Chapitre 27 : Safeword

N'était-ce pas spécial qu'il eut accepté cette idée de « brating » sans voir la nécessité d'un safeword? Moi j'en voyais la nécessité, mais comme il n'en parla pas, je ne l'exigeai pas. Je savais très bien qu'il me connaissait assez pour savoir si j'étais sérieuse ou pas dans ce que je disais et que si je disais d'arrêter il arrêterait.

J'alla chez lui comme à l'habitude. Ça faisait 6 jours qu'on ne s'était pas vu et ça m'avait paru une éternité. J'avais juste hâte d'arriver chez lui, d'être dans ses bras, de sentir sons souffle chaud dans mon cou. Comme à l'habitude, dès que j'arrivai, je m'installai à ses côtés et nous parlâmes un peu. Rapidement, les choses évoluèrent vers quelque chose de plus sexuel. Je constatai qu'il faisait de plus en plus ce qu'il voulait et cela me plaisait. Cette fois, c'est lui qui enleva mes vêtements avec force et détermination, avec son regard noir, à la fois teinté de quelque chose qui devrait faire peur, mais également d'une douceur extrême et malicieuse. Je pris la peine de l'observer dans toute sa beauté quand il se déshabilla. Je me demandai comment il faisait pour être de plus en plus beau à chaque rencontre.

Rapidement, il entra en moi. Je sentais que ma cicatrice d'accouchement était tendue les jours précédents notre rencontre alors j'étais consciente qu'il y aurait peut-être une douleur, mais ce ne fut pas le cas. Il bougea en moi puis me teint les bras pour m'empêcher de bouger. Il lâcha mes bras et je ne bronchai pas, profitant de son corps sur le mien. Je me décidai finalement à désobéir et à bouger mes bras, vers lui, pour lui toucher le visage et il me remit en place, puis arrêta de bouger. Il recommença et, aussitôt, je recommençai à bouger. Il me remit en place, puis arrêta plus longuement. En cette interaction, je vis qu'il avait certainement compris que d'arrêter ce qu'il faisait aller m'empêcher de désobéir. Je restai donc en place.

Un peu plus tard, je recommençai et il me remit en place en laissant s'échapper un « non! ». Toujours avec la voix et son visage coquin qui traduisait un plaisir de sa part, mais tout ce que j'entendis était ce « non ». Je me demandai ce qu'il pensait que j'allais faire. Nous n'avions pas établi de safeword! Comment pouvait-il se prévaloir d'utiliser un tel mot, s'il ne voulait réellement que j'arrête? J'obéis alors sans questionnement parce que, tant que nous n'aurions pas établi de safeword, c'était trop risqué selon moi. De toute manière, je voulais l'écouter.

Il changea ensuite de position, se mettant à genoux et, cette fois, ma cicatrice commença à faire mal. La douleur était moindre que le plaisir alors je ne dis rien. Je méditai l'idée de dire quelque chose, mais je trouvais ça un peu compliqué et le plaisir était trop présent pour que ça vaille la peine de dire quelque chose. Je savais très bien qu'il arrêterait si je demandais. En fait, je savais que simplement de ne pas écouter les consignes ferait qu'il arrêterait, mais en même temps je ne voulais pas qu'il arrête. Je m'apprêtais à finalement dire quelque chose parce que la douleur devenait de plus en plus intense, mais il arrêta de lui-même et me fis changer de position. Tout arrivait à point!

Il me mit sur mon ventre et prit le temps d'analyser la chose pour me pénétrer ainsi. Enfin, pensai-je. Il semblait que l'idée de changer de position avait été évacuée depuis qu'il avait constaté que j'appréciais qu'il soit à genoux, mais ma position de choix était certainement plus sur le ventre ou à quatre pattes. Cette position fonctionna plus ou moins, alors il me fit signe de me redéplacer, ce que je fis. Visiblement, je l'accrochai puisqu'il tomba en bas de son lit. Je ris légèrement et il remonta et s'installa de nouveau en moi. Cette fois sans douleur.

Il me demanda de me toucher, ce que je fis. Cette fois, je n'en avais vraiment pas envi, mais j'obéis tout de même. Le sentiment de dysphorie était de plus en plus présent dans cette position et dans cet acte et ça allait bientôt être trop désagréable. Encore une fois, alors que je m'apprêtais à dire quelque chose il me laissa arrêter.

Pas longtemps après ce moment, il vint en moi avec une symphonie de sons que ça faisait longtemps que je n'avais pas entendue. C'était un plaisir à mes oreilles.

Nous restâmes enlacés et nous discutâmes un peu.

Quand je lui écris le lendemain en mentionnant la nécessité d'un safeword, il acquiesça. De plus, j'appris que tous les événements qui étaient arrivés à point ne l'avait pas été par hasard, mais bien parce qu'il avait vu mon inconfort. Pour lui, je devenais de plus en plus un livre ouvert qu'il lisait avec aisance et ça me plaisait.