Salut à tous. Après une longue absence, je suis revenu. Et j'ai eu de gros changements dans ma vie durant cette longue période. Mon travail s'est stoppé, suite à une maladie de ma patronne et aujourd'hui, elle est décédée. Paix à son âme. Pour couronner le tout, j'ai eu des soucis d'ordinateurs et une grippe. En attendant de retrouver du travail, j'ai pu me remotiver à écrire.
Sur ce, bonne lecture.
Chapitre 2 : Madame Médusa
Se balader dans les rues de New York n'avait pas été une partie de plaisir pour Jaq et Gus. Mais avec l'aide de Bernard et Bianca, ils avaient pu s'adapter aux étrangetés de ce nouveau monde. Ils se dirigeaient vers l'orphelinat Clair Matin, là où la lettre à la mer était destinée.
Sous une pluie battante, ils s'étaient réfugiés sous une boîte aux lettres. Bernard en profita pour lire la carte.
- L'orphelinat Clair Matin… Ah, c'est ici, j'ai trouvé… trois rues plus loin en descendant…
- On n'est pas loin, annonça Jaq, qui était encore étonné de ce nouveau monde.
- Messieurs, venez, nous allons passer par le zoo, déclara Bianca.
- Euh… Miss Bianca, ne pensez-vous pas que ce serait risqué ? suggéra Bernard non rassuré.
- Allons, nous avons prêté serment, et ces messieurs Jaq et Gus sont volontaires pour nous aider, reprit la souris hongroise.
- Volontaires, annonça Gus avec fierté.
Bernard siffla en se remémorant son serment à la S.O.S. Société. Les quatre souris se mirent à traverser le zoo, malgré la pluie. Puis, Bianca cessa de marcher en remarquant une partie du zoo qui était plongée dans l'obscurité.
Même les deux souris de Cendrillon n'était pas rassurées.
- Zugk-zugk. Peut-être qu'on pourrait… faire demi-tour ? suggéra Jaq.
- Il fait trop noir, acquiesça Gus d'une petite voix craintive.
Bernard, n'ayant pas peur du noir se proposa d'aller voir. Un moment passa, alors que la souris avait disparue dans la pénombre. Puis un effroyable grognement retentit, et Bernard prit la fuite, apeuré.
Jaq, Gus et Bianca se hâtèrent de le suivre. Ils quittèrent le zoo en soufflant.
- Que s'est-il passé ? s'étonna Bianca après repris son souffle.
- Ce n'était qu'un vieux lion grincheux, répondit abruptement Bernard. Et si on faisait comme j'ai dit : trois rues plus loin en descendant comme c'est marqué sur la carte ?
- D'accord, d'accord ! approuva Gus en remuant la tête énergiquement.
Peu après, ils découvrirent l'orphelinat où résidait Penny. Les souris étaient passés par une fenêtre ouverte. Nos petits héros contemplèrent leur environnement, jusqu'à ce que Bernard découvre un carton où étaient disposés les affaires de Penny.
Jaq, Gus et Bianca le rejoignirent dans le carton.
- Elle est peut-être encore ici ? suggéra Gus.
- Non, elle n'est pas là, objecta Bernard. Il y a marqué ici : « À conserver jusqu'à nouvel ordre. »
- Alors, elle a peut-être été adoptée ? supposa Bianca à son tour.
- Non, dans ce cas-là, elle aurait emportée ses affaires, fit remarquer Bernard.
- Alors où est-elle ? demanda Jaq.
Ce fut alors qu'un gros chat qui venait de se réveiller à côté du carton, leva la tête et aperçut les quatre souris à l'intérieur de la boîte.
- Souris ?
Jaq, Gus, Bernard et Bianca bondirent de frayeur à la vue du gros félin.
- CHAT ! hurlèrent-ils de frayeur.
Bernard et Bianca se cachèrent dans une chaussure, tandis que Jaq entraîna Gus derrière la sandale.
Mais le chat Rufus n'avait pas l'air de vouloir les chasser.
- Écoutez-moi, vous quatre, si on découvre que des souris se baladent ici, moi, je risque d'être viré et perdre ma situation.
Les souris comprirent alors que le chat était trop vieux pour les repousser. Avec soulagement, Jaq convainquit Gus de sortir et de rejoindre Rufus.
- Ne vous inquiétez pas, nous n'avons pas l'intention de nous éterniser, fit Bianca pour rassurer le chat.
Rufus le chat s'étira en soupirant de soulagement.
- Je suis un peu trop vieux pour chasser des souris.
Jaq soupira de soulagement à son compagnon Gus.
- Il n'est pas Lucifer ! Zugk-zugk !
Gus acquiesça avec enthousiasme.
Bernard se mit alors à interroger le chat.
- Sauriez-vous nous dire par hasard, ce qu'est devenue la petite Penny ?
Le chat réfléchit pendant un moment, puis son visage s'éclaira.
- Oh oui, je la connais ! Mais vous ne la trouverez pas ici ! Cette malheureuse enfant s'est enfuie !
- Elle s'est enfuie ?! s'étonna Jaq. Pourquoi ?
- Juste avant que Penny disparaisse, leur expliqua Rufus, je l'avais vue pleurer seule dans sa chambre. Elle avait peur que personne ne l'adopte. Alors je l'ai aidée à ce qu'elle reprenne confiance. Elle semblait avoir retrouvé le sourire. Mais après, j'ai su qu'elle n'était plus là.
- Et personne ne la recherche ? s'étonna Gus stupéfait.
- Non, personne, rétorqua sombrement le chat.
- Pauvre Penny ! C'est affreux !
Bernard semblait bien dubitatif.
- Je n'arrive pas à croire qu'elle se soit enfuie. M. Rufus, réfléchissez, il doit y avoir un point qui vous échappe.
Rufus repartit dans ses réflexions.
- Voyons, voyons, attendez, laissez-moi réfléchir… (Il réfléchit, puis finit par secouer la tête.) Oh non, ça ne peut pas être ça… Avec elle, Penny n'aurait pas marché.
- Qui ça, elle ? demanda Bernard intrigué.
- De qui vous parlez ? ajouta Jaq, se souvenant de ce que Marraine la Bonne Fée avait dit à propos d'une cruelle femme.
- Une étrange femme qui a essayée de l'entraîner dans une combine louche, répondit Rufus. Mais ce n'était pas le genre de Penny.
- Une combine ? Mais quelle combine ? demanda Bianca intriguée à son tour.
- Je sais qu'elle et son associé ont dans la rue une boutique minable de prêteur sur gages.
- Jaq, Gus, Miss Bianca, il faut nous y rendre sans plus tarder, déclara Bernard avec détermination.
Alors que les souris se mirent à partir, le chat Rufus les mit en garde.
- Vous perdez votre temps en allant là-bas. Vous ne la trouverez pas.
- Cette femme doit savoir où est Penny, Zugk-zugk ! répliqua Jaq.
- Et nous devons l'aider, ajouta Gus.
- Quatre petites souris ? Que peuvent-elles faire ? répondit Rufus avec un regard défaitiste.
Les quatre souris avaient donc décidés de suivre la piste de la boutique de prêteur sur gages. Elles trouvèrent rapidement le magasin.
Sur le bureau, les souris cherchèrent des nouveaux indices, quand Bianca remarqua un livre posé sur le bureau.
- Bernard ! Jaq ! Gus ! Un livre d'enfant !
Jaq, Gus et Bernard se mirent à trois pour ouvrir le livre, où Bianca pouvait lire le nom du propriétaire de l'ouvrage.
- Celui de Penny ? s'étonna Jaq.
- Alors Penny doit se trouver ici ? suggéra Bernard.
Le coucou sonna faisant sursauter les souris. Bernard, Jaq et Gus trébuchèrent et le livre se referma sur leurs queues.
- C-c-comment on va retrouver Penny dans cet endroit ? demanda Gus.
Mais avant que l'une des souris ne lui réponde, la sonnerie du téléphone les interrompit brusquement.
- Cachons-nous, vite ! s'écria Bernard.
Les quatre souris eurent tout juste le temps de se séparer et de se cacher dans quatre coins différents du bureau avant qu'une grande femme aux cheveux roux coupés courts rejoignit le bureau en grognant d'agacement.
- Qui peut téléphoner à une heure pareille ?
Elle décrocha et arbora un regard naturel.
- Allô, ici la boutique de prêts-sur-gages de Madame Médusa…
Brusquement, elle parut réjouie et vint vite s'installer à son bureau sans remarquer les souris qui s'y cachaient.
- Ah, Snoops ! Ne le dites pas, je vais deviner ! Vous l'avez trouvé ? Vous avez le diamant ?
Puis peu après, ce qu'elle entendit de sa communication ne semblait plus du tout la réjouir.
- Quoi encore ? Vous donnez du temps ? Mais vous êtes là-bas depuis trois mois ! Bouteille ? Quelle bouteille ?
Maintenant, elle prit un regard furibond avec le combiné à son oreille.
- Vous avez surpris Penny lançant des messages dans des bouteilles ? Espèce d'idiot ! Bon à rien ! Vous êtes chargé de la surveiller !
Elle tapa son poing sur la table faisant trembler les quatre souris apeurées.
- Je prends le premier avion et je vous rejoins au Bayou du Diable !
Et elle raccrocha brusquement dans une colère noire, affolant les souris. Puis elle posa brutalement une valise qu'elle ouvrit sur son bureau.
- Zugk-zugk ! s'exclama Jaq stupéfait et affolé. Qu'est-ce qu'on fait, les gars ?
- Dans la valise, mes amis, vite ! les pressa Bernard.
Alors que Médusa fourra ses vêtements dans la valise, Bernard et Jaq se cachèrent dedans. Ils essayèrent d'aider leurs amis à grimper, mais le bagage se referma sur eux ! Médusa se précipita vers sa voiture et Bianca et Gus, agrippés à une bretelle, la suivit tant bien que mal.
Une fois dans la voiture, Bianca et Gus purent retrouver Bernard et Jaq. Ils se cramponnèrent les uns aux autres tandis que la mégère conduisit sa voiture comme une folle vers l'aéroport.
- Hors de ma route, espèce de chauffard ! hurla-t-elle en doublant un camion.
- Cette femme est un danger pour nous ! s'écria Jaq apeuré, tout en s'accrochant à sa valise.
- Un d-d-démon ! ajouta Gus aussi angoissé que ses compagnons.
Méduse tomba dans un fossé, elle continue de rouler. Sa valise s'éjecta hors de la voiture, et les souris avec elle. La conductrice continua de rouler sans remarquer que sa valise s'était envolée.
Les quatre souris reprirent leurs souffles en regardant la voiture de Médusa s'éloigner loin d'eux.
- Zugk-zugk ! Comment on va retrouver Penny ? déclara Jaq défaitiste.
- On va devoir prendre l'avion nous-mêmes, répondit Bianca.
- Et avec un peu de chance, nous atteindrons le Bayou avant elle, ajouta Bernard.
- Oui, oui, approuva Gus.
Enfin, nos souris ont fait connaissance avec l'antagoniste de l'histoire : Madame Médusa.
Le saviez-vous ?: à l'origine, c'était Cruella D'Enfer (antagoniste des 101 Dalmatiens) qui était censée apparaître dans les Aventures de Bernard et Bianca. Mais à la place, ils ont crées Médusa, nouveau personnage. À l'époque, les studios Disney n'approuvaient pas les suites. On peut remarquer que Médusa a pas mal de similitudes avec Cruella. Comme sa mauvaise conduite des voitures. Le fait qu'elle convoite un bien précieux et bien sûr, son tempérament colérique.
À bientôt pour un nouveau chapitre.
