Bonjour à tous,
Merci de continuer à lire mon histoire. J'espère qu'elle vous plait. Je n'ai pas beaucoup de retour alors je sais pas trop ce que vous en pensez. J'hésite à la traduire en Espagnol, est-ce que ça vous intéresserait? Bonne journée à tous, je vous laisse avec ce chapitre. Les choses avancent bien regardez!
Chapitre 5: Où Remus prend en main les opérations
Remus se retint de prendre Harry dans ses bras. Il le savait l'enfant percevrait cela comme une intrusion s'il se réveillait.
Les premiers mots de Harry. Oh, il y en avait eu d'autre 10 ans auparavant. Harry avait été très en avance dans ce domaine. Papa, mais aussi, Mama, Rius, Emu, Teur, Patty, dodo. La liste était longue pour un petit bout de 15 mois. Remus prit sa décision le soir même: à partir du lendemain, il essayerait de rentrer en contact avec l'enfant. Il ferait tout son possible pour l'approcher et se faire accepter de lui. Il se le promit dans son fort intérieur ainsi qu'à James.
Avant de partir, il rendit visite à Ted qui approuva son idée. Il y avait peu d'infirmières dans le service et Mariana bien que très disponible pour Harry avait beaucoup de travail par ailleurs (comme toute infirmière qui fait bien son taf en gros !). Il était même prêt à lui trouver une forme de contrat pour le soutenir dans sa démarche s'il obtenait des résultats. Dans le style professeur ou quelque chose du genre qui ne nécessitait pas de montrer son « casier ». Il y aurait alors eu la mention « lycanthropie » qui lui fermerait toutes les portes d'une seule volée. Le programme de Harry était simple : accepter la présence humaine pour par la suite apprendre les règles du vivre en société et la communication.
Remus passa aussi une tête à Poudlard pour informer Dumbledore de sa découverte. Le vieux mage s'empressa de lui demander un souvenir pour sa pensine. L'épisode semblait d'une importance capitale aux yeux du plus grand sorcier de l'époque. Albus était d'ailleurs occupé à rédiger une belle lettre de convocation devant le magenmagot pour Navart. Le pédiamage était déjà mis en cause dans plusieurs affaires. C'était la goutte qui faisait déborder le chaudron. Il risquait de perdre son titre de médicomage et d'avoir une interdiction à vie de travailler avec des enfants. Albus était aussi inquiet, des rumeurs lui étaient parvenues : certains mangemorts en avaient après le garçon. Il faudrait sécuriser l'hôpital, contrôler le personnel, vérifier les visiteurs mais surtout : bâillonner les journalistes. Rita faisait de très beau articles de plus en plus virulents et diffamatoires. Un scoop sur le « sauveur » la mènerait très loin dans sa carrière et mettrait à coup sûr l'enfant en danger.
Remus venait de se changer. Ce matin, il attaquait son approche de Harry. Il avait enfilé un simple T-shirt moldu ainsi qu'un short. Un peu frais pour la saison mais cela aiderait peut-être Harry à comprendre qu'ils sont pareils.
L'enfant s'était réveillé de bonne heure, il avait filé dans la cour dès l'ouverture de la communication. Il semblait occupé à passer d'un arbre à l'autre en sautant de branche en branche.
Remus entra dans l'espace clos. Et s'arrêta. La porte se ferma dans son dos. Harry venait de tourner vers lui son regard. Il rentra la tête dans les épaules, arrondit son cou, planta son regard émeraude dans celui du loup garou et grogna un grand coup. Remus, toujours près de la porte s'accroupit. Il posa ses deux mains au sol dans une imitation de la démarche de l'enfant. Et l'éloignant à la fois de l'enfant et de la porte, il se dirigea vers un coin abrité du bosquet intérieur. Il s'assit confortablement et observa.
*
Le deux pattes était étrange. Il ne le connaissait pas. Il ressemblait aux méchants. Et il s'empressa de lui faire comprendre qu'il ne l'aimait pas. Sauf que le deux pattes, se mit à quatre pattes et s'en allât à l'autre bout de la foret. Il posa son cu à terre et … Et ne fit rien de plus. Harry attendait donc, il guettait le danger. Le deux-quatre pattes était surement fourbe ! C'était un piège ! Harry monta encore plus haut dans son arbre. Les deux pattes ne montaient jamais aux arbres et seul le bâton pouvait l'atteindre à une telle distance.
*
Harry ne descendit pas pour manger. Il resta dans son arbre toute la matinée. En début d'après-midi, Remus se retira. Il prenait soin de se déplacer à quatre pattes comme Harry pour rester toujours à sa hauteur. L'enfant descendit peut après de son arbre pour attraper quelques fruits.
Le lendemain, le petit manège recommençât.
Le deux-quatre pattes avait reprit sa place de la veille. Que faisait-il là ? Harry s'aventura à descendre de l'arbre où il s'était réfugié à l'ouverture de la porte. Sauf que le deux-quatre pattes ne faisait rien. Après avoir joué avec une araignée à l'autre bout du petit bois, Harry s'intéressa de nouveau à cet étrange compagnion.
Remus allait craquer et sortir de la cour quand Harry fit un premier pas vers lui. Non, Remus allait rester voir si Harry viendrait davantage.
Harry était curieux. Il n'y pouvait rien, c'était plus fort que lui. Le deux-quatre patte l'intriguait.
A la fin de la journée. Le petit Harry se trouvait donc à 2 mètres de Remus, le regardant de ses grands yeux émeraude. Tendus, à l'affut mais pas loin. Remus leva lentement, très lentement sa main. Révélant peu à peu la pomme qu'elle contenait. Il l'avait apporté le jour même pour la donner à l'enfant.
Rapide comme l'éclair, le petit s'en empara et détalla. Une fois perché dans son arbre, il se retourna vers le deux-quatre pattes. Celui-ci n'avait pas bougé. Après un long moment à la surveiller, il attaqua sa pomme. C'était une de ses préférées, rouges, petite, juteuse avec la peau toute propre. Il s'apprenait à recracher les pepins quand il vit le deux-quatre se diriger vers un des paniers à fruits. Il y prit un fruit couleur soleil couchant. C'était un de ceux qu'il n'aimait pas. Tant qu'il ne touchait pas à ses pommes, pas de problème. Le deux-quatre pattes avait une façon étonnante de manger : il enlevait la peau du fruit et la laissait trainer par terre. De toute façon il n'aimait pas ce fruit. Mais vraiment pas. Le soleil commençait à se coucher. L'hiver était proche, il faisait de plus en plus froid et le ciel devenait sombre très vite. Harry prit soin de rester loin du deux-quatre pattes lorsqu'il se dirigea vers l'ouverture menant à son nid. Il grimpa rapidement dans son petit abris, déposa ses lunettes et s'endormit rapidement. Lorsque le soleil pointa le bout de son nez, il s'empressa de détaller à toute vitesse. Sa peau avait changé pendant le nuit, la gentille deux pattes qui lui avait donné la première fois l'avait reprise pour une autre. Beaucoup mieux que la grande peau qui laissait les marques rouges et qui brulait le corps. Tout cela pour dire que la nouvelle peau couleur herbe lui plaisait vachement ! Harry s'arrêta net. Le deux-quatre pattes était déjà dans la cour. Assis comme à son habitude, toujours au même endroit, sauf que c'était toujours Harry le premier dans le bois ! Le deux-quatre pattes était étrange.
Harry l'ignora et se dirigea vers sa mare. Il fit rapidement sa toilette, bu une grande gorgée d'eau avant de grimper aux arbres pour jouer avec un écureuil.
*
Remus avait un plan : il avait veillé à ce qu'il n'y ait aucune pomme dans les paniers. Il y avait des fruits que Harry aimait mais pas de pomme. Les seules accessibles à l'enfant se trouvaient actuellement dans sa poche. Elles lui étaient bien évidemment destinées.
Peu avant la mi-journée, Harry descendit chercher quelques fruits, son estomac gargouillait. Il avait envie d'une grenouille pour une fois. C'était un met particulier qu'il avait mangé plusieurs fois. Mais ici, la mare n'était pas faite pour les grenouilles, elle n'était pas assez couleur herbe. Il avait aussi envie de pomme. Il en mangeait tous les jours ! Sauf qu'il ne trouvait pas de pomme. Il y avait beaucoup de fruits dans les paniers mais pas de pomme. Le deux-quatre pattes. Il avait une pomme la veille. Peut-être qu'il avait prit toutes les pommes car Harry avait pris sa pomme ? Il se dirigea vers lui. Lentement. L'autre était occupé à regarder une feuille étrange. Pas une feuille d'arbre, elle était couleur nuage et non couleur herbe… Il vit le deux-quatre pattes le regarder. Pas un mouvement, les deux s'observaient en chien de faïence. Puis le plus grand sorti lentement de sa poche une pomme et la posa devant lui. L'enfant s'approcha, doucement. Il posa une deuxième pomme à coté de la premier. Le deux-quatre pattes lui avait pris ses pommes ! Puis une troisième. Harry s'approcha avec prudence. Tout à coup, le deux-quatre pattes remit les deux dernières pommes dans sa peau. Il n'en restait qu'une seule. Harry s'en saisit rapidement et recula. Il n'allait pas abandonner ses pommes ! Mais ce n'était pas une raison suffisante pour se mettre en danger. Sauf que l'étrange deux-quatre pattes ne sembla pas mécontent d'avoir une pomme de moins. Il tendit même un autre fruit vers Harry. Celui-ci approcha sa main pour la prendre quand le deux-quatre pattes éloigna la pomme. Harry surprit recula. A nouveau le deux-quatre pattes tendit la fruit, Harry tenta de la prendre sans succès. Peu à peu, il s'approchait de l'étranger. Et finit même par avoir sa deuxième pomme. Il ne savait pas encore que pour avoir la troisième (et plus), il devrait aller fouiller dans les poches de l'étranger. Harry ne comprenait pas. Le deux-quatre patte n'était pas agressif, pas violent. Il semblait… jouer ?
Et Harry se prit au jeu. Très vite, il se retrouva à tourner autour de Remus pour tenter d'obtenir plus de pomme. Il finit même par mettre la main à la poche de Remus. Malheureusement c'était la mauvaise. Le deux-quatre pattes finit par se déplacer toujours de son étrange démarche. Qui en fait semblait proche de celle que Harry aimait. Plus Harry approchait, plus Remus s'éloignait. L'enfant finit par se lasser. Alors Remus sortit la pomme pour le motiver. L'enfant se précipita mais la pomme atterrit une nouvelle fois au fond du pull qu'arborait le sorcier. Le fils de James ne se gêna pas, il attrapa le bras de Remus pour l'empêcher de fuir avec sa pomme et mit la main dans le sac (ou plutôt la poche) pour récupérer le fruit convoité.
« Bravo, Harry, s'exclama Remus
L'enfant parut, surprit, voir même craintif de se retrouver face au cri des deux pattes.
-Pardon Bambi, murmura doucement Rémus.
Ted qui observait l'interaction entre le loup garou et l'enfant remarqua tout de suite le changement de posture du petit. Effrayé par le premier mot, il avait clairement tendu l'oreille à la deuxième phrase. Il en discuta le soir même avec Remus. Bambi, le surnom donné par James à son fils, en hommage au groupe des maraudeurs. Le petit semblait l'avoir reconnu. Il faudrait continuer sur cette voie.
Ce ne fut que le cinquième jour que Harry accepta que Remus lui touche l'épaule. Ce simple contact semblait une épreuve pour le garçon. Ils renouvelèrent l'exploit trois fois dans la journée ! Mais toujours rien au niveau du langage. L'espoir du surnom était vite retombé. Les deux compères passaient énormément de temps à jouer ensemble. Le petit Harry débordait d'énergie. Il avait bien accepté son camarade à deux-quatre pattes. Alors que cela faisait presque deux semaines que « l'expérience Lupin » avec commencée, le petit Harry se retrouva seul dans la cour. Il patienta un peu puis l'équipe vit bien que l'agitation du petit montait croissante. Remus avait demandé du repos, la pleine lune approchait. Une heure en retard par rapport aux habitudes, il entra dans la cour. Par une port différente. L'enfant l'attendait de l'autre côté. Il tournait en rond devant la porte. Il avait même apporté tous les fruits trouvés dans le bois. Comme pour attirer Remus !
-Bambi ? appela le deux-quatre pattes
L'enfant se retourna au son étrange mais réconfortant. Il l'avait déjà entendu. Il l'avait même vu pendant la nuit. C'était étrange. Le deux-quatre patte était revenu ! Il s'élança à toute vitesse. Il percuta le deux-quatre patte qu'il l'avait inquiété. Il n'en pouvait plus d'attendre. Il manqua renverser le deux-quatre pattes et…
Se lova contre lui. Il avait eu tellement peur en ne le voyant pas arriver ! Ce compagnon de jeux était devenu une présence réconfortante. Un espoir. Il lui semblait le connaitre depuis toujours mais n'arrivait pas à se souvenir.
De l'autre côté du miroir, un homme grand sourit. Tout se déroulait pour le mieux !
