande de sauvages ! Heureusement Arthur a réussi à se pencher en avant pour les ramasser et a se redresser puis de se faire piétiner. Mon père a réussi à attraper Judy avec une main et Arthur avec l'autre, quand à moi, c'est Nick que j'ai réussi à attraper par le bras et a tirer vers moi ; puis je l'ai pris dans mes bras pour pas qu'il tombe.

- Rends-moi un service : ne me lâche pas !

- J'y compte bien... Mais putain de vérole ! Qu'est-ce que t'a bouffé ces derniers temps ?!

- Rien, juste de quoi garder la ligne.

- Tu me rassures. Et après des minutes qui semblaient être des heures pour nous, le troupeau s'est enfin dissipé... Mais on était rendus à au moins quelques pâtés de maisons de notre lieu de séparation. Bon, et bien il ne reste plus qu'à passer un coup de téléphone... Nick ? Peux-tu t'en charger ?

- Mais je croyais que tu l'avais... Face à cet aveu je me suis raidi avant de frapper la paume de ma main sur mon front.

- Bon... Y'a plus qu'a chercher une cabine téléphonique.

- Ca fait une douzaine d'années que l'ancien maire les a faites retirer.

- Rassure moi, tu as au moins UNE bonne nouvelle ? Demandais-je anxieux avant que Nick ne réponde avec une fausse-positivité.

- Oui, il faut chercher un bar et trouver un téléphone.

- Et tu sais ou il y en aurait un ? Demandais-je en écartant les bras.

- Ici. Nick me pointa un bar avec une façade extérieure quelconque, trop... Il n'y avait qu'une porte et au dessus était inscrit avec des néons :

- Bear's Bar. Bof, on a pas trop le choix. Finalement nous sommes entrés dans le bar et nous nous sommes rendus compte trop tard où nous nous trouvions : il y avait plein d'ours mâles, certains habillés normalement et d'autres portaient du cuir. Certains se roulaient des pelles d'autres étaient bras dessus bras dessous...

- Nick, c'est un bar à ours au sens propre comme au sens figuré ! Lui dis-je irrité par cette surprise bonne ou mauvaise en fonction du point de vue.

- Oui, c'est très gai comme ambiance...

- Et bien, mon cher ami renard, il est trop tard pour faire demi-tour. Allons voir ce qu'on peut trouver ici.

Et sur ce, nous nous sommes avancés jusqu'au comptoir et derrière se trouvait un ours Kodiak, et en sachant que l'ours Kodiak est le plus grand ours existant sur terre... On se sentait minuscules à côté !

- Que puis-je fair pour v... Finalement il remarqua ma présence avec Nick et posa ses deux pattes massives sur le comptoir, de façon asse violente pour faire tanguer tout les verres, avant de m'observer. Hey ! J'aurais jamais cru voir un humain dans mon bar ! Et ça ne manqua pas d'attirer l'attention.

- Chut, Monsieur le Barman... Nous essayons d'êtres discrets. Dit Nick en marmonnant et en lui faisant signe de se taire.

- Oh, désolé les gars, par contre peux-tu me montrer ta carte d'identité ?

J'ai alors sorti mon portefeuille pour la lui montrer. Je l'ai posée sur le comptoir du bar et celui-ci la prit avant de l'examiner entre ses pattes massives avant de ma la restituer délicatement. Pendant que je la rangeais j'ai observé mon environnement avant d'apercevoir un mur d'honneur ou y étaient accrochées des photos d'ours divers et variés, tout en haut il était écrit "Les clients du mois". Mais ce qui a vraiment attiré mon attention... C'était un ours bien spécifique, que j'étais capable de reconnaître entre mille autres ours.

- Hé, Nick ? Regarde les photos... Enfin surtout la troisième au milieu, en partant de la gauche.

- Oui, et donc ?

- L'ours polaire sur la photo, ça serait pas Koslo... Je n'ai pas eu le temps de finir ma phrase : Nick rabattit violement sa patte sur ma bouche avant de me marmonner à voix basse :

- Faut pas que ça s'ébruite trop. Après qu'il ait retiré sa patte de ma bouche, j'ai murmuré en retour, et en faisant preuve d'un effort surhumain pour ne pas m'emporter.

- Nick... Sa gueule est littéralement affichée sur le mur d'en face et puis les autres de "la famille" doivent être au courant.

- Moins on en sait, mieux c'est.

Finalement j'ai pas cherché à comprendre ce que Nick sous-entendait (ou du moins je pensais qu'il sous-entendait) et j'ai préféré laisser tomber. Mon regard s'est ensuite déporté sur un gros ours brun qui portait un pantalon de sport et un marcel, il avançait vers nous d'un pas décidé et s'arrêta à quelques centimètres de moi avant de nous interroger avec une voix imposante et mielleuse.

- Je peux vous aider, les gars ? J'ai cru comprendre que vous aviez besoin d'aide.

- Oui, nous n'avons plus de téléphone et nous souhaiterions appeler nos proches, pour leur dire qu'on va bien. Demanda Nick à l'ours avec son sourire innocent.

- Oh, je peux vous prêter le mien pour l'appel... Et en échange vous prendrez une bière avec moi.

- Nos femmes nous attendent à la maison. Rétorquais-je avant que l'ours ne pousse un puissant rire et ne réponde à ma remarque.

- Vous inquiétez pas, je n'ai pas l'intention de vous draguer : j'en ai déjà un à la maison. C'est juste histoire de discuter un peu. Finalement sa dernière information m'a un peu plus rassuré et du coup Nick et moi l'avons suivi jusqu'à un coin du bar. Alors, je voudrais savoir ce qu'un des seuls humains de la ville fait ici avec le seul officier renard du ZPD ? Nous demanda-t-il avec suffisance.

- Et bien c'est aujourd'hui que le gouvernement nous a donné l'autorisation de sortir. Nous devions rester enfermer quelques jours le temps que les documents de classification soient validés ou une connerie du genre. Répondis-je avec calme, l'ours resta pensif avant de répondre.

- Je vois, alors qu'est-ce que vous prendrez ?

- Eeeuh peut-être la spécialité du bar ? Répondit Nick en arquant un sourcil.

- Hé bien ! Z'avez pas froid aux yeux !... Dee-Dee ? Tu peux nous apporter du "Dragon-Splash" ? Soudainement l'ours Kodiak se tourna et sortit quelque chose de son tiroir avant de s'avancer vers nous, il tenait dans une patte trois verres et dans l'autre une grosse bouteille dans laquelle se trouvait un espèce de lézard. Il posa ensuite le tout sur la table avant de verser ça dans de tout petits verres, ils étaient gros comme ceux qu'on utilise pour le saké.

- Ils sont pas gros vos verres. Fis-je remarquer au barman.

- Oui, bah c'est qu'il y a une dose à ne pas dépasser avec ça... C'est aussi efficace pour se saouler que pour déboucher un lavabo ! Rétorqua le barman. Nick regarda hypnotisé la bouteille avant de poser une question existentielle au barman.

- Comment vous faites, pour faire rentrer le lézard... Dans... Dans la bouteille ?

- Et bien on lui retire tout les os et on le laisse sécher... Du coup il devient tout fin, et on peut le passer par le goulot. Ensuite avec l'humidité il regonfle.

Le barman rempli nos verres et je l'ai regardé dans les yeux avant de lui poser une question.

- Vous pourriez me remplir un deuxième verre ? Tous me regardèrent surpris, limites choqués. Le barman essaya tant bien que mal de me dissuader.

- T'es sûr, gamin ? C'est que c'est très fort comme alcool !

- Vous inquiétez pas, Monsieur. Nous, les humains, avons une très grande résistance aux boissons alcoolisées.

- T'es sûr de toi ?

- Bien-sûr, je sais comment fonctionne mon espèce. Rétorquais-je calmement.

Le barman se contenta de hausser les épaules avant de me servir un deuxième verre. Finalement Nick et l'ours prirent leur verre en main avant de prorter un toast.

- A LA NOTRE ! Dissions nous à l'unisson.

- Et avalez-le rapidement, sinon vous vous brûlerez la langue. Nous avertit notre nouveau compagnon de beuverie Nick et l'ours avalèrent d'une traite le verre, et dès qu'ils ont posé leur verre sur la table, ils ont fait une sacré grimace en grognant.

- Raaah ! Ca fait du bien. A toi, jeune humain.

- Ok, Baloo... Santé ! Je penche ma tête en arrière et jette le contenu du premier verre dans mon gosier avant d'enchainer avec le deuxième. Et dès que j'ai posé les deux verres, et dès que l'alcool a touché le fond de mon estomac... J'ai senti la chaleur exploser au plus profond de moi, je me suis mis à tousser avant de mettre ma main devant ma bouche. Je ne sentais plus mes lèvres ni ma langue ! Et bien... Ca s'appelle pas Dragon-Splash pour rien !

- Hé hé hé ! C'est pas une boisson pour mauviette ! Rigola l'ours en me tapotant le dos de sa patte massive tandis que Nick semblait plus inquiet.

- Ca va Liony ?

- J'ai l'impression d'avoir le Krakatoa dans l'estomac mais sinon ça va. Répondis-je avec sarcasme, Nick se tourna vers l'ours et lui demanda :

- Y'a combien de degrés d'alcool là-dedans ?

- A peu près 40°C.

- Aie ! Répliqua Nick

- Putain de vérole !...

- Roh st'euplait... Meurt pas tout de suite. Me dit Nick avec tout le sarcasme qui le caractérise.

- Nick... Est-ce que tu pourrais demander à notre nouveau compagnon de beuvrie si il pourrait nous prêter son téléphone ?

- Oh, oui... Bien sûr. L'ours nous prêta son téléphone, qui a notre échelle était aussi gros que l'ancêtre du téléphone portable. Nick tapa le numéro de Judy sur le portable.

- Allô, Carottes ?... Oui, c'est moi... Non, tout va bien... Oui... J'ai oublié mon portable et Liony aussi... Non, quelqu'un nous l'a prêté... On se trouve dans un bar... Non, non, non ! Tout va bien, t'inquiète pas. Vous faites quoi ?... Oh d'accord... Ouais... On se retrouve au pied de la statue de Paul Bullnyan dans une heure... Okay, a dans deux heures, Carottes. Nick raccrocha finalement avant de redonner le portable à l'ours.

- Alors ? Demandais-je.

- Ils ont visité quelques musées et centre commerciaux.

- Et bien Arthur est comblé !

- Pourquoi tu dis ça ?

- Il déteste les musées... En revanche il adore visiter les magasins... Surtout ceux de jeux vidéos.

L'ours se pencha en avant et continua de nous parler.

- Dans ce cas, je vais pas vous retenir plus longtemps ici.

- Oui, nous avons nos amis à retrouver. En tout cas merci...

- Oh, j'ai oublié de me présenter... Je m'appelle Ben.

- Et bien dans ce cas, Ben. Merci pour la boisson et à la prochaine. Nick tendit sa patte et Ben la prit avant de la serrer, j'ai fait de même avant de me lever.

- Au revoir et merci pour le dépannage. Déclarais-je avant de suivre Nick. Ben nous fit un signe de la patte avant que nous ne quittions le bar.

Une heure plus tard...

Je marchais aux côtés de Nick dans les rues de Zootopie et nous discutions de tout et de rien.

- T'es sûr que ça va, Liony ? T'a quand même avalé deux shots d'alcool.

- T'inquiètes pas. Je t'ai déjà dit que ça n'est pas dangereux pour moi. Les autres mammifères nous observaient déambuler dans les rues, ça commençais à me mettre mal à l'aise d'être "zyeuté" de cette façon. Heureusement j'étais en compagnie de Nick et ça me rassurai un peu.

- Bon, j'espère que nous serons bientôt rendu à la stat... Je n'ai pas finit ma phrase, devant moi je voyais deux bovins en train d'encercler une personne que je connais bien : Ange McGlought ! Mon sang s'est mis à bouillir, je me suis approché d'eux avant de faire remarquer ma présence.

- Hé ! Les bêtes à cornes.

Les deux bovins (que je suppose être des buffles) se sont retournés pour nous observer. Ils étaient habillés comme des lycéens américains typiques bien qu'ils semblaient taper dans la vingtaine.

- C'est nous que t'appelles comme ça ?!

- Non, juste aux crétins qui disent "quoi". Le buffle sembla comprendre que je me payais sa tête et il s'avança, prêt à m'assener un violent coup sur la tête. Heureusement je me suis un peu reculé. Sérieux les mecs vous avez pas honte de vous en prendre à quelqu'un de moins fort que vous ?

- Tu crois que je vais en avoir quelque chose à foutre ce ça ? Vous deux les... Dit le plus petit buffle avant d'être à court de mots.

- Couillons. Répondit l'autre buffle avant que je ne rétorque :

- Enchanté, moi c'est Lionel Déreault et lui c'est Nick Wilde.

- Je crois que vous vous êtes faits casser. Rétorqua Ange avec sarcasme. Finalement, il se retourna et s'apprêta à lever de nouveau sa main sur elle.

- Toi, espèce de sale... Il n'a pas eu le temps de finir sa phrase : j'ai sorti mon flingue et l'ai planté droit dans son dos. Il s'est retourné d'un coup avant que je ne l'enfonce dans son ventre.

- Maintenant tu la laisse tranquille OU JE TE BUTE ! Les deux buffles s'étaient stoppés net dans leur élan en voyant que je pointait mon flingue droit vers eux.

- Putain, un hue-main avec un flingue !

- Ouais, et il hésitera pas à s'en servir si jamais vous faites un mauvais geste. Répliquais-je, finalement le buffle essaya de faire transparaître qu'il était plus sûr de lui et me rétorqua avec mesquinerie :

- Tu sais que tu va avoir des problèmes si jamais tu tires un coup ?

Nick et moi nous nous sommes regardés mutuellement avec des yeux stuporeux, le malaise se ressentait clairement dans notre regard, et finalement nous nous sommes rappelés de l'existence des deux buffles. Nos yeux sont revenus sur eux tandis que, personnellement, j'essayais de m'ôter certaines images de la tête.

- Il a un permis pour les deux mon gros. Hehehe... Rétorqua Nick avec un petit rire sardonique avant que je ne réponde.

- Merci pour ton intervention.

- Mais je t'en prie.

Finalement j'ai rechargé mon arme avant de le pointer sur eux.

- Je vous donne dix secondes pour vous tirer d'ici ou je vous transforme tout les deux en corned-beef! Les deux buffles n'ont pas attendu l'argent de leur reste : ils sont partis en quatrième vitesse, et ce en courant de façon plutôt comique. J'ai fini par ranger mon arme dans mon holster avant de me tourner vers Ange, qui était à terre... Ca va ? Demandais-je en tendant la main.

- Oui, merci. Heureusement que vous êtes arrivés à temps. Déclara t'elle de sa voix douce et apeurée. Pendant que je la relevais j'en ai profité pour l'interroger.

- Qu'est-ce qu'ils te voulaient ces types ?

- Ils voulaient me voler mon argent.

- Quelle bande de fumiers. Pesta Nick, Ange le reconnut et commença a reculer de peur avant qu'il ne la rassure. T'inquiètes pas, n'aie pas peur : Je n'ai pas l'intention de t'arrêter. Elle sembla se détendre avant qu'un sourire ne se trace sur son visage félin.

- Suivez-moi. Je vais vous faire un peu de café, pour vous remercier de m'avoir sauvée. Nick et moi nous nous sommes regardés avant de la suivre dans les rues de la ville. Finalement nous sommes arrivés à la périphérie de la ville ou se trouvait une usine abandonnée. Bienvenue chez moi.

Je regardais l'usine, elle n'était pas très grande en elle-même et son architecture laissait penser qu'elle a été construite à la fin du XIXeme siècle. Nous sommes rentrés à l'intérieur... Sans surprise c'était très poussiéreux, toutes les machines n'étaient plus là ; probablement volées au fil des ans pour être revendues en pièces détachées. Ange nous a conduit à un escalier qui menait à un bureau ou se trouvait son lit ainsi qu'un canapé rouge. Il y avait aussi une salle de repos avec douche et toilettes, un lavabo et un vieux poêle à charbon.

- Asseyez-vous, je vous prie. Je fais chauffer le café.

Nick et moi nous nous sommes exécutés tandis que Ange préparait le café.

- C'est très joli chez toi. Complimentais-je en regardant autour de moi.

- Merci.

- Et tu vis toute seule ici ? Demanda Nick avec un visage interrogateur.

- Ouais. Depuis un sacré bout de temps.

- Combien de temps exactement ? Si c'est pas trop indiscret.

- Trois ans à peu près.

- Et t'a quel âge ? Demandais-je à mon tour.

- 17 ans, et toi ? Combien ?

- 19 ans.

Nick et moi attendions et finalement, Ange est revenue avec trois tasses de café, trois culières et un kilos de sucre.

- Alors ? Ca te fais quoi de vivre à Zootopie ?

- Et bien pour l'instant, en toute honnêteté c'est pas trop mal. Tout le monde me regarde ou je vais et même si je sais que mon père n'aime pas que je dise ça... J'ai l'habitude.

Ange resta pensive tandis qu'elle nous versait le café dans nos tasses, à l'aide de sa cafetière de type italienne.

- Merci mademoiselle... Déclara Nick avec un sourire charmant.

- Mais je vous en prie.

- Merci Ange.

- De rien.

Finalement elle se servit elle-même avant de s'asseoir, j'ai pris deux sucres avant de les faire tomber négligemment dans ma tasse de café, j'ai ensuite touillé avant de boire.

- Dis-moi... C'est la première fois qu'ils t'emmerdent ces bidons de lait sur pattes ?

Ange rigola avant de me répondre.

- Non, c'est la troisième. Nick et moi étions choqués avant que Nick n'intervienne.

- Et tu n'a pas l'air d'être plus marquée que ça.

- T'inquiète pas, je suis habituée !... J'ai réussi à semer ces gros nigauds de nombreuses fois.

- Sauf que tu semblais avoir besoin d'aide pour le coup. Lui fis remarquer Nick avec sérieux.

- Une fois n'es pas coutume. Assura-t-elle en souriant malicieusement. Alors, dis-moi comment un hue-main a atterri dans la grande ville de Zootopie ?

- Tu veux la version courte ou celle détaillée mais pas trop non plus ?

- La deuxième, j'ai tout mon temps.

- Ok, alors voilà ce qui s'est passé...

Quarante minutes plus tard...

- Et c'est grâce à cet ours qu'on a pu contacter nos proches, et voilà...

- T'a réussi à tenir jusqu'au bout ? Demanda Nick un peu moqueur.

- Ouais, à peu près.

- Et toi, quel es ton histoire ?

- Quoi ? Mais on se connaît à peine. Je vais pas débiter des infos personnelles ! Nick éclata de rire face à sa réponse.

- Mais je t'ai bien raconté nos mésaventures à Zootopie. dis-je avec un visage faussement peiné.

- Mais je ne t'ai jamais demandé de tout raconter.

- Coupable comme accusé... En tout cas ton café est très bon.

- Merci.

- Et comment tu gagnes cet argent ? Pour t'acheter de la bouffe. Demanda Nick.

- Hé bien il y a deux options... Soit je trouve l'argent par terre... Soit en faisant des petites tâches pour des personnes. Nick et moi acquiesçons avant que Ange ne se lève... Excusez-moi, j'ai un besoin urgent. Finalement elle se rua vers la porte de la salle de bain.

- Elle est sympa.

- J'allais le dire. approuva Nick

- Et alors que mes yeux se sont promenés sur la rue. J'ai vu les deux buffles de tout à l'heure se diriger vers le bâtiment, j'ai ouvert discrètement la fenêtre avant de parler assez fort pour qu'ils m'entendent.

- Hey ! Bebop et Rocksteady ! C'est pas à un vieux singe qu'on apprend à tomber de la dernière pluie. J'ai sorti mon flingue et ai tiré juste entre ses pattes, les éclats de cailloux ont volé dans ses jambes. Ces deux abrutis se sont enfuis et lorsque j'ai levé les yeux j'ai vu deux gros tonneaux suspendus et ça m'a donné une idée sournoise. Cependant j'étais tellement absorbé que j'ai pas remarqué que Nick essayait de me stopper.

- Liony ?! Qu'est-ce que tu fais ?!

- Ces trous du cul nous ont suivi alors je les mets en arrêt maladie. Nick réfléchis un instant avant de répondre.

- Ca leur ferait pas de mal un peu de repos, ils doivent être tellement fatigués de racketter toute la journée.

Face à cette approbation à peine déguisée, j'ai visé la corde et ai tiré, la balle l'a rompue avant que celle-ci ne leur tombe dessus, les assommant au passage.

- Tu pense qu'ils vont s'en remettre ?

- T'inquiète pas, ils sont coriaces. Me répondit-il avec un air suffisant. Finalement Ange rappliqua en vitesse, plutôt paniquée.

- Qu'est-ce qu'il se passe ?!

- Oh, rien de grave : Liony a juste mis hors de combat les deux nigauds qui te voulaient du mal.

Ange se pencha à la fenêtre et regarda dans la ruelle avant que son regard ne se pose sur les deux abrutis sonnés et étalés par terre.

- Oh non... Ces salauds m'ont suivie !... Ange devint inquiète, Nick le remarqua tout de suite et eu une idée.

- Ecoute Ange, pour te remercier du café je te propose de t'inviter un dîner.

Celle-ci fut surprise par sa proposition avant de répondre.

- D'accord, je veux bien venir chez vous. En plus je serai loin d'eux pour un bout de temps.

- Et moi je te conseille de ne pas les sous-estimer, ce genre de racaille n'abandonne pas facilement la partie et mon petit doigt me dit qu'ils seront moins cléments avec toi.

- C'est dangereux que tu reste ici. Rentrons, cette balade commence à me lasser. Déclarais-je las de tout ça.

- Bonne idée.

Et sur ce nous avons quitté l'usine, en prenant soin d'éviter les deux abrutis étalés à terre.

Quarante minutes plus tard...

Nous marchions tous les trois avant vers la place centrale, en direction de la statue de Paul Bullnyan. Là nous avons vu mon Arthur, mon père et Judy. J'ai couru vers eux en parlant comme Jean-Claude.

- CFoucFou les cFopFains !

- Coucou les retardataires ! Déclara Arthur en riant.

- Hinhin ! Mort de rire ! J'ai fait un câlin à mon père, mon frère et évidement Judy. Alors vous avez acheté d'autres souvenirs ?

- PLEINS !

Arthur fouilla dans les sacs de courses avant d'en sortir toutes les conneries qu'ils avaient achetés.

- Boule à neige. Il me montra une boule a neige avec écrit "Zootopie" et représentant la Skyline de la ville. Casquettes. Il sortit des casquettes vertes, jaunes et rouges.

- Génial, on va pouvoir jouer au feu rouge. Ils rigolèrent un peu avant qu'Arthur ne continue.

- Des mugs...

Mon attention fut attirée par quelque chose dans le fond du sac. Je l'ai pris avant de déclarer...

- Le dernier album de Gazelle. Je cois que t'es le premier humain à acheter un album de Gazelle.

- Bah, euuh... C'est qu'elle es plutôt jolie ! Me répondit Arthur en rougissant.

- Y'a pas de honte, voyons. Le rassura Nick en lui tapotant le dos.

Finalement je me suis rappelé de la présence de Ange avant de la présenter aux autres.

- Ah, au fait. Je vous présente notre nouvelle copine... Ange McGlought !

Elle fut un peu embarrassée et rougit avant de répondre en faisant un timide salut de la patte.

- Bonjour, ravie de vous rencontrer.

- De même mademoiselle. Je m'appelle Thierry Déreault, voici mon fils : Arthur et la célèbre agent Judy Hopps.

Elle tendit maladroitement la patte pour qu'on la serre, Judy s'avança en première, suivie par Arthur puis mon père.

- Au fait, tu peux m'appeler Thierry si tu veux.

- D'accord Monsieur Déreault... Lionel et l'officier Wilde m'ont sauvée de deux buffles qui voulaient me racketter.

Judy était choquée et demanda à Ange qui étaient les deux individus. Celle-ci répondit que c'était les frères Rapias.

- ... Et du coup l'officier Wilde...

- Tu peux m'appeler Nick, ça me gêne pas. Après son interruption elle continua.

- il m'a invité à dîner chez vous.

- Oh oui ! C'est une super idée ! Une autre zootopienne va dîner avec nous ! S'exclama Arthur, heureux come un un coq en pâte.

- Alors qu'attendons-nous ? En route mauvaise troupe ! S'exclama Nick avec nonchalance, désormais nous étions passés d'un quintor à un sextuor.

- On va en avoir des choses à se raconter... Déclara Judy. Nous nous en doutions pas encore... Mais les ennuis commençaient lentement mais sûrement à pointer le bout de leur nez.

Tous les droits de Zootopie appartiennent à Disney. Je ne les possède pas.

Sinon bonne journée ou bonne soirée à tous, au revoir, et à la prochaine !