Le Comte Dooku méditait. Du moins, il réfléchissait.

Celui-ci était en train d'essayer de percer le trou, le vide dans la Force qui étaient dans sa demeure. Il essayait de voir au travers, d'utiliser cette anomalie pour en localiser d'autres. Mais rien ne faisait. C'était tout simplement impossible.

Bien, se dit le Comte. Au moins, Kairos était intraçable.

Dooku était devenu quelque peu concerné par ces trous dans la Force que Kairos semblait semer là où il allait. Il avait essayé d'en apprendre plus, mais ses anomalies se définissaient par leur manque de réponse et d'explication. Il n'était même pas possible d'utiliser de tel phénomène pour quelconque avantage, ces trous… ces blessures dans la Force étaient seulement là, présent et grandissant incessamment. Seulement extrêmement lentemement.

Dooku avait observé attentivement ces trous dans son manoir, ils marquaient clairement les endroits ou Kairos avait utilisé ses pouvoirs ce qui était logique étant donné que celui-ci avait pratiqué son don de nombreuse fois en ces lieux. Ils pouvaient dorénavant identifiés deux sortes de trou, d'abord celle qui s'agrandissait, puis celle qui restait de même taille, aucune d'entre elles ne dépassant la taille de deux pois. Dooku avait réfléchi longuement à ce qui pouvait être la cause de cette différence et il avait émis deux hypothèses. La première étant que les trous s'agrandissant étaient ceux marquant un lieu où Kairos avait renversé le flot du temps, et que les trous stagnants étaient ceux marquant un lieu où Kairos avait utiliser avait ralenti ou accélérer son flot.

Bien que la première hypothèse semblait faire du sens aux premiers abords pour Dooku, étant donné que renverser le flot du temps était logiquement une plus grande anomalie que simplement ralentir ou accélérer son flot. Mais Dooku préférait sa seconde hypothèse : les trous en croissance étaient les zones que Kairos avait influencées avec son esprit tandis que les trous achevés étaient les endroits où Kairos était lors de l'utilisation de ses pouvoirs.

Mais même avec une réponse à cette question spécifique, cela n'apporterait aucune réponse satisfaisante.

Dooku avait maintenant identifié la nature de ses blessures dans la Force. Celui-ci avait fait des recherches extensives sur ses blessures, ses anomalies. Très peu était connu sur elles à part qu'elles apparaissaient lorsque de grandes quantités de vie s'éteignaient en un instant. Celle-ci n'était donc pas vraiment des anomalies dans la Force, mais simplement son inexistence, un trou ou dans la tapisserie qu'elle formait, une absence de la Force omniprésente. Ce fait voulait dire une chose : les pouvoirs de Kairos déchiraient la Force confirmant une fois pour toutes que le don de Kairos était quelque chose de complètement dissocié à la Force, qui n'était pas en harmonie avec elle. Cela soulevait toujours la même question éternelle… d'où venaient les pouvoirs de Kairos Ananke? À cela, Dooku continuait de chercher des réponses.

Celui-ci avait commencé à investiguer une piste en cherchant ce qui avait pu causer de telles déchirures dans la Force par le passé. Il tomba sur la légende d'un ancien seigneur Sith, Darth Nihilus. Celui-ci avait été, quatre mille ans auparavant, une telle déchirure. Son être n'étant qu'un trou noir dans la Force cherchant à consumer tout. Ce seigneur Sith ou plus tôt cette bête avait eu des pouvoirs particuliers qui lui permirent d'éradiquer et d'absorber toutes vie d'une planète et de tuer des centaines de maîtres Jedi à son époque. Cette bête avait fini par être abattue par des Jedis, mais sa légende avait survécu autant chez les Siths que chez les Jedis. Ce que le Comte trouva le plus intéressant par contre, c'est que le masque de ce seigneur Sith avait été en vente il y a quelques années et celui-ci avait été échangé de mains en mains, le masque semblait porter une malédiction emmenant son propriétaire à la folie. Très certainement un artéfact du côté obscur.

Le Comte Dooku avait réussi à se le procurer et lorsqu'il avait finalement pu l'examiner ses recherches furent confirmées. Le masque de Darth Nihilus n'était pas simplement un artéfact imprégnait du côté obscur, il marquait une déchirure dans la Force, un trou ne pouvant être comblé, un appel du néant. Ce trou était de même nature que ceux de Kairos. Mais alors que ce Darth Nihilus avait tué des millions de gens pour créer une telle déchirure, Kairos ne faisait que manipuler le flot du temps.

Bien que cela n'élucide pas le mystère des pouvoirs de Kairos, cela disait deux choses. D'abord que les pouvoirs de Kairos avaient un effet comparable sur la Force que la mort violente de grand nombre de personnes, c'est-à-dire créé une déchirure permanente. Deuxièmement, qu'il y aurait peut-être davantage de réponses quant aux étranges capacités de son ancienne apprentie dans l'histoire de l'Ancienne République, à l'époque où les plus puissants Jedis et les plus puissants Sith se combattaient.

Mais pour l'instant, Dooku se concentrait sur le concret, sur les blessures devant lui. Et celle-ci pouvait servir à identifier le passage de Kairos. En effet, Dooku avait ressenti une anomalie encore une fois, celui-ci s'étant conditionné à remarquer les perturbations que provoquaient les pouvoirs de Kairos. Il en avait senti une de magnitude similaire à celle qu'il avait sentie provenir de Scipio il y a quelques mois, cette fois-ci sur Umbara.

Dooku avait envoyé ses espions pour enquêter et il trouva quelque chose d'intéressant. Un croiseur séparatiste s'était écrasé sur l'emplacement de l'académie Sith caché sur Umbara. Ceci était très certainement le fait de son ancien apprenti, signifiant qu'il avait joué un rôle dans la bataille d'Umbara.

En effet, ses agents avaient appris qu'Umbara avait l'intention d'annoncer sa neutralité lorsque ceux-ci préparaient à orchestrer la sécession d'Umbara. Cette fois-ci ses agents et ceux de Darth Sidious avaient triomphé et Umbara avait rejoint la Confédération pour ensuite se faire écraser par la République de façon à mettre des braises dans le conflit. Mais le fait que les agents de Kairos avaient réussi à convaincre Umbara de devenir neutre prouvait au Compte que Kairos était devenu coriace. Celui-ci ne trouvait aucune trace de son organisation, celle-ci caché dans l'ombre et ne semblant qu'à un mouvement idéaliste sans ressources. Mais les apparences étaient lourdement trompeuses. Le Comte Dooku pouvait sentir l'influence des Fils de l'Harmonie sur la galaxie, la guerre se désamorçant lentement, mais surement, de plus en plus de mondes annonçant leur neutralité. D'ailleurs, il était fort suspicieux que le coup d'éclat à la jeunesse républicaine qui avait mené à la création de coalition pro-paix dans la République et la Confédération était son œuvre. Et il semblait que Kairos se soit allié à Nataniel Jaranone finalement, celui-ci ayant formé la coalition pro-paix dans le sénat confédéré. Mais le fait qu'il n'a jamais été certain auparavant montrait que ce Jaranone pouvait se montrer discret quand il le voulait.

Le Comte était satisfait, bien que son apprentie l'ait quitté, celui-ci savait qu'il n'avait pas besoin de son mentorat maintenant. Kairos Ananke était son allié secret, comme celui-ci était allié à Darth Sidious, mais un seul d'entre eux partageait le même objectif.

Le Comte se disait qu'à ce moment, son ancien apprenti devait déjà être en train de réfléchir à comment transformer Umbara en symbole d'oppression. D'ailleurs, cela lui fit réfléchir à ce Jedi, Pong Krell qui apparemment était tourné du côté obscur et aurait manifesté vouloir rejoindre les rangs de ses acolytes. Quand Dooku avait entendu la trahison de Krell il avait bien ri, celui-ci étant le parfait exemple de la corruption au sein de l'Ordre Jedi. Mais… était-ce vraiment la corruption présente au sein de l'Ordre ou celle que Darth Tyrannus et Darth Sidious ont semée ? Dooku se le demanda pendant un instant, parce que son apprenti l'avait déjà accusé de chose similaire. Ses actions étaient-elles source de corruption ou source de révélation ? Il n'était plus aussi sûr qu'avant que ses décisions aient toutes été bonnes, peut-être que l'approche moins confrontatrice de Kairos aurait été une meilleure solution se demanda-t-il.

Mais aussi vite que le doute apparu dans son esprit qu'il fût étouffé. Il n'avait pas le temps de ce genre de faiblesse contrairement à Kairos. Il jouerait son rôle, même si cela voulait dire être le terrible seigneur Sith si cela pouvait sauver la République et l'Ordre. Et Kairos jouerait le sien, bien évidemment, il sera la voix de la raison qui viendra bouleverser la galaxie lorsque le temps viendra. Tant mieux si celui-ci pouvait épargner son âme au passage, mais Dooku était conscient que Kairos n'hésiterait pas à sacrifier tout ce qu'il a, à part peut-être son amour, pour atteindre ses objectifs. Il était certain de ce fait, après tout c'était lui qui lui avait enseigné la diligence.


Barriss était anxieuse. Non. Pas anxieuse, elle était confiante. Stressé ? Ce n'était pas cela non plus. Excité peut-être ? Mais encore une fois ce n'était pas l'exact sentiment qui l'habitait.

La jeune Padawan était en train d'examiner le sentiment qui l'habitait, cette sorte d'anticipation nerveuse. Celle-ci était censée partir dans quelques heures pour Drongar, une planète dans la bordure extérieure qui pourrait paraître sans importance au premier abord, mais qui avait une valeur particulière aux yeux de la République et de la Confédération; elle était le seul lieu dans la galaxie où pouvait être cultivé le bota, une substance aux nombreuses propriétés miraculeuse, qui serait 10 fois plus efficace que le bacta en terme de puissance médicinal.

Sa mission serait d'abord d'assister le personnel infirmier d'une base républicaine sur la planète, puis de déterminer qui volait et faisait de la contrebande avec le bota pour l'arrêter. Mais ce qui était spécial avec son affectation c'était que ce serait la première fois pour Barriss qu'elle serait envoyée seule, sans la présence de son maître. C'était le moment clé, sa mission pour se prouver en tant que chevalière Jedi. D'où son anticipation.

D'ailleurs, c'était après avoir parlé à sa maîtresse que le Conseil lui avait donné cette mission. Elle se rappelait de sa conversation avec sa maîtresse après la bataille d'Umbara. Comment elle lui avait dit qu'elle avait senti renier le code pendant la bataille que cette attaque, cette invasion d'Umbara avaient semblé allé contre les préceptes de l'Ordre, comment qu'elle s'était davantage senti être une guerrière plus tôt qu'une gardienne de la justice et de la paix.

Bien sûr, sa maîtresse avait répondu à ses doutes et à son ressentiment de façon parfaitement calme et contrôlé, mais le fait que quelques jours après on lui donne cette mission montrait que ses mots avaient eu un impact sur sa maîtresse. Peut-être celle-ci n'était pas si bornée finalement, se dit Barriss. Elle lui fut très reconnaissante de lui laisser une chance de se prouver. Parce que même si Barriss n'appréciait pas la corruption au sein de l'Ordre Jedi cela ne lui enlevait pas le désir de devenir une chevalière Jedi et d'être irréprochable dans son parcours. Elle ne faisait pas cela que pour elle et son égo, elle faisait cela pour tenter de lentement changer l'Ordre de l'intérieur, de pointer les contradictions.

Elle prit une respiration et ouvrit les yeux sortant de sa tête.

- Bonjour Bariss.

- Bonjour Kairos.

Le Jedi Gris se tenait devant elle. Barriss l'avait contacté il y a environ cinq minutes. Elle ne doutait pas que celui-ci avait traversé la moitié de la galaxie pour venir ici.

- J'ai des nouvelles. Le Conseil m'a donné une mission sur Drongar.

- Drongar… ce nom m'est familier, mais je ne me souviens plus pourquoi…

- C'est la seule planète dans la galaxie qui produit du bota. Le Conseil m'y envoie comme guérisseuse Jedi, mais ceux-ci veulent que j'identifie qui détourne des cargaisons de bota.

Kairos fit mine de réfléchir un instant, puis hocha de la tête.

- C'est une bonne nouvelle, je suis contente pour toi. Il semble que ta maîtresse et le Conseil te fassent assez confiance pour t'y envoyer seuls. Tu t'attends à ce qu'ils te nomment chevalière Jedi à ton retour, n'est-ce pas ?

Comme d'habitude, Kairos pouvait lire au travers d'elle, quelque chose qui l'avait au début provoqué un certain malaise, mais maintenant elle appréciait la compréhension que lui accordait son deuxième « maître ».

- Oui. Du moins si je fais mes preuves.

- Je ne doute pas de tes capacités Barriss, tu es déjà une Jedi assidue ayant un grand contrôle sur tes émotions et sur tes capacités. Et lors de nos séances, tu as montré une compréhension du côté obscur et des émotions que tu refoulais auparavant. Cette mission semble être une opportunité Barriss, pour tenter de trouver une harmonie entre les deux côtés de la Force. Si tu t'en vas sur Drongar, un monde en guerre, je suis certain que tu seras tôt ou tard mis en face de tes propres émotions pour une raison ou une autre. Apprends à vivre et dompter ces émotions. Si à un moment tu sens le côté obscur t'appeler à l'utiliser, tente de l'utiliser sans y succomber, tout en restant maître de celui-ci. Cette mission est le parfait moment pour apprendre et si tu as des problèmes et si tu succombes au côté obscur tu pourras m'appeler et je serais là pour te guider.

- Je ne compte pas y succomber.

- Parfait. N'oublie pas que celui-ci est un outil, a utilisé dans des cas spécifiques. Plus tu te pratiqueras à user du côté obscur, plus tu comprendras la relation qu'on doit avoir avec celui-ci. L'utiliser n'est pas un problème en soi, mais dépendre de celui-ci est un problème. J'espère que tu pourras mettre à l'épreuve ce que je vous ai enseigné.

- Oui… merci m… merci Kairos.

Dans ses moments, Kairos lui faisait penser à sa maîtresse. Ils étaient tous les deux différents, mais ils donnaient leur conseil et leçon avec la même confiance en elle.

- Je… c'est drôle je pensais que le fait que je parte sur Drongar pour quelques semaines voudrait dire que nous ne nous reverrons pas après ma mission, mais je remarque que techniquement je ne serais pas autant isolé de toi que du temple Jedi.

Kairos sourit.

- Je serais toujours là si tu as besoin de moi, mais j'ai l'impression que tu souhaiteras quand même t'adonner à cette mission seule.

- C'est vrai. Je ne te contacterais que pour des urgences.

- Et pour quelques séances avec les autres si cela te convient.

- Oh… euh bien sûr, mais vous pouvez en faire sans moi si je suis trop occupé.

Kairos acquiesça de la tête.

Barriss pendant un instant douta de ce qu'elle voulait rajouter. Celle-ci y avait pensé beaucoup, mais se demandait pourquoi tout d'un coup elle se requestionnait, comme si ce qu'elle s'apprêtait à dire n'était pas censé être dit.

- En plus de cela… je crois que je pourrais aider les Fils de l'Harmonie.

Un regard intrigué s'afficha sur le visage de Kairos.

- Que veux-tu dire ?

Barriss prit une respiration et commença à expliquer.

- De ce que j'ai compris, tu as des agents partout. Si tu pouvais en envoyer quelques-uns sur Drognar, je pourrais les aider à déterminer la personne qui vole le bota et cette information pourrait vous être utile pour vous en procurer. Je pourrais aussi apprendre la situation de la planète et tenter de déterminer s'il y a une façon de pousser Drongar à devenir neutre ou à faire partir la République et la Confédération. Je ne sais pas encore comment je pourrais aider exactement, mais j'ai le sentiment que quelque chose peut être fait à propos de Drongar pour aider les Fils de l'Harmonie. Après tout je crois que le bota vous serait très utile, non ?

- Effectivement, il serait très utile.

Kairos réfléchit un instant. Barriss se demanda si elle avait été trop brusque ou si Kairos souhaitait qu'elle reste loin de son organisation.

- Parfait, dit-il en regardant dans les yeux de Barriss. Je demanderais à envoyer quelques espions qui répondront en partie de ton autorité et avec lesquels tu pourras déterminer une façon comment Drongar et le bota pourrait nous être utiles. Ton désir d'aider notre cause est très apprécié et puisque tu me proposes ton aide ainsi, j'imagine que c'est quelque chose qui te tient à cœur, donc il me serait rude de te le refuser. Par contre, je souhaite que ta mission pour le Conseil passe avant tout, je ne veux pas que tu aies des problèmes avec le Conseil à cause de ton travail pour les Fils de l'Harmonie. Es-tu d'accord ?

- Je le suis, dit Barris en faisant une petite révérence.

Elle vue Kairos faire un sourire modeste et se secoué la tête. Celui-ci n'était pas habitué au signe de respect, mais Barriss considérait qu'il les méritait au même titre que sa maîtresse.

- Un de nos agents entrera en contact avec toi et sera ta liaison avec l'organisation, c'est par lui que tu pourras faire des rapports et recevra des ordres ou des recommandations. Je te contacterais, s'il y a des complications à établir un contact avec toi.

- Bien sûr.

Barriss se sentait honorer de pouvoir faire partie de l'organisation pacifiste de Kairos, de pouvoir aider à rapporter l'harmonie à la galaxie au lieu de se battre pour un côté d'une guerre ridicule et pleine de corruption. Elle pourrait faire ses preuves non seulement comme une Jedi, mais aussi une Jedi Gris, comme Kairos les appelait, et même comme une Fille de l'Harmonie. Elle savait maintenant quel était le sentiment qui l'habitait. Elle se sentait prête à passé ses épreuves.


Quelques jours après que Barriss soit partie pour Drongar, Kairos se trouvait à avoir ce qu'il appelait du temps « libre ». Évidemment, il n'avait pas vraiment de temps libre, celui-ci devant lire de nouveaux rapports, planifier de nouvelles opérations, etc. Mais, il y avait un creux dans sa quantité d'activité qui lui permettait de mener des recherches d'ordres… personnels. Cette force, comme l'avait appelée la Mère Talzin, qui était nommé Dalard.

Bien que Kairos est perdu l'espoir de trouver ce nom dans quelquconques archives, son intérêt pour l'ancienne République et les anciens Jedis et Siths y vivant s'étaient décuplés plus qu'ils lisaient à propos d'eux. Kairos se demandait s'il pourrait trouver un Dalard ou du moins s'il pourrait trouver quelqu'un qui pourrait correspondre aux caractéristiques énumérées par la Mère Talzin. Évidemment, Kairos refusait de revoir la sorcière, simplement parce qu'il craignait qu'elle lui demande une faveur après l'aide qu'elle lui avait apportée.

Mais, après ses différentes lectures à propos des héros et vilains de l'Ancienne République, celui-ci trouvait trop de candidats ou pas assez tout dépendant de quels critères il appliquait à sa recherche. Bien sûr, ce que lui avait dit Talzin était très général, donc cela ne l'aidait pas vraiment.

D'ailleurs, celui-ci avait demandé à Hof'waje de le notifier depuis un moment si ses agents trouvaient des mentions d'artéfacts ou d'information particulière sur l'Ancienne République. Et c'est ce qui s'était finalement produit.

Kairos était en train de lire un rapport d'un espion dans la Confédération affilié à la Techno-Union. Apparament, un mouvement tectonique sur Mustafar avait révélé un croiseur datant de l'ancienne République. Un croiseur Hammerhead vieux de 4000 ans, quasiment intact avait été retrouvé entre des rochers volcaniques de Mustafar. Apparament, la Confédération y aurait même trouvé de la technologie dite « exceptionnelle ». Ces commentaires furent assez élogieux pour pousser Kairos à aller voir ce croiseur pour lui-même et peut-être y extraire quelques données utiles.


Kairos déposa son vaisseau sur le sol couvert de cendre de Mustafar. Une chance que le temps était arrêté, car de ce qu'il avait compris les mouvements tectoniques étaient instables en ce moment dans cette zone de Mustafar; d'un moment à l'autre la lave pouvait engouffrer le sol, sauf que le moment ne pouvait pas vraiment passer sans que Kairos ait son mot à dire.

Avant de sortir de sa cabine, Kairos récolta plusieurs gadgets de slicer très précieux que Hof'waje lui a confié pour pouvoir enregistrer les banques de données du Hammerhead et possiblement prendre contrôle de ses systèmes. Qui sait, peut-être il pourrait subtiliser ce vieux croiseur s'il s'avérait intéressant. Kairos aimait l'idée d'ajouter ce croiseur à leur collection, mais on lui avait assuré que la technologie de l'Ancienne République était complètement désuète face au vaisseau contemporain.

Le jeune Jedi sortit de son Anteros et commença à marcher vers l'épave. Mais bien rapidement il remarqua qu'il n'était pas le premier arrivé. Il semblait que des locaux ou des séparatistes étaient arrivés avant.

Quand il s'approcha du Hammerhead il trouva une entrée ouverte au chalumeau avec un B2 gardant l'entrée. Kairos ricana se demandant pourquoi quelqu'un aurait apporté de droites de combat pour investiguer une relique du passé… ce n'est pas comme si Mustafar attiré l'attention.

Celui-ci entra dans l'épave et suivi des corridors de services vers le cockpit. Il y vit un ingénieur seul occuper sur les commandes du navire, mais il y avait de l'équipement montrant que plus d'une personne s'était aventurée dans l'épave. Il regarda un datapad laisser sur un panneau de commande et vie une carte du vaisseau montrant une salle au centre du vaisseau.

Cela concordait avec ces informations. Les données et l'accès au système du Hammerhead pouvaient tous être trouvé dans une salle centrale prêt des générateurs. Kairos s'y rendit par les couloirs de services.

Lorsqu'il entra dans la salle, le spectacle qu'il vu devant lui le surpris. Cinq ingénieurs séparatistes se tassaient dans un coin de la salle, près des commandes du Hammerhead pendant qu'un combat semblait s'être entamé.

Kairos voyait un droideka et un B2 détruits par des tirs de blaster ainsi que trois autres B2 et un autre droideka avec son bouclier faire feu sur un droide étrange. Couvert d'une armure de durasteel et peinturé rouge rouillé, ce droïde semblait avoir volé le blaster d'un des ingénieurs et était en plein saut en train d'éviter les tirs des autres droides.

Kairos était impressionné, ce droïde semblait particulièrement efficace, pour avoir détruit un B2 et un droideka seul. Il commençait à douter de ses renseignements sur la technologie supposément désuète de l'Ancienne République.

Celui-ci décida de relancer l'écoulement du temps pour voir les capacités de ce droïde.

Le temps reprenant avec Kairos cacha dans le coin, celui-ci entendit tout d'un coup les tirs de blasters sifflé dans l'air.

Le droïde rouillé fini sa pirouette en visant les capteurs d'un B2, l'utilisa comme bouclier contre le droideka et arracha son bras attaché à un blaster de sa main libre et commença à tirer sur un troisième B2 avec son blaster et le bras de l'autre B2. La somme de tir fini par détruire le troisième B2 en à peine quelque seconde alors que soudainement le droide fut immobiliser.

Kairos arrêta le temps. Il semblait que les ingénieurs avaient réussi, en panique, à activer un boulon restricteur sur le droide. Mais Kairos n'était pas satisfait, il voulait voir si le droide pouvait vaincre seul. Il remonta le temps quelques instants auparavant et figea dans le temps les ingénieurs.

Le temps reprit et le droide fit une feinte vers sa droite esquivant les tirs du dernier B2. Soudainement celui-ci se retourna et courut vers le droideka, rentrant son bras dans le bouclier tenant celui du B2 et le lançant vers le droideka. Celui-ci tira sur le bras et toucha la requête à l'intérieur du bras, explosant à l'intérieur du bouclier. Le droide rouge prit quelque tir du B2 restant, mais sembla ne pas subir de dégât important. Se projetant vers un coin de mur pour prendre couvert il attrapa au vol un morceau du droideka explosé. L'instant suivi il sortit de son couver et envoya le morceau de métal bouillant vers le B2 ce qui perça ses capteurs ainsi que son processeur.

Le droide sortit de son couvert et commença à avancer vers les ingénieurs marchant au milieu des carcasses des quatre B2 et des deux droideka qu'il avait éliminés… seul.

- Exclamation : Vos droïdes de manufactures inférieurs ne font pas le point devant un vrai droïde assassin, stupide meatbags. Préparez-vous à mourir.

Mais le droïde s'arrêta d'un mouvement.

- Observation : Tout vos signes vitaux semblent être complètement arrêtés, mais vous rester debout sur vos jambes. C'est une anomalie. Conjecture : La cause de ce phénomène est proche, mais ne se montre pas.

Kairos nettement impressionné par le droïde s'autorisa à satisfaire sa curiosité avant de revenir dans le temps.

- Oui c'est moi, dit Kairos en apparaissant dans un coin de la pièce.

Le droïde ce tourna vers lui pointant son blaster vers lui.

- Déclaration : Vous êtes un Sith ayant tué ces meatbags. Requête : Dites-moi l'année actuel correspondant au Calendrier Standard Galactique avant que je ne vous élimine.

Kairos sourit.

- Tu penses m'éliminer après m'avoir reconnu comme un Sith, ce qui est une erreur en passant, mais qu'est-ce qu'un droïde peut espérer faire contre un utilisateur de la Force ?

- Moquerie : Vous êtes un piètre utilisateur de la Force, vous n'avez pas votre sabre sorti pour déflecter mes tirs. J'ai calculé la vitesse de mes tirs et ceux-ci atteindront votre corps avant que vous puissiez dégainer votre sabre.

- Les Jedis ont une vitesse surhumaine, tu sais ? Est-ce que cela faisait partie de tes calculs.

- Affirmation : C'est exact, il se trouve que même si vous aviez la même vitesse de réaction que le plus agile des Jedis selon ma banque de donné, mes tirs vous toucheraient avant que vous ne puissiez les déflectés. Estimation : Votre chance de survie est inférieure à 3%. Conclusion : Votre mort est assuré donc vous devriez me donner les informations que je désire.

- Moins de 3%, est-ce qu'on a installé un protocole d'arrogance en toi droïde ? Tu sauras que la Force à toujours donner un avantage aux êtres vivants sur les droïdes, donc bien que je sois impressionné par ta petite démonstration, je ne crois pas que tu puisses tué un Jedi aussi facilement.

- Vantardise : J'ai confirmé l'élimination de plusieurs centaines de Jedi et de Sith. Je suis, après tout, un modèle unique de droïde assassin. Un meatbag de plus n'est pas problématique.

La mine de Kairos fut surprise.

- Vraiment ? C'est difficile à croire, mais j'imagine que tu n'as pas à mentir. D'accord, montre-moi tes soi-disant capacités. Si tes tirs m'atteignent avant que mon sabre laser ne l'est déflecté je répondrais à tes questions.

- Accord : Je tâcherais de ne pas toucher les organes liés à votre capacité de locution.

L'instant ou celui-ci finit sa phrase, il tira trois salves de son blaster.

Kairos suivit ses instincts, recula et dégaina son sabre l'allumant pour déflecter les salves. Mais il ne réussit jamais. Celles-ci s'arrêtèrent figer dans le temps devant lui avant que son sabre ne le protège.

Le droïde avait raison.

Kairos fit disparaître les salves et s'avança vers le droïde.

- Tu avais raison, il semble que j'étais celui qui était arrogant finalement.

- Surprise : Votre habileté de la Force n'est pas enregistrée dans mes banques de données. Correction : J'ai sous-estimé vos capacités aussi, donc il semble que nous soyons tous deux dans le tort.

Kairos ne savait pas quoi pensé du droïde. Il trouvait cela un peu absurde de parler à cette machine, mais elle semblait assez avancée donc il l'indulgeait. Après tout ce n'était pas tout les jours qu'il avait la chance de parler à un droide de l'Ancienne République.

- As-tu une désignation sous laquelle je peux t'appeler droïde ?

- Réponse : Je suis le droïde assassin HK-47, meatbag.

Kairos ne répondit pas à l'insulte.

- HK-47, tu souhaitais savoir l'année selon le Calendrier Standard Galactique, mais celui-ci n'est plus en utilisation depuis des siècles. Le navire dans lequel tu as été trouvé est probablement vieux de 4000 ans.

- Hésitation : Ceci n'est pas très drôle meatbag. Le peu de données que j'ai analysées de la situation est en contradiction avec ces sottises.

- Quelles données ? Je t'assure que je ne mens pas.

Le droïde semblait agité et confus malgré son aura menaçant ce qui donnait un spectacle assez étrange. Il s'avança plus vers Kairos, le blaster pointé vers le sol.

- Explication : Votre morphologie correspond…

Les capteurs du droïde s'illuminèrent un seul instant avant que le droïde n'arrête dans sa phrase.

- Analyse : Non… c'est impossible… Vous êtes… Oh non. Déclaration : Je vous reconnais comme mon Maître. Maître.

Kairos recula un instant.

- Qu'est-ce que tu veux dire.

- Explication : Vous entrez les caractéristiques données par mon ancien maître pour que je vous reconnaisse comme mon maître temporaire avant que nous confirmions la mort de mon ancien maître. Déclaration : Croyez-moi, je suis aussi surpris que vous maître.

- Tu ne dois pas avoir bien compris, cela fait 4000 ans que tu as été désactivé. Peu importe, qui était ton maître avant ses ordres sont désuet et il est définitivement mort.

- Correction : Les ordres qui m'ont été donnés n'ont pas de date de péremption.

- Peu importe… et comment ce fait-il que tu me reconnais comme ton maître ? Quels étaient tes ordres face à ce sujet ?

- Récitation : Les caractéristiques me permettant d'identifier un maître temporaire font partie des informations dont je ne peux discuter avec un maître temporaire.

Kairos soupira, il trouvait la situation ridicule.

- Mais tu as dit que si nous confirmions la mort de ton ancien maître que je ne serais plus reconnut comme un maître temporaire. Et cela fait 4000 ans que ton maître a vécu n'est-ce pas ?

- Affirmation : Malheureusement, j'accepte cette conclusion.

- Alors cela devrait être suffisant pour confirmer la mort de ton maître.

- Déclaration : Mon ancien maître à la réputation d'un survivant. Il pourrait très certainement trouver un moyen de battre quelque chose d'aussi simple que le temps.

Les yeux de Kairos s'agrandir.

- Qu'est-ce que tu viens de dire ?

- Récitation : Mon ancien maître pourrait très certainement trouver un moyen de battre quelque chose d'aussi simple que le temps. Explication : C'est une métaphore, mon ancien maître ne peut combattre le temps. J'exprimais simplement le fait que mon ancien maître a pu trouver une façon de survivre étant donné son extrême résilience. Plainte : Oh non… est-ce que mon nouveau maître prend tout au premier degré… quelle horreur.

Le droïde, non, HK-47 avait dit quelque chose qui avait piqué sa curiosité. Il comprenait la métaphore, il n'était pas stupide, mais si celui-ci croyait que son ancien maître pouvait avoir survécu tout ce temps… peut-être qu'il avait un lien avec ces pouvoirs. Du moins, il avait été une personne puissante.

- D'accord. Tu as capturé mon attention HK-47. Je vais devoir te poser plusieurs questions pour aller au fin fond de cette histoire.

- Lamentation : Oh non… un autre meatbag préférant parler plutôt que de tuer… qu'ai-je fait pour mérité cela, maître.

- Tu as trop ouvert ton clapet…

- Soulagement : Ah, vous pouvez rétorquer. Vous n'êtes peut-être pas une cause perdue maître. Réjouissez-vous.


Kairos guida HK-47 à son vaisseau où celui-ci put s'asseoir et se verser un peu de sa boisson épicée préféré. Il sortit ses datapads contenant de l'information sur l'Ancienne République et commença à les éplucher avec HK-47 qui l'observait.

- Analyse : Les meatbags et les droïdes que nous avons rencontrés restaient immobiles comme s'ils étaient morts ou désactivés, malgré que mes capteurs visuels m'apportent des informations contraires. Continuation : La lave de cette planète semblait aussi être visuellement chaude, mais mes capteurs thermiques étaient incapables de détecter leur température. Finalement, le niveau d'interférence sonore est aussi bas que ceux d'une salle souterraine alors que nous sommes à la surface. Conclusion : nous sommes à l'intérieur d'une zone où les lois de la physique sont différentes que celle en dehors de la zone.

Sans quitter des yeux son datapad, Kairos répondit :

- Tu sembles avoir de bons modules logiques droïde. C'est exact. Plus précisément, je peux changer l'écoulement du temps.

- Précaution : Ceci serait très surprenant maître. J'ai fréquenté les plus puissants utilisateurs de la Force de mon temps et aucun d'entre eux n'avait de telles habiletés. Et je doute que la technologie ait avancé autant en quelques millénaires. Question : Était-ce une tentative de sarcasme ou simplement une croyance de meatbag ?

- C'est la vérité, dit Kairos toujours concentré. Analyse ce qui est arrivé à tes tirs de blaster quand je les ai fait disparaître en partant de l'hypothèse que j'aie renversé l'écoulement du temps dans la zone les entourant jusqu'au point ou ces tirs n'avaient pas été tiré. Analyse le reste des informations que tu as recueilli et confirmes si l'hypothèse fonctionne toujours.

Le droïde s'arrêta pour quelque instant.

- Déclaration : Il semble que toutes les informations concordent avec votre hypothèse. Il est tout de même surprenant qu'un vulgaire meatbag puisse avoir un tel pouvoir.

- Je suis selon toute vraisemblance l'être le plus puissant de la galaxie en ce moment. Et bien… je le croyais, mais maintenant je ne suis plus sûr. Dans tous les cas, mon habileté n'a quasiment aucune limite.

- Observation : Normalement mes maîtres se plaignent assez rapidement du terme que j'utilise pour les décrire, mais vous ne semblez pas réagir.

- Pourquoi réagirais-je ? Je n'ai pas besoin du respect d'un droïde. Tu peux m'interpeller comme tu le désires.

- Continuation : Vous ne semblez pas apprécier les droïde de votre époque.

- Des armes de guerres, sont des armes de guerre. Mais je dois avouer que ta matrice de personnalité est plus complexe que la plupart des droïdes de notre temps étrangement. Cela te rend assez original.

- Exclamation : Un compliment sur ma personnalité ! Quel étrange meatbag que vous êtes, maître. Et moi qui espérai que vous seriez plus dur avec moi.

Kairos sourit en coin, puis finalement releva sa tête vers HK47.

- Bon, tentons d'intentifier de quelle période tu proviens. Quel est le dernier grand conflit dont-tu te souviens HK47 ?

- Réponse : La Grande Guerre Galactique entre la République et l'empire Sith.

- Très drôle... Allez quel empire Sith ? Korriban… Dromund Kaas…

- Précision : La capitale de l'empire Sith était Dromund Kaas.

Kairos chercha à travers son datapad.

- D'accord, tu as été en service pendant combien de temps ?

- Réponse : Pendant environ 317 ans. En fait, je suis vraisemblablement une copie de l'original HK47 qui fut détruit après ces 317 ans de services.

- Que… quoi ? 317 ans… c'est très robuste. Et tu as des mémoires de toutes ces années ?

- Continuation : Non pas exactement, certaines informations sont soit inaccessibles, soit effacées, même si la plupart sont conservés. Il semble que j'ai périodiquement effacé certaines années de ma vie qui furent sans importance pour garder celle qui était digne d'intérêt.

- Donc… si tu as vécu 317 ans… quel est le premier grand conflit dont tu ne te rappelles.

- Nostalgie : Les Guerres Mandaloriennes. Ah… c'était le bon temps à l'époque.

- Encore une fois, ce n'était pas comme s'il y a eu une seule guerre contre les mandaloriens… mais je crois savoir celle dont tu parles.

Kairos examina son datapad puis arriva à une conclusion.

- Nous sommes approximativement 3940 ans après la fin des Guerres Mandaloriennes, la dernière bataille enregistrée étant celle de… Malachor V.

Kairos eut un étrange sentiment de déjà vu. Un écho.

- Exclamation : Ah oui, Malachor V. Mon maître m'a créé quelque temps après la bataille, s'inspirant de celle-ci pour créer de nouveau type d'armes contre des Jedis.

- Ton maître était donc un Sith ?

- Déclaration : Je ne suis pas censé dévoiler ou aider à dévoiler l'identité de mon maître, à mon maître temporaire. Mais je peux vous confirmer que celui-ci ne se voyait pas comme un vulgaire Sith.

- Attends un peu… tu peux allez contre les ordres qui te sont donnés ? C'est ce que tu viens de faire…

- Vantardise : Mes nombreuses années de services m'ont donné une plus grande liberté dans mon interprétation des commandes qui me sont données. Donc, tant que je respecte l'esprit des commandes de mon maître je profite d'une plus grande liberté d'action.

Kairos prit sa tête dans ses mains la secouant.

- J'ai devant moi, un droïde qui sait que son maître est mort, mais refuse de l'avouer, qui suit les ordres de son maître, mais peu les contournes et qui plus loyal à un être mort il y a 4000 ans que face à celui qu'il reconnaît comme son maître immédiat. Et en plus tu t'obstines à ne pas dévoiler l'identité de ton ancien maître ou ce qui me permettrait de l'identifier.

- Moquerie : Il semble que mon nouveau maître meatbag soit contrarié assez facilement.

- Et en plus, il se moque de son maître… dit Kairos alors qu'il commençait a affiché un sourire devant HK-47. Non je ne suis pas contrarié droïde. Je suis intéressé. Enfin un mystère à résoudre sans importance, dont la survie de la galaxie ne dépend pas. Quelque chose de simple, élégant et intéressant.

- Surprise : Je ne m'attendais pas à ce qu'un maître éprouve de l'intérêt à mon égard. Votre vie doit être bien fade.

Kairos rigola.

- Et bien, c'est beaucoup de boulot. Pour une fois que je rencontre des gens en dehors du travail comme Nataniel me dit toujours de faire. Bon tu es un droïde, donc ce n'est pas une vraie personne, mais ta matrice de personnalité est assez complexe pour discuter.

- Explication : Mon maître originel appréciait le fait qu'un droïde reproduise avec attention la personnalité de meatbags ce qui était censé les décontenancé.

- Il avait un sens de l'humour on dirait. Te programmé à appelé des gens meatbags, il devait rire des principes comme « respectés la vie ».

- Observation : Vous tentez de tirer des informations de l'identité de mon maître par vos remarques.

Kairos sourit encore une fois devant la vivacité d'esprit du droïde.

- Et bien, tu l'as avoué toi-même que tu étais plus libre dans tes actions. Tu aurais pu faire une erreur et laissé quelques informations passées.

- Déclaration : Je crois qu'un droïde, même aussi expérimenté que moi, ne peut pas faire ce genre d'erreur à moins d'avoir une matrice de personnalité codée avec ce genre d'erreur. Plainte : Je suis désolé de ne pas être à la hauteur d'une « vraie personne ».

- Ne le sois pas, même si je commence à comprendre que la moitié des mots qui sors de ta bouche sont du sarcasme. Mais je suis en train de me dire qu'un droïde comme toi était la parfaite rencontre. Je peux te parler tant que je veux et je n'ai pas à craindre que tu ne me trahisses ou encore que tu ne gardes pas un secret. En plus je n'ai même pas besoin de me soucier de la moralité de mes actions envers toi.

- Exclamation : Maître… je dois avouer que vous sonnez à la fois excitant et épeurant. Surement que vous ne souhaitez quand même pas me garder autour de vous simplement pour discuter.

- Mais c'est exactement ce que j'ai l'intention de faire.

- Supplication : Non… maître vous êtes horrible. Surement vous pouvez m'ordonner de tuer des gens que vous voulez voir disparaître.

- Avec mes pouvoirs, je peux me débarrasser de quiconque me causant du trouble en un claquement de doigts. Je n'ai pas vraiment besoin de quelqu'un le faisant à ma place, puisque si je t'utilisais cela ne me laverait pas de la responsabilité du meurtre. Donc oui, pour l'instant tu serviras à satisfaire ma curiosité et discuter jusqu'à ce que j'en apprenne plus.

- Lamentation : Vous êtes de loin le maître le plus sadique qu'il m'a été donné d'obéir. Être relégué à une simple fonction de divertissement et gâcher tous mes talents. Mon maître en serait offensé.

- Et bien, avec toute la liberté dont tu te vantes de posséder, c'est un peu de ta faute si tu es dans cette situation. Je n'ai aucune utilité pour un droïde comme toi étant donné mes pouvoirs, mais tu as piqué ma curiosité avec ta personnalité incroyable.

- Exclamation : Vous maniez les mots tels des poignards, maître. Vous complimenter les défauts m'ayant mis dans cette situation inconfortable. Votre cruauté ne connaît aucune limite.

Kairos rigola. Il croyait commencer à comprendre le droïde. Celui-ci se plaignait pour le jeu. Bien sûr ignorait ce que le droïde « ressentait » vraiment, mais son sarcasme ne connaissait aucune borne ce qui le rendait honnêtement drôle.

Le jeune Jedi prit un Datapad et commença à rentrer des notes de tout ce qu'il avait appris sur le droïde. Dans ses temps libres il essaierait peut-être d'élucider son origine cachée et pour quoi il avait identifié Kairos comme son maître temporaire.

- Hmm… donc je crois avoir deviné que ton maître était un Force-sensitive qui ne s'identifiait ni comme un Jedi ni comme un Sith pendant une certaine période de temps. D'abord il n'est pas un Sith étant donné tes propres dires, et il n'est pas un Jedi étant donné que tu as tué des Jedis. Le problème est que les archives n'ont aucune mention d'utilisateur de la Force qui n'est ni des Jedis ni des Siths, signifiant que si je souhaite trouver l'identité de cette personne ou bien elle a été mal catégorisée ou bien elle n'a pas laissé de trace historique.

- Déclaration : Votre raisonnement semble être juste.

- Sachant que tu as été créé peu de temps après les Guerres Mandaloriennes, ton créateur a probablement participé ou vécu ses guerres. Je pourrais facilement partir de l'hypothèse que ton créateur était l'un des Jedis ayant combattu les Mandaloriens. Et de ce que je lis ici, il y a eu un schisme avec certains des Jedis étant devenu des Siths quelque temps après cette guerre. Hmmm… il n'y a pas beaucoup d'information ici… il faudra que je fasse des recherches plus poussées. Mais je pourrais aussi partir de l'hypothèse que le Jedi ou le Sith était d'une espèce avec une espérance de vie supérieure à 300 ans étant donné que tu refuses d'admettre qu'il est certainement mort. Cela réduit nettement la quantité de cibles potentielles…

- Commentaire : La raison dont je refuse de confirmer la mort de mon maître même après autant de temps est que celui-ci m'a prouvé à de nombreuses reprises que certains êtres sensibles à la Force peuvent survivre à leur mort. Du moins leur individualité et ce que je reconnais comme étant mon maître.

Kairos regarda le droïde encore une fois bouche bée.

- Es-tu en train de me dire qu'un droïde croit en la Force et la possibilité de survivre après la mort…

- Réponse : Ce sont des faits, maître. Pas de simple croyance.

- Alors comment suis-je censé te prouver que ton maître est mort si tu entrevois la possibilité qu'il ait survécu dans la Force ?

- Réponse : Ce n'est pas à moi de répondre à cette question. C'est à vous de me prouver avec certitude que mon maître est bel et bien mort dans toutes formes individuelles. Flatterie : Ne vous en faites pas, maître. Vous semblez plus intelligent que la plupart des meatbags que j'ai rencontrés. Je suis sûr que vous trouverez une solution.

Kairos se massa les tempes.

- Tu es vraiment audacieux. Si je suis placé devant un mystère impossible à résoudre, ce n'est pas aussi intéressant.

- Moquerie : Vous abandonnez déjà maître ? Ce n'est pas très impressionnant pour un meatbag qui se prétend être le plus puissant dans la galaxie.

Sa mine intéressée maintenant effacé, Kairos regarda le droïde droit dans ses capteurs et dit :

- Je vais devoir te trouver un autre usage, si ce n'est pas mon intérêt personnel. Fais 100 fois le tour de ce vaisseau pendant que je mange et réfléchis à ton cas.

- Hésitation : Vous souhaitez que je marche en rond pour me punir maître ? Mais qu'ai-je fait pour mériter un tel traitement.

- Non, simplement parce que je veux réfléchir par moi-même, dit Kairos en se levant et allant chercher ses rations.

Pendant qu'il préparait ses rations, il jeta un regard derrière son épaule et vit HK-47 en train de faire le tour de sa navette en marchant. Celui-ci n'avait pas été totalement honnête, il testait la loyauté du droïde. Celui-ci avait beaucoup de liberté vu ses années de services et Kairos voulait s'assurer que le droïde reste encore complètement loyal.

En ce moment, celui-ci remplissait l'ordre qui lui avait été donné après simplement un commentaire non négatif, ce qui était encourageant. De plus, il remplissait l'ordre dans l'esprit que Kairos lui avait donné, il avait dit avoir besoin de temps, donc HK-47 marchait lentement autour de la navette, sachant clairement qu'on lui ordonnerait de rentrer quand Kairos le déciderait. Cela témoignait d'une certaine forme de dépendance et confiance essentielle pour assurer la loyauté d'un droïde.

Bien entendu, il était possible que ce HK-47 fasse semblant d'être loyal. Après tout, il avait la matrice de personnalité pour feindre une telle chose. Mais Kairos croyait que HK le percevait bel et bien comme son maître, car celui-ci avait semblé pris par surprise quand il l'avait analysé physiquement, ce qui avait déclenché sa récognition du statut de Kairos.

Le jeune Jedi commença à réfléchir à quoi bien ce droïde pourrait bien servir, alors qu'il commença à manger ses rations préparées d'avance.