Avant-propos:
Prends un café, un thé ou un cookie et installe toi confortablement.
Ceci est ma première fanfiction, alors j'ai besoin de parler un peu avant le début (tu peux passer à la section plus bas si tu veux lire plus vite, ça ne me vexeras pas).
Pour ceux qui liront ces quelques mots, merci beaucoup ;) Cela fait très longtemps que je lis des fanfictions et que j'écris mes propres histoires. Mais pour l'instant, elles n'ont jamais dépassées le stade des scénarios très détaillés. Et surtout, je ne parle presque à personne de mes histoires et je n'ai jamais rien publié, par manque de courage et par peur. Autant dire que je suis actuellement une boule de stress, je me sens comme un comédien au théâtre, juste avant que le rideau de la scène ne se lève ...
J'espère que cette chronique vous plaira, prenez autant de plaisir à la lire que j'ai eu de plaisir à l'écrire !
Chapitre 1
Avant même que le soleil ne se lève sur New-York, l'animation vrombit déjà dans la grosse pomme. Les humains courent de métro en buildings, pressés par leur travail, par des rendez-vous et des réunions, un café ou une quelconque boisson chaude entre les mains. Les vélos fusent dans tous les sens, slaloment entre les voitures, les camions et les bus. La cité urbaine à la surface grouille de vie et d'animation, tout à l'opposé des égouts, camouflant les odeurs de la ville, ses saletés et ses eaux usées. Très peu fréquentés, ils sont devenus le nouveau domaine d'un clan ninja officiellement éteint : le Clan Hamato.
Son chef actuel Splinter Hamato, s'est réfugié dans l'ombre de New-York pour laisser ses fils grandir à l'abri des dangers que le monde leur réserve. Il leurs a enseigné toutes ses connaissances, sur le monde, l'histoire, la poésie, la morale et surtout les arts martiaux dont le ninjitsu. Au fil des années, ses quatre fils ont perpétrés la tradition du clan en devenant de vaillants ninjas, forts, honorables et prêts à protéger New-York contre les menaces diverses et multiples. Chaque nuit sans exception, ils veillent secrètement sur la cité, sautant de toits en toits et éliminant les dangers qui rôdent, que se soit des ninjas foots aux objectifs sombres, des cerveaux kraangs extra-terrestres aux intentions belliqueuses, des mutants aux services des organisations précédentes. Ou plus récemment, les jeunes ninjas avaient réussi à éviter la destruction de la Terre par une race de dinosaures aliens. Les Tricératons, ennemis jurés des kraangs, avaient pour projet de plonger la planète dans un trou noir pour éliminer l'ensemble des kraangs infiltrés sur Terre. Mais grâce aux fils de Splinter, la catastrophe a été évité et les Tricératons, comme les kraangs ont été chassés de la planète.
Toutefois, Splinter a vite remarqué que l'épreuve a affecté ses fils plus qu'ils ne lui disent. Ils sont plus expressifs avec lui, plus proche, comme s'ils ne voulaient pas le perdre. Le plus affectueux est sans équivoque son plus jeune fils Michel-Angelo, masqué d'orange. Quand il le croise dans le repère, il lui arrive souvent de lui réclamer un câlin, sans aucune raison et de murmurer à quel point il aime son père. Le benjamin du Clan Hamato a toujours été avide de chaleur, de contact, mais ces derniers temps, c'est encore plus flagrant. Ses autres fils sont plus discrets dans leurs approches, mais Splinter connaît bien les habitudes de ses enfants. Leonardo, l'aîné vêtu de bleu, trouvait des excuses pour passer le plus de temps avec lui, arguant que son sensei a encore des enseignements à lui apprendre, des conseils à lui prodiguer. Et Splinter voit bien comment la tension tombe des épaules du jeune chef dès qu'il aperçoit son père. Pour Raphaël, dont le masque rouge reflète le feu qui l'habite, il exprime comme toujours sa peur et son inquiétude dans la colère. Il se donne à fond, voir plus lors des entraînements et vérifie toujours d'un coup d'œil si cela convient à son père. Pourtant, le père a pu voir des changements chez son second fils. La minuscule tortue extra-terrestre qui suit Raphaël lui apporte une source de détente, de douceur par moment. Splinter est amusé quand il remarque que son fils transmet ce que son père lui dit à Chompy, adoptant quelques instants un touchant comportement paternel. La perte de Spike l'avait beaucoup affecté à l'époque, mais avec l'arrivée de Chompy, Splinter a de nouveau senti le regard scrutateur de Raphaël épier ses actions, pour comprendre comment est sensé se comporter un père. Enfin, son troisième fils était probablement celui qu'il a le moins vu depuis son retour. Le porteur du bandeau violet passait le plus clair de son temps enfermé dans son laboratoire, à travailler sur de multiples projets technologiques. Dès qu'il lui parlait de se reposer un moment, Donatello protestait fortement, argumentant qu'il était nécessaire de travailler et d'étudier les technologies extraterrestres s'il voulait une chance de lutter contre eux. Il ne laisserait plus des ennemis le dépasser sur le plan technique, il en allait de la sécurité de ses frères, ses amis et son père. Et parmi ses travaux, il travaillait toujours sur du rétro-mutagène qu'il espérait administrer à Karaï pour la guérir de sa forme de mutante. Il savait que son père caressait le rêve de retrouver un jour une vie d'humain normale, sans être un rat et sans avoir une fille hybridée avec un serpent. Alors Donnie se décarcassait pour espérer faire plaisir à son père et sauver le plus de mutants possible.
Splinter repensait à ses liens avec chacun de ses fils alors qu'il traversait le repère silencieux. Les ninjas étaient rentrés de leurs patrouilles nocturnes lorsque les premiers rayons de soleil ont commencés à poindre. Fatigués, ils n'ont pas traînés pour se doucher avant de filer vers leurs chambres personnelles, prendre un repos bien mérité. Splinter jeta un regard dans chaque pièce en passant dans le couloir.
Mikey dormait au milieu d'un bazar perpétuel, qu'il appelait malgré tout sa « chambre ». Le maître ninja dû enjamber une multitude d'affaires pour arriver jusqu'au lit de son fils. Le jeune ninja était allongé sur son plastron, une vieille peluche d'ourson serrée dans ses bras. Un petit soupir de contentement lui échappa lorsqu'il sentit la patte griffue de son père lui caressa la tête. Raphaël a aussi l'habitude de dormir en serrant quelque chose, gardant toujours un saï près de lui, afin de rester prêt à se battre. Au moment où Splinter s'approcha de son fils, il le vit se détendre, un doux sourire orna son visage alors qu'un nom s'échappait de ses lèvres « Mona ». La joie du fils se reflétait chez le père, heureux que Raphaël ait fait une aussi belle rencontre durant leurs dernières aventures loin du repère. En passant devant la chambre de Leonardo, Splinter fut surpris d'entendre son fils aîné s'agiter dans son sommeil. Il semblait en proie à un cauchemar, s'agitant et murmurant le nom de ses frères, ses amis ou son père, les exhortant à être prudent, ne pas se blesser ou rester en vie. Splinter attrapa une serviette sur une étagère et épongea la sueur sur le visage de son enfant, lui prodiguant des paroles rassurantes pour apaiser le mauvais rêve. Entendre la voix de son père calma tout de suite la tortue bleue, dont le sommeil s'apaisa enfin.
Splinter entendit le bruit d'un fer à souder résonner dans le repère. Encore une fois, son dernier fils s'était enfermé dans son laboratoire dès le retour de patrouille. Il le trouva penché au-dessus de son robot Tête d'Acier, à ajuster de nouveaux systèmes électroniques. Il tirait légèrement la langue, indice de sa forte concentration.
- Donatello, appela doucement Splinter, ne voulant pas surprendre son fils.
Le génie mit plusieurs secondes à remarquer la présence de son père.
- Oh, bonjour Sensei, répondit le génie, en levant à peine les yeux de son travail.
- Mon fils, ne devrais-tu pas dormir ?
- J'ai trop de travail Sensei, j'ai trouvé pleins de composants à ajouter à Tête d'Acier. Regardez, si je soude ce circuit sur Tête d'Acier, je peux ajouter cette technologie que nous avons pris aux kraang et ...
Mais le génie ne put terminer sa phrase car une étincelle s'échappa des circuits électroniques, provoquant une petite explosion qui ruina le travail de Donnie.
- Non non non, ce n'est pas sensé exploser, s'alarma Donnie, s'agitant pour tenter de réparer les dégâts.
Toutefois, les gestes frénétiques de la tortue mauve n'eurent pour seule conséquence que d'aggraver la situation, enchaînant les catastrophes, de pire en pire. Splinter réagit rapidement, activant tout de suite l'extincteur d'urgence qui traînait toujours près du bureau de Donatello. La mousse blanche recouvrit Tête d'Acier, stoppant les flammèches et les étincelles.
- Pourquoi ça a foiré ? Se désola Donnie, en enlevant ses lunettes de protection.
Splinter put alors constater les cernes qui se dessinaient sous les yeux rougeâtres de son fils le plus intelligent. Même le masque violet ne suffisait plus à camoufler la fatigue de Donatello.
- Depuis combien de temps n'as-tu pas dormir Donatello ?
- Je... je ne sais pas Sensei. Mes travaux sont trop importants, je dois les continuer, même si je dois rester debout toute la nuit pour cela. Et puis, j'ai du café pour m'aider à tenir.
- Le café n'est pas censé remplacer une vraie nuit de sommeil mon fils. Tu vas laisser tes travaux en pause, le temps de te reposer, ordonna Splinter.
- Mais mais Sensei, je ne peux ...
- Tu tiens à peine debout et tes yeux se ferment tous seuls, tu as grandement besoin de dormir. Et je parle de vrai sommeil, dans ta chambre et sans appareil électronique pour te perturber. Je suis sûr qu'une bonne nuit te permettra de mieux travailler ensuite.
- Vous avez peut-être raison, céda finalement Donnie, relâchant la pression dans un long bâillement.
Le ninja violet suivit son père jusqu'à sa chambre, somnolent à moitié sur le trajet. Une fois allongé, il ne lui fallut que quelques secondes pour se fondre dans un profond sommeil. Splinter recouvrit son fils d'une couverture, content qu'il accepte enfin de faire une pause.
Ses quatre enfants étant tous en train de dormir, le maître ninja a le champ libre pour se faufiler discrètement en dehors du repère. Il a un rendez-vous important à honorer et ne veut pas que ses fils s'en mêlent. Pour ne pas les inquiéter, il a tout de même laissé une note dans le dojo, disant qu'il part quelques jours seul et qu'en son absence, ils doivent continuer à s'entraîner et à lutter contre les criminels de New-York mais sans prendre de risques. Satisfait d'entendre les respirations calmes de ses fils, Maître Splinter sortit l'esprit apaisé.
Alors que pensez vous de premier chapitre ? L'histoire commence doucement mais sûrement. Et j'avais envie d'écrire Splinter qui s'occupe de ses fils.
Concernant la publication, je pense faire un chapitre par semaine, parfois deux. Dans tous les cas, je me suis fixé comme règle de finir toutes fics commencées.
A la prochaine ;)
