Merci à tous ceux qui ont laissé des reviews!
Katymyny j'espère que ce passage te plaira
Holybleu oui Severus c'est fait pardonne Harry en avait besoin
Pims10 un bon endroit qu'est-ce donc pour un prisonnier qui sort de l'enfer? La suite devrait te plaire
maintenant je vous laisse avec le chapitre
Chapitre 42 : Début de vacances
Albus, demanda Magorian, à travers la feuille enchanté qui lui permettait de communiquer avec la communauté sorcière de Poudlard. Le système avait été mis au point des années auparavant lors de la première guerre. Le directeur avait demandé aux centaures comment les protéger du Lord. Les étoiles avaient répondu Bane, la feuille de voix avait proposé Magorian. Ils utilisaient peu cette communication. Les centaures ne se mêlaient pas de la vie des sorciers. Mais une nouvelle menace planait bien que les étoiles restassent floues.
-Magorian, mes salutations à ta tribu
-Albus. Mes salutations à ta tribu.
-Que ce passe-t-il ? s'enquit le vieux sorcier.
-L'homme que vous chercher a passé dans la forêt. Le vent portait son odeur et les arbres cachaient son visage. Il vous faut rester prudent.
-Black ? Vous avez vu Black ?
Le centaure ne répondit pas. Toujours aussi énigmatique pensa le directeur.
-Merci pour ton aide Magorian, mes salutations à ta tribu.
-Mes salutations à ta tribut répondit le centaure avant de fermer la connection.
*
Sirius avait pris un risque en se transformant en humain dans la forêt. Mais il souhaitait laisser un objet au vieux sorcier qui l'hébergeait. Un moyen de communiquer. A coup de magie sans baguette, il avait réussi à métamorphoser une pomme en balle et à lui donner la capacité de l'appeler. Le sort ne durerait pas longtemps mais cela lui tenait à cœur. Un centaure l'avait aperçu. Abandonnant son objet, il avait préféré fuir. Les centaures étaient indépendants des sorciers mais quand l'envie les prenaient…
*
Albus avait rapidement réuni ses directeurs de maisons et Remus. Harry était sous la protection de Ted et de Poppy, Tiny en renfort dans l'ombre.
-Black était dans la forêt il n'y a pas si longtemps. Les centaures sont aussi évasifs que possible mais l'homme est bien passé dans le coin, j'ai trouvé une trace de sa signature magique.
-les barrières ?
-il ne les a pas traversées. Il était en dehors du périmètre. Je les aies renforcées par principe. Je pense qu'il serait judicieux d'éloigner Harry le temps des vacances de printemps. Neville aussi devrait être protégé. Black a peut-être eu des contacts en prison avec Bella. Je ne veux prendre aucun risque quant à la sécurité des enfants.
-Et pour commença Severus
-De tous les enfants ajouta le vieux sorcier en fixant le directeur de Serpentard dans les yeux.
-Et pour les détraqueurs continua Severus. Ne faudrait-il pas les utilisés pour retrouver l'homme ?
-Ils sont trop instables, incontrôlables. Et je ne souhaite pas les voir venir à Poudlard comme le souhaiterait le ministre. Il nous faudra prendre des mesures pour la dernière semaine de vacances, des idées ?
-Il va falloir augmenter les protections de bases du château mais également des dortoirs des enfants. Il serait peut-être temps de remettre en service les chambres de préfets proposa Minerva
-Les préfets ? Ils dorment dans les dortoirs des septièmes années. Qu'apporteraient-ils de plus à être dans une chambre isolé à l'entrée de la salle commune ? retorqua Severus
-Ce ne serait pas pour les préfets mais pour un professeur, à tour de rôle, nous pourrions nous relayer près des élèves. Si Black parvient à entrer dans la salle nous serions au plus près pour agir, surtout la nuit. Dans les couloirs, je vois mal comment protéger les élèves… Dans la foule, à moins de faire un massacre, il ne pourra pas trouver un élève en particulier. Le parc sera plus difficile à sécurisé…
-Il serait peut-être temps de remettre en place les exercices de sécurité renchérit Filius.
-Et comment veux-tu empêcher Black de se cacher dans la foule d'élève ? cingla Severus
-Non, l'idée est que les enfants puissent se réfugier dès la première alerte des protections.
-Cela pourrait fonctionner. Quelques rondes en plus ne seraient pas de mal. Ainsi qu'un rappel à l'ordre pour certains de nos élèves ajouta le directeur en regardant Minerva.
Severus était inquiet. Ces mesures seraient-elle suffisantes ? Azkaban n'avait pas été capable de retenir l'homme, qu'est-ce qui leur garantissait que leurs mesures à eux seraient suffisantes ? Il devait contacter les parents de Serpentard, un nouveau protocole avait été instauré pour le départ en Poudlard Express. Certains parents pourraient récupérer directement leurs enfants à Pré-au-Lard. Cela plairait à ses anciens camarades. Le train c'était trop « moldu ».
Remus avait la lourde charge d'annoncer à Harry qu'ils partaient pour un lieu étranger. L'enfant accepterait-il, réussirait-il a rester dans leur nouveau logis sans refaire le cinéma de transplaner dans l'ancien lieu ?
Heureusement, cette fois-ci il avait une semaine pour préparer l'enfant, il avait la possibilité de lui montrer des photos et puis… Fred et George s'entendaient très bien avec Harry, ses deux amis pourraient l'aider à ce changement !
*
Remus était stressé. Harry dormait sur son petit matelas, il n'avait qu'a tendre la main pour toucher le gamin, sentir qu'il était toujours là. Toujours en sécurité. Dumbledore avait ajouté moultes sorts autour de l'appartement. Même Severus avait tenu à inspecter les barrières. « C'est correct » avait-il fini par dire, il fallait comprendre « wahou, vous avez fait un excellent job » en langage gryffondorien !
Harry était tourné vers le mur, roulé en boule sur son matelas. Il était calme. Le lendemain, ils partiraient. Les valises étaient prêtes. Harry avait sélectionné ses jouets. Cela lui avait prit beaucoup de temps. Le choix semblait très compliqué pour lui. Remus avait dû insister plusieurs fois sur le fait qu'ils rentreraient 14 jours après. Harry savait compter, Severus était formel. Comprenait-il le mot représentant la quantité de jour ? Pas sûr !
Au petit matin, Harry était calme, au petit déjeuner l'enfant resta bien assis, il plia même sa serviette à la fin du repas. Il avait peu mangé, comme à son habitude. Un fruit, un bout de compote. Harry déposa son assiette dans l'évier avant de partir chercher sa petite valise. Sans sortilège et sans roulettes, elle était trop lourde pour l'enfant. Remus ensorcela sa propre valise et vit avec joie Harry reproduire son sortilège, sans sa baguette, comme d'habitude. Le petit courut jusqu'à la porte. Remus dut lui prendre la main pour ne pas le perdre dans les couloirs.
-où vas-tu Harry ?
-sèser Foge et Ged !
-Fred et George ?
-oui !
-Ils nous attendent dans l'entrée !
-oh ! s'exclama Harry en s'arrêtant net.
-Viens c'est par là. Et puis, te rappelles-tu la règle du couloir ?
-Oui… pas couhi répondit le gamin visiblement déçu.
-C'est bien. Je sais parfois c'est dur, on a envie de courir parce que le couloir et long. On le fera dans le jardin de Fred et George si tu veux ! Je suis sur qu'il y aura assez de place pour y courir !
Remus, accompagné de Harry et des enfants Weasley, fut rapidement rejoins par le reste de leur escorte. Albus avait dû répartir les effectifs entre le train et les élèves transplanants. Si bien, que le petit Harry ne connaissait pas les nouveaux venus : Tonks, Fol Œil… Autant dire, pas les plus faciles à côtoyer entre le vieil ours mal léché et la jeune au physique changeant. Bien évidemment, Harry remarqua tout de suite que Tonks pouvait changer ses cheveux. Et comme tout petit garçon, il la pointa du doigt en criant à Remus de regarder. Si Fol Œil lança un regard noir au petit, Tonks, elle, rentra dans son jeu.
-Comment tu fais ?
-C'est de la magie
-Oh ! mais moi aussi je peux faire magie !
-Pas sûr ! C'est une magie très spéciale…
Harry tenta de reproduire, il réussit à donner des cheveux roses à tout leur groupe, sauf lui ! Après plusieurs essais, il se mit à pleurer car n'étant pas métamorphomage, la magie ne fonctionnait pas de la même façon. Fol Œil se mit en colère face au bouquant que faisait l'enfant. Le vieil aurore, n'ayant jamais élevé d'enfant, finit par lui jeter un silencio, espérant le calmer aussi simplement. Harry connaissait déjà ce soir pour avoir vu Severus le poser plusieurs fois sur la pièce où le duo travaillait. D'un geste de la main il leva le sort et le reposa… sur Fol Œil. L'homme resta bouche-bé. Une fois qu'il eut sorti sa baguette, il leva le sort et s'enquit auprès de Remus de l'étendue des pouvoirs du gosse. A l'entendre, il fallait faire entrer Harry tout de suite dans la formation des aurores !
Le transplannage se passa sans problème. Percy, comme d'habitude eut besoin de sa potion. Le pauvre avait le mal des transports… La cheminette passait bien mais le transplannage d'escorte… Harry se mit à sautiller dans tous les sens en découvrant la maison. Il se souvenait très bien du lieu. Il était déjà venu. Pour voir Chali et apprendre à mettre unifome.
Les vacances commençaient bien pensa Remus, installé dans un transat, au soleil devant la maison. Les enfants, qu'il regardait, étaient en train de jouer à souaffle et attrapeur sur les vieux balais de la famille Weasley. Harry n'était pas en reste, il volait super bien. Ron s'était un peu rapproché de lui mais restait très timide en sa présence. Ginny n'était pas rentrée de sa sortie avec son père… Charlie était au travail. Harry avait paru triste de ne pas voir le grand garçon avec qui il avait partagé de nombreux jeux.
Remus était soulagé, Black pouvait-il trouver Harry si loin de Poudlard, des maisons Potter ? Peut probable. Dumbledore avait pris une journée entière pour ajouter des protections au Terrier. Dans la dernière semaine de cours, Albus en personne avait pris soin d'apprendre à Harry des sorts de protections. Il avait eu une longue discussion avec Quirrel. Pourquoi l'homme n'avait-il pas réussi à mettre Harry en confiance ? L'odeur ? Le bégaiement ? Autre chose ? Harry n'avait pas su leur répondre et refusait catégoriquement de s'approcher de l'homme, allant même jusqu'à fuir la pièce à son arrivée. Le directeur savait donc Harry tout à fait capable de se défendre, sans baguette et sans un mot. Un atout essentiel s'il lui arrivait des problèmes. Sa gourmette invisible était une autre prote de sortie en cas de problème. Ils avaient hésité à montrer à l'enfant des photos de Black mais comment lui faire comprendre le niveau de danger ? Comment faire pour ne pas trop aiguiser sa curiosité ? Ils comptaient sur l'entourage de l'enfant pour le garder à l'abri.
*
Albus recevait son courrier tous les matins, directement dans son bureau. La magie de Poudlard triait ses lettres : celles pour le directeur, celles personnelles et celles qui entraient pas vraiment dans une catégorie ou l'autre. C'est dans ce troisième tas qu'il trouva une lettre au blason du ministère.
Monsieur le Directeur
Un de vos élèves, Harry James Potter, est sous la protection du département de protection de l'enfance sorcière. A ce sujet, j'ai reçu hier le rapport de notre enquêtrice sur le bien-être de l'enfant. Certains évènements nécessitent clarification. Le médicomage de l'enfant avait demandé la présence d'un témoin. Si je ne me trompe pas, vous avez assisté à l'entretien de Harry James Potter avec Dolores Jane Ombrage notre enquêtrice. J'attend donc au plus vite votre rapport sur cet entretien, vos liens avec l'enfant et les inquiétudes que vous pouvez avoir en tant que professeur et directeur de l'internat où il réside.
Je vous tiendrai informé sur les décisions prises au sujet de monsieur Potter.
Veuillez agréer Monsieur le directeur de mes sentiments distingués.
Le département de protection de l'enfance sorcière.
Albus prit sa matinée pour rédiger un rapport le plus détaillé possible sur le comportement de Harry et Ombrage lors de l'entretien. Il insista sur les difficultés de l'enfant, les moyens de les paliers, les exercices pour travailler dessus. Il suggéra à la directrice du département de relire les recommandation du médicomage, après quoi il évoqua son doute sur la connaissance de ce rapport par l'enquêtrice. Il prit soin de ne pas accuser Ombrage sachant parfaitement quelles étaient les méthodes de la femme.
*
Harry découvrit sa chambre, qu'il partagerait avec Remus. Molly avait proposé de mettre Harry dans la chambre de Ron mais Remus avait préféré y aller progressivement. Harry avait toujours la possibilité de changer de chambre. L'enfant passa beaucoup de temps dans la chambre du rouquin à son plus grand bonheur. Ron était bavard pour deux ! Harry aimait bien le son de sa voix. Les jumeaux firent une de leur farce, qui se retourna contre eux quand Harry laissa sortir sa magie. Le rire du gamin était cristallin, faisant sourire tous les adultes présents. L'innocence de Harry était un réconfort pour ceux qui avait compris les atrocités qui lui étaient arrivés.
La soirée finit bien. Molly et Arthur n'étaient pas des sang-purs comme les autres. Ils connaissaient bien Harry et avaient compris ce qu'ils pouvaient exiger de lui et ce qu'il fallait laisser passer. Si bien que quand Harry ne mangea presque rien, Molly ne fit pas de remarque, n'insista pas, quand Harry se leva de table pour s'installer sur les genoux du jumeau le plus proche, personne ne fit de remarque. Ginny semblait avoir très envie de faire pareil, elle sut cependant attendre la fin du repas pour s'installer sur les genoux de son père. Harry de son côté s'était endormi sur Fred, ou peut-être était-ce George. Après avoir aidé à ranger la vaisselle, Remus libéra le jeune homme et monta Harry à l'étage pour le coucher. L'enfant dormit d'une traite. Le vol sur balais ça creuse visiblement !
Harry se leva à l'aube alors que toute la maison dormait encore. Il sortit quelques jouets de sa valise, au plus grand malheur de Remus c'était les plus bruyants
Molly sourit quand, au réveil, lui parvinrent des bruits d'enfants. Harry jouait avec des jeux sonores, plus adaptés à de jeunes enfants qu'à un ado de 11 ans… Elle se doutait que Remus serait fatigué. Le loup allait se réveiller de plus en plus au cours du séjour à mesure que la pleine lune s'approcherait. Elle toqua doucement à la porte pour inviter Harry à la suivre dans la cuisine, permettant ainsi à Remus de se rendormir.
Harry délaissa rapidement ses jouets, curieux de la voir cuisiner. L'enfant mit la main à la pâte. Contrairement à ses petits gredins à elle, le petit ne léchait pas ses doigts et ne goûtait pas aux plats. Elle lui tendit une cuillère pour qu'il puisse gouter la pâte du gâteau au chocolat. Même cela ne semblait pas attirer l'enfant, en revanche, il engloutit d'une traite la pomme qu'elle lui offrit.
Ted arriva sur le coup de dix heure avec le phonomage qu'il avait trouvé pour Harry. Remus avait à plusieurs reprise soulevé le problème de la compréhension de l'enfant.
Gondolphe avait l'habitude de travailler avec des enfants particulièrement différents… Il avait soigné de nombreux métamorphomages qui, pendant l'enfance, n'arrivaient pas à parler, leurs cordes vocales, leur bouche changeant de forme en permanence. Il avait vu des centaures, des obscurus… Il avait même travaillé avec des créatures non humaines…
C'était un homme ouvert d'esprit, très créatifs dans ses méthodes. Sauf que Harry ne l'avait jamais vu et Ted n'avait pas eu le temps de récupérer une photo pour mettre sur le calendrier. Une ombre chinoise représentait donc Gondolphe jusqu'à ce qu'il remplace par son portrait.
La phonomage savait parfaitement qu'il devait se faire accepter avant de pouvoir travailler avec l'enfant. Et il avait bien remarqué que Harry était très heureux de jouer avec ses amis. Il invita donc tout le petit groupe à une séance de dessin un peu particulière. Il présenta à Fred, George, Ron, Ginny et Harry des feutres moldus particuliers. Il fallait souffler dedans pour faire sortir l'encre et dessiner. Associé à la magie, les enfants pouvaient créer des dessins d'une grande précision. Il du aider Harry qui n'arrivait pas à souffler dans son feutre. Frustré, l'enfant l'avait jeté contre le mur. Il s'apprêtait à sortir de table quand Gondolphe lui proposa un autre jeu, plus simple. Il fallait aussi souffler mais pas avec force. Une paille, un verre et voilà le petit Harry tout heureux de faire des bulles dans l'eau. Un coup de magie et voilà les bulles qui se tiennent et qui s'envolent. Ajoutez à cela des jumeaux gredins avec des feutres et vous obtenez une cuisine envahit de bulles colorées volant dans tous les sens. Juste avant le repas, Gondolphe tenta une nouvelle fois les feutres avec Harry, l'enfant n'arrivait pas à tenir le feutre en bouche, l'air fuyait dans tous les sens, le gamin n'arrivait pas à mettre de pression pour sortir l'encre. Ils avaient donc une piste à travailler : Harry devait muscler sa bouche avant de travailler la prononciation de façon plus traditionnelle…
Entre les promenades, les jeux de Quidditch dans le jardin, Harry passa beaucoup de temps avec Fred, George et Ron. Le soir, les jeunes lui faisaient découvrir de nombreux jeux sorciers : bataille explosive, échecs version sorcier… C'était aussi l'occasion pour Harry d'entendre de nouveaux mots. Remus avait remarqué qu'Harry ne répétait plus les mots comme au début. L'enfant semblait gêné par sa prononciation. Les autres enfants faisaient beaucoup d'effort pour comprendre le petit sauvage mais parfois, impossible d'interpréter, Harry se retrouvait donc à répéter une dizaine de fois, se frustrait et abandonnait les autres à leurs jeux pour se réfugier dans la chambre de Remus. Le programme avec le phonomage avait été accéléré : l'homme venait tous les jours et quelques fois, prenait Harry seul, d'autre fois, il incluait les autres jeunes dans les jeux qu'il avait préparé pour Harry.
Ce soir-là, Harry, Fred et George passèrent beaucoup de temps à jouer dans la chambre de Ron après le repas permettant ainsi aux adultes de partager un temps au calme. Lorsque Remus monta pour signaler l'heure d'éteindre, il trouva Harry et Ron endormit dans la chambre du dernier, les jumeaux chuchotaient dans leur coin. Remus s'assit sur le lit attribué à Harry, il l'installa mieux et le couvrit. Après avoir passé une main dans les cheveux noirs, il s'aperçut qu'Harry était parti pour une nuit complète. Par précaution, il jeta un sort, si Harry se réveillait, il le saurait. D'un autre coup de baguette, un petit liseré lumineux marqua le chemin jusqu'à la chambre de Remus. Il coucha Ron qui ronflait déjà et monta chercher Luni. Cela rassurerait Harry. L'enfant ne se réveilla pas quand il déposa la peluche sous son bras. Après avoir salué Molly et Arthur, l'homme monta sa coucher. Il fut réveillé à l'aube par un Harry frais et reposé, tout heureux d'avoir « dodo ave ami Hon ! ».
Il était l'heure de la séance de phonomagie de Harry. Pourtant l'enfant n'était nul par en vue et ne répondait pas à l'appel. Tous les enfants étaient rentrés, personne n'avait vu le petit garçon. Très vite, Arthur revint du ministère pour vérifier les barrières du foyer : personne n'avait attaqué les barrières, personne n'était entré en force. Cinq petites minutes plus tard, Harry réapparu dans la chambre de Ron. Ou du moins, c'est là qu'il fut retrouvé. Remus avait envie de se trier les cheveux ! Harry refusait d'expliquer où il était. Si bien que Molly finit par le punir en le mettant au coin. Harry surprit par la punition se mit à pleurer tout au long des cinq minutes que dura sa punition. Avait-il compris la leçon ? Referait-il pareil ?
La leçon ne fut pas retenue, le lendemain, dès la séance de phonomagie, Harry disparut. Remus finit par chercher seul le temps que les autres enfants mangent leur déjeuner. Où était donc passé ce garnement ? Y avait-il un problème en phonomagie ? L'enfant disparaissait avant, après la séance… Ce jour-là, Gondolphe lui avait fait jouer avec des jouets à macher. L'enfant s'était amusé d'après le thérapeute. Il n'avait pas montré de signe indiquant une disparition, une fugue, futur.
NA: j'espère que ce chapitre vous a plu
Que pensez vous que Sirius va faire par la suite? Va-t-il s'infiltrer dans Poudlard? Se rendre au ministère pour trouver la nouvelle famille de Harry? Que peut-il bien faire ?
Avez vous une idée des futurs actions de Dumbledore pour mettre hors jeu Ombrage?
À bientôt, portez vous bien.
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