PDV de Mary

J'étais vraiment heureuse car Carson et moi étions enfin ensemble et tout cela je le devais à John et à Steve qui avaient tout fait pour nous réunir. Carson était un homme vraiment adorable et très sensible à la fois mais aussi très doux. Ce sont ses traits de caractères qui m'avaient fait craquer. J'avais hâte qu'il fasse connaissance de Joannie. D'ailleurs en parlant de ma fille elle était en vacances à San Francisco chez Chin et Abby. Fallait que je pense à la récupérer pour la présenter à mon petit-ami. En parlant de lui nous étions dans sa chambre d'hôtel entrain de nous embrasser quand mon portable se mit à sonner. Carson me dit:

-Tu devrais répondre ma chérie.
-Je te parie que c'est mon frère, lui dis-je.
-C'est normal il te protège, me dit-il en souriant.

Je pris mon portable et je vis l'identité de la personne. Bingo ! C'était bien Steve. Je répondis en râlant:

-Rho frangin j'ai passé l'âge d'être...
-Mary? Fit John.
-John mais comment se fait-il que ça soit vous qui ayez le portable de Steve? Et où est-il? Lui dis-je.
-Mary il faut que vous veniez aux urgences de l'hôpital Tripler, me dit-il, Steve a été percuté par une voiture.

Quoi? Oh non pas lui. Pas mon frère. Mes larmes se mirent à couler. Je lui demandais:

-Comment il va? Est-ce qu'il est...
-Non Mary, me dit-il, il est en vie. Il est au bloc.
-Très bien j'arrive, lui dis-je.
-Tiens bon Mary il va s'en sortir, me dit-il.
-Merci John, lui dis-je.
-Je t'en prie, me dit-il.

Je raccrochais et je m'effondrais dans les bras de Carson. Il me demanda:

-Qu'est-ce qu'il y a ma chérie?
-C'est Steve une voiture l'a renversé et il est à l'hôpital, lui dis-je en larmes.
-Bloody Hell ! Fit-il, allons-y.

On sortit de l'hôtel et on prit un taxi. Je donnais l'adresse au chauffeur et 30 minutes plus tard nous arrivions aux urgences. Tout le 5.0 était là ainsi que John et Rodney. Je me jetais dans les bras de l'amant de mon frère en pleurant. Il me serra contre lui et je pouvais sentir ses larmes dans mon cou. Je restais un petit moment blottie dans ses bras et je me défis de son étreinte. Je posais ma main sur sa joue et je lui souris. Carson passa son bras autour de mes épaules et demanda:

-Vous avez vu qui a fait çà?
-Oui c'est Kolya qui a renversé Steve, fit John.
-Kolya ! Fit mon petit ami, manquait plus que lui.
-Qui est Kolya? Demanda Danny.
-Le commandant Kolya est un Genii, fit le Dr McKay, il en veut au colonel depuis un moment et cherche à le tuer.
-Tiens donc, fit Lou, ça me rappelle quand Wofat traquait Steve.
-Qui est Wofat? Demanda John?

Danny s'empressa de lui expliquer. Mais d'abord que faisait-il là? De quel droit était-il ici? Je m'apprêtais à lui dire de quitter les lieux quand la gouverneur arriva. Elle demanda à Danny:

-Avez-vous des nouvelles du commandant?
-Non pas encore madame, fit-il.

Au même moment le médecin sortit et se dirigea vers nous. Je lui demandais:

-Je suis la soeur du commandant McGarrett? Comment va mon frère Dr?
-Je ne vais pas vous cacher la vérité Melle McGarrett, fit le médecin, Le commandant souffre d'un traumatisme crânien important. Il a un œdème dans le cerveau du côté droit et tant que son état n'est pas stabilisé nous ne pouvons pas l'opérer. Il est dans le coma.
-Vous savez quand il se réveillera? Demanda Tani.
-Malheureusement non, fit le médecin, il peut se réveiller dans une heure ou demain ou alors ne pas se réveiller.
-Aura-t'il des séquelles? Demanda John.
-Il peut souffrir d'amnésie ou avoir de graves séquelles neurologiques, fit le médecin.
-Merci Dr, fit Carson.

Oh mon dieu non pas ça. Je craquais dans les bras de Carson. Lou demanda:

-Est-ce qu'on peut le voir?
-Non pas pour l'instant, fit le médecin, il est en soin intensif. Vous pouvez le voir derrière la vitre.
-Merci Dr, fit la gouverneur.

Elle se tourna vers John et lui dit:

-Colonel Sheppard le temps que le commandant McGarrett se remette de ses blessures vous dirigerez le 5.0 avec le lieutenant Williams.
-Bien madame cela me va, lui dit-il.

Elle se tourna vers Danny qui était contrarié et lui demanda:

-Cela vous va lieutenant Williams?
-Oui madame, lui dit-il.
-Bien tenez-moi au courant pour l'État du commandant, nous dit-elle.

Elle quitta les urgences. Danny s'approcha de moi et me dit:

-Je suis désolé Mary.

Non mais pour qui se prenait-il? C'était à cause de lui si Steve se retrouvait sur un lit d'hôpital. Furieuse contre lui je le giflais en lui disant:

-C'est de ta faute si Steve est dans le coma. Il t'aimait et toi tu l'as laissé tomber. Je te déteste.

Je m'écroulais dans les bras de Carson en pleurant. J'entendis John dire à Danny:

-Vous feriez mieux de partir.

Danny quitta les urgences en larmes. J'allais aux soins intensifs et je vis mon frère à travers la vitre. Steve était relié à plusieurs machines. Mes larmes se remirent à couler et je sentis la présence de Carson et de John à mes côtés. L'amant de mon frère me dit:

-Mary il va se battre. Je ne le connais pas depuis longtemps mais je sais qu'il va se battre.
-Le colonel a raison ma chérie, fit mon petit ami, il va se battre.

Je regardais Steve une nouvelle fois puis on quitta les soins intensifs. On prit un taxi qui nous amena à l'hôtel on monta dans la chambre de Carson et je me dirigeais dans la salle de bain. Je me déshabillais et je partis sous la douche. J'ouvris le robinet et je me mis sous le jet. Je laissais libre cours à mon chagrin. Quelques secondes plus tard je sentis deux bras s'enrouler autour de moi et je me retrouvais face à un magnifique regard bleu assombri par le désir. On prit une douche relaxante et un moment plus tard il m'attira contre lui. Je me laissais faire et il murmura dans mon cou:

-Si tu savais comme je t'aime.
-Moi aussi Carson, chuchotais-je en le serrant contre moi, moi aussi...

Il prit une grande serviette qu'il enroula autour de moi et me sécha. On alla s'allonger dans le lit et je vins me blottir contre Carson. Il caressa mon visage et me demanda:

-Tu vas mieux ma chérie?
-Pas vraiment mais ça va aller, lui dis-je.

Je lui souris à travers mes larmes et il m'embrassa. Quelques minutes plus tard on s'endormit.

PDV Dr Cornett

Ça faisait maintenant presqu'une semaine que le commandant McGarrett avait été admis dans mon service. Le pauvre la voiture ne l'avait pas raté ! Son état évoluait plutôt bien physiquement parlant, ses blessures se remettaient assez bien. Son coma était bénéfique pour ça, il permettait à son corps de ne se concentrer que sur la guérison. Il avait beaucoup de visites, c'était important. Il y avait sa sœur bien sûr, avec son compagnon, tout le 5-0 et l'unité militaire de renfort, et puis le compagnon du commandant, cet homme était assez beau gosse d'ailleurs... Je me suis demandé pendant plusieurs jours pourquoi il ne s'intéressait pas aux sourires parfois aguicheurs de certaines infirmières, jusqu'au moment où je l'ai surpris à déposer un baiser sur les lèvres de mon patient en rentrant dans sa chambre. Il a tellement sursauté... on a eu un bon fou rire, cette fois-là. Enfin, dans tout ça, il y a quand même deux choses qui m'inquiètaient. D'abord, le traumatisme crânien du Commandant, son œdème surtout. Il ne se résorbe pas aussi efficacement qu'il le faudrait. J'ai peur que sa mémoire ne flanche... Ensuite il y a cet autre homme blond. Il vient le plus souvent seul, en dehors des heures de visites. Il s'arrange pour ne déranger personne alors on le laisse entrer. Il ne repart que tard dans la nuit. A chaque fois, il a l'air plus désemparé. Parfois il est accompagné par un ami qui semble arriver à le soutenir. Je rentre dans la chambre, et je vérifie les constantes du commandant. Mr Sheppard s'écarte pour me laisser faire, comme d'habitude. Les moniteurs montrent que les choses ne vont pas trop mal... Ils accélèrent même un peu, signe que notre endormi a décidé de revenir parmi nous. Du coup j'appelle les infirmières et on prépare ce qu'il faut. Il va falloir le maintenir et lui expliquer qu'il doit nous laisser l'ex-tuber. Et surtout, surtout, il va falloir effectuer des tests de mémoire. Mlle McGarrett rentra dans la chambre et son beau-frère lui raconta rapidement ce que nous faisons. Les moniteurs s'affolent de plus en plus, c'est sûr, il revient. Je lui dis :

-C'est bien commandant, continuez comme ça, vous y êtes presque !

C'est sûr, il revient. Je repris :

-C'est bien commandant, continuez comme ça, vous y êtes presque ! Allez un petit effort... Voilà...

Le soulagement se fit entendre de toutes les personnes présentes dans la pièce. Le commandant venait d'ouvrir les yeux. Melle McGarrett s'écria :

-Steve ! Tu nous as fait une de ces peurs !

Il la regarda bizarrement, pour parer aux problème (ce n'est pas vraiment le moment), je récupérais l'attention de mon patient en lui demandant de tousser fort pour pouvoir lui retirer le tuyau de respiration qu'il avait dans la gorge, que je lui expliquais qu'il était à l'hôpital suite à un accident de voiture et que je le suivais depuis quasiment une semaine. Je lui énonçais aussi les blessures dont il souffrait ou avait souffert. Je voyais la peur dans ses yeux à la limite de la panique. Je tentais de le rassurer du mieux que je pouvais jusqu'à ce que je demande à Mr Sheppard et Melle McGarrett de se rapprocher. Le commandant fronça les sourcils, cherchant visiblement à savoir qui étaient ces gens. Je décidais d'arrondir les angles en intervenant encore une fois :

-Est-ce que vous vous souvenez de quelque chose Commandant?

Il secoua la tête négativement. Je lui demandais:

-Quelle est la dernière chose dont vous vous souvenez ?
-Euh...Fit-il.

Il baissa la tête en disant :

-On a découvert un cadavre... près de la base militaire d'Hickam...
-D'accord, tempérais-je pour éviter que l'inquiétude que je sentais dans la pièce ne dégénère en véritable panique, donc si je présente cette jeune femme?
-Mary... souffla t'il.
-Merci mon Dieu ! s'écria t'elle en venant le serrer dans ses bras.
-Ça va Mary, je vais bien... Et vous êtes? Interrogea-t'il en se tournant vers John.

Celui-ci déglutit et s'approcha. Il lui dit :

-John Sheppard, on se connait un peu toi et moi.

Steve avait un grand sourire, et Sheppard lui expliqua qu'ils étaient en couple depuis quelques semaines seulement. Melle McGarrett sortit appeler le reste de leurs amis. Pendant ce temps, j'expliquais à Mr McGarrett que le traumatisme crânien dont il avait été victime était à l'origine de l'œdème qui avait fait flancher sa mémoire parce qu'il ne se résorbait pas. Je l'informais que c'était temporaire mais que ça pouvait durer quelques mois malgré tout. Il était désagréablement surpris mais bon, je ne pouvais pas faire différent pour le moment. Le reste de leurs amis arrivèrent et je fus surpris de voir l'homme blond qui venait le soir. Je leur expliquais la situation. Chacun se représentait et apparemment le commandant les situait plutôt bien. Tout se passa donc pour le mieux jusqu'à ce que l'homme blond approche. Il eut un sourire timide sur le visage et le commandant fronça les sourcils. Il semblait réfléchir. L'autre lui tendit la main en lui disant :

-Danny Williams...
-Je suis désolé, ça ne me dit rien...Reprit le commandant après un silence pesant, on se connait depuis longtemps ?
-Près de 10 ans...Lui dit-il.

L'homme recula comme frappé, il s'était figé, il luttait pour ne pas pleurer ça se voyait. Tout à la joie de ce réveil, personne ne fit vraiment attention. Mr Williams se dirigea discrètement vers la porte et quitta la chambre sans se faire remarquer. La seule personne qui le vit faire avait le regard qui se teinta de tristesse. Il s'excusa et le suivit dehors. C'était son ami.

PDV de Steve

Putain de merde ! Apprendre par son médecin que la mémoire flanche franchement c'est pas top. J'avais eu du mal à reconnaître les personnes qui étaient venus me voir. Désolé pour eux mais quand on avait une amnésie ce n'était pas évident. Enfin tout ce qui comptait c'est que j'arrivais à reconnaître ma sœur et que j'étais en couple avec un bel homme qui s'appelait John sheppard. Ce qui était bien aussi c'était qu'après 3 semaines passées à l'hôpital je sortais aujourd'hui et bien sûr c'était mon homme qui venait me chercher. Il me manquait terriblement et pendant mon coma j'avais senti ses lèvres si douces et si chaudes sur les miennes. Je voulais revivre cela. J'avais fini de me préparer quand il arriva. Il me dit:

-Bonjour chéri tu es prêt?
-Non pas tout à fait, lui dis-je.

Je m'approchais de lui et je l'embrassais fiévreusement. Il répondit à mon baiser avec la même fougue et on s'interrompit par manque de souffle. Je posais mon front contre le sien et je lui dis:

-Salut toi. Maintenant je suis prêt mon amour.
-Ok allons-y alors, fit-il en souriant.

Il prit mon sac et on sortit de la chambre. Il me demanda:

-Tu as pris tes ordonnances?
-Oui t'inquiète pas, lui dis-je, et si je ressens une douleur pas normale je reviens à l'hôpital.
-Ok et pas d'effort non plus, me dit-il.

Je soufflais de mécontentement et je lui demandais:

-Quand tu dis pas d'efforts tu inclus aussi un autre genre d'activité?
-Parfaitement, fit-il d'un air faussement sévère.
-Alors là attends toi à ce que je sois exécrable et puis je te paris que tu ne tiendras pas le coup, lui dis-je.
-Ben voyons, fit-il.

On monta dans la voiture et on quitta l'hôpital. Il me demanda:

-Je te ramène à la maison?
-Non j'ai envie d'aller au 5. 0, lui dis-je.
-Steve ! Fit-il, tu as entendu...
-Oui je sais mais je n'irais pas sur le terrain je te promets. Je resterais au bureau, lui dis-je pour le rassurer.
-Je préfère ça, me dit-il, tu es encore en convalescence et jusqu'à que tu ailles mieux c'est Danny et moi qui dirigeons le 5.0.
-Danny? Fis-je surpris.
-Oui le lieutenant Williams, me dit-il.

Rien à faire. Je ne le connaissais pas. Enfin du moins je n'avais aucun souvenir de lui. Je dis à mon compagnon:

-Désolé mon amour mais je n'arrive pas à me souvenir de lui.
-C'est pas grave mon amour, fit-il en posant sa main sur la mienne, le plus important c'est nous deux.
-Oui tu as raison, lui dis-je.

Il prit ma main et déposa un baiser brûlant dans la paume qui me fit frissonner. S'il continuait comme ça j'allais lui sauter dessus et lui arracher ses vêtements. Je lui dis:

-J'ai un nom qui me revient souvent.
-Ah et c'est quoi? Me demanda-t-il.
-C'est la cité Atlantis. Je me demande ce que c'est, fis-je.

John m'expliqua ce qu'était Atlantis et au fur et à mesure qu'il m'en parlait je sentais l'excitation me gagner. Certes ce n'était pas très drôle ce qu'il devait vivre chaque jour mais je voulais le vivre avec lui. Je voulais aller sur Atlantis avec lui. On arriva sur le parking du 5.0 et on descendit de la voiture. Mon compagnon me demanda:

-Tu es prêt mon amour?
-Pas vraiment mais bon je vais prendre sur moi, tentais-je de me rassurer.

John prit mon visage entre ses mains et m'embrassa pour me donner du courage. C'est main dans la main qu'on entra à l'intérieur du palais et qu'on alla à l'ascenseur. On monta dans les locaux et quand on arriva tout le monde était là. Je saluais l'équipe:

-Bonjour tout le monde.
-Bonjour Steve, bonjour commandant, firent-ils.

La seule personne qui ne disait rien c'était le lieutenant Williams. Lou me demanda:


-On peut savoir ce que tu fais là Steve? Tu devrais être chez toi entrain de te reposer.
-Lou a raison Steve, fit Adam.
-Ecoutez c'est gentil de vous inquiéter pour moi mais je suis resté 3 semaines à l'hôpital et j'ai promis à John que je n'irais pas sur le terrain. Bon on en est où de l'enquête? Demandais-je.
-Eh bien il semblerait que Kolya et le dénommé Michaël soient partis, fit Tani.
-Et? Fis-je.
-D'après Carson et Noélanie ce sont eux les assassins de Peter et Nadia Grodin, fit Junior.
-Et Kolya est responsable de ton accident, fit John.
-Ok et où sont-ils? Demandais-je.
-Ils sont repartis sur la galaxie Pégase, fit McKay..
-Ok on retourne au point de départ. Bon écoutez je ne sais pas où ça va mener tout cela le mieux c'est qu'on rentre chez nous et que l'on revienne demain, fis-je.
-Comme vous voulez, fit Williams, c'est vous le boss.

Je me tournais vers John et je lui dis:

-Tu me ramène s'il te plait? J'ai mal à la tête.
-Pas de soucis mon ange, fit-il.

On quitta le 5.0 et dans la voiture il me demanda:

-Qu'est-ce qu'il se passe? Je te sens préoccupé.
-Je ne suis pas dans mon élément. J'ai le sentiment d'être un étranger dans mon équipe, fis-je.
-Ne dis pas ça mon cœur, me dit-il.
-Ecoute John j'ai perdu une partie de ma mémoire tout ça à cause de ce putain d'œdème et je ne sais pas quand je vais la retrouver, lui dis-je.
-Je te comprends mon amour, me dit-il.


On arriva chez moi et je montais dans ma chambre. John me suivis et on s'assit sur le lit. Je pris sa main et je lui dis:

-John je veux venir avec toi sur Atlantis.


Il me regarda avec surprise et me demanda:

-Tu es sûr de toi Steve?
-Oui John, lui dis-je.

Il me regarda avec tendresse, émotion et amour puis il prit mon visage entre ses mains, et me donna un baiser langoureux. Quand nos regards se rencontrèrent après ce baiser, on se laissa aller en ignorant que ma décision allait être mal prise.