Chapitre II: Une servitude ancestrale.

Le manoir Takahashi.

La jeune femme avait été adopté par les Oshima, une famille de roturiers vivants au Sereitei grâce à leur emploi de domestique qui leurs permirent de quitter le quartier difficile du Rukongaï . Son père était le major d'homme personnel des Takahashi, comme l'avait été son père et ses aïeux avant lui.

Servir cette famille noble n'était pas seulement un moyen de revenu salarial mais surtout une tradition familiale pratiquée depuis des générations, un devoir qui devait être fait avec dévotion, honneur et loyauté. C'était leur raison de vivre mais aussi l'une pour lesquelles les Oshima n'ont jamais été remplacé durant des siècles, probablement réputé pour toutes ces qualités recherchées mais aussi leurs compétences que l'on trouvait difficilement chez des domestique extérieurs. De plus chaque membres de cette famille était éduqué, formé dès le plus jeune âge pour devenir un futur serviteur des Takahashi.

Sayuri n'avait évidemment pas échappé à cette discipline strict qu'elle prenait à coeur afin de rendre sa famille fière d'elle. La jeune femme avait passée avec succès toutes les épreuves de sa formation et était maintenant prête à être engagée comme domestique dans le manoir des Takahashi.

Le premier entretient fût assez intimidant mais cette dernière les réussit sans peine et fût aussitôt engagée comme femme de chambre au service de Sakura Takahashi, la fille du chef de cette prestigieuse famille.

Le lendemain matin, Sayuri se rendit au manoir pour effectuer ses tâches assignées. Pendant qu'elle étalait sur le lit de sa maîtresse de nouveaux draps propres nettoyés à la main, la jeune femme fût interpellé par un garde de la sécurité lui disant que sa patronne avait besoin d'elle d'urgence. La domestique répondit à l'appel de sa supérieure se demandant ce qu'elle pouvait avoir besoin d'urgent.

- Tu es là! C'est n'est pas trop tôt!

- Vous m'aviez demandé, Sakura-sama?

- Je suis invitée demain au manoir des Kuchiki! L'un des deux était d'ailleurs présent hier soir! C'est le futur successeur du chef de famille mais aussi le plus difficile à convaincre ou à impressionner! C'est pour cela que je souhaite être sous mon plus beau jour! Je voudrais que tu me trouve un yukata le plus luxueux possible!

L' homme au longs cheveux noirs que Sayuri fixait à la table des invités était donc le futur chef de ce clan, se souvint- elle.

- Mais... Trouver un habit aussi cher à une heure pareille est presque impossible!

- Difficile, certes! Pas impossible!

- Mais toutes les boutiques de vêtements sont fermées!

- Les boutiques de couturiers restent ouvertes très tard!

- Ils ont beaucoup de travail à cause du nombre important de clients, pour qui ils doivent terminer les habits commandés dans les temps! Trouver un couturier qui acceptera de vous faire un yukata pour demain est impossible!

- Idiote! Dois-je te rappeler pourquoi ma famille te paie? Cela fait parti de ton travail!

- Toutes mes excuses, Sakura-sama!

- Maintenant fais ce que je viens de te demander!

- Tout de suite.

Sayuri se leva d'un bon puis parti.

Après avoir passé de longues heures à la recherche d'une boutique de vêtements dans les rues du Sereitei, la jeune domestique finit par trouver un commerçant sur le point de fermer son magasin. Celui-ci sentant une présence derrière son dos se retourna vers la jeune femme.

- Que puis-je faire pour vous mademoiselle?

- Ma patronne souhaite le yukata le plus luxueux de votre magasin!

- Je suis désolé mais je suis fermé!

- Je vous en prie. Supplia- t- elle! Ma patronne le veut pour ce soir! Je n'ai trouvé aucune autre boutique ouverte et...

Le commerçant lu la détresse sur le visage de sa cliente qui semblait désespérée.

- Qui est votre patronne? Demanda ce dernier!

- Elle s'appelle Sakura Takahashi!

- Je crois que je peux vous trouver une tenue qui devrait lui plaire! Dit-il d'un air songeur!

- C'est vrai!

Le commerçant sorti ses clefs pour rouvrir son magasin.

- Entrez!

Le shinigami revint avec yukata neuf, décoré de fleurs sur un fond rouge.

- Voilà! Est- ce que ce modèle vous plait?

- Oui. C'est parfait! Il est magnifique, merci!

Sayuri paya puis ressorti de la boutique soulagée.