Hello !

Voici le chapitre du dimanche ! Il n'est pas très long ni très riche en événements, mais il sert un peu de transition :) Enjoy !

Stella : On est très contentes que tu aies aimé le match ! C'est le genre de passage qu'on prend beaucoup de plaisir à écrire, bien que ce soit pas forcément les scènes les plus évidentes à raconter, mais tant mieux si ça fonctionne ! Bonne lecture pour la suite :)


AOMINE

Il dort d'une traite toute la nuit, d'un sommeil profond. Quand vient le matin, il se réveille un bref instant, et puis se rappelle qu'il a le temps de faire la grasse matinée, et se cale à nouveau confortablement contre son homme avant de se rendormir.

KAGAMI

Il se réveille vers 8h reposé. Daiki dort contre lui. Il entend sa respiration calme et régulière dans son dos. Il glisse sa main sur celle posée sur son ventre et y mêle ses doigts. Il a envie de profiter de ses bras, alors il ne bouge pas et reste de longues minutes à rêvasser. Il repense au match, à ces dernières semaines, à ce qu'ils sont en train de construire ensemble. Il repense aussi au message de Cynthia. Il n'a pas envie de parler avec Levi. Au fond, de son point de vue il a déjà tourné la page. S'il le voit il lui dira quoi ? Qu'il est désolé ? Qu'il lui en veut ? Qu'il a perdu son temps avec lui ? Il ne sait pas... Et il n'a pas envie de gaspiller encore plus de temps avec ça. Pourtant, il est évident que l'ombre de Levi dans le quartier le met mal à l'aise. Il n'a pas envie de le voir, parce qu'il ne saura pas quoi lui dire. Lui dire qu'il est avec Daiki et heureux ? Lui dire qu'il a souffert de ce qu'il lui a fait ? Ou lui dire qu'il se sent coupable ? Parce que même si Levi l'a physiquement trompé, tomber amoureux d'un autre avant d'avoir rompu, est-ce que ce n'est pas aussi un peu tromper ?

Il soupire. Il se décide à se lever pour chasser ses idées. Il pose un baiser sur l'épaule de Daiki, enfile rapidement une tenue pour aller courir et sort silencieusement de la chambre et de l'appartement.

AOMINE

Il rêve du match de la veille, le revivant dans les brumes confuses du sommeil. Il se réveille à nouveau et constate que Taiga n'est pas là. Il suppose qu'il est allé dépenser une part de sa perpétuelle énergie et s'enroule plus confortablement dans les couvertures pour retourner au pays de Morphée dribbler avec des ballons imaginaires.

KAGAMI

Courir lui fait du bien et calme un peu ses idées confuses. Il rentre de bonne humeur et avec l'envie d'embêter Daiki. Il regarde l'heure, il est encore tôt et décide donc de ronger son frein et d'aller prendre une douche. Il se lave en fredonnant puis il va préparer un solide petit déjeuner. Il est un peu plus de dix heures quand il termine. C'est sûrement trop tôt pour Daiki mais... Il a envie de lui alors il retourne dans la chambre silencieusement.

AOMINE

Il est couché de côté, exposant son dos et ses fesses à la vue de son homme, une jambe passée par-dessus les couvertures rassemblées contre son ventre et sa poitrine. Il n'entend pas Taiga entrer dans la pièce, plongé dans un sommeil profond et paisible.

KAGAMI

Il ne peut pas résister. Il s'avance doucement le week-end c'est bientôt... Il pourra se reposer. Pourvu que Daiki ne lui en veuille pas trop de le réveiller "si tôt". Il vient s'allonger derrière lui et doucement presse ses lèvres sur sa nuque, il glisse sa main sur sa hanche descend sur ses fesses. Il mordille un peu la jonction entre son cou et son épaule, alors que ses doigts se faufilent entre ses cuisses et remontent vers la chaleur de son intimité. Il caresse ses testicules doucement et remonte entre ses fesses pour venir caresser son anus. Sa bouche continue de dévorer sa nuque et son cou de baisers parfois humides et de légères morsures.

AOMINE

D'agréables sensations stimulent ses nerfs engourdis. Il murmure dans un gémissement ensommeillé sous les attentions de son homme et se cambre légèrement à son contact. Les impressions se mélangent à son rêve, il n'a pas encore tout à fait conscience de leur réalité.

KAGAMI

Il sent son homme réagir sous ses doigts ce qui stimule son propre désir. Son coeur s'accélère, son ventre se contracte et sa respiration se fait plus lourde. Ses baisers sur la nuque de Daiki se font plus longs, plus appuyés et plus sensuels. De même que ses doigts qui se montrent plus pressant. Il se redresse pour récupérer le lubrifiant rapidement et il murmure contre l'oreille de son homme faiblement.

« J'ai envie de toi Daiki... »

AOMINE

Les caresses plus appuyées ramènent sa conscience à la surface, et les mots de Taiga font courir un doux frisson le long de sa colonne vertébrale. Il sent son corps encore léthargique se réchauffer et l'excitation tendre son bas-ventre. Il ondule doucement du bassin et murmure d'une voix rauque :

« I want you, love... »

KAGAMI

La voix de son homme fait naître des frissons le long de son échine. Son désir augmente en sentant son homme commencer à bouger comme pour en avoir plus. Il ouvre le lubrifiant et en met sur ses doigts avant de revenir les poser sur l'intimité de Daiki. Il masse avec douceur et revient embrasser sensuellement sa nuque.

AOMINE

Il savoure ce message intime qui électrise ses terminaisons nerveuses. Le matin il se sent parfaitement détendu et son corps s'ouvre naturellement aux doigts qui se font plus intrusifs. Il laisse échapper une plainte de plaisir et son rythme cardiaque s'accélère tandis qu'il sent grandir l'impatience de sentir son homme en lui.

KAGAMI

C'est doux en ce matin d'entendre Daiki gémir, il adore le sentir si réceptif comme si le fait de venir jouer avec ses zones érogènes avant même son réveil exacerbait ses sens. Son homme s'élargit rapidement sous ses doigts qui le pénètrent. Il recourbe doucement ses phalanges et vient chercher sa prostate qu'il presse presque tendrement. Sa bouche continue à dévorer sa nuque et son dos qui prennent un goût légèrement salé alors que le plaisir qui monte en Daiki fait grimper sa température. Il se presse plus contre lui et égratigne sa peau de ses dents.

AOMINE

Il enfouit son visage dans l'oreiller et gémit plus fort, se cambrant par réflexe comme pour intensifier le contact. Le plaisir intense et chaud contracte son ventre. Il n'a même pas encore ouvert les yeux, il préfère baigner à l'aveugle dans les sensations érotiques provoquées par ces stimulations expertes. Il dégage son visage et murmure :

« Taiga... C'est bon... »

KAGAMI

Il sourit et vient murmurer d'une voix chaude à son oreille, mi-taquine, mi-perverse.

« Je vois ça love... Tu es très excité et très érotique... »

Il fait courir sa langue sur son cou et sous son oreille. Sans cesser de le doigter, cherchant toujours plus de gémissements, il se redresse et libère son membre tendu de son short. Il surplombe Daiki et il s'enduit d'un peu de lubrifiant. Sans prendre la peine de le prévenir, il retire ses doigts et il vient presser son sexe contre son anus puis avance doucement son bassin pour le pénétrer lentement.

AOMINE

Il accueille d'une plainte soulagée le membre imposant de son homme qui vient le remplir. Il se sent se resserrer autour de lui et il pousse son bassin en arrière pour mieux s'empaler sur lui en frémissant de plaisir.

KAGAMI

Il gémit en le sentant bouger pour accélérer la pénétration. Il presse son bras sur les épaules de son homme pour le plaquer sur le matelas et mord sa nuque comme pour le punir.

« T'es impatient love? Qui a dit... Que tu pouvais bouger ? »

AOMINE

Il s'immobilise, par surprise d'abord, mais la voix chaude de son homme lui fait une drôle de sensation. Quelque chose qu'il a déjà éprouvé plusieurs fois avec lui... Son côté dominateur titille quelque chose en lui et le perturbe d'une façon délicieusement érotique. Il laisse passer un instant, puis décide de tester un peu, et recommence à bouger comme pour défier Taiga, curieux de voir sa réaction.

KAGAMI

Il grogne, frustré de se voir défier. Il pensait faire ça en douceur mais soudain cette envie impérieuse de posséder Daiki et qu'il soit à sa merci se réveille en lui. Il le maintient plus durement et mord sa nuque plus férocement.

« Ça aurait pu se faire doucement... Mais si tu continues... J'vais devoir me montrer plus ferme. »

AOMINE

Il sourit, cette pression fait bondir son cœur et tout son corps lui semble palpiter de désir. Il essaie de se dégager de l'étreinte et murmure d'une voix joueuse :

« Il faut du boulot pour me soumettre, love... »

KAGAMI

Cette nouvelle provocation ne fait qu'attiser sa colère et son désir de soumission. Il presse sa main sur sa nuque et de l'autre il ramène son bras en arrière qu'il tient bien verrouillé dans sa poigne. Et il quitte son intimité pour revenir l'empaler sèchement.

« J'ai pas peur des défis Daiki... »

AOMINE

Il en a le souffle coupé. Cette fois, il ne peut plus se dégager et n'a guère de marge de manœuvre. Il résiste malgré tout, car il aime ce petit jeu-là et il a envie que son homme le contraigne à abandonner la lutte.

KAGAMI

Daiki continue à se montrer peu docile. Il mord son épaule durement et grogne de mécontentement. Il se retire de nouveau et le pénètre encore brutalement. Mais cette fois, il ne lui laisse pas le temps d'encaisser et il l'enchaîne, pilonnant son intimité avec une rage qui le submerge lui-même et l'empêche de penser avec cohérence. Tout ce dont il a conscience, c'est le désir brutal qu'il a de son homme, son odeur le rend fou, sa chaleur l'enivre et son intimité si serrée et massante lui provoque des vagues de plaisir intenses qui le font gémir contre l'épaule meurtrie de Daiki.

AOMINE

Il cesse de lutter devant cet assaut brutal et n'essaie même pas d'encaisser, il force son corps à se détendre et à se laisser aller sans plus de résistance. Il ne peut plus penser clairement et laisse échapper des sons plaintifs tandis que sa verge comprimée frotte sur les draps et que le membre de son homme le pilonne sans merci.

KAGAMI

Il gémit et ses doigts de referment plus durement sur la nuque et les poignets d'Aomine. Ses râles se font plus intenses alors qu'il pose son front contre l'épaule de Daiki. Sa voix se fait plaintive.

« Daiki... You're mine... I love you... I love you... »

Ses coups de reins ne faiblissent pas en brutalité mais il ralentit un peu la cadence savourant la sensation de l'anneau brûlant et moite qui serre son membre quand il va et vient en lui.

AOMINE

Ces mots, sa voix, ce changement de rythme provoquent une onde de plaisir en lui et il halète lourdement sous le poids de son homme. Il lui laisse entendre par ses gémissements incontrôlés à quel point il lui fait du bien et comme il aime le sentir prendre ainsi possession de lui. Il n'a pas fallu beaucoup de temps à Taiga pour le contraindre à la docilité, il faut dire qu'il n'était pas en position de force et que le tigre a une sacrée poigne. Chaque coup de reins semble marteler en lui le désir de son homme pour lui, et il consent à lui appartenir totalement, sans retenue. Sa voix est faible, brisée par le plaisir et l'émotion quand il répond :

« Yes I'm yours, love... I'm yours... »

KAGAMI

Ces mots sont libérateurs, il pousse un râle de plaisir en plantant encore de vigoureux coups de reins. Alors qu'il est aux portes de l'orgasme, il souffle d'une voix d'excuse : « Dai... J'vais jouir... »

AOMINE

Il murmure un « moi aussi » d'une voix étouffée tandis que son homme continue à le plaquer contre le matelas et à le pilonner, déclenchant finalement un orgasme brutal et aveuglant.

« Ahh... T-Taiga... »

Il éjacule dans un éclair de pure jouissance qui le laisse étourdi et haletant.

KAGAMI

Il pousse un cri rauque quand son homme jouit et se resserre délicieusement autour de lui. La pression est trop forte et il ne peut pas retenir son propre plaisir. Il l'empale brutalement encore de quelques derniers coups de rein et se répand en lui dans un râle de plaisir.

AOMINE

Il reste étendu sous le poids de son homme, à retrouver son souffle pendant quelques instants.

« Wah, Taiga... Sacré réveil sportif... »

Il rit un peu, entre incrédulité et bonheur de prendre toujours autant de plaisir avec lui, même quand c'est brutal comme ce matin.

Taiga embrasse son épaule et se redresse doucement, il sort lentement de son intimité et s'étend à côté de lui. Une de ses grandes mains vient caresser son dos tendrement.

« Hm... J'avais pas prévu un réveil aussi hard en fait... Juste câlin... J'm'ennuyais et j'avais envie de toi... Mais... J'me suis laissé emporter. »

Il rit à nouveau.

« Ouais... Moi aussi, je crois. Mais j'ai pas pu résister quand tu m'as dit de pas bouger... T'es trop hot quand t'es un peu dominateur. Et c'était très très bon, love... J'ai adoré.

— Je sais qu'il est encore un peu tôt pour toi... Je sais pas comment tu te sens après ça... Tu veux que je te laisse dormir ? »

Taiga pose de tendres baisers sur sa nuque et ses épaules. Il sourit sous ces attentions qui le font légèrement frissonner, parfaitement détendu et serein.

« No, thanks love... Ça m'a super bien réveillé... J'ai envie d'un café maintenant... et j'ai faim ! »

— Ok. Je vais faire couler le café. Et le repas est prêt. »

Taiga presse encore ses lèvres sur sa nuque et ses mains frôlent un peu ses fesses puis il se redresse.

« À tout de suite love. »

Il acquiesce, et profite encore de quelques instants dans le lit avant de s'étirer et de se décider à se lever. Il passe par la salle de bain pour faire un brin de toilette et rejoint Taiga dans le salon, totalement nu. Il aime prendre ses petits-déjeuners sans rien porter sur lui. Il s'assoit avec son homme pour manger et le regarde amoureusement avant de poser un baiser sur sa joue.

« Au fait... du coup au final hier on était crevés... Mais c'était quoi le truc que tu voulais essayer, niveau sexe ? Ou tu me le gardes pour ce soir ? »

— Fatigués et pas dans le mood ouais. »

Taiga rigole un peu et rougit.

« Peut-être ce soir... Enfin quand on sera pas crevé et dans le bon état d'esprit. Comme on voit mon père ce soir... Enfin bref on verra si ça le fait quoi. »

Il sourit et entame son petit-déjeuner de bon appétit.

« Ok ça marche. Tu sais, c'est bizarre... Je suis pratiquement pas stressé à l'idée de rencontrer ton père ! Enfin... Même si la pression risque de monter au cours de la journée !

— Bah c'est une bonne nouvelle. J'ai pas envie que tu stresses et j'espère que vous vous entendrez bien. D'ailleurs c'est pas défini parce que je sais pas ce que tu préfères pour rencontrer mon père... Ici pour être dans un environnement connu ? Ou chez lui parce que tu voulais voir ma chambre ?

— Hm... Ça me ferait plaisir de voir l'endroit où tu vivais... Donc plutôt chez lui ! Tu sais à quelle heure ? Si c'est toi qui fais à manger, on doit passer faire des courses avant ?

— Oui. On fera les courses après l'entraînement. On y va dès qu'on a fini.

— Cool. »

Il pose une main sur la cuisse de son homme et ajoute :

« Désolé d'avoir été un peu mélancolique hier soir... Ça va mieux ce matin. J'ai plus l'impression d'être dans un rêve... même si j'ai aussi un peu la sensation d'en vivre un... J'me sens plus déconnecté, quoi. Ce matin... j'suis juste heureux. »

KAGAMI

Il sourit à son homme et glisse sa main sur sa nuque. Ce matin, il se sent bien aussi. Il ne s'est même pas laissé perturber par la culpabilité d'avoir été brutal avec son homme tout à l'heure. Il a juste profité et apprécié avec Daiki ce moment de sexe.

« Pourquoi tu t'excuses love ? C'est pas un truc dont tu dois t'excuser. »

Il se penche pour embrasser sa joue et fourre son nez dans son cou pour respirer son odeur.

« Moi aussi j'suis heureux. Et pas que ce matin ! Mais ouais... Ce matin j'me sens bien aussi. Même si j'étais impatient de te réveiller ! »

Le brun a un petit rire et glisse une main dans ses cheveux.

« Ouais... j'avais remarqué ça. Chouette réveil pour moi du coup. »

AOMINE

Il sourit et retourne à son petit-déjeuner. Il se sent plein d'énergie aujourd'hui, et prêt à relever tous les défis de la journée, de la semaine, du mois, de l'année... C'est drôle comme ce qui peut paraître insurmontable un jour devient non pas facile, mais beaucoup moins impressionnant le lendemain. Il songe que c'est parce qu'il accepte peu à peu la présence de Taiga dans sa vie, qu'il accepte son aide et son soutien. Toutes ces choses peu familières qui ont envahi sa vie deviennent plus normales et moins effrayantes. Et quand il pense à retourner s'entraîner avec l'équipe maintenant que leur secret est éventé, il n'éprouve pas de stress particulier. Avec ces gars-là, il n'a pas l'impression de vivre une relation tabou. Et finalement... maintenant qu'il a intégré cette information, il bénéficie enfin du soulagement que ça provoque. Au début de sa relation avec Taiga, il lui avait dit qu'avec lui, il pourrait peut-être enfin cesser de lutter... Et c'est encore la sensation qu'il a ce matin. Qu'il n'a plus besoin de se battre en permanence juste pour exister et vivre sa vie.

« Content que ce réveil t'ait plu... Hm... D'ailleurs... Si j'ai de nouveau envie de te réveiller comme ça... Ce qui risque d'arriver encore. Et qu'on n'a pas vraiment de contrainte de se lever tôt comme ce matin... Quelle est ta limite acceptable de l'heure à laquelle je peux te réveiller ? Enfin... Après... Rien ne t'oblige à te lever une fois que je t'ai fait l'amour... »

Il regarde son petit ami un peu amusé par sa question.

« Comme tu dis, rien ne m'oblige à me lever, alors... Ça me dérange pas que tu me réveilles pour ça. À moins que je sois vraiment crevé, mais... J'pense qu'à ce moment-là, soit tu le seras toi aussi, soit j'aurai pas besoin de te le dire pour que tu me laisses dormir. Donc t'en fais pas pour ça. J'aime bien quand t'as envie de moi, et j'aime me réveiller comme ça.

— Ça veut dire que tu préfères le sexe à dormir ? Toi ? Love... C'est officiel tu es vraiment un accro du sexe. Et ça m'arrange ! »

Taiga se marre un peu et reprend son repas avec appétit.

« Accro au sexe ? Ouais, ça me va. Ça me dérange pas ! Surtout que je sais que tu manques pas de désir toi non plus, alors... je pense qu'on est bien. »

Il sourit tendrement à son homme et effleure sa joue en ajoutant :

« Je t'aime de tout mon cœur. »

KAGAMI

Cette soudaine déclaration le fait rougir et accélère les battements de son coeur. Il penche la tête pour poser sa joue dans cette main.

« Moi aussi Dai... »

Même s'il est prêt à dealer avec tous les états d'âme de son homme et être là chaque fois pour le soutenir, il aime vraiment voir son homme apaisé et serein. Quand Daiki est anxieux il a toujours la légère angoisse qu'il essaie de fuir de nouveau. Mais quand il est en paix, c'est juste parfait et il n'a qu'une envie se blottir entre ses bras pour se laisser dorloter.

AOMINE

Il passe un bras autour des épaules de son homme et l'attire contre lui, embrassant sa tempe et sa joue. Il savoure la douceur chaude de sa peau, son odeur entêtante, et finalement s'éloigne un peu pour terminer son petit-déjeuner.

Taiga lui sourit et termine son repas avec enthousiasme.

« En tout cas... J'ai vraiment hâte de t'emmener chez mon père... Pour plusieurs raisons, te montrer mon antre comme tu le dirais si bien et puis te le présenter bien-sûr. Comme c'est la première fois que je lui présente quelqu'un... et t'es vraiment important pour moi alors ouais j'ai envie qu'il te rencontre... »

Il sourit en entendant ça, ça lui réchauffe le cœur.

« Et j'suis content d'être la première personne que tu lui présentes... et j'espère la seule ! Hm... j'espère aussi que je ferai bonne impression...

— Je suis certain que tu seras la seule ! J'suis sûr qu'il va t'adorer ! Et j'crois que tu devrais l'apprécier aussi. Tu verras... Même s'il a pas toujours été un père parfait. C'est vraiment quelqu'un de bien mon père.

— Je te crois. Et puis... ça existe pas les parents parfaits. J'suis juste content que vous vous soyez rapprochés avec le temps.

— Non j'crois que ça existe pas. Mais bon... Des gosses parfaits ça existe pas non plus. Ouais... Moi aussi je suis content d'avoir pu me rapprocher de lui... C'est vrai que ce secret sur ma sexualité... ça maintenait une certaine distance. J'avais toujours peur de faire une bourde...

— Ouais... j'comprends. En tout cas j'ai hâte aussi d'être à ce soir. En attendant... j'imagine que je devrais commencer par me laver. C'est généralement attendu des gens quand ils sortent. Comme s'habiller aussi... C'est barbant les obligations sociales, hein ?!

— C'est vrai c'est tellement surfait de devoir se laver. Tu veux peut-être que je vienne te frotter le dos ?

— Hm... Ouais ! Ça me motivera ! Allez hop ! Let's go ! »

Sur ces mots il se lève et se dirige vers la salle de bain.

KAGAMI

Il sourit et se lève après avoir terminé d'ingurgiter en vitesse son petit déjeuner et le rejoint dans la salle de bain. Il se déshabille rapidement et se glisse derrière lui sous la douche. Il l'enlace tendrement et vient embrasser sa nuque savoureuse en pressant son corps contre le sien. Il ne se laissera jamais de sentir la nudité de son homme au contact de la sienne.

AOMINE

Il sourit en sentant son homme se nicher dans son dos.

« Tiens bah t'arrives pile au bon moment pour me frotter le dos ! »

Et il lui tend la bouteille de gel douche sans aucune gêne. Taiga rigole et se frotte un peu à lui.

« Tu perds pas le nord love ! »

Mais son homme s'exécute de bonnes grâces et commence à le laver en massant doucement. Il ferme les yeux pour mieux profiter, puis se tourne pour embrasser son homme.

« Thanks love. Ça fait du bien. J'préfère tes massages à ceux du kiné ! »

KAGAMI

Il fronce les sourcils et vient plaquer son homme fermement contre lui.

« Ouais d'ailleurs... Tu laisses d'autres mec que moi te toucher... ça ne va pas du tout ça love ! »

Il sourit et vient l'embrasser avec tendresse.

« Content que mes massages te conviennent love.

— Ah mais le kiné est le seul autre mec, c'est promis ! »

Daiki rigole, puis s'écarte pour se rincer avant de sortir de la douche.

« Il nous reste beaucoup de temps avant de partir au boulot ?

— Ouais. Je t'ai réveillé tôt. Il est même pas midi. On peut aller se balader si tu veux... Hm... On est un peu loin de la plage. Mais y'a un parc pas loin.

— Ah ouais, une petite balade ça me tente bien. C'est encore un endroit lié à des souvenirs de gosse ?

— Oh... Non pas ce parc il est trop récent. Mais si tu veux que j't'emmène dans des quartiers où j'ai traîné gamin... C'est possible aussi. Par contre c'est moins sympa comme quartier.

— C'est comme tu préfères love. Sympa ou pas, c'est parce que c'est ton passé que ça m'intéresse. Mais une balade tranquille au parc me va très bien aussi ! »

Ayant suivi son homme hors de la douche, il se sèche et se rhabille rapidement. Il consulte l'heure, ils ont le temps d'aller faire un tour mais seulement une petite heure.

« On va juste au parc pour cette fois, love. Le quartier est pas juste à côté on n'aura pas vraiment le temps sur place. »

Ils achèvent de se préparer et sortent pour prendre un peu l'air et profiter du soleil. Le parc n'est pas pris d'assaut à cette heure là, les adultes travaillent et les enfants sont à l'école alors c'est très calme.

AOMINE

Il regarde autour de lui, s'imprégnant de coin de nature en pleine ville. Ça fait du bien de voir un peu de verdure et de profiter du murmure du vent dans les feuillages qui diffractent la lumière chaude et dorée de l'éternel soleil californien. Ils se promènent autour d'un point d'eau où nagent paisiblement quelques cygnes et canards. Ils se posent sur un banc et il se plonge dans la contemplation des reflets mouvants sur l'eau. Il murmure à l'intention de son homme :

« C'est sympa ici... »

Puis, il sourit et ajoute un peu plus fort :

« T'aurais dû me dire que y avait un endroit cool pour faire des siestes à côté de chez toi ! Mais bon en même temps... T'es censé venir habiter chez moi bientôt... Et près de chez moi y a la plage. C'est aussi idéal pour les siestes. »

KAGAMI

Il sourit et, même s'ils ont pris la décision ensemble, même si il y a encore quelques détails à régler, que Daiki évoque le futur emménagement ensemble fait battre son coeur et ajoute encore un peu de soleil sur ce début de journée. Décidément, il ne pourrait pas être plus heureux aujourd'hui.

« Je viens de te le montrer et puis... C'est pas comme si tu avais eu tant d'occasions que ça pour faire la sieste chez moi... Et ma terrasse te plaisait pas ?

— Si la terrasse est plutôt sympa. Mais j'aime bien dormir dans la nature aussi. Les bruits environnants, c'est apaisant. Et comme y a pas trop de nature ici, un parc ça fait l'affaire ! À Tokyo j'avais mon spot préféré dans un parc aussi... Si tu me trouvais pas chez moi ou sur un terrain de basket, sûr que j'étais là !

— Ouais ?! OK ça marche... J'espère que tu me montreras ce coin à Tokyo à l'occasion ! Tu peux t'allonger pour faire la sieste si tu veux. T'inquiète je surveille qu'aucun pigeon essaie de te chier dessus !

— Comme c'est aimable ! Ok, faut pas me le dire deux fois ! »

Daiki s'allonge sur le banc en prenant ses cuisses pour oreiller et soupire de satisfaction en fermant les yeux.

« Ça c'est le plus par rapport à Tokyo. J'avais pas d'oreiller humain là-bas !

— Ravi d'être une plus value intéressante. »

Il vient doucement poser une main sur le torse de son homme et l'autre glisse doucement dans ses cheveux. Il sourit et laisse son regard se perdre au loin en le laissant se reposer.

AOMINE

Il se laisse dériver dans des pensées vagues en écoutant l'atmosphère tranquille qui les entoure, bercé par la caresse du vent sur son visage et celle de la main de Taiga dans ses cheveux. Il ne tarde pas à somnoler et passe vingt bonnes minutes dans une demi inconscience bienheureuse avant d'émerger à nouveau. Il s'étire comme un chat et ouvre les yeux pour regarder son homme.

« Hey love. »

Les yeux de Taiga se pose sur lui et il lui adresse un sourire.

« Hey. ça t'a fait du bien ? »

Il bâille puis se redresse en se frottant les paupières.

« Ouais... C'était vraiment agréable. Tu devrais te mettre aux siestes, c'est presque encore plus reposant qu'une nuit de sommeil !

— Mais j'arriverai jamais à m'endormir ! Et les rares fois où ça m'arrive après j'me réveille pas bien.

— Roh... Tu dis ça parce que tu connais rien à l'art de la sieste, voilà. »

Il se tourne vers son homme pour poser un baiser sur sa joue. Et en le faisant il réalise soudain qu'il ne s'est même pas posé la question de leur proximité physique dans un lieu public. Il sent le sang lui monter au visage. Mais... c'est probablement bon signe. Il se focalise de moins en moins sur les regards extérieurs, il prend des risques. Il n'aurait jamais cru parvenir à ce point un jour.

« C'est un art carrément ?! Ouais c'est sûr... J'y connais rien. Tu peux toujours essayer de m'apprendre... Mais je suis plus sieste crapuleuse tu te doutes bien. »

Taiga sourit et glisse une main légère sur sa hanche et ne semble pas troublé par le lieu où ils se trouvent.

Il frissonne un peu. Une part de ses angoisses remonte en un chœur cinglant. L'autre part de lui est calme, presque indifférente, à ce qui pourrait arriver. Comme s'il avait finalement commencé à faire le deuil de cette vie factice pour laquelle il s'est vainement battu toutes ces années. En un sens, plus il avance avec Taiga, plus ses angoisses lui semblent absurdes, et plus il comprend paradoxalement qu'il n'a pas souffert en vain. Et il n'arrive pas très bien encore à vivre avec cette contradiction. Tout ce qu'il sait, c'est que la cohue mentale perd en vigueur et en conviction. Il lui semble avoir deux options : considérer sa vie d'aujourd'hui comme une preuve qu'il s'est planté sur toute la ligne, ou comme une possibilité inespérée d'échappatoire.

Il relève la tête pour regarder les feuillages qui dansent dans la lumière, imperturbables.

Et finalement, il déclare :

« Les siestes crapuleuses, c'est pas des siestes. C'est un prétexte pour du sexe. Du coup y a que du sexe et pas de sieste. Donc ouais t'as beaucoup à apprendre sur l'art de la sieste !

— Bah ouais mais... C'est bien le sexe ! »

Taiga rigole.

« On finit le tour du parc pour rentrer et se préparer ? C'est bientôt l'heure d'aller bosser. »

Il regarde autour de lui et hoche la tête.

« Ok, faisons ça. »

Ils se lèvent et se remettent à déambuler dans le parc presque désert, profitant de ces derniers instants au calme dans ce petit coin de nature. Mais il a aussi hâte d'aller jouer... et même de retrouver son équipe. Et quand il pense à la soirée à suivre, il n'a toujours pas de stress majeur... Juste une légère appréhension.

KAGAMI

De retour à son appartement, ils préparent leurs affaires pour l'entraînement. Alors qu'il remplit son sac et qu'il prend des affaires propres pour se rendre directement chez son père, il hésite... Hier soir, ils n'avaient finalement pas été dans l'ambiance, mais peut-être que ce soir, il pouvait l'envisager. Il est toujours un peu effrayé à cette idée et si ça ne plaisait pas du tout à Daiki ? Comme Daiki l'interpelle, il se dépêche de fourrer l'objet de ses préoccupations dans son sac et il l'utilisera ou non, il a encore le reste de la journée pour se décider et si cette fois l'ambiance s'y prête peut-être qu'il osera.

Il rejoint son homme dans le salon.

« Je suis prêt... ça te va si on va directement chez mon père ? C'est vrai qu'on y a pas pensé... Peut-être que tu voudras repasser par chez toi...

— Nan c'est bon, j'suis opé pour aller chez ton père direct ! »

AOMINE

Comme il a stocké quelques affaires chez Taiga, il a de quoi découcher plusieurs jours de suite. Il regarde son homme en souriant et l'attire à lui pour le câlin rituel avant de partir, même si aujourd'hui il a une qualité un peu différente... Il n'a plus cette impression de quitter son petit ami pour que celui-ci se transforme en coéquipier pour la journée. Aujourd'hui, il sera les deux à la fois. Il l'embrasse tendrement, puis se recule et demande :

« Ready, love ? »

KAGAMI

Il sourit et embrasse doucement ses lèvres. Il est serein aujourd'hui à l'idée d'aller à l'entraînement. Il est plus nerveux pour le soir et encore nerveux... Excité en fait. Il a hâte que les deux personnes les plus importantes pour lui se rencontrent. Il n'est pas vraiment inquiet, il sait que ça se passera bien. Il espère juste que ce sera fluide et confortable pour tout le monde et qu'ils arrivent à se sentir tous les deux bien à l'aise.

« Totalement prêt. J'ai hâte de jouer... Et d'être à ce soir j'avoue.

— Moi aussi. »

Daiki pose encore un baiser sur ses lèvres, puis ils prennent leurs affaires et quittent l'appartement pour se rendre au gymnase.

AOMINE

C'est délivré d'un poids dont il n'avait même pas conscience qu'il entre dans les vestiaires aujourd'hui. Il est finalement vraiment content que les autres aient découvert la nature de sa relation avec Taiga. Il n'a plus à avoir peur de ce qu'ils pourraient penser, ni à surveiller sa façon d'agir auprès du tigre. Tout en se changeant, ils débriefent le match de la veille et évoquent avec enthousiasme celui de la semaine prochaine, leur premier de la saison où ils ne joueront pas à domicile, ce qui va leur donner un challenge supplémentaire.

KAGAMI

Il ressent l'atmosphère différemment. Comme si les dernières barrières qui le distançaient de ses coéquipiers avaient rompu. Il s'installe à sa place pour se changer, l'ambiance est sereine. Il ne se retient pas de discuter avec Daiki et de laisser leur complicité clairement visible. Le prochain match promet d'être intéressant, il a hâte d'y être. Ils rejoignent le terrain où l'entraîneur les attend. Le vrai debriefing du match de la veille commence. Ils analysent leurs erreurs et les moments où ils ont été particulièrement brillants. Le match est décortiqué presque entièrement, puis ils en tirent les éléments à travailler pour progresser encore.

Lendemain de match, l'entraînement se fait calme et doux. On ne force pas, l'intensité du match à déjà mis à rude épreuve chaque joueur. Le temps passe vite. Autant, parce que l'après midi est courte que parce que le stress l'ayant abandonné il profiter simplement du moment sans inquiétude.

AOMINE

Au moment de rejoindre les vestiaires, il a enfin sa première vraie bouffée de stress. Il va rencontrer le père de Taiga... Il a prévu la chemise noire classe en conséquent.

« Ola Daiki tu sors le grand jeu ce soir ?! l'interpelle Harry en rigolant.

— Hm... ouais... »

Il se frotte l'arrière du crâne, un peu embarrassé.

« J'vais rencontrer mon beau-père pour la première fois...

— Eh bah ! C'est du sérieux alors !

— Ouais... Donc bon voilà j'essaie de faire bonne impression.

— Il aime le basket ton beau-père ?

— Ouais, apparemment...

— Alors vu ta performance d'hier... J'pense que t'auras même pas besoin de faire bonne impression ! »

Il rigole.

« Mouais... faut pas exagérer non plus. »

KAGAMI

Il regarde Daiki quelques instants, sexy évidemment, son homme est tellement beau gosse. Il se retourne pour finir de s'habiller et il se remet à cogiter. Daiki a sorti le grand jeu alors c'est peut-être l'occasion d'en faire de même, histoire de le récompenser... Mais ce serait pas une récompense si ça lui plaît pas. Habillé il range son sac et reste perdu dans ses réflexions.

AOMINE

Il termine de s'habiller et remarque du coin de l'oeil Taiga qui a l'air tout perdu dans ses pensées. Il s'approche et pose une main dans le creux de ses reins.

« Tu m'as l'air bien pensif... On y va ? »

Taiga rougit légèrement et prend son sac.

« Hm... J'me disais que tu étais très sexy... Yes on peut y aller. Mon père m'a envoyé un message il sera là vers 19h30. »

Ils saluent leurs coéquipiers en se dirigeant vers la sortie du vestiaire.

« Bon courage Daiki avec beau-papa ! »

— Ouais, ouais... » grommelle-t-il en agitant la main.

En réalité, l'amusement de ses coéquipiers lui fait chaud au coeur. ça confirme qu'ils acceptent réellement sa relation avec Taiga. Il glisse sa main dans celle de son homme.

« Ça y est maintenant j'suis un peu nerveux... »

KAGAMI

Il serre la main de son homme dans la sienne et lui sourit.

« Ça va aller love. De toute façon mon père sera subjugué par ta beauté... »

Il lui fait un clin d'oeil.

« Tu sais... j'pense que... depuis le lycée il sait qu't'es un mec bien alors. T'as pas à t'en faire. »

Ils sortent pour prendre un taxi.

AOMINE

Ça lui fait toujours bizarre de penser que Taiga a déjà parlé de lui à son père... Et beaucoup, apparemment ! Ça lui fait plaisir, même si ça l'intimide un peu aussi. Mais il essaie de ne pas s'en faire et il s'installe dans le taxi avec son homme. Quoi qu'il arrive, il est content de rencontrer le père de Taiga. C'est une étape importante... Surtout qu'ils pensent au futur tous les deux... Ils se voient ensemble... à très long terme.

Il laisse son regard dériver sur la ville qui défile derrière les vitres, une main caressant un peu nerveusement la cuisse de son homme.

KAGAMI

Il a aussi posé sa main sur la jambe de son homme. Il lui parle pour essayer de lui faire penser à autre chose.

« Ça s'est bien passé avec les gars aujourd'hui... J'ai trouvé ça... Hyper reposant... Que ça leur semble naturel.

— Ouais... En fait c'était plutôt la relation qu'on avait avant qu'ils comprenaient pas... Ce côté on est proches, le lendemain on l'est plus...

— Oui... C'est sûr que ça devait être assez étrange de l'extérieur. En tout cas, ouais j'me sens libéré. Merci Dai. »

Il sourit et presse un peu sa cuisse.

« On a quelques courses à faire ça va nous prendre dix minutes. Y'a un magasin sur le chemin. »

Il regarde les rues, ils sont bientôt arrivés.

AOMINE

Il acquiesce. Il a hâte de se poser. De boire un coup. Le taxi les dépose et il suit Taiga dans le magasin, les mains dans les poches.

KAGAMI

Il choisit avec soin le poisson pour les sushis et les makis. Il reprend du riz, son père est souvent à cours et pour être sûr il prend tous les ingrédients qui lui sont nécessaires et disponibles dans cette boutique. Il prend aussi de la bière et ils ressortent enfin. Ils arrivent en moins de dix minutes chez le père de Taiga. Il fait entrer son homme dans l'immeuble de haut standing, son père n'a pas à envier leurs appartements respectifs. Ils entrent dans l'ascenseur en direction du dernier étage. Il se mordille un peu la lèvre et rigole.

« En fait... Moi aussi j'suis un peu nerveux love...

— Ouais... Ça me paraît normal. »

Le brun s'approche et caresse sa joue avant d'ajouter en souriant :

« Mais de toute façon, quoi qu'il arrive, ta cuisine mettra d'accord tout le monde !

— Ouais... Mais c'est pas seulement mon père... Juste là aussi... En fait, c'est la première fois que j'emmène quelqu'un dans ma chambre d'ados en dehors de Tatsuya... C'est un peu étrange... et intimidant. »

Ses joues prennent sûrement une jolie couleur rosée.

AOMINE

Il l'observe, un peu attendri par cet aveu. Puis, il pose doucement ses lèvres sur les siennes et murmure :

« Vraiment ? Moi J'trouve ça... hm... un peu excitant, l'idée de visiter ta chambre d'ado...

— Excitant? Pourquoi ? »

Ils sortent de l'ascenseur et avancent jusqu'à la porte de l'appartement.

« Hm... je sais pas trop... Peut-être parce que t'as dû y passer plein de temps à fantasmer tout seul comme l'ado bouillonnant d'hormones que t'étais ! »

Il rit un peu en caressant les fesses de son homme à travers son pantalon.

« Hm... Ça c'est sûr. J'ai beaucoup fantasmé dans cette chambre... Mais plus de basket que de sexe ! »