Bonjour !
J'espère que vous allez bien ! Je tiens à m'excuser pour ne pas avoir publié de chapitre la semaine dernière... Ces dernières semaines sont assez compliquées pour moi et je n'ai absolument pas pris d'avance dans l'histoire... Donc je me réconforte en disant que je vous avais prévenu que peut-être certain lundi, il n'y aurait rien... Au moins, ça me fait gagner une semaine de publication ! Bien entendu, je vais essayer de ne pas laisser le retard prendre le dessus bien évidemment.
En attendant, merci à vous pour votre patience, présence et assiduité sur cette histoire !
Nous vous souhaitons une bonne lecture à tous avec L'atelier des Chats.
Sei et Chacha.
Chapitre 12 : Le début des ennuis.
Au manoir de Roy Mustang, ce dernier tentait désespérément de décuver... Il avait une incroyable envie de dormir mais ses obligations l'en empêchaient... Pourtant, sa tête lui faisait affreusement mal... Bon sang, pourquoi avait-il essayé de l'oublier avec le contenu de son bar !? À part se rendre misérable, il n'avait rien gagné... Ah si ! Une belle gueule de bois.
Bordel...
Il devrait savoir par expérience qu'on n'oubliait pas une peine de cœur grâce à l'alcool... Enfin, par "expérience"... Riza n'était pas Elfy... C'était encore pire ! Il ne pouvait oublier son épouse... En tout cas, pas durant ses prochains trois cent soixante et un jour et treize prochaines heures...
Roy se massait les tempes quand la porte de son salon s'ouvrit violement.
- BORDEL !" Hurla-t-il quand la lumière du soleil vint éblouir son bureau.
Par réflexe il se cacha les yeux derrière son bras. Il avait si mal à la tête et la lumière était si éblouissante qu'il n'y voyait rien. Pourtant, lorsque sa vision finit par laisser apparaître le majordome de Maes en état de panique totale, il se leva d'un bon, complètement dégrisé par l'adrénaline qui l'animait soudainement.
- Que se passe-t-il !?" S'alarma-t-il, sur le qui-vive.
Est-ce que son épouse avait eu un souci ?
Bordel !
Pourquoi à chaque fois qu'elle se trouvait hors de son champ de vision et de sa portée lui arrivait-il toujours quelque chose ? À croire qu'elle était présente dans sa vie pour qu'il passe son temps à venir la sauver.
oOo
Dans un club typiquement réservé à l'élite masculine, le fils ainé du Duc Mustang jouait aux cartes avec un vieil ami à lui qu'il avait connu à l'époque de l'université. Il s'agissait du troisième fils d'un noble qui était devenu banquier. Son banquier.
- J'ai reçu des ordres de paiement ce matin." Annonça ce dernier tandis qu'il distribuait les cartes pour entamer une nouvelle partie.
- Et ?" S'exclama le fils aîné du Duc en récupérant ses cartes.
- Je ne peux pas payer... Souffla-t-il, désolé. Tes comptes sont tous à..."
- Je t'ai dit que de l'argent allait rentrer !" Le coupa l'ainé des Mustang, sûr de lui.
Mais cela n'enleva aucunement la grimace de désarroi du pauvre banquier...
- Tu me promets cela depuis des mois... Souffla-t-il à nouveau. Tu n'es pas le seul client à..."
L'homme s'arrêta de parler quand il croisa le regard du futur Duc. Ce dernier lui conseillait fortement de la fermer s'il ne voulait pas subir la foudre d'un noble.
- Payes. Les." Ordonna le futur Duc en articulant chaque syllabe.
- Je ne peux pas, Grumman..."
- Je me fiche de Grumman." Le coupa-t-il une fois de plus.
L'ami banquier ne savait plus où se mettre... L'aîné des Mustang avait beau être le futur Duc...
- Il a ordonné à ce que aucun découvert de cinq chiffres ne soit accepté." Insista-t-il
- Et alors, ce n'est pas mon problème." Haussa les épaules le futur Duc.
Les yeux du banquier s'arrondirent devant sa remarque. Il était sérieux ?
- Ton découvert est à dix chiffres et avec tes nouvelles dépenses, tu seras à onze chiffres !" Lui rafraichit-il la mémoire.
Mais cela ne choqua toujours pas le futur Duc.
- Et alors ? Tu es mon banquier."
Oui, en effet, il était son banquier ! Il finançait son argent, mais là, ça faisait bien longtemps qu'il n'avait plus d'argent à financer de la part du futur Duc... Ce dernier ne faisait que financer de l'argent qui ne lui appartenait pas et qui n'était pas près de lui appartenir !
- Justement, je suis ton banquier par ton trésorier ! S'exclama le banquier, légèrement à bout. Si, Grumman apprend que..."
- Et comment Grumman peut apprendre que je dois une telle somme ? S'énerva l'aîné des fils Mustang, en coupant pour la énième fois son ami banquier. Il ne vérifie jamais les comptes de ses clients car il a des employés compétents ! Alors détends-toi et payes." Ordonna le futur Duc Mustang.
oOo
Maes et Riza finirent par arriver en ville et la calèche du Vicomte s'arrêta à la devanture d'un des plus célèbres et réputés couturiers du pays. Riza en ouvrit de grands yeux. Elle savait que plus quelque chose était célèbre, plus il était cher. Elle savait que ce n'était pas elle qui payerait ses tenues, mais tout de même ! Un pantalon et une chemise premier prix lui irait tout aussi bien !
Enfin... Elle ne chercha pas à discuter... Après tout, elle était l'épouse d'un Mustang et elle savait déjà que sortir en pantalon ferait jaser alors si en plus la qualité de ses vêtements ne suivait pas avec la fortune des Mustang, ce serait encore pire ! Non pas qu'elle en avait quelque chose à faire de sa réputation...
Maes descendit le premier du véhicule et comme Roy la veille, à leur arrivée au Château du Duc Mustang, il l'aida à descendre. Riza le remercia d'un sourire poli et ils entrèrent à l'intérieur du magasin.
Riza resta coi tellement c'était beau et chic. La dernière fois qu'elle était entrée dans un magasin comme celui-ci, c'était quand elle n'était encore qu'une toute petite fille et qu'elle y avait accompagné son père.
Elle nota que l'homme gérant le magasin semblait visiblement connaître Maes puisqu'il se précipita pour le saluer.
- Que puis-je pour vous, monsieur le vicomte ?" Demanda le couturier en s'adressant à Maes.
Néanmoins, Riza put noter qu'il l'observait, intrigué. Elle devait faire tache dans sa tenue de domestique auprès d'un si bel homme comme Maes Hughes.
D'ailleurs, Hughes le salua en retour avant de se tourner vers elle pour la présenter.
- Mon amie ici présente aurait besoin d'une nouvelle garde-robe."
- Votre amie ici présent-te !?" Répéta le couturier, perdu, en insistant sur la dernière syllabe.
Il portait des petites lunettes rondes et observa Riza par-dessus celles-ci, comme s'il était en train d'halluciner. Riza, qui avait l'habitude qu'on la prenne pour un homme avec ses cheveux coupés courts et le fait que l'absence de maquillage lui donnait un air androgyne, se sentit blessée et vexée par un tel regard outré. C'était comme si aux yeux du couturier, elle venait d'une autre planète...
oOo
Dans la demeure du Vicomte Hughes, la situation était délicate avec la présence d'Elfy dans les lieux. Surtout que la rousse était des plus énervée puisque la femme de Maes tenait tête à la femme du futur Duc Mustang.
Alors qu'Elfy la fusillait du regard, Gracia quant à elle, faisait tout pour garder le contrôle de ses émotions et de ne pas ciller devant la rousse qui n'attendait qu'un signe de faiblesse de sa part.
Le premier coup de cravache n'avait en rien changé la situation. Elfy voulait lui donner une leçon, mais visiblement, elle avait échoué, ce qui l'énerva d'autant plus.
Quand est-ce que cette moins que rien allait enfin arrêter de se prendre pour une Reine et lui obéir ? Elfy n'avait pas l'habitude qu'on lui résiste ! Après tout, elle était la future Duchesse. S'il y avait des positions sociales dans ce monde, c'était bien pour une bonne raison non !? Elfy faisait partie de celles qui se devait d'être en haut de l'échelle sociale ! L'épouse du vicomte et de ce bâtard de Roy, elles, leur place était tout en bas de l'échelle, évidemment ! Elle s'occuperait de cette garce blonde plus tard, de toute façon, son avenir était déjà en route puisqu'elle était promise à un autre dès son mariage avec Roy Mustang écoulé. Il fallait donc maintenant s'occuper de celle qui lui faisait face au plus vite, tant que son époux n'était pas là.
La meilleure des leçons pour cette femme serait un coup dans cet horrible ventre rond où grandissait cette erreur de la nature selon Elfy. Du coup, avec détermination, elle retourna à l'assaut.
Un sourire machiavélique sur les lèvres, la rousse brandit sa cravache en l'air et s'approcha de Gracia, prête à exécuter ce qui lui traversait l'esprit. Ce n'était pas difficile de le comprendre et Gracia eu le réflexe de protéger son bébé en se retournant juste à temps, alors que le coup s'abattait sur elle.
Un cri s'éleva dans les airs au choc de la cravache sur la hanche droite de Gracia et la porte s'ouvrit en grand au même moment.
Surpris par cette soudaine intrusion, Elfy lança un regard noir en direction de la porte. Elle pensait pourtant avoir été claire avec le majordome !?
Le regard dur de la rousse devint livide quand ce ne fut pas le majordome qu'elle aperçut, mais Roy Mustang en personne.
Que faisait-il ici !?
En tout cas, il montrait tellement ses canines qu'on aurait dit un chien prêt à mordre.
Sans même prendre la peine de retirer son manteau, ni de les saluer, il s'avança en direction d'Elfy, sans changer d'expression. Son silence et son regard profond paniquèrent la noble qui recula d'un pas.
Bien évidemment, Roy ne se laissa point toucher par le regard suppliant de cette femme qu'il avait cru aimer autrefois.
Une fois suffisamment proche d'elle, il l'attrapa par le poignet et la traina loin de Gracia sans un mot.
Sur le trajet, Elfy serra les dents, à deux doigts de crier de douleur, mais elle se retenait. Il était hors de question qu'elle laisse croire à Roy qu'elle souffrait ou qu'il pouvait avoir le dessus sur elle. Elle n'en resterait pas là ! Tout ce qu'il venait de lui empêcher de faire à l'épouse de son ami le vicomte, elle le ferait sur son épouse à lui ! Ça lui apprendra à se mêler de ses affaires !
Enfin, pour l'instant en tout cas, elle n'en menait pas large...
Roy la trainait jusqu'à la sortie et ne s'arrêta que lorsqu'ils furent arrêtés devant le cheval de la rousse. Ce ne fut qu'à ce moment précis qu'il daigna la lâcher avec une telle violence qu'Elfy manquer de tomber.
- Tu..."
Les mots de Roy se serrèrent dans sa gorge à cause de la colère. Il était dans l'incapacité de prononcer le moindre mot alors il se contenta de foudroyer Elfy du regard.
Si le meurtre avait été autorisé, il l'aurait achevé ici et maintenant.
En face de lui, Elfy tentait désespérément de garder la tête haute malgré la manière dont Roy l'avait traînée jusqu'ici aux yeux de tous les employés de cette maison.
- Ne me regarde pas comme si j'étais une criminelle ! S'exclama-t-elle en lui souriant. Tout ceci est de TA faute !" Reprit-elle en insistant bien sur le pronom possessif.
- Pa...Pardon ?" Fit Roy, consterné par ses paroles.
De SA faute !? Et puis quoi encore ! Cette femme était le diable réincarné et la seule faute qu'il avait commis, était de l'avoir "aimé" un jour.
- Oui tout cela est de ta faute !" Reprit-elle, retrouvant toute son assurance.
Son poignet la faisait souffrir, mais elle refusait de le montrer. Elle observa donc le demi-frère de son époux droit dans les yeux en croisant les bras sous sa poitrine, la faisant remonter légèrement.
Bien évidemment, il y avait bien longtemps que les parties de son corps ne faisaient plus rien à Roy. Après tout, elle avait copulé avec son crétin de demi-frère et même si leurs échanges sexuels restaient faibles entre eux, Roy avait un minimum de dignité et ne faisait pas les poubelles !
Elfy se sentit encore plus vexé de voir que Roy n'avait même pas cillé et que son regard resté tout aussi incendiaire.
- Si tu avais signé le document, je ne serais jamais venue ici ! Répliqua-t-elle, furieusement. Tu vois, Elle ne t'apporte que des problèmes !" Sourit-elle, narquoise, en faisant référence à la chose qui servait d'épouse à Roy.
À l'évocation de son épouse et au souvenir du sale coup qu'Elfy lui avait fait la veille Roy perdit son sang-froid et leva la main, prêt à la frapper. Certes, ce n'était point noble de sa part, mais il s'en fichait. Après tout, il était un bâtard et cette garce ne venait-elle pas de frapper l'épouse de son meilleur ami alors qu'elle attendait un heureux évènement ?
Pourtant, Roy se sentit obligé de stopper son geste en plein folle quand Elfy l'observa un grand sourire aux lèvres. Ce sourire ne présageait rien de bon... Qu'avait-elle en tête !?
To be continued...
À très vite.
