Chapitre VI: Deux nouvelles inattendues.

Le chef du clan Kuchiki était intervenu sous les yeux surpris des deux domestiques présentes.

- Rendez- lui sa lettre immédiatement! Ordonna le noble!

Sakura regarda le noble comprenant qu'il n'y avait aucune échappatoire possible, céda consciente qu'il n'aurait pas hésité à recourir à la force en cas de refus. Sayuri récupéra sa lettre tendit par sa maîtresse puis la rangea dans l'une de ses poches.

- Je vous conseille de profiter de votre congé d'aujourd'hui pour vous présenter à l'Académie dès le matin! Dit-il en s'adressant à Sayuri!

- Elle a encore du travail à faire! Protesta Sakura! Elle n'a pas encore terminé toutes ses tâches!

- Eh bien, on dirait que vous allez devoir vous passer d'elle aujourd'hui!

- Quoi? Avec tout le respect que je vous dois, Kuchiki-Sama, elle reste ma domestique! Cette bonne travaille pour moi et ma famille! C'est la raison pour laquelle je la paie! Je ne peux en aucun cas lui accorder un congé aujourd'hui ni aucun autre jour!

- Dois-je soupçonner une tentative de l'empêcher de se rendre à l'Académie? Questionna Byakuyah de manière cinglante!

- Bien-sûr que non! Mentit Sakura!

- Ce n'est pas l'argent qui vous manque pour la remplacer, n'est- ce pas?

- Non! Répondit-elle!

- Bien! Dans ce cas veillez à ce que rien ne puisse la contraindre de s'absenter aux inscriptions! Dit-il!

- Oui, Byakuya-sama! répondit la noble à contre- coeur!

Le lendemain matin, Sayuri se leva de bonne heure pour se rendre à l'Académie Shinō où elle fût inscrite puis enregistré parmi les élèves de première année.

De retour sur son lieu de travail, la domestique vu son amie Keiko revenir avec un superbe yukata hors de prix que leur maîtresse lui avait envoyé acheter. Cet habit de luxe valait une fortune qu'aucune des deux jeune femmes ne pouvait se payer même après des économies de salaire de trois siècles. Ce vêtement magnifique que Sakura enfila avec l'aide de ses employées lui allait à merveille, affichant clairement son statut de noble au yeux de toute personne qui l'apercevrait

Le jour de la fête des chrysantèmes sa collègue la prit à part pour lui parler. Après s'être assurée d'être suffisamment loin pour que quiconque les entende, Keiko lui révéla une surprise.

- Quoi? Et où est-ce? S'écria son amie!

- Dans le premier district du Ronkongaï! Ce restaurant est le plus fréquenté! Je commence dans deux jours!

- Est-ce que Sakura-sama est au courant? Demanda Sayuri!

- Je lui écrirais une lettre de démission! J'en ai profité pour lui parler de toi!

- Comment ça?

- J'ai demandé à mon patron s'il pouvait engager une autre personne au sein de son restaurant! Et il m'a dit qu'il avait encore besoin de quatre employés! Il attend juste que tu te présentes! Ne laisse pas cette opportunité te passer sous le nez à cause de cette garce! Les heures de travail sont fixes et le salaire est huit fois supérieur à ce que Sakura nous paie! Maintenant que tu es inscrite à l'Académie tu es automatiquement dans son collimateur! Elle rendra ta vie de plus en plus difficile! Elle t'infligera des heures de travail supplémentaires dans le but de t'empêcher de progresser dans tes études!

Sayuri réfléchit un moment aux paroles de son amie, en admettant que celle-ci avait raison. Malgré le dévouement sans faille de la jeune femme envers sa patronne, la future shinigamie devait admettre que sa maîtresse ne lui avait jamais donné de crédit pour quoi que ce soit. Bien qu'elle n'ait jamais attendu la moindre validation de sa maîtresse pour son allégeance, la domestique ne comprenait pas la méfiance et le mépris permanent de Sakura à son égard.

- Je sais que tes parents adoptifs t'on éduqué pour devenir la servante dévouée et irréprochable de cette famille mais n'ont ils pas garantis que si tu faisais tout ce que l'on exigeait de toi, tu n'aurais pas de problème?

- Mais je n'en ai pas! Contesta Sayuri!

- Tu n'en as pas mais Sakura en a un avec toi! Elle a décidé que tu serait son ennemie! C'est quelque chose que tu ne peux pas contrôler! Répondit Keiko!

Mais avant que Sayuri ne puisse répondre à son amie, une pression spirituelle inconnue se fît ressentir. La domestique se retourna pour constater trop tard la présence d'un hollow derrière elle.