Surprise ! Pour fêter Pâques, je vous partage la suite en avance ! Prenez soin de vos proches, profitez de votre famille et si vous êtes seuls n'hésitez pas à rendre visite à vos voisins, vos amis, votre communauté !

Petite réponse aux reviews

Holybleu: merci pour ton soutien dans la durée ! Ah Ombrage un cas particulier celle là! J'espère qu'elle ne s'invitera pas trop dans la suite ;) d'ailleurs bravo pour avoir réussi à reviewer 2 fois le même chapitre! (A moins que tu n'aies un homonyme?)

Katymyny: ce chapitre devrait te plaire! Quelques elfes sont de passage ;) dommage pour la messagerie je prendrai soin de te répondre comme pour une review guest alors! Bonne lecture

Pims10: toujours présent au post pour un petit commentaire qui fait chaud au cœur merci pour ton soutien

Joyeuse Pâques ! et bonne lecture !

Chapitre 40 : Degnommage

Snoopy était un tout petit elfe, il faisait la moitié de la taille de Harry ! Leur rencontre se passa très bien. Tiny avait préparé Snoopy qui, encore trop jeune elfe, ne voyait que peut les humains. Il n'avait pas appris à servir. Il n'avait pas appris la magie. Harry avait eu droit à un autocollant Tiny sur le planning et l'autocollant « visiteur ». Remus avait trouvé cette astuce pour expliquer à Harry l'arrivée d'un inconnu. Le courant était bien passé entre les deux enfants et très vite, ils devinrent compagnons de jeux inséparable en dehors des périodes d'apprentissages respectives des deux petits.

*

Après une séance de relaxation avec Ted, Remus eut le fin mot de l'histoire du cache-cache. Harry s'était glissé sur ses genoux, le médicomage avait abordé le sujet d'une voix douce. Harry c'était laissé allé à la confidence.

-Hahi sorti nid mais Hahi pas sorti maison Emus. Pas mis pied deho ! Hahi trouvé cazette tès loin nid. Cachette statue ! Hahi beaucoup attendu. Emus pas venu ! sanglota l'enfant. Foge et Ged trouvé Hahi ! Meilleu Emus ! Foge y dit visite maison Emus alo Hahi dit oui. Mais puni pofesseur Ogue ! Pas gentils ! éclata l'enfant en pleur contre l'épaule de son protecteur. Hahi tès peu Emus pati !

Remus avait passé du temps à le réconforter avant de lui expliquer qu'il avait lui aussi eut peur. Peur que Harry ne trouve pas le chemin, que Harry soit faché, que Harry ce soit fait bobo. La soirée c'était terminée par un jeu de magie où Remus faisait apparaitre des images dans des bulles de savon.

*

Harry avait demandé à sortir. Remus était tombé malade la veille, il avait l'impression qu'un rouleau compresseur lui était passé sur le corps. Fred et George étaient en cours comme tous les professeurs. Harry devrait patienter.

C'était sans compter sur le caprice que fit Harry. Finalement l'homme appela Tiny à l'aide. L'elfe lui assura que Snoopy pourrait surveiller Harry à l'extérieur et le protéger de tous dangers. Alors, avec le ventre noué, l'homme mit son blouson à l'enfant et le laissa sortir.

Une demi-heure plus tard, Remus se leva tout courbaturer, il avait envie de jeter un œil sur Harry. Un mauvais présentiment lui prenait le cœur.

Snoopy, le petit elfe courrait à toute vitesse vers Harry. Ils allaient se rentrer dedans ! Avant que l'homme n'ait le temps de réagir, Harry avait attrapé par magie les pieds de la petite créature et sans attendre, l'enfant se mit à tourner sur lui-même à toute vitesse. Avec l'aide de la magie accidentelle, Harry tenait à l'horizontal l'elfe !

Harry aimait bien la sensation du monde qui tournait tout autour de lui. Il tenait fortement Snoopy par les pieds, le faisant tournoyer, voler dans l'air autour de lui. Snoopy avait eu une sacrément bonne idée de jouer à « degnommage humain magique » ! C'était comme le jeu de Ged et Foge !

Remus, sursauta, Harry avait lâché Snoopy ! L'elfe allait s'écraser, se faire une commotion cérébrale ! Mais non, la petite créature s'envola encore plus haut sur sa trajectoire puis sans logique aucune, Snoopy décrivit une courbe descendant vers Harry. Remus s'apprêtait à ouvrir la fenêtre, baguette en main quand d'une roulade Snoopy atterrit tout en riant aux pieds de Harry. Un coussin invisible semblait avoir amortit sa chute. Harry avait les mains levée, était-ce sa magie qui était à l'origine de cette réception en douceur ? Il serait peut-être temps de rappeler les deux chenapans en zone sûre ! Avant que Remus n'ait eu le temps de lancer un sonorus, Harry s'était élancé vers Snoopy ! Ni une ni deux, oubliant ses courbatures, l'homme s'élance à travers Poudlard. Pourvu qu'il arrive à temps ! Hors de question que Harry se fracasse la tête ! Qui pouvait bien avoir l'idée de ce jeux débile ? Harry n'avait-il aucune notion de sécurité et de danger ? L'elfe connaissait-il la fragilité du petit humain avec qui il partageait ses jeux ?

Il franchit la grande porte, Harry est encore dans les airs ! D'un immobilus il fige les deux plaisantins avant de déposer les deux petits au sol, en sécurité. Ah, non, il n'est pas content ! Il a mal partout, n'espère qu'une chose dormir, son cœur bat trop vite ! Il est fâché, il le sait. Harry doit le voir sur son visage. Mais parfois cela échappe au gosse…

Une fois le sort levé, Harry se fait entendre haut et fort. Remus a mal à la tête. La voix aigue de l'enfant est pire qu'un marteau piqueur dans son crâne. Il ne comprend rien aux sons que crie l'enfant.

-ça suffit Harry !

Un regard noir suffit à faire fondre l'enfant en larme.

-Tiny appele-t-il.

La vieille elfe comprit rapidement la situation. Ni une ni deux, les deux petites créatures ont disparu.

Harry tenta une fois de plus de faire entendre son point de vue.

-Tais-toi ! lui intima-t-il épuisé

D'un geste brusque, il prit la main de l'enfant silencieux et le ramena d'un pas pressé. Il conduisit l'enfant jusqu'à sa chambre. Celle qu'il n'utilisait que pour jouer.

-Tu restes ici, tu bouges pas dit-il brusquement en mettant un sort d'alarme sur la fenêtre, sur la porte de la chambre. Je vais dormir. Minerva viendra te surveiller dans cinq minutes finit-il avant de fermer la porte sur l'enfant.

Il n'eut pas le temps d'atteindre son placard à potion que déjà, il vidait le contenu de son estomac sur le parquet. Un sort fit disparaitre son dernier repas. Qu'est-ce qui pouvait bien lui arriver ? Cela faisait depuis ses cinq ans qu'il n'avait pas été malade. La malédiction était un atout dans ce domaine. Sans plus attendre, il se traina jusqu'à la cheminée, trop épuisé pour lancer un patronus, pour appeler à l'aide. D'une voix rauque, il appela son ancienne directrice. Il avait la tête qui tournait, se pouvait-il qu'on l'ait empoisonné ? qui ? comment ? la seule nourriture qu'il mangeait venait des cuisines de Poudlard !

Minerva était inquiète, Remus avait le teint jaune, une main sur le front de l'homme lui confirma rapidement que l'homme avait de la fièvre. D'un coup de baguette autoritaire, elle lévita l'homme jusqu'à son lit. Après avoir prit soin de lui mettre un tissu frais sur le front et une bassine à proximité, elle ressortit de la chambre de l'homme. Elle avait remarqué le petit matelas pour Harry à côté du lit de l'homme. L'enfant ne pourrait pas dormir dans la chambre de son protecteur si celui-ci était contagieux. L'homme aurait également besoin de repos. Peut-être que Harry devrait être emmené ailleurs pour permettre à l'homme de guérir plus vite.

Poppy fut prévenu, elle emporta au passage son maigre stock de potion « loup garou compatible ». Severus était un des rares maitres à en brasser, elle était donc sur la liste des médicomages à contacter en cas de maladie de l'un de ces « monstres ». Certains potions étaient même rejetées par le corps du loup. D'autres n'avaient pas d'effet, il en existait une ou deux potions qui pouvaient rendre malade ces humains contaminés.

Une fois sûr que Remus recevait les bons petits soins de Poppy, Minerva se dirigea vers la pièce qu'elle suspectait être la chambre de Harry. Remus lui avait juste soufflé que Harry était puni. Elle n'avait pas eu plus de détails. Sans attendre, elle toqua à la porte.

-Harry ? Je peux entrer ?

Silence, pas de réponse.

Doucement, elle entrebâilla la porte pour passer un œil.

-Harry ?

La chambre était dans un état… Des morceaux de bois, de matelas, des plumes volaient dans l'air. Sans plus attendre, elle ouvrit grand la porte où était l'enfant. Allait-il bien ?

Elle le trouva dans un coin de la salle, assis en tenant contre son torse, ses genoux, l'enfant se balançait d'avant en arrière tout en marmonnant des sons sans sens. Un flux de magie allait et venait dans la pièce.

-Harry ? recommença-t-elle en s'avançant doucement, accroupie, à hauteur du gamin.

L'enfant ne fit pas signe de la voir. Elle était inquiète pour l'enfant et ne savait faire qu'une chose : essayer de le réconforter

-Harry, Remus va aller bien. Il est malade pour le moment, il viendra te voir quand il ira mieux. Il est juste à côté. Tu me regardes ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

L'enfant ne réagit pas jusqu'au moment où elle posa sa main sur l'épaule du gosse. D'un mouvement brusque et puissant, il repoussa Minerva.

Harry était une boule d'énergie, d'émotion. Minerva reçut quelques aperçus flous par télépathies. L'enfant était submergé par les couleurs, la lumière, les sons, ses émotions. Le petit s'agita dans tous les sens détruisant de ses mains les meubles au point de se blesser. Rien ne semblait le calmer. Il semblait sourd au monde qui l'entourait.

Alors un souvenir de sa petite enfance lui revint en mémoire. Une vieille berceuse oubliée depuis des générations.

Sans attendre, elle se mit à chantonner tout bas les mots infusé de magie qui lui revenaient à l'esprit

« Cadal m' aingeal, tha mama a' coimhead ». Dort mon ange, maman veille.

L'enfant finit par s'apaiser grâce à l'ancienne magie, tant et si bien, qu'il se blottit dans un des poufs qui avait résisté à la tornade. Epuisé, l'enfant de onze ans, finit par s'endormir. La nuit porte conseil disait-on.

De son côté, Poppy déployait ses sortilèges diagnostiques : rien à faire, le mal de l'homme semblait inconnu. Elle finit par faire appel à Severus : se pouvait-il que la nouvelle Tue-Loup ait un effet secondaire à retardement. Il était l'un des rares à donner des potions à l'homme. Mais le maitre des potions ne trouva pas d'explication. Il préleva un échantillon de sang de l'homme-loup avant de partir s'enfermer dans son labo pour y tester diverses potions. Le défi intellectuel le stimulait, il en avait marre du train train quotidien à monologuer devant ses cornichons d'élèves, de les intimider afin de permettre au groupe d'apprendre l'art subtil du brassage des potions.

Minerva veilla sur l'enfant toute la nuit, elle du réparer un bout de la chambre afin de pouvoir le coucher dans des conditions plus adaptées à un enfant. L'enfant se réveilla à peu près toutes les heures… A son grand désespoir.

Harry n'avait qu'une envie : voir Emus ! Emus était pati ! Hahi était puni ! Et il devait pas sortir de la chambre. « Pas bouger » avait dit l'homme. Et il voulait pas le décevoir. Pofeseur Gonagal était là mais il voulait voir Emus. Emus pas content.

Minerva sentait bien que l'enfant avait besoin de son protecteur. Elle se glissa dans la chambre de l'homme dans la matinée. Poppy était aussi certaines qu'elle pouvait l'être : l'homme n'était pas contagieux. Remus paraissait toujours aussi épuisé mais il lui demanda de voir Harry. Sauf que l'enfant refusa de sortir de sa chambre.

-Harry, Remus aimerait bien te voir, te faire un bisous avant de retourner se reposer. Ne veux-tu pas le voir ?

-Hahi pas soti. Hahi puni ! chouina l'enfant.

-Oh ! mais c'est Remus qui a demandé que tu viennes, ça veut dire que la punition est levée pour aller le voir !

L'enfant hésitait… Minerva ne lui laissa donc pas le temps de réfléchir et le traina dans la chambre de l'homme. L'enfant se tendit face à Remus tout pâle, adossé à la tête de son lit.

-Harry vient ici bout'chou murmura l'homme.

L'enfant s'avança a pas de fourmis. L'homme lui prit la main et l'invita dans un câlin qui détendit immédiatement l'enfant.

-Harry, je suis désolé de m'être fâché hier. On en reparlera au calme quand je serai plus malade. En attendant, je compte sur toi pour aider Minerva !

-Hahi puni !

-La punition est finie. Où est ton calendrier ?

L'enfant utilisa sa magie pour faire venir l'objet.

-Aujourd'hui tu as écriture avec Poppy et sortilèges avec Filius. Ce soir, Tiny viendra à la maison pour te montrer la magie elfique. Je compte sur toi pour bien te tenir !

-oui, Hahi veut esté avec Emus répondit l'enfant déçu

-Harry, Remus est fatigué, il est malade. Quand il ira mieux tu pourras le voir beaucoup plus ! Il faut le laisser se reposer. Intervint Minerva

-Tu me fais un câlin demanda l'homme avant de retourner se reposer.

Harry se précipita dans les bras ouvert. Sa magie fluctuait tout autour d'eux.

-Harry, je vais aller bien. Tu n'as pas besoin d'utiliser la magie.

-Hahi eut pas Emus moht !

-Je vais pas mourir mon ange ! Je suis juste fatigué, je fais dodo et ça ira mieux.

La magie de l'enfant continuait d'onduler autour de lui. La puissance des talents de guérisseur de l'enfant étaient spectaculaires.

-ça suffit maintenant Harry ! Tu gardes ta magie ! Je viendrai te voir quand je serai reposé. Tu me refais un beau dessin ? proposa-t-il pour détourner l'attention de l'enfant.

Minerva s'empressa d'aller dans le sens de l'homme. Remus put retourner se reposer, soulagé de savoir Minerva pas loin. Harry pas seul.

Quelques jours plus tard, Remus était remis. Poppy et Rogue n'avaient pas trouvé la cause de son soudain état de fièvre, d'indigestion, de fatigue. L'enfant fut tellement content de le retrouver à 100% qu'il lui fit la fête jusque tard la nuit. Il fallut l'aide de Poppy pour calmer l'enfant ! Dans les jours qui suivirent, Remus eut bien des difficultés à expliquer à l'enfant sa punition et son mécontentement. L'enfant avait juste compris que Remus n'était pas content et que lui avait été méchant. Ted avait bien raison, l'enfant avait besoin de savoir identifier ses propres émotions puis avec un peu de temps, celles de ceux qui l'entourent.

Dumbledore avait insisté, l'apprentissage de Harry devait intégrer les forces du mal. Mais le professeur Quirrel, terrorisé par les vampires et les spectres refusait de quitter ses quartiers et sa propre salle de classe. L'enfant tout joyeux de découvrir un nouveau lieu du château s'empressa de rapporter la nouvelle aux jumeaux Weasley qu'il voyait casi-quotidiennement. Les deux grands lui avaient donné un gout pour l'exploration qui faisait craindre à Remus que Harry ne devienne un mini-Cornedrue. Ce qui ne lui attirerait que des problèmes et du stress. Heureusement qu'à leur époque, les adultes n'avaient rien su !

Tout se passa bien jusqu'à ce que Quirrel les rejoignent dans sa classe. Le duo s'était déjà installé au premier rang quand l'enseignant les rejoignit.

Remus était déboussolé. Harry lui projetait ses émotions avec une force. L'homme en venait même à sentir l'obscurus s'agiter en l'enfant. Il sentait cette force surhumaine, noire et affamée vouloir sortir de l'enfant. Il sentait aussi une magie aussi douce que celle d'une licorne contrer ce torrent de noirceur mais pour combien de temps encore ? L'enfant souffrait c'était évident, sa magie accidentelle réagissait à quelque chose. Pourtant le professeur n'avait pas lancé de sort, il n'avait pas apporté de créature magique… Harry faisait une crise monstrueuse au point ou l'homme avait dû lui lancer un somnus pour le gérer. Un passage à l'infirmerie était nécessaire. L'enfant s'était blessé en se débattant dans tous les sens. Pire, sa cicatrice c'était rouverte. Sa cicatrice au front. La seule cicatrice dû à un sort de mort chez la seule personne de toute l'histoire à avoir survécut au sort systématiquement mortel. Pomfresh ne savait que faire, Ted était tout aussi ignorant. Son domaine n'était pas les sortilèges sombres. Dumbledore fut rapidement prévenu. Une fois devant l'enfant, son front se barra d'un ride et l'éclat de ses yeux disparu. Le sujet était grave. On fit appel à l'homme le plus calé en magie noire du château : Severus Rogue. Mais à part rassurer Remus sur le fait que le sortilège n'était plus actif, l'homme ne sut pas expliquer le changement au niveau de la blessure. Il repartit rapidement corriger des copies en proposant de repasser plus tard pour approfondir ses recherches.

Mais les paroles de Rogue avaient remué Remus : se pouvait-il qu'un jour le sortilège se réactive ? Que Harry meurt subitement ? La santé de Harry était-elle en péril ? Que pouvait-il faire ? LA réponse était simple : rien. Il ne pouvait rien faire. Personne ne connaissait les conséquences de la nuit du 31 octobre. Personne ne pouvait témoigner de la vie après un avada. Surtout, personne ne pouvait dire avec exactitude les raisons de la survie du gamin. Dumbledore avait bien ses idées mais aucune preuve objective. Harry aurait peut-être un ou deux souvenirs en grandissant mais à moins de trois ans peut probable qu'il en garde. Mais c'était également peut probable qu'il eut survécu au sortilège. Quant à la crise actuelle, quelle en était le déclencheur ? Dumbledore hypothétisait que le Lord Noir avait survécu et n'était peut-être pas si loin. Une hypothèse somme toute qui mettait encore Harry en danger. Remus avait définitivement besoin d'un tête à tête au calme avec le directeur pour comprendre la suite des évènements du 31 octobre.

Poppy revint quelques heures plus tard pour constater que Harry était toujours dans le coma. Ce n'était pas un simple sommeil ni un épuisement magique. Ted fut appelé à la rescousse après le récit de Remus sur les émotions de l'enfant et la puissance du parasite. Se pouvait-il que l'obscurus ait prit le dessus sur l'enfant. Non. Ted était formel, la magie du petit avait repris sa place. La force noir était retourné se cacher. Là n'était pas la cause du malaise de l'enfant. Où tout du moins, pas à l'instant où l'homme examinait l'enfant. Il aurait du être réveillé. Il aurait dû mourir le 31 pensa Remus par reflexe. Quand est-ce que l'enfant arrêterait de défier l'impossible ? Ne pouvait-il pas avoir un peu de repos ?

Par précaution, Ted hospitalisa Harry à Sainte Mangouste. Un peu de surveillance, quelques potions spécialisées ne lui feraient pas de mal. Et en cas de complication, les renforts ne seraient pas loin. La menace de Black semblait totalement innocente face à l'obscurus logé en Harry.

Harry se réveilla dans une salle toute blanche. Son coeur se mit à battre très vite. C'était méchante salle. Celle du début. Avant Remus ! Il se redressa très vite dans le lit qui sentait mauvais. La lumière blanche piquait ses yeux. Sa tête bourdonnait. Et il était seul. Sans attendre, il sauta au pied du lit pour se trouver pied nu, en blouse d'hôpital dans sa chambre. Il avait trouvé ses lunettes sur la table à côté du lit. Sans attendre, l'enfant se rua sur la porte peinant à l'ouvrir dans sa précipitation.

-Emus appela-t-il.

Une dame qu'il ne connaissait pas se dirigea vers lui. Deux pattes. Sans attendre, Harry prit ses jambes à son cou. Hors de question de laisser les méchants deux pattes le toucher ! Il voulait Emus !

L'enfant passa devant une porte qui s'ouvrit après son passage.

-Harry ! appela un homme dans son dos.

C'était la voix de Emus. Sans attendre, l'enfant fit demi-tour et se jeta dans les bras de son protecteur.

-Ars as ! pleura-t-il contre le torse de l'homme.

-Harry où as-tu mal ? Qu'est-ce qui se passe ? Ted ! s'inquiéta l'homme

Le quiproquo fut rapidement dénoué. Harry, réconforté par le retour de Remus, retrouva rapidement le sourire. Alors que Remus était épuisé par sa journée, Harry était surexcité et n'attendait plus qu'une chose : retourner à Ecole Emus pour jouer avec Ged et Foge ! Nul n'aurait pu penser que ce bout en train était dans le coma quelques heures plutôt.

Harry avait retrouvé le parc de Poudlard avec joie et, malgré les réticences de Remus, l'enfant voulait jouer avec son balais jouet. Remus avait pu faire la sieste sur les gradins, madame Bibine s'était pointée peut après l'arrivée de jumeaux et s'était montrée ravie d'encadrer le petit groupe de joueurs.

Harry était plus que ravi de pouvoir jouer avec les deux grands. Surtout qu'ils étaient très bon au jeu. Lui avait plus de mal à voler aussi vite avec son balais. Ce qu'il ne savait pas c'est que lui volait sur un balais jouet et que malgré ses efforts de magie inconsciente, il ne pouvait dépasser une certaine vitesse ou hauteur. Il montait déjà bien trop haut par rapport aux barrières fixés par le constructeur !

Madame Bibine était très contente d'avoir Harry sur le terrain. L'enfant était évidemment doué. Il lui faudrait apprendre à maitriser un vrai balais, pas un jouet pour petit de cinq ans ! Un cours de plus de prévu sur le petit planning de Harry ! L'enfant accepta même que Remus retourne à l'appartement et le laisse seul avec le professeur qu'il venait de découvrir et ses deux amis.

Le soir, Remus avait tenu à revenir sur l'évènement avec Snoopy. Le petit elfe était toujours puni et Harry avait besoin de comprendre le problème de leur jeu.

Harry avait réussi à expliquer que c'était un jeu et qu'ils aimaient bien y jouer parce que leur magie les faisaient voler. Remus eut bien du mal à lui faire comprendre la notion de danger. Il obtint cependant de l'enfant de ne pas recommencer.

-Tu es pas content ? demanda Harry d'une petite voix

-Je ne suis plus fâché mais il ne faut pas recommencer.

Devant la moue triste du gamin il s'empressa d'ajouter :

-Je t'aime toujours Harry même si je suis fâché. Même si je te gronde. Si je t'aimais pas je te gronderais pas ! Tu comprends ?

L'enfant lui sauta dessus pour un câlin forcé, ça voulait forcément dire oui pensa-t-il.

Le soir, Harry, pas du tout fatigué, passa plus d'une heure à sauter sur son trampoline. Remus, épuisé, finit par appeler Tiny. L'elfe accepta volontiers de surveiller l'enfant pendant qu'il allait se coucher. La vieille elfe utilisa un peu de magie pour épuiser physiquement l'enfant. Elle le coucha une heure après que Remus se fut mit au lit. L'enfant dormait toujours dans la chambre de Remus… Il n'était pas encore assez fort émotionnellement pour se séparer de l'homme. Bientôt. Un jour, y parviendra-t-il ?

Moins d'une semaine après la maladie de Remus, Harry tomba à son tour malade. Les adultes mirent du temps à identifier le problème. Harry était très colérique, il refusait de jouer, passait son temps à taper tout le monde. Poppy finit par s'apercevoir qu'il avait de la fièvre pendant son cours d'écriture où il ne voulait pas tenir en place. Elle avait lancé un scan magique qui n'avait rien trouvé. C'est après avoir prélevé une goutte de sang que le déclic se fit : la dragoncelle ! C'est surement la pathologie qu'avait eu Remus quelques jours plutôt... Soit l'homme l'avait refilé à l'enfant soit, et au vu de sa magie c'était probable, Harry avait eu en premier mais avait mieux résisté que l'homme qu'il avait contaminé.

Remus était soulagé quand Poppy lui apprit que Harry n'était pas un gosse insupportable. Harry refusait les potions ainsi que de faire la sieste jusqu'à ce que Poppy trouve une solution très surprenante. Un simple glaçon calma Harry. L'enfant finit par s'apaiser en suçant son petit bout d'eau froide avant de s'endormir dans sa chambre. Après lui avoir mis un peu de potion anesthésiante sur le cuisse, Poppy lui administra les potions par injection. La dragoncelle était un fléau qui se soignait très mal. Les potions avaient un goût, une odeur et une texture atroce qui brulait littéralement la bouche des patients. La seule solution était l'injection mais difficilement utilisable chez l'enfant. Harry ne réagit même pas à la piqure et continua de dormir. Poppy lança finalement un sort de rafraichissement pour limiter la fièvre de l'enfant avant de s'éclipser. Elle devait vérifier que tous les autres élèves étaient bien protégés contre la dragoncelle. Elle devait aussi prévenir Sainte Mangouste pour éviter une épidémie après le passage de l'enfant-qui-a-survécut.

Remus soupira, il n'aurait jamais cru qu'un simple glaçon suffise à apaiser un enfant !

NA : A vos reviews !

Petit message à l'intention des DYS et de ceux qui ont un problème de vue!, dans l'application fanfic vous pouvez faire lire les textes par le robot (déso la voix est pas top mais prononce plutôt bien), pour les autres textes numériques, copier-coller dans word et vous pouvez également faire lire par la fonction « révision » « lecture à voix haute ». Un outils super pratique pour vérifier l'orthographe et la syntaxe d'un texte tout comme pour comprendre un récit quand on a des problèmes de lecture. Je n'ai pas encore trouvé de logiciel où dicter des textes donc je peux pas prodiguer de conseils à ceux qui en ont besoin.

Voili voilou, je serai heureuse de lire vos reviews !