Bonjour à tous
Non, je n'ai pas disparu. Oui, je publie pas beaucoup en se moment. Et non, le rythme va être assez irrégulier pendant un petit moment. Je prépare actuellement un concours assez difficile alors ne soyez pas surpris Sorcier sauvage viendra quand je pourrai écrire un peu. Je n'ai pas envie de trop me presser au risque d'avoir trop d'incohérences dans mon récit. Je souhaite aussi garder certains pero fidèle à l'original alors ça me prend du temps de les analyser dans le canon.
Bon, sur ce je vous laisse avec un nouveau chapitre, en espérant qu'il vous plaira !
N'hésitez pas à me laisser des reviews et autres commentaires ! ça me donne de l'énergie et dans mes études et dans l'écriture de cet fanfic ! alors lâchez-vous !
Bonnes vacances à ceux qui en ont, à ceux qui en prennent
Force à ceux qui travaillent
Et bon été à tous !
Chapitre 47 : Toutou, couloirs et bêtises
Le cours de sortilège fut un succès ! Malgré leur retard et les regards des autres élèves, Harry s'empressa de s'assoir à sa place : au premier rang. Il s'agita un peu sur sa chaise lors des explications sur le sortilège à effectuer. L'enfant réussit son sortilège et se mit rapidement en tête de te retrouver un de ses amis. Neuville n'arrivait pas à produire le sortilège avec sa baguette. Sans aucune manière, Harry lui arracha l'objet des mains et chuchotât à son oreille.
-doigt mache mieux !
Après un regard complice, le petit gryffondor avait réussi son sortilège, sans baguette ! Filius avait félicité le duo avant de demander à Harry de rejoindre sa place.
Le cours pratique c'était bien passé et Harry n'avait pas semblé gêné par la présence des autres élèves. Il fallait dire que les Poufsouffles pouvaient être d'une sagesse parfois… Les Lions semblaient tellement vouloir Harry chez eux qu'ils avaient tout fait pour le mettre à l'aise. Remus en avait quand même repéré un ou deux à tenir à l'œil mais sinon le groupe semblait accepté ce nouvel élève un peu particulier pour qui les professeurs acceptaient des choses normalement interdites… Comme se lever en cours, bavarder, ne pas prendre de notes…
La journée se poursuivit avec l'arrivée de Ted. Il était temps pour Harry de travailler certaines choses qu'il ne pourrait pas apprendre dans les cours. Comme reconnaitre ses émotions et celles des autres. Si cela pouvait aider au quotidien, Remus était impatient à cette idée.
Harry n'avait pas très envie de se prêter aux exercices. Très vite il finit par se lever et sans attendre, quitta le salon pour récupérer ses petites voitures dans sa chambre. Ted, peut surpris, s'empressa de rentrer dans le jeu de l'enfant. Après un combat de voiture, l'adulte en profita pour faire travailler Harry.
-Elle est blessée ta voiture ?
-uiii
-Elle pleure ?
Regard perplexe
-Comment tu sais qu'elle est blessée ?
-A pédu
-Elle pourrait juste être triste ? Nan ?
-tiste et béssé !
-Mais comment on sait ? Regarde Remus, suggéra l'homme en montrant le loup garou assis dans un pouf en train de lire un traité sur la métamorphose nutritionnelle, est-ce que Remus est triste ?
-uiiii !
-Remus ? Es-tu triste ? questionna l'homme
-Non, voyons ! Je suis concentré sur mon livre.
-Tu vois Harry, Remus n'est pas triste.
-Est-ce que Remus pleure ?
-Ui murmura l'enfant
-C'est quoi pleurer Harry ?
Ted n'eut pas de réponse, l'enfant avait relancé une bataille de voiture et s'empressait de les entre choquer en faisant le plus de bruit possible. Le pédiamage savait bien que sortir un enfant de son jeu était compliqué. Il proposa donc à Remus de discuter un peu pour laisser à Harry le temps de passer à autre chose. Lorsqu'il vit les petites voitures par terre et Harry qui semblait s'ennuyer, il en profita.
-Viens, on va jouer avec le miroir !
Très vite Harry se prêta à l'exercice : faire des grimaces devant le miroir. Remus rejoignit rapidement le petit groupe, ce qui permit à Ted de lancer un nouvel exercice.
-Harry, on doit deviner ce que montre Remus ! s'exclama l'adulte avant de chuchoter à l'homme, mime-nous une émotions s'il te plait.
Remus s'empressa de mimer un grand blessé, façon joueur de foot moldu. Le jeu fonctionna trop bien.
-Emus bobo ! s'inquiéta immédiatement l'enfant, va dit à Pofesseur Ogue donné potion bobo !
Avant qu'un adulte n'ait le temps de l'attraper, le gamin avait déjà filé pour prévenir le maitre des potions.
-Et me, Ted s'était ton idée, voudras-tu bien expliquer à Severus que tout va bien ?
-Bon, au moins on sait que Harry reconnait l'expression de la douleur et des blessures…
-Wouais bah, la prochaine fois on le prévient avant que ce soit pour de faux ! gronda l'homme au moment où la porte s'ouvrait sur le sombre professeur des cachots.
Harry s'empressa de sauter sur Remus et marmonnant des choses qu'aucun adulte ne comprirent.
-Harry ? C'était quoi la consigne du jeu ?
Pas de réponse, Harry semblait perdu dans son monde.
-On doit deviner ce que montre Remus, pas aller chercher quelqu'un.
-Dois-je supposer que notre cher loup garou à un talent de théâtre inégalé ? chuchota Severus.
Harry ne semblait rien comprendre. Il restait inquiet pour Remus et les mots des adultes ne semblaient pas l'apaiser. Remus finit par prendre Harry dans ses bras et le rassura en lui murmurant à l'oreille que tout allait bien. Lorsqu'il retourna au salon où le maitre des potions était en grande discussion avec Ted sur une nouveauté dans les arts médicaux, Harry refusa de lâcher Remus. L'homme garda l'enfant sur ses genoux.
Dans l'après-midi, il reçut une fois de plus la visite de Poppy pour travailler ses lettres. L'enfant avait bien progressé et Poppy souhaitait lui apprendre le principe de la dictée.
-Harry ? Peux-tu écrire « potion » ?
Harry s'empressa de tracer ses lettres tout fier de montrer à la dame qu'il savait faire.
-On va essayer un nouveau jeu. Je vais te lire des mots et il faudra que tu devines comment les écrire et les tracer sur ton papier. Après on comparera avec le papier d'origine.
L'enfant se prêta au jeu, en souriant quand il comprit que le texte en question était une recette de potion. Poppy fit une pause à moitié du texte, pensant laisser à Harry un instant de calme. C'était sans compter sur le petit gredin qui connaissait par cœur la recette de la pimentine qu'il avait reconnu. L'enfant continua à écrire malgré le silence de la dame
-Fini ! s'exclama Harry en secouant sa feuille.
-Mince alors ! Je suis en retard ! rigola Poppy en posant le texte original à côté de la feuille de Harry.
Il ne manquait rien. Et il n'y avait aucune erreur d'orthographe dans le texte du gamin ! Etait-ce le hasard ? Un usage détourné de la magie ? Un don pour l'orthographe ?
-On recommence ? proposa Poppy
-uiiiiii !
Harry saisit sa plume et tira à lui une nouvelle feuille. La deuxième dictée fut plus difficile. Quelle était donc cette recette que lui racontait Poppy ?
L'infirmière avait tendu un piège à l'enfant : ce n'était pas une recette de potion mais le début d'un conte pour enfant moldu ! Très vite, Harry montra des signes de fatigue et d'énervement. Alors Poppy mit fin à l'exercice. Harry devrait en faire un peu tous les jours, mieux valait ne pas le brusquer…
La correction prit plus de temps. L'enfant ne connaissait pas les trois-quarts des mots employés et, contrairement à la recette qu'il avait déjà copié, il ne connaissait pas la forme de ces nouveaux mots.
-C'est bien pour une première dictée difficile ! le félicita Poppy, consciente de la difficulté demandé.
Harry fit la tête face au nombre de traits rouges sur sa feuille. Sans plus attendre, il chiffonna le papier et le lança à travers la pièce avant de courir se réfugier dans sa chambre.
-Que se passe-t-il questionna Remus. N'a-t-il pas réussi l'exercice ?
-Si, c'est bien pour une première fois, mais ce n'est pas parfait. Je ne sais pas si le problème est mon intervention sur son travail, la couleur de l'encre ou s'il considère que trop de rouge veut dire qu'il a perdu le jeu…
-Merci Poppy, je vais le voir, vous revenez demain ?
L'infirmière s'éclipsa pendant que le loup garou entrait dans la chambre du gamin. Remus trouva Harry roulé en boule dans sa balancelle bleu.
-Harry ? Tout va bien ?
Pas de réponse.
-Harry ? J'ai besoin que tu me parles. Je sens que quelque chose te gène, mais je ne peux pas deviner si tu me parles pas.
Un boulet de canon percuta son torse et il tomba à la renverse.
-Padon ! padon ! pleura l'enfant dans ses bras.
-C'est pas grave Harry, je vais bien. Tu m'as juste surpris.
Il se redressa et cala l'enfant sur sa hanche. Heureusement que Harry était encore petit sinon ce serait compliqué. Il avait certes la force du loup avec lui mais quand même…
Après un câlin qui fit du bien à l'enfant, Remus l'emmena dans le salon pour le diner. Ce soir-là, ils mangeraient chez eux. C'était sans compter sur Harry qui s'empressa de reprendre le livre délaissé par Poppy et de le mettre d'autorité dans les mains de Remus avant de saisir plume et parchemin
-li !
Remus ne semblait pas comprendre.
-li ! comm Poppy !
-Harry, c'est l'heure de diner. Demain, tu auras une nouvelle dictée et après-demain aussi. Dit-il en fermant l'ouvrage et en le reposant sur la table.
-Non ! Li ! Harry se mit à hurler en sautant partout avant de taper l'homme, furieux qu'il ait rangé le livre dans la bibliothèque
-ça suffit ! gronda Remus. Tu n'as pas le droit de taper Harry ! C'est interdit ! Et tu le sais !
Ces quelques mots déclenchèrent la colère et la frustration du petit garçon qui au lieu de se calmer, se déchaina sur l'adulte en face de lui.
L'homme finit par lancer un bouclier le séparant de l'enfant.
-Harry, je compte jusqu'à trois ! Si a trois tu n'as pas arrêté ton caprice, tu iras au coin !
L'homme dut ceinturer l'enfant pour le mettre au coin. Il dut le retenir plusieurs fois de sortir de sa punition. Remus pensait que Harry avait enfin comprit, et qu'il s'était calmé. Il partit donc dans la cuisine pour récupérer assiettes et couverts afin de dresser la table. Les mains chargées, il n'eut pas le temps de rattraper le gamin lorsqu'il fit Harry filer à travers la pièce et sortir dans les couloirs de Poudlard en claquant magiquement le portrait derrière lui. Remus mit plusieurs minutes avant de trouver un sort fonctionnant !
Harry, après avoir arpenté moultes couloirs finit par se calmer, fatigué par sa course. Il n'était pas très sûr de son chemin lorsque les escaliers commencèrent à trembler ! La peur l'envahit lorsque les marches de pierres se mirent à bouger toutes seule, il s'aggripa à la rambarde et ferma les yeux
-Bah ça alors ! Toi aussi tu t'es fait avoir par les escaliers ! s'exclama une voix joyeuse.
Lorsqu'il ouvrit les yeux Harry se retrouva devant un rouquin et un autre élève.
-On ! s'exclama Harry tout content de reconnaitre son ami.
Au plus grand désespoir d'Hermione, Harry n'avait aucune envie de retourner à son appartement et la perspective de jouer avec Ron l'enthousiasmait au plus haut point. Si bien que le deux compères s'élancèrent dans les couloirs vides et froids de la vieille demeure. Hermione n'eut d'autre choix que de les suivre. L'endroit lui paraissait sinistre, les ombres des torches semblaient comme des monstres inquiétant. Et c'était la nuit. Les vampires existaient-ils ? Les loups garoux ? Elle ne connaissait pas le monde magique. Ron oui. Alors, elle préférait rester avec les autres. Ce fut le souffle court et un poing au côté qu'elle s'arrêta enfin devant une drôle de porte dans un couloir éclairé par… Harry. L'autre enfant rayonnait étrangement. Comme si un Lumos avait pour source son corps. Le garçon faisait plusieurs têtes de moins qu'eux, il était très petit. D'après les autres il avait leur âge. Elle n'avait pas tout compris à l'histoire étrange du « Survivant ». Peut-être qu'il pourrait lui expliquer ?
Quelle ne fut pas sa surprise quand le gamin ouvrit une porte pour révéler 3 énormes monstres !
-Nan ! Ki pas ! C'est mon ami ! la gronda Harry en lui attrapant le bras.
-Vens ! Je te pésente ! ajouta-t-il
Sauf que Hermione n'avait nullement envie de servir de repas à l'énorme bête
-Ron ! Au secours !
Mais le roux semblait aux anges
-Il est trop beau ! C'est un vrai cerbère ! Papa m'avait raconté des histoires quand j'étais plus petit ! Tu crois qu'il pourra jouer au quidditch ?
Lorsque Hermione s'aperçut que les monstres se laissaient caresser par les deux garçons, elle finit par entrer dans la pièce sur la pointe des pieds… Pour recevoir immédiatement un grand coup de langue humide, visqueuse et puante !
-Beurk !
-I dit Bonjou à toi ! sourit Harry tout content.
-C'est quoi ton nom ? ajouta-t-il, t'es ami à Hon ?
-Bonjour, Harry, je m'appelle Hermione Granger dit-elle en lui tendant la main
Sauf que Harry ne comprit pas la salutation et s'empressa de jouer avec la main offerte d'Hermione
-Euh, mec, je crois qu'elle voulait juste que tu lui serres la main ! C'est comme ça qu'on dit bonjour chez les moldus
-Aïe ! cria Hermione lorsque Harry lui écrasa les doigts de toute sa force
-Mais pas si fort ! Voyons ! Personne ne t'a jamais serré la main ? s'étonna le rouquin que son père avait bien formé aux règles de l'étiquette moldu, un peu moins à celle sorcière par principe pour énerver les sang-purs.
-Je te montre, tu mets ta main comme ça et tu bouges pas ! demanda le plus jeune weasley avant de secouer une fois la main de Harry.
Ils passèrent l'heure suivant à se serrer les mains, à caresser les chiens. Hermione tenta même d'apprendre à Harry à faire un baise main et une révérence sauf que le garçon ne comprit pas qu'il ne fallait faire le baise main qu'aux filles ! Très vite Harry s'amusa à faire des baises mains aux énormes pattes du cerbères.
-Donne patte ! s'exclama Harry tout content de se faire obéir par l'animal intelligent. Il est beau mon toutou !
Après un long moment d'hésitation, Hermione s'approcha doucement de l'animal pour le caresser. Elle sentait les vagues de magie autour d'elle. Ça venait de Harry ! Elle ne connaissait pas grand-chose à la magie mais là cela lui semblait évident : l'autre enfant était puissant et incontrôlable ! D'un autre côté la magie de Harry, était… Douce ? apaisante ? Etait-ce grâce à sa magie qu'il avait sympathisé avec le cerbère ? La question pouvait attendre. Elle irait à la bibliothèque quand elle serait reposée. Elle n'avait qu'une hâte : retrouver son lit, si possible sans se faire prendre par un adulte ! Elle dut user de persuasion pour ramener le gryffondor à leur dortoir. Heureusement que Harry avait un bon sens de l'orientation ! Ils étaient perdus sans lui.
-Toutou y est pisonié ! Dit, demain on va le libéhé ? demanda Harry avant de se séparer d'eux
-Faut pas le libérer ! Il risquerait de manger un serpentard !
-C'est quoi un sépentah ? demanda Harry
-Il était sur une trappe coupa sèchement Hermione. C'est un cerbère ! Il est là pour garder quelque chose.
Les deux garçons se retournèrent d'un même mouvement avec des yeux ronds avant d'éclater de rire.
-Vous moquez pas ! s'indigna la fillette. Pourquoi croyez vous que Dumbledore ait interdit le couloir ? C'est parce qu'il y a quelque chose soit de dangereux soit de précieux !
-de l'or ? se moqua Ron
-des bébés toutous ? demanda Harry tout excité
-Vous me fatiguez ! Je vais me coucher dit-elle en soufflant le mot de passe à la grosse dame qui se trouvait par chance dans le coin.
-Harry ? Tu sauras rentrer seul ? s'inquiéta Ron
Le petit brun acquiesça avant de partir en courant. Il n'avait pas très envie de dormir. Il serait bien retourné voir son ami à trois têtes. Ses plans furent bouleversés par un adulte qui passait dans le couloir.
Ce n'était pas Rusard, ce n'était pas Minerva. C'était Rogue. Rogue qui semblait ravi d'attraper un élève dans les couloirs. Jusqu'à ce que le visage de Harry apparaisse dans la lumière d'une des torches. Mince ! Ce n'était pas un Gryffondor. Il ne pourrait pas avoir la satisfaction de voir les mines déçues des rouges au petit déjeuner !
Cela n'empêcha pas le professeur d'attraper Harry avant qu'il ne disparaisse.
-Harry ? Où est Remus ? Pourquoi es-tu dehors ?
-Iens ! te monte mon toutou ! s'exclama Harry pas du tout inquiet par la situation avant de se faire tirer par le bras
-ça suffit ! Il est deux heures du matin. Tu n'as rien à faire dans les couloirs. Tu dois être dans ton lit ! gronda l'adulte avant de trainer à moitié l'enfant jusqu'à l'appartement de Remus.
Sauf qu'il n'y avait personne sur place. Remus était toujours à la recherche de Harry et les fantômes n'avaient toujours pas trouvé l'enfant. Les tableaux n'obéissaient qu'à Dumbledore et le loup garou n'avait pas jugé le cas assez dangereux pour faire appel à la magie du directeur. Black n'était pas dans le château et depuis quelques mois déjà toutes les portes étaient verrouillées la nuit : impossible pour Harry de sortir. L'enfant était entre les murs s'était une certitude.
Quelle ne fut pas sa surprise de recevoir un patronus lui annonçant que Rogue l'attendait avec le gosse !
La nuit se finit par un Harry en pleure devant les deux adultes très fâchés. La sanction de Rogue tomba immédiatement : un sort d'entrave empêchant Harry de sortir du petit logis sans l'accord de Remus. L'enfant ne réalisa pas tout de suite les conséquences de ces mots bizarres. La sanction de Remus lui fit plus d'effet : le loup confisqua la belle balancelle bleu en tissus avant de mettre Harry dans son lit et de le border avant de le laisser seul. Il ne poussa pas jusqu'à enlever la lumière ou les peluches de l'enfant. Non, ce serait abusif pensa-t-il encore en colère contre le fils de son meilleur ami. La nuit devrait porter conseil espéra-t-il avant de s'endormir comme une souche.
Harry tout vexé et n'ayant pas tout compris tenta plusieurs fois de sortir de la chambre avant de découvrir qu'une barrière magique « pour bébé » l'en empêchait. Il finit par s'assoir dans un coin de sa chambre à sangloter sur sa peluche Bambi, Luni loin à l'autre bout de la chambre.
Le lendemain matin, Remus, tout juste reposé découvrit Harry toujours réveillé dans sa chambre. L'enfant n'avait pas dormi.
L'homme ne savait pas si l'enfant était en colère, ou triste ou juste apeuré par la situation. Il laissa donc de l'espace à l'enfant et prit une chaise pour s'assoir en face de lui.
-Harry ? Hier, j'était fâché pour deux raisons. Tu as ma tapé, ça m'a fait mal et je t'ai demandé d'arrêté. Tu n'as pas obéi. Ça c'est la première chose. Ensuite je t'ai puni et tu as encore refusé d'obéir. Tu sais c'est normal d'être puni quand on fait des bêtises. C'est pas cool. Personne n'aime se faire punir. Après la punition, on se pardonne, et on fait mieux après, pour ne plus être puni. Tu comprends ? Maintenant tu vas avoir ta punition, et on se pardonne d'accord ?
Heureusement que l'homme était bien assis sur sa chaise car Harry se jeta tellement fort sur lui que l'homme dégaina sa baguette. Mais non, c'était juste un câlin. La preuve que l'enfant ne se sentait pas sûr. Qu'il fût terrorisé, à l'idée que l'adulte ne veuille plus de lui. Qu'il finisse seul, comprit le loup garou en recevant de plein fouet un flot de magie émotionnel et imagée de l'enfant.
-Harry, je t'aime tu sais ? Et si je te puni c'est parce que je veux que tu grandisses bien. Tu comprends ? On reste ensemble aussi longtemps que tu en auras besoin ! promit l'adulte avant de bercer l'enfant qui s'endormit dans ses bras.
Une sieste matinale ne lui ferait pas de mal pensa Rémus avant de prévenir Poppy, le cours d'écriture pouvait attendre une ou deux heures. Il avait aussi annulé la botanique.
Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir devant sa porte deux heures plus tard, deux premières années de Gryffondor, particulièrement timides pensa-t-il.
-Bonjour monsieur, commença Ron, est-ce qu'on peut voir Harry ?
-Il fait la sieste
-On peut venir cet après-midi ? demanda Hermione
-Les enfants, Harry a fait des bêtises, et il est puni, lorsque sa punition sera finie, je vous inviterai s'il a envie de vous voir mais aujourd'hui ce sera pas possible expliqua doucement l'adulte. Ne vous en faites pas, vous le verrez demain en cours et s'il est sage, il viendra jouer avec vous pendant une récréation.
NA: alors qu'en pensez vous?
à bientôt et à vos reviews !
