Chapitre 25 : On y est presque!

Nous allions nous voir le mardi soir et le lundi soir je reçu le meilleur message. Il me demandait, avant notre rencontre, d'aller dans sa liste de kinks sur fetlife et de choisir quelque chose à essayer.

Dans ce court message, tout était possible. L'idée de ddlg, l'idée de cnc. Avoir eu à choisir un mois plus tôt j'aurais dit ddlg sans hésiter, mais le fait d'avoir le choix faisait que j'avais le gout de tout choisir. Mon choix s'arrêta sur ddlg et cnc, mais je ne pouvais pas choisir. Je lui dis que j'hésitais et il me dit de lui dire mes choix et qu'il choisirait. Je lui dis alors et il me dit qu'il me dirait son choix quand on se verrait.

J'arrivai chez lui et, rapidement, il me prit dans ses bras avec la force qu'il savait que j'aimais tant. Il me caressa les cheveux, me faisant sentir à ma place. Nous parlâmes un peu, puis il me fit me tourner sur le côté et il m'enlaça.

Il continua de me serrer fort dans ses bras et je profitai du moment. Je senti ce sentiment de bien-être et de fourmillement dans tout mon corps.

Il se mit alors à parler de ddlg et cnc. Sans surprise, il me demanda ce que j'y recherchais. Même si je me doutais que la question viendrait, je n'avais pas de réponse. Je lui dis la raison principale sous-jacente aux 2 : l'idée de règles et de « brat ». Je ne pus dire toutes les autres raisons qui étaient propres à chacun d'entre eux. Il sembla ouvert à l'idée que je me débatte un peu, mais nous ne discutâmes pas davantage. En lui reparlant le lendemain, j'appris qu'il avait pensé que je le flattais d'une manière sexuelle à ce moment et que c'était pour cela qu'il avait arrêté la conversation. Personnellement, je ne voyais pas vraiment de différence entre mes caresses « normales » ou « sexuelles ».

Nous nous embrassâmes comme à l'habitude et rapidement il m'empêcha de bouger en me tenant les bras. J'essayai de me débattre un peu, sans succès et on se sourit face à la situation. Les choses évoluèrent comme à l'habitude. Il usa d'un peu plus de force, un peu plus souvent et c'était parfait. Rapidement, en fait plus rapidement qu'à l'habitude, il fut en moi et je profitai du moment. Une fois qu'il se mit à genou, ce qui était la position qui était le mieux sur le plan sexuel de mon côté, j'attendis quelques minutes et j'essayai de le repousser pour voir sa réaction. La confusion régna dans son visage. Un mélange d'incompréhension du geste qui fut remplacer par une incertitude sur la suite. Il décida alors de reprendre les choses en m'embrassant, puis se replaça. Il n'y eu pas de consignes cette fois, mais, contrairement à l'habitude, j'ouvris les yeux pour le voir dans toute sa splendeur. Il y avait quelque chose dans cette position, de pouvoir le voir de tout son corps, lui au-dessus de moi comme en signe de domination, mais dans la délicatesse et dans le bien-être de chacun. De voir son plaisir sexuel sur son visage en entier était le plus beau cadeau qu'il pouvait me faire.

Il me toucha enfin et j'étais juste bien. Je n'allais pas avoir d'orgasme – pour une raison inconnue – mais c'était super satisfaisant sur le plan sexuel. Il me dit alors que c'était à mon tour de me toucher et j'obligeai. Rapidement, j'arrêtai parce que ça ne menait à rien et parce que je voulais voir s'il allait remarquer que j'avais arrêté et il remarqua, mais prit la chose comme une invitation à changer de position. J'aurais peut-être souhaité qu'il le remarque et que cela amène une conséquence, mais le fait qu'il se colle à moi régla tous les doutes : c'était ma position préférée! Il vint plus rapidement qu'à l'habitude, cette fois en se tenant à 2 mains sur mes cheveux; c'était comme si je lui appartenais, comme s'il faisait avec moi tout ce qu'il voulait : c'était la perfection. Quand il vint, je cru sentir que ce fut assez intense positivement pour lui. Il resta sur moi de longues minutes, puis sorti. Je l'enlaçai et il resta dans mes bras pour ce qui me parut un long moment. Je du bouger parce que j'étais inconfortable. Je pensais que ça lui ferait prendre conscience de sa fatigue et qu'il voudrait que je parte, mais il se réinstalla dans mes bras. Après de longues minutes, je me rappelai ma mère qui gardait et je me dis que je devrais quitter, mais je ne trouvais pas la force en moi de partir. Je bougeais occasionnellement et il restait toujours dans l'enceinte de mes bras. Je ne pouvais tout simplement pas quitter parce que j'étais si bien.

Il finit par se lever pour aller aux toilettes et je fis de même. Je m'habillai en espérant qu'il me dise de quitter, mais en voulant en même qu'il me prenne dans ses bras. Je retournai donc m'allonger avec lui et il me serra contre lui et mis sa main ferme et chaude dans mes cheveux. Nous restâmes enlacés encore 40 minutes, puis il me dit finalement que je devais quitter parce qu'il allait dormir. J'étais contente et déçue en même temps, mais je savais qu'il valait mieux que je quitte.

On se dit « bonne nuit » et je quittai. Contrairement aux autres fois, on se quitta avec une étreinte plus que normale. C'était la 2e fois. Avant, j'essayais toujours de m'abaisser pour mettre mon menton sur son cou, mais, comme il était beaucoup plus petit que moi, cela résultait toujours en une contorsion. Les 2 dernières fois, j'étais simplement restée debout et j'avais pris sa tête dans mes mains et je l'avais déposée sur mon torse : c'était beaucoup mieux! Dans cette position, je le sentais s'accrocher à moi et je gardai en mémoire ce sentiment.

Le lendemain je lui réécris pour savoir comment il avait trouvé la chose. Il m'avait dit quelques jours plus tôt qu'il pouvait évaluer son plaisir sur une échelle de 10, mais que c'était toujours 4/10 ou 7/10, sauf de très rares fois où c'était 9/10. Il me dit que le moment de confusion était 4/10 et il me dit aussi que, lorsqu'il était venu, ça avait été intense. Je lui demandai si c'était intense positivement ou négativement. Il répondit que c'était intense du genre, 9/10. Ce fut la plus grande des satisfactions de savoir qu'il avait atteint ce 9/10 avec moi! Je pouvais m'en douter quand c'était arrivé parce que ça avait effectivement parue que c'était intense : ses mouvements plus intenses qu'à l'habitudes, les sons incontrôlables, sa volonté de rester collé à moi après. Tout indiquait ce 9/10 qui s'était produit.