Bonjour à tous

L'Aventure continue!

Merci à Katymyny et à Pims 10 pour vos reviews ! Ça me fait toujours plaisir de voir que cette histoire est lue est appréciée j'ai parfois l'impression d'écrire dans le vide...

je pense avoir trouvé une technique pour la mise en page dites moi si cela fonctionne ! J'ai aussi commencé à renommer mes chapitres !

voili voilou je vous laisse avec Harry et compagnie!

Chapitre 31 : Nouveau départ

Un cris retentit dans la nuit. Et le réveilla d'un coup. Le cœur, battant, l'oreille en alerte, Remus écouta. Puis un autre. C'était Harry. L'enfant avait glissé du lit et était à présent couché sur son petit matelas. Dans la chambre de Rémus. Harry semblait en proie à un violent cauchemar. Ce n'était pas la première fois…

Il se trouvait dans un lieu inconnu. Pourtant étrangement réconfortant. C'était un lit. Il le savait. Un lit comme une petite cage. Pas comme son lit chez Remus. Pourtant c'était agréable. Puis d'un seul coup l'atmosphère changea. Et il y eut des cris, il comprit pas ce qui se passait. C'était une voix pas comme Remus. Il la connaissait. Une image lui vint à l'esprit. Un beau visage avec du orange tout autour. Puis d'un seul coup, tout disparu. Il n'y eut qu'un énorme flash vert. Il aimait pas ce flash vert. Il l'avait déjà vu la nuit. Méchant la lumière verte. Et sa tête s'enflamma. Elle le brulait. Là où il avait une cicatrice. Oui, cicatrice. C'était le mot apprit avec Remus. Comme si cicatrice allait saigner. Comme si elle avait frappé une branche d'arbre ou une pierre dans la foret. Il avait mal. Puis la lumière disparu. Il vit un magnifique cheval. Tout blanc. Tout beau. Sa magie était douce. Il avait envie de le regarder mais de loin. Pourtant il se rapprochait du cheval. Il était un peu particulier se cheval, il avait une branche sur la tête ! Et d'un coup, il plongea sur le cheval et planta ses dents dans la belle peau. Il essaya de résister mais ne put que voir le rouge couler. Il essaya de se libérer. Il voulait pas faire de mal à cheval. L'animal était trop beau et sa magie apaisante. Il se mit à pleurer, à se débattre. Puis l'image devint floue. Il sentait qu'on le secouait. Que quelqu'un le prenait dans les bras. D'un seul coup tout disparu et il vit une petite lumière vaciller dans son périmètre de vision. Il venait de se réveiller. La terreur était encore là.

« Ce n'est qu'un cauchemar Harry », il était dans les bras de Remus. Bercé par les pas de l'homme qui lui murmurait à l'oreille.

Harry tremblait dans ses bras. Le rêve avait été violent. En dégageant les cheveux de Harry qui tombaient dans ses yeux, Remus avait perçu la chaleur de l'enfant. Un sort plus tard : 38C. L'enfant était malade. Puis il vit un peu de sang sur ses doigts. D'où venait-il ?

La cicatrice de Harry saignait. Une cicatrice de maléfice, vieille de plus de 10ans. Ce n'était pas normale. Il secoua l'enfant et le prit dans ses bras, sa baguette à la main, il se dirigea vers la cheminée. Cinq heure du matin, l'infirmière dormirait à cette heure-là. Harry semblait aller mieux. L'enfant s'était rendormi et semblait maintenant apaisé. Alors Remus envoya un message pour demander à Poppy ou Ted de passer vérifier l'état de Harry le lendemain. Simple mesure de précaution. D'un geste de la baguette, il convoqua un petit coton tiède et lava doucement le front de l'enfant. Puis il recoucha l'enfant, le borda, posa la petite veilleuse pas loin et se rendormit à son tour.

Le lendemain, lorsque Remus se réveilla, Harry dormait encore, serrant contre lui ses peluches. Après une bonne heure passée à ranger sa garde-robe, il se décida à réveiller l'enfant. Ted avait été clair dans son message de la veille : Remus ne devait pas quitter la pièce où se trouvait Harry sans le prévenir. Les yeux encore embrumé de fatigue, l'enfant tendit les bras pour se faire porter. Remus le prit et se dirigea vers la table à manger. Un coup de baguette plus tard et le petit déjeuner apparaissait devant eux. L'enfant était encore à moitié endormi quand Remus lui proposa le repas. La seule réponse qu'il reçut fut Harry qui se blottit d'avantage contre son torse, enfouissant sa tête dans les vêtements de l'homme. Tant que l'enfant restait calme, il préféra laisser couler.

Il avait les yeux tout collés de fatigues. Et il faisait froid. Sauf contre Remus. Là c'était mieux. Sauf si Remus essayait de le décoller, ça lui plaisait pas trop. Il sentait toujours le bracelet différent à son poignet mais la sensation était moins forte qu'avant. Comme si la nuit avait apaisé le bracelet. Il sentait toujours la pression sur son corps, sur ses bras, ses jambes, les picotements dans ses doigts. Pourvu qu'ils retournent à maison Remus… Il aimait pas ici !

Harry avait fini par se rendormir contre lui. Pas étonnant après les péripéties de la veille. Sauf qu'il avait des choses à faire dans l'appartement de Poudlard et ne pouvait pas laisser l'enfant loin de lui. Décidément, il se transformait en nounou ses derniers temps… Un porte bébé en place plus tard et il put se mettre au travail. La bibliothèque ne fut pas longue à ranger, la cuisine non plus. Il lui faudrait aussi réfléchir aux repas. Harry mangeait peu et pas de tout. Accepterait-il les menus fait par les elfes ? Pas sûr…

L'homme était plongé dans ses réflexions quand on toqua à la porte. C'était Ted. Il lui ouvrit en grand heureux de voir l'homme passer. Ce serait plus facile pour Harry qui connaissait déjà le soignant. Il faudrait d'ailleurs lui présenter rapidement Pomfresh afin qu'ils puissent utiliser ses services en cas d'urgence sans aggraver les choses.

Ted ne s'attendait pas à voir Harry encore endormit à presque onze heure du matin. L'enfant avait trouvé un apaisement contre Remus. C'était déjà cela. Rapidement, il expliqua au loup-garou les idées qu'il avait eu, notamment celle de la protection limite-magie pour aider Harry à supporter toutes ces effluves magiques qui parcourraient le château.

Il s'était réveillé, blotti contre Remus, bercé par la voix de celui-ci alors qu'il parlait avec… Ted ! Puis il sentit un poids disparaitre et redressa brusquement la tête. La pression, les picotements, le poids, tout avait disparu ! (En fait tout n'avait pas disparu mais la différence était tellement forte que Harry ne pouvait pas sentir le peu restant).

Remus faillit tomber à la renverse quand Harry se redressa brusquement dans son portant. Le petit faillit lui donner un coup dans le menton ! Harry avait définitivement senti la différence des barrières limite-magie. Restait à savoir s'il préférait cette version-là. D'une main, il dessina des cercles sur le dos de l'enfant avant de le retirer du tissu qui le tenait bien au chaud contre lui. La fraicheur de l'appartement surprit Remus lorsqu'il écarta l'enfant. Alors sans attendre, il convoqua deux bon pull et y apposa des sorts de réchauffement avant de tendre le plus petit à Harry. Une fois Harry habillé, il alla chercher quelques jouets qu'il posa sur le tapis dans le salon. L'enfant s'empara très rapidement de sa caisse à figurine. La boite débordait d'animaux de toutes tailles aussi bien magiques que moldus.

« Harry ? » Demanda Ted.

« Tu aimes comme ça ? C'est mieux sans la magie autour de toi ? »

Mais l'enfant ne sembla pas comprendre les mots. Ou était-il trop plongé dans son jeu pour prêter attention à la question ?

« Il a fait un cauchemar cette nuit. J'étais inquiet, il a eu de la fièvre et sa cicatrice s'est rouverte »

« Sa cicatrice au genou ? »

« Non, celle au front »

« Impossible, elle a plus de 10 ans, une cicatrice même de maléfice ne peut pas se rouvrir spontanément au bout de 10 ans »

« Alors il nous faut chercher ce qui l'a ouverte car elle saignait très clairement » Reprit Remus.

« C'est pas normal. Avez-vous gardé un échantillon du sang qui sortait, voir si je peux l'examiner ? »

« Non, je n'ai rien prélevé mais il reste le chiffon avec lequel j'ai essuyé le front de Harry »

Le pédiamage conserva précautionneusement le tissu contenant le sang de la cicatrice. Il prendrait le temps de l'analyser une fois à l'hôpital. En attendant, il lui fallait jeter un coup d'œil à la cicatrice de l'enfant. Ted s'agenouilla sur le tapis devant Harry et commença à jouer avec lui sauf que l'enfant ne semblait pas d'accord pour partager ses figurines. Très vite il les rassembla toutes et empêcha l'adulte d'y toucher. Ted laissa tomber et demanda à Harry la permission de regarder sa cicatrice. L'enfant ne répondit pas et après un long silence, Ted prit cela pour un accord tacite. Avec douceur, il souleva les cheveux du garçon afin de voir la marque. L'enfant recula et lui donna un coup de pied. Remus bondit sur ses pieds, prit Harry part le bras, le mit debout et l'obligea à lever la tête « Tu ne fais pas ça. C'est méchant de taper, Harry », l'enfant ne le regarda pas et finit par baisser la tête. Alors Remus le prit sur ses genoux, lui offrit un câlin de réconfort et délicatement lui massa la dos. Harry accepta que Ted regarde son front mais quand l'homme approcha sa baguette de la cicatrice, l'enfant marqua son désaccord.

Harry jusque-là calme dans ses bras, faillit tomber par terre. L'enfant se cabra sur ses genoux, la tête en arrière, le dos arque bouter. Il se tortillait dans tous les sens. Ted finit par laisser tomber. Son sort devait tomber précisément sur la cicatrice pour l'analyser mais les mouvements de Harry rendaient la chose impossible. Il rangea finalement sa baguette après avoir conjuré un thé pour Remus et lui ainsi qu'un chocolat chaud pour Harry.

« C'est pour toi Harry », Dit-il en tendant la tasse à peine tiède vers l'enfant. Harry prit la tasse, la renifla et tenta de laper son contenu. Il arrivait tout juste à boire au verre mais ne savait pas encore manier les mugs. C'est avec l'aide de Remus tenant sa tasse que l'enfant put gouter au breuvage.

« C'est bon ? » questionna le pédiamage

« Uiiiiiii » répondit l'enfant de façon enthousiaste, une grande moustache de chocolat entourant sa bouche

« Remus m'a dit que tu as mal dormi cette nuit. C'est vrai ? »questionna-t-il

« Tu as fait un cauchemar ? » reprit-il. Pas de réponse

« Harry, c'est quoi un cauchemar ? » peut-être que l'enfant ne connaissait pas encore le mot…

« Mésant » répondit l'enfant.

« Oui c'est méchant un cauchemar, parce que c'est un méchant rêve. Est-ce que tu as déjà fait des méchants rêves Harry ? »

« Ui » dit l'enfant en quittant les genoux de Remus pour retourner jouer avec ses figurines

« C'était méchant comment le rêve que tu as fait ? Tu me racontes ? »

« On »

« Tu ne veux pas me raconter ? Pourtant j'aimerai bien savoir comment les empêcher tes méchants rêves. »

« Regarde ! » répondit l'enfant en lui tendant une figurine d'hippogriffe

« C'est comme si je prenais ça et ça et que je mélange les deux » Reprit l'enfant en tendant un aigle et un cheval.

« Il y avait cette créature dans ton rêve ? » questionna l'adulte

« On. Ça créature magique, ça animal. » continua l'enfant en montrant les figurines posées sur la table devant le médicomage.

« Pas bête le gamin ! » s'exclama Ted

« Harry, tu m'as toujours pas dit ce qu'il y avait dans ton méchant rêve. Est-ce qu'il y avait des animaux dedans ? » continua-t-il

« On »

« Est-ce que tu te souviens de ce qu'il y avait dans le méchant rêve ? »

Harry tendit à Ted un cheval puis continua à fouiller dans sa caisse.

« Oh ! Regarde » s'exclama Harry en trouvant une autre combinaisons d'animaux magiques fait d'animaux « normaux » « mélangés ».

« C'est magnifique » acquiesça l'adulte, le cheval toujours dans sa main. Il abandonna le sujet initial.

Sur le tapis, Harry avait disposé en rang serré tous les animaux. Au départ, Ted avait trouvé l'ordre assez aléatoire. Pourtant en regardant de près, il se rendit compte que comme pour un domino, les animaux côtes à côtes avaient toujours un point commun. Les animaux étaient tous séparés par le même écart ce qui était difficile étant donné la diversité des formes de chaque espèce. L'ensemble était harmonieux une fois le paterne de répartition comprit.

« Il fait souvent ça ? aligner ses figurines ? »

« Il joue pas beaucoup avec en ce moment. Je crois qu'il avait fait un peu pareil la dernière fois qu'on les a sorties »

« Est-ce qu'il invente des histoires ? »

« De temps à autres, mais j'ai du mal à suivre, il lui manque encore beaucoup de mots. »

«Bon, je repasserai dans le courant du mois, plus tôt si besoin, mais il semble aller à peu près bien. La tempête s'est calmée n'est-ce pas ? »

« Oui, les moldus ont raisons, la nuit porte conseil ! » rit Remus.

*

Minerva avait rassemblé les préfets de Gryffondor dans son bureau. Elle devait leur parler du petit nouveau qu'ils allaient surement croiser dans les couloirs et les espaces communs. Harry était arrivé et il fallait vérifier certains points. Notamment vis-à-vis des relations avec les autres élèves.

« Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien ? »

« ça va » lui répondirent les six élèves confortement installé dans les canapés, une bonne tasse de thé à la main.

Qui auraient cru que le rôle de préfets s'accompagnait du privilège de boire le thé avec sa directrice de maison. Qui aurait cru que la très stricte Minerva Mc Gonagall savait se montrer aussi détendue en présence de ses élèves ?

« Harry est arrivé hier au château avec son tuteur. Il va commencer à découvrir les lieux et peu à peu se joindra aux premières années pour suivre les cours. »

« Professeur, le directeur n'avait-il pas dit que l'enfant ne savait ni lire ni écrire ? Comment voulez-vous qu'il suive les cours ? questionna la préfête en sixième année

« Justement, il va falloir adapter, mais cela c'est notre travail aux professeurs. Et nous seront aidés de Remus Lupin, le tuteur de Harry. Il viendra en classe avec le petit pour l'aider à suivre et prendre des notes pour lui. Harry ne pourra pas assister à tous les cours. Le premier cours sera avec moi. Nous irons progressivement, je doute qu'il arrive à suivre un emploi du temps classique cette année »

« Y a-t-il un risque que cela retarde tous les premières années ? » questionna Percy.

« Non, il est hors de question de mettre en péril la scolarité de ses camarades justes pour Harry. Si besoin, il pourra refaire une première année. Au pire, il arrêtera les cours pour suivre un enseignement en tutorat dans le château. L'objectif principal à l'heure actuelle est sa sécurité. Black reste un mangemort en liberté et les aurores n'ont aucune idée de ses plans. »

« Pensez-vous qu'il viendra au château ? » interrogea la préfête en chef

« Je n'en sais rien. Toujours est-il qu'il vaut mieux rester sur nos gardes. N'hésitez pas à nous signaler toute chose suspectes messieurs dames. Les aurores doivent arriver demain pour renforcer la sécurité du domaine. Vous saurez bien les accueillir n'est-ce pas ? » Un hochement de tête collectif lui répondit

« Et vos camarades, cela se passe-t-il bien dans la maison des lions ? »

« Les premières années sont bien rentrées dans le rythme. Il y a eu quelques difficultés avec certains né-moldu mais cela s'est calmé depuis les vacances de Noël »

« Et vous, vos examens, pas de difficultés ? »

« Je pourrai venir en discuter en priver ? » questionna la cinquième année

« Bien sûr, ma porte est toujours ouverte. N'hésitez pas à le rappeler à vos camarades. Il faut qu'ils viennent dès qu'ils ont un problème, laisser trainer entraine davantage de difficultés. Je passerai un de ses soirs dans la salle commune. » continua Minerva.

Le petit groupe resta discuter des potins de l'école pendant un certain temps. C'était une manière pour la sous-directrice de prendre le pouls du collège. Quelques difficultés avec les serpents mais la rivalité était classique et il ne semblait pas qu'un élève en particulier soit ciblé. Le professeur Mc Gonagall en profita pour leur rappeler la courtoisie avant de les libérer pour la soirée. Elle avait hâte de voir Harry faire de la magie. L'enfant était puissant d'après Albus mais elle appréhendait également, les élèves allaient-ils bien accueillir leur camarade différent ?

*

La maison Gryffondor était en ébullition depuis quelques jours. La gazette du sorcier avait révélé que non seulement le dangereux meurtrier Sirius Black était un mangemort mais qu'il avait passé l'ensemble de sa scolarité à Gryffondor. La maison tout entière était retournée par la nouvelle. Il y avait des mangemorts qui n'étaient pas à Serpentard ! Pire, le prétendu bras droit de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom venait de leur maison. De la maison des courageux, des braves, des hardis, des déterminés. Et des justes pensaient certains. Ils étaient tombés de haut. Comment un lion avait-il pu s'accoquiner avec un tel serpent ?

Les plus âgés avaient fouillé la bibliothèque à la recherche d'un livre sur le choixpeau. Comment le célèbre couvre-chef répartissait-il les élèves ? Comment Black était-il venu chez eux et non chez Serpentard ? Les plus jeunes avaient découverts de leur côté que tous les Black sauf le mangemort étaient allé à Serpentard. Avait-il ensorcelé le choixpeau pour mieux tromper tout le monde ?

Et puis, s'il y avait un mangemort à Gryffondor, pourquoi pas à Serdaigle ou à Poufsouffle ? Et s'il y avait des partisans de Dumbledore à Serpentard ?

Peut-être que c'était vrai, que le professeur Rogue était un allié de la lumière ? Mais dans ce cas pourquoi était-il si méchant avec tout le monde ?

Les plus âgé étaient inquiet, eux avaient compris que l'évasion de Black n'était pas anodine. Quel était le plan de ce mangemort ? Avait-il reçu de l'aide ? Pire, se pouvait-il que Vous-savez-qui soit de retour ?

Les discussions allaient bon train dans tout le château. Les élèves devinrent suspicieux les uns des autres. Les groupes se fermaient et devenaient de plus en plus petit. Personne n'allait vers un étranger. Personne ? Non, les premières et deuxièmes années continuaient de vivre leur vie en toute innocence, inconscient du danger qui semblait planer suite à cet évènement. Pour eux, l'évasion de Black n'était que ça : une prouesse. Et peut-être une remise en cause pour les enfants de la lumière ou des ténèbres : peu importe la maison, tous peuvent finir dans un camp ou dans l'autre.

A Serpentard aussi les discussions allaient bon train. Tout d'abord les plus grands avaient envoyé moults courrier à leur famille pour connaitre la ligne politique à suivre : espérer Black ou au contraire, se tenir bien à distance ? Fallait-il interpréter l'escapade de Black comme le retour de leur Seigneur ? Devaient-ils montrer leur allégeance ou faire davantage profil bas ?

Leur directeur de maison semblait plus renfrogné que jamais. Il leur avait rappelé de rester uni et de ne pas se séparer dans le château. L'homme restait dangereux, Azkaban n'aidait pas la santé mental leur précisa-t-il avant de repartir.

Tous savaient que l'homme avait rejoint le Lord. Leurs parents les avaient prévenus. Il ne fallait pas le mettre en colère. Un mangemort reste un homme dangereux. Peu croyaient aux paroles de Dumbledore. D'ailleurs il suffisait de voir la haine du professeur Rogue envers les Gryffondors pour penser comme leurs parents. Si un tel personnage leur demandait de se protéger de Black et que leurs parents allaient plus ou moins dans ce sens, ils s'empressaient de suivre le conseil.

Le jeune Malfoy, suivant les consignes de son père, était même venu demander conseil au maitre des potions. Son cousin pas si éloigné selon les critères sang-pur, pouvait-il s'en prendre à lui ? L'homme lui avait rappelé de suivre le règlement comme les autres avant de discuter de sa dernière potion.

NA: l'histoire progresse, de nouvelles problématiques arriveront !

N'hésitez pas à laisser une petite reviews ! Et à bientôt