Chapitre 35 : Réflexion

Il aimait que je lui dise ce que je voulais. Il m'avait aussi dit que si je lui disais clairement je veux x, y, z lors de notre prochaine rencontre, il le ferait. J'avais aussi laissé sous-entendre que je voulais que la prochaine fois qu'on se voit ait une saveur de punition. Est-ce que je n'étais pas mieux de lui dire ce que je voulais? Comment lui dire?

J'étais capable de lui dire sans problème par écrit et je savais qu'il ferait alors ce que je proposais. J'aurais aussi pu lui expliquer en vrai, mais je savais que j'avais tendance à être plus ou moins claire. Je décidai une autre avenue : celle-ci. Quel roleplay était plus palpitant qu'une scène déjà toute scriptée d'avance, avec à la fois beaucoup de liberté, mais aussi des éléments clés. Était-ce paradoxal un roleplay ou nous jouerions chacun notre propre rôle? Peut-être paradoxale, mais plaisant.

Voilà qu'il entra dans ma maison comme à l'habitude. Nous nous installâmes au salon et je le pris dans mes bras. Nous discutâmes jusqu'à ce que mon grand dorme, puis nous montâmes à l'étage.

L'appréhension était grande. Allait-il avoir compris mon message? Allait-il s'en rappeler surtout? À quel point j'allais avoir été trop précise ou pas? Il m'avait dit que cela le dérangeait que je relate ses propos exacts dans mes écrits, mais j'imagine que, tant qu'ils n'étaient pas encore prononcés, je pouvais bien écrire ce que je voulais.

Comme à l'habitude, il me prit dans ses bras forts et me serra contre lui. Il s'installa en mode « grande cuillère » et me serra encore plus fort tout en me laissant l'entendre respirer. Mais il savait très bien que sa respiration ne serait jamais assez, alors il se fit un devoir d'ajouter des sons de plaisir à toute cette beauté. En ce moment, tout était parfait. Un mélange de plénitude, d'un sentiment de « je pourrais rester comme cela toute ma vie » et d'appréhension positive par rapport à ce qui allait venir.

J'avais finalement décidé que mieux valait reporter l'idée de punition à une autre fois. À ce moment, il pourrait choisir de faire absolument tout ce qu'il voulait et je profiterais de chaque seconde. Mais, ce soir, c'était un peu différent.

Les choses évoluèrent comme à l'habitude, selon ses volontés du moment et, ni rapidement, ni lentement, il se trouva par-dessus moi. Il prit mes mains dans les siennes en m'empêchant de bouger, puis respira profondément dans mon oreille :

-Je sais que tu aimes m'entendre, dit-il de sa voix douce.

Évidement, je ne pu répondre.

Il continua alors de m'embrasser, tout en mordant mon cou au passage. Tout en continuant ce qu'il faisait, il se mis à me toucher sous mes sous-vêtements. Contrairement à l'habitude, il bougea très peu sa main. C'était simplement une sensation plaisant d'avoir sa main sur moi sans nécessairement viser un certain plaisir sexuel. Bien que ce plaisir n'était pas viser, il était tout de même présent. Cela dura quelques minutes; jusqu'à ce qu'il se déplace pour faire ce qu'il voulait.

Après quelques minutes, je constatai que nous n'avions plus nos vêtements. Il avait dû m'ordonner d'enlever les miens à un moment qui m'échappait.

Il me regarda et m'ordonna de le regarder jusqu'à ce qu'il me dise d'arrêter. Je l'écoutai parce que je n'avais aucune volonté de faire autre chose. Il continua à se frotter contre moi tout en me laissant l'entendre et l'observer. Il avait clairement entendu quand j'avais dit que j'aimais le voir se toucher puisqu'il prit son pénis dans sa main tout en attendant que je l'observe : toujours aussi parfait. Faisait-il exprès pour faire plus de sons qu'à l'habitude ou était-ce juste pour me faire plaisir? Je ne saurais jamais, mais j'avais l'intention de profiter pleinement du moment. Il finit malheureusement par arrêter de se toucher et me dis que je pouvais arrêter de le regarder. Je fermai mes yeux et je l'entendis prononcer quelques mots :

-Bien joué, beauté! J'aime quand tu m'écoutes bien.

J'avais peut-être mal entendu, ce n'était pas tout à fait le genre de tournure de phrase qu'il aurait eu, mais c'était parfait. Je ris légèrement à ces mots.

Il parla encore une fois. Il m'ordonna de faire ce qu'il voulait de manière très précise : « je veux que tu … » me dit-il. J'adorais quand il me disait quoi faire et je savais que ce ne serais pas la dernière fois de la soirée. En effet, quelques minutes plus tard, après avoir continuer de faire ce qu'il voulait, il me redit quoi faire : « je veux que tu …. ». C'était différent de son premier ordre, mais tout aussi plaisant. Au courant de la soirée, il me redit quoi faire à quelques reprises. C'était toujours aussi plaisant.

Il s'installa enfin entre mes jambes, comme à notre habitude, mais il semblait vouloir me faire attendre. Il me dit de le regarder et il frotta son pénis contre moi tout en faisant attention d'avoir l'air d'apprécier la chose plus que plus. Évidement, je ne pouvais pas résister à cette vue.

-Tu sais que je vais attendre que tu beg pour faire autre chose, n'est-ce pas?

-Penses-tu que ça va arriver? Qu'est-ce qui se passe si c'est toi qui ne peux plus attendre, répondis-je tout en matchant son énergie taquine.

-Ça n'arrivera pas, dit-il.

Il continua en faisant tout pour que je le supplie. Au final, l'un de nous flancha.

-Ok, tu as gagné! Flancha la personne qui avait alors perdu.

Était-ce lui qui prononça ses mots en me pénétrant ou moi qui les prononça suivi d'un s'il-te-plait traduisant mon désir et ma défaite? Aucune idée!

L'important était qu'il était maintenant en moi. Il était positionné comme à l'habitude, collé à moi et il bougea doucement tout en agrippant mes cheveux. Il tira mes cheveux d'une main et me mordit le cou. Il mit ensuite son autre main sur ma gorge et serra doucement comme j'aimais.

Il continua de faire ce qu'il voulait, puis il finit par se mettre à genou et à bouger dans cette position. Il arrêta plus vite qu'à l'habitude.

-Ok, on change de position, dit-il.

Je fus surprise! Je fus encore plus surprise qu'il me fasse me tourner sur le ventre. Il me positionna de la manière qui lui semblait le plus simple, puis il entra en moi à nouveau. Cette position demanda quelques ajustements, mais c'était certainement dans mes positions préférées. Ça m'était complètement égal que tout ne soit pas « fluide » en ce sens qu'il y avait des réajustements parce que notre compréhension l'un de l'autre, elle, était fluide. Dans ces réajustements, la fluidité de notre connexion l'un à l'autre restait et c'était l'important.

Une fois qu'il fut positionné à son aise, il me dit de me toucher et j'obligeai. Je savais que quand je serais tanné, je pourrais arrêter dans problème, mais, dans cette position, c'était toujours moins dérangeant de me toucher que couché sur le dos.

Il savait que j'aimais trop le voir (disons plus le sentir) venir lorsque nous étions face à face, donc ce n'était pas dans les plans qu'il vienne dans cette position différente de notre habitude, mais c'était certainement dans les plans que moi je vienne. Allais-je parvenir à la chose ou pas, je ne le savais pas, mais je laissai tout stress aller, laissant la vie décider. Il fit attention de laisser les plus beaux sons sortir de son corps, assez fort pour que je les entende et il mit une main dans mes cheveux en tirant doucement, mais fermement. Il continua de faire ce qu'il voulait dans cette position et il me demanda à quelques reprises si je voulais qu'il change de position. Je lui répondis « non ».

Étais-je venu ou pas? Je ne saurais dire en ce moment, mais je voulais qu'on rechange de position pour le voir à nouveau.

-Ok, c'est assez, dis-je doucement après de longues minutes.

Il se déplaça alors et je me remis sur le dos. Il se réinstalla alors en moi comme il voulait. Après quelques minutes, il finit à son tour et nous restâmes enlacés de longues minutes.