Salut à tous !

Exceptionnellement en avance, le chapitre du mercredi ! Le chapitre 50 ! Bon anniversaire à la fic :) Enjoy !

Stella : Désolées (ou pas) de t'avoir fait saigner du nez :) Plus calme et moins torturé... On promet rien :D

Malo : J'ai l'impression de me répondre à moi-même... Les gens vont croire que je m'auto-review, c'est embarrassant :D Bref ! Merci beaucoup pour la review, on est contentes que ça te plaise !


AOMINE

Ils remontent vers la rue, le sable puis le bitume sont chauds sous la plante de ses pieds. Il est heureux, parce qu'ils ont finalement réussi à surmonter les obstacles sur leur route, et surtout il est fier, fier de l'avoir comme petit ami, fier d'habiter avec lui. Sans lui, il n'en serait pas là. Ni dans sa vie professionnelle, qu'il peinait à faire décoller, ni dans sa vie personnelle, car il en serait encore à faire semblant d'être hétérosexuel en bernant une fille qui l'aimait pour de vrai.

Il serre sa main dans la sienne et la caresse doucement tandis qu'ils arrivent en bas de leur immeuble. Leur immeuble. Rien que ce mot le fait sourire et lui réchauffe le cœur, même s'il a encore un peu de mal à y croire.

En chemin Taiga a envoyé un message à Cynthia pour l'avertir qu'ils remontaient de la plage. Ils rentrent dans l'immeuble et son homme profite de l'ascenseur pour venir l'embrasser en pressant son corps à moitié nu contre le sien.

Il le serre contre lui en rigolant un peu.

« T'es tout froid maintenant ! Il nous faut vite une petite douche bien chaude !

— Hm... Ouais carrément. »

Taiga plonge son nez dans son cou et le dévore de baisers. Mais quand l'ascenseur arrive à l'étage, le félin tigré grogne de devoir lâcher sa gourmandise.

Il frissonne sous ses baisers et regrette un peu lui aussi que l'ascenseur s'arrête déjà. Il lui sourit et l'entraîne avec lui dans le couloir, puis, arrivés devant chez eux, il s'écarte pour le laisser passer.

« À toi l'honneur. Déverrouille ta nouvelle porte pour la première fois ! »

KAGAMI

Il sourit à son homme et il rougit, ému par la situation plus qu'il ne l'aurait cru. Il sort son jeu de clé et prend la main de son homme en ouvrant la porte de son nouvel appartement. Il pousse la porte et entre le premier en entraînant Daiki à sa suite. Il se tourne vers lui une fois à l'intérieur et sourit.

« Welcome home. »

Daiki l'observe quelques instants en silence, l'émotion lisible dans son regard à la fois sérieux et vibrant de bonheur. Puis, il l'attire contre lui et pose ses lèvres sur les siennes doucement, avant de l'embrasser avec passion, une main crispée sur sa nuque, l'autre au creux de ses reins.

Son coeur semble vouloir exploser dans sa poitrine, ce baiser lui fait tourner un peu la tête. Il agrippe le t-shirt de son homme et répond avidement à ses lèvres, alors que le désir s'affiche dans son short sous lequel il ne porte plus de sous-vêtements, ce qui accentue son excitation.

AOMINE

Il sent son membre dur se presser contre lui et ça réveille son désir. Il sent aussi un vertige le traverser. Maintenant qu'ils sont ensemble, qu'ils vivent officiellement à deux ici, c'est comme s'ils avaient un vaste territoire vierge devant eux, toute une vie à explorer ensemble, et ça l'effraie autant que ça lui donne envie, parce qu'il se rappelle une fois encore qu'il serait perdu sans Taiga, et tout simplement qu'il n'a pas envie de vivre sans lui. Au contraire il veut vraiment, et au fond ça n'a jamais changé en dépit de ses doutes, partager sa vie avec lui. Et penser à tout ça ne fait que stimuler son désir, aiguiser sa passion. Mais ils n'ont pas vraiment le temps, sauf si...

« Love si tu veux soulager ça va falloir aller vite...

— Ok... T'as une suggestion ? »

Taiga le regarde haletant, les mains toujours crispées sur son t-shirt et un regard assombri par le désir.

Il soutient son regard, il aime cette éclat qui s'y consume et lui donne envie de l'attiser encore, de rendre ce désir incontrôlable. Il vient embrasser son cou et murmure à son oreille d'une voix chaude :

« Prends-moi sauvagement sous la douche...

— Sauvagement... pour la première fois que je vais te prendre... Dans notre appartement. »

Le regard de Taiga s'assombrit et il le saisit par le poignet pour l'entraîner jusqu'à la douche.

Il se laisse faire, sourire aux lèvres. Une fois dans la salle de bain, il s'empresse de débarrasser Taiga de son short, découvrant son érection tentante, et il enlève à son tour son pantalon et ses sous-vêtements trempés, avant de venir se presser contre son homme pour l'embrasser avidement, leurs peaux mouillées et salées frottant l'une contre l'autre.

KAGAMI

Prendre son homme sauvagement.

L'idée embrume totalement son esprit, accentuant son désir. À tâtons il ouvre le robinet de la douche pour laisser le temps à l'eau chaude d'arriver alors qu'il savoure les lèvres salées de son homme. Il palpe son dos, griffe un peu son épiderme et descend sur ses fesses qu'il masse avec envie. Son sexe tressaute légèrement contre le bassin de Daiki, la petite gâterie dans l'eau tout à l'heure n'a pas calmé sa soif de son homme. Son désir semble insatiable.

Il le pousse dans la douche et se glisse avec lui sous le jet pour savourer la chaleur de l'eau sur leurs corps qui rince un peu leurs peaux du sel. Il savoure sa bouche et ne libère ses lèvres que pour le regarder avec un sourire.

Il récupère rapidement la bouteille de lubrifiant. Sauvagement ok, mais le temps est compté alors autant s'assurer que les choses soient le plus faciles possibles pour son homme. Il l'embrasse une dernière fois avidement. Puis le regard brûlant de désir, la poitrine comprimée par l'envie, son ventre contracté d'anticipation, son souffle est court et sa voix basse de désir.

« J'ai envie de toi... Tourne-toi love... »

AOMINE

Il regarde son homme avec envie, anticipant ce qui va suivre. Il se tourne vers le carrelage, se cambrant pour offrir son cul. Il se rappelle de la séance de sexe épique de ce matin, et se dit que si son homme est aussi motivé que lui au début de la journée, il est parti pour un sacré rodéo. Mais il est prêt pour ça, il en a envie. Il s'appuie contre la paroi froide et humide, le souffle court, tendu en attendant la caresse de ses doigts.

KAGAMI

Son souffle erratique s'échoue sur la nuque de son homme alors qu'il se penche sur lui. Il glisse ses doigts lubrifiés entre ses fesses, il parcourt ce sillon et rejoint son orifice qu'il masse avec un peu de précipitation pressé d'y plonger. Sa bouche vient mordre et sucer sa nuque. Il respire son odeur et il mord un peu plus fort son cou quand doucement il introduit un premier doigt en lui.

AOMINE

Le souffle rapide et brûlant de Taiga sur sa nuque le fait frissonner, et il laisse échapper un gémissement à la morsure sur sa peau sensible. Il se tend de plaisir et gémit à nouveau quand son doigt le pénètre. Il perçoit son empressement qui ne fait que l'exciter davantage, et il ondule un peu des hanches, très réceptif à son toucher.

KAGAMI

Il aime sentir son homme réceptif, il aime qu'il s'ouvre à lui dans tous les sens du terme aussi positivement et facilement. Ses dents parcourent son cou et griffent sa peau. Il le prépare rapidement à le recevoir, il n'a pas le temps de chercher à lui faire plaisir pour l'instant, il se contente d'être efficace. Il ajoute rapidement un second doigt pour aider dans la manoeuvre.

AOMINE

Il se cambre au toucher de ses doigts, son corps réclame son homme et il a hâte de sentir sa queue les remplacer. C'est chez eux maintenant et tous les jours il pourront se retrouver sous la douche pour se livrer à de telles activités. Il halète plus vite, il se détend vite au contact de son homme, il est impatient.

« Love... Je veux ta queue... »

KAGAMI

Il n'attendait que cette supplique pour céder à son désir. Il met rapidement un peu de lubrifiant sur sa verge et vient se presse contre lui, pesant de son poids sur son dos alors qu'il pince la peau de son épaule entre ses dents et s'aidant de sa main pour se guider il le pénètre lentement.

« Dai... »

AOMINE

Il a tout le loisir de sentir son membre imposant coulisser en lui, il se sent s'ouvrir sur son passage. Il entrouvre les lèvres sur une plainte lourde de désir, haletant doucement lorsqu'il le sent entièrement en lui. Il crispe une main sur la sienne et remue les hanches pour lui signifier qu'il est prêt et impatient.

KAGAMI

Il enroule son bras autour de sa taille, ses lèvres ne se lassent pas du goût de sa nuque. Et il ondule d'abord doucement autant pour s'assurer que son homme est assez détendu que pour savourer la sensation de l'anneau serré autour de son sexe qui le masse sur toute sa longueur. Mais il ne résiste pas longtemps à accélérer avec une plainte rauque de plaisir.

« Dai... I love you... »

Sa main se resserre sur son ventre, il plante plus durement ses dents dans son épaule et il commence à donner de rudes coups de reins en lui.

AOMINE

Il laisse échapper un cri de satisfaction lorsque son homme commence à le pilonner. C'est jouissif de le sentir en lui, de savourer cette façon brutale d'exprimer son amour et son désir pour lui. Il se donne sans résistance et sans arrière-pensée, s'autorise simplement à jouir du moment et à être comblé par son homme. Il prend la main de Taiga crispée sur son ventre et la pose sur sa queue, et gémit en sentant sa poigne se resserrer sur lui.

« Ah yes love... harder... fuck me harder... »

KAGAMI

Ses mots lui provoquent une bouffée de désir qui consume sa poitrine et tord ses tripes. Il répond à la demande muette de son homme et activer sa main vivement sur son membre, en rythme avec ses coups de reins plus brutaux. Il pose son front contre sa nuque et ondule en gémissant, parcouru de frisson de plaisir à chaque pénétration.

« Dai... So good... »

AOMINE

Il se laisse emporter par la passion et le déluge de sensations, ainsi stimulé le plaisir monte très vite, brûlant dans ses reins. Il lâche des gémissements entrecoupés alors que le feu le consume plus intensément. Le plaisir contracte son bas-ventre, et il crispe le poing contre le carrelage alors que l'orgasme le submerge, nouant sa gorge et comprimant sa poitrine. Il reprend à peine son souffle avant d'exprimer pleinement son extase.

« Ah oui... o-oui... OUI ! »

Son cri meurt sur ses lèvres alors que le plaisir reflue et que ses muscles se relâchent soudain. Il essaie de reprendre son souffle, le corps encore frémissant et vibrant de plaisir.

KAGAMI

L'orgasme de son homme lui a coupé le souffle quand il s'est vivement resserré sur lui. Il continue de planter des coups de reins rudes en lui ses mâchoires crispées par le plaisir. Il plaque son homme contre lui pour qu'il ne s'effondre pas et le pilonne encore jusqu'à ce que le plaisir l'emporte à son tour avec une plainte étranglée.

« Dai... »

Il jouit dans l'intimité de son homme en plantant ses dents dans son épaule. Il s'arrête quand le plaisir cesse de le submerger. Il ne le lâche pas, le serre contre lui et murmure haletant.

« Je t'aime Daiki. »

AOMINE

Il caresse les bras de Taiga, son corps est chaud, il a l'impression de sentir le sang circuler partout, jusque dans ses orteils. Il se sent bien, la chaleur du bonheur se mêle à celle du plaisir. Il prend une main de Taiga pour l'embrasser.

« Je t'aime aussi, Taiga... »

Taiga pose des baisers sur sa nuque. Sa respiration se calme progressivement et il caresse doucement son ventre.

« Hm... J'trainerais bien un peu pour savourer... Mais Cy va bientôt arriver. Enfin... On aura plein d'autres occasions de profiter de cette douche. »

KAGAMI

Il sait que même sans son emménagement il aurait pu profiter de cette douche en de nombreuses occasions. Néanmoins, ça a vraiment une saveur différente. Il se retire doucement et invite son homme à se retourner pour l'embrasser avec tendresse.

Daiki lui rend son baiser et se recule en souriant.

« Étant donné que la société m'oblige à me laver presque tous les jours, et que le sexe débridé avec toi m'oblige définitivement à me laver au moins une fois par jour... Ouais, on aura plein d'occasions d'en profiter. »

Il rigole de ses propres bêtises et après un autre baiser, il sort de la douche pour se sécher.

Taiga se rince rapidement et le suit hors de la douche pour se sécher. Il n'est pas encore habiller qu'on sonne.

« Mince ça doit être elle. »

Il rejoint l'entrée avec juste une serviette autour des hanches et répond à l'interphone. Il lui ouvre la porte de l'immeuble et laisse la porte d'entrée entrouverte pour qu'elle puisse rentrer et se dépêche de retourner dans la chambre pour prendre des fringues propres.

AOMINE

Il termine de se sécher et quand il sort, il entend un "Hello ?!" dans l'entrée, alors il noue une serviette autour de sa taille et va accueillir la jeune femme.

« Salut. Désolé on est à la bourre... et... ben c'est un peu le bordel. Mais y a encore de la place dans le canap ! Prends une bière... On arrive. »

CYNTHIA

« Pas de soucis t'inquiète. C'est une habitude de Taiga de m'accueillir en sortant de sa douche. Prenez votre temps. »

Elle lui offre un grand sourire et ne se gêne pas pour se mettre à l'aise. Elle retire ses chaussures dans l'entrée, habitude qu'elle a pris en rendant visite à Taiga à New-York, il était assez intransigeant sur ce point et elle a appris de Lola que Daiki, pourtant loin d'être maniaque, n'apprécie pas non plus qu'on garde les chaussures à l'intérieur. Elle connaît cette coutume venue du Japon, elle ne pouvait que constater qu'elle était vraiment respectée par les Japonais. Et honnêtement, comme elle adore se promener pieds nus ça lui convient très bien. Elle se débarrasse de son sac au même endroit et se dirige vers la cuisine qu'elle repère rapidement pour se servir comme on le lui a proposé. Elle fait le tour de l'appartement du regard. C'est accueillant et agréable, si on ignore les cartons qui trônent dans un coin du salon, elle ne peut s'empêcher de penser qu'il est évident que Taiga est passé par là, car les cartons sont empilés dans un coin pour ne pas trop gêner. Il y'a un peu de déco dans un style qu'elle apprécie et ne manque pas de remarquer la vieille platine vinyl. Vraiment, il est chouette cet appartement avec une jolie vue, et plus spacieux que le sien. Il lui plaît bien. Lola et Daiki ont bien choisi.

AOMINE

Il rejoint son homme dans sa chambre.

« J'ai croisé Cynthia, je lui ai dit de prendre une bière et de s'installer. »

Il pose une main sur ses fesses et l'embrasse doucement.

« C'est chouette d'inviter quelqu'un chez nous pour la prochaine fois. »

Il s'écarte pour laisser tomber sa serviette et se met à chercher des fringues... à l'étage le plus bas du placard, parce qu'il aime exposer son fessier dès qu'il en a l'occasion. Il sait que son homme aime ça, et aussi que ça a tendance à le déstabiliser, ce qui est presque encore mieux.

KAGAMI

Il sourit et enfile un débardeur loose.

« Merci... Ouais c'est clair c'est cool. »

Il se tourne vers son homme et s'interrompt en regardant ses fesses astucieusement mises sous nez. Il vient de le prendre et pourtant, il ne dirait pas non à en profiter encore. Son homme a bien compris à quel point il était faible face à lui et à son corps.

« Comment tu me provoques... »

Il s'approche et vient palper ses fesses et il mordille son épaule. Il soupire de frustration, vole un baiser à ses lèvres et s'écarte.

« J'vais rejoindre notre invitée... »

Il se détourne pour sortir de la chambre mais s'arrête avant de franchir la porte, pour regarder de nouveau son homme avec un doux sourire.

« Thanks love. You make me so happy. »

Il quitte la chambre sans attendre sa réponse et rejoint Cynthia au salon.

« Cy ! Comment tu vas ?

— Au top et toi ?

— Très bien aussi. »

Il va se chercher une bière lui aussi pour venir s'installer avec elle au salon.

« Vous avez tout déménagé ?

— Non. Il en reste encore. On y retourne demain. »

Elle tend sa bière pour trinquer avec lui. Il accepte et cogne doucement sa bière contre la sienne.

« Félicitation Taiga. Le bonheur te va bien. »

Elle lui fait un clin d'œil et il rougit.

AOMINE

Il se marre doucement en regardant son homme partir, il a bien vu dans ses yeux qu'il aurait été partant pour un second round. C'est encore quelque chose qu'il découvre complètement. La séduction.

Au début, quand Taiga lui disait qu'il faisait exprès de le tenter en se promenant nu, ce n'était... pas entièrement vrai. C'était plus une question d'habitude et comme ils avaient déjà couché ensemble, il n'avait pas vraiment de pudeur à se balader en tenue d'Adam. Mais il ne pensait pas vraiment consciemment à le séduire en jouant de son corps. Il connaît la séduction, ou du moins, il croyait la connaître. Pour lui, ça avait toujours été plutôt facile. Quelques mots bien placés, un sourire ça et là. Mais... la composante sensuelle de la séduction ? Non, il ne s'en servait pas avant Taiga. Il commence tout juste à entrevoir le plaisir qu'il pourrait y prendre. Maintenant que les choses sont plus claires avec Taiga et qu'il sait ce qu'ils représentent l'un pour l'autre et où ils vont, il ne voit plus ce qui pourrait le retenir.

Enfin, il se rappelle que ce n'est pas le moment d'avoir une épiphanie sur sa relation amoureuse, et se décide à enfiler ce jean délavé et ce débardeur moulant à l'effigie des Doors, puis il passe se prendre une bière à la cuisine et rejoint Taiga et Cynthia dans le salon.

« Hey beau gosse ! »

Cynthia tend sa bière pour trinquer aussi avec lui.

« À cet appartement bien sympa et à cette nouvelle vie de couple qui vous attend ! »

Taiga rigole et pose une main sur la cuisse de Daiki, en tendant aussi sa bière.

Il sourit.

« Ouais. À une nouvelle vie. »

Leurs bouteilles tintent et il boit quelques gorgées. Il s'adosse contre le dossier du canapé, s'appuyant un peu contre son homme.

« J'crois qu'on a encore du mal à réaliser. »

Il jette un coup d'œil à Taiga.

« Quand je repense au lycée, à l'époque où on s'est connus... J'hallucine toujours qu'on ait fait tout ce chemin. »

Il sourit et reporte son attention sur Cynthia.

« J'ai été infect avec lui la première fois qu'on s'est rencontrés. Et hm... les fois suivantes aussi, en fait. Mais j'crois qu'il a fini par bien m'aimer quand même !

— Visiblement ouais. » rigole Taiga.

CYNTHIA

Elle sourit. Taiga lui avait parlé de Daiki, de leur rencontre au lycée et de la compétitions de basket. Il était évident que Daiki représentait une part importante de ses souvenirs de cette époque.

« Je ne sais pas comment c'était au lycée... Mais clairement dès les premières fois que je vous ai vus tous les deux, ça crevait les yeux que vous vous entendiez bien ! »

Elle sourit et les regarde en penchant un peu la tête.

« Vous allez bien ensemble. »

Elle lève un doigt en poursuivant.

« Et ce que j'entends par là... C'est simplement que vous avez l'air heureux ensemble. Et peu importe le chemin c'est cool pour vous. Et je vous envie tellement ! »

Elle rigole et boit un peu de bière. Même si en réalité, elle est vraiment un peu envieuse de leur bonheur. Parce que même si elle sait qu'ils ont vécu quelques difficultés pas plus tard qu'en ce début de semaine, le regard qu'ils posent l'un sur l'autre, leur façon de se toucher, de se comporter, de se parler, il n'y a aucun doute qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Elle sait, pour avoir discuté avec Taiga, qu'elle n'a jamais connu une relation comme celle-là. Alors oui, elle les envie. Elle voudrait rencontrer cette personne qui la connaîtra mieux qu'elle, celle qui sera là quoiqu'il arrive dans sa vie, celle qui la soutiendra dans ces projets et qu'elle soutiendra en retour, celle qui l'aimera sans condition, celle qui partagera ses nuits.

Daiki semble considérer ses paroles quelques instants en sirotant sa bière avant de déclarer avec sérieux.

« Tu sais... Si un truc pareil a pu m'arriver à moi, alors que j'ai absolument tout fait ce qui était possible pour que ça arrive pas... alors j'pense que ça viendra pour toi aussi.

— J'aime ton optimisme. Et j'suis d'un naturel optimiste aussi... Mais y'a quand même des trucs... J'ai des doutes. Enfin j'essaie d'y croire quand même ou au moins je ne cesse pas d'en rêver. »

Elle rigole et lui fait un clin d'œil, puis elle indique la platine vinyl.

« Elle est super chouette ! Tu l'as trouvée où ?

— Dans une boutique de vieux disques que m'a fait découvrir Taiga. J'aime bien les trucs un peu old school. J'en avais une à Chicago mais j'ai rien emporté de mon ancien appart à part le minimum vital... »

Il se lève et lui montre sa collection encore modeste de vinyles.

« Hésite pas si tu veux écouter un truc... »

Elle se remet debout, un peu excitée en regardant les disques.

« Ah ouais ! J'ai carrément envie d'essayer. »

Elle regarde ce qu'i disposition et en choisit un pour le mettre. Le téléphone de Daiki sonne juste quand la musique commence.

« Ah... Tu veux que j'arrête ?

— Nan laisse, j'vais répondre sur le balcon. »

Il récupère son téléphone et sort pour décrocher, laissant la porte ouverte derrière lui.

KISE

« Daikicchi! »

Il se tourne vers Momoi pour lui marmonner en aparté.

« Ah ! Tu vois qu'il répond ! »

Puis, il en revient quand même à son interlocuteur principal.

« Ça y est ? Taiga a emménagé ? »

Derrière Momoi hausse la voix pour que Daiki l'entende.

« Hello Dai-chan ! »

AOMINE

Il sourit en entendant ses amis.

« Salut. Hey si c'est Tetsu qui vous envoie qu'il panique pas, j'ai pas oublié, j'ai toujours prévu de l'appeler demain... Et ouais... Taiga a emménagé. Enfin presque. Il reste deux trois trucs à ramener mais on a fait le plus gros. »

Il lève les yeux au ciel et soupire un peu.

« Il a tellement d'affaires j'ai cru qu'on s'en sortirait jamais ! Juste pour la cuisine ça a pratiquement rempli tout le pick up !

— Hey love! J't'entends! Et t'as qu'à revenir là qu'on trinque avec eux ! »

Kise qui n'a pas entendu Taiga rit.

« Ah ah ! Peut-être mais tu vas trooooop bien bouffer tous les jours maintenant ! Félicitations à vous ! »

Il lève une main pour faire signe à son homme de patienter.

« Thanks, reprend-il à l'intention de Kise. J'vous mets sur haut-parleur ok ? On est en train de prendre l'apéro... Et essayez de parler anglais, Cynthia est là.

— Huh?! Ah mais j'sais plus parler anglais moi ! C'est qui Cynthia ?

— Une amie de Taiga idiot. »

Momoi et Kise échangent en japonais sans réaliser que le haut parleur est déjà enclenché . Taiga les interrompt en anglais pour les saluer.

« Hiii ! Kagamicchi! Congratulations!

— Thanks Kise.

— Congrats you two. Hi Cynthia, ajoute Momoi.

— Hi! » répond Cynthia un peu surprise par cette jolie voix et réalisant que c'est la fille dont Aomine lui a beaucoup parlé.

« Tu vois que tu sais parler anglais Ryota ! Enfin à peu près... souviens-toi d'articuler ! »

Il se marre un peu, trop heureux d'avoir une nouvelle occasion de taquiner son ami.

« Daikicchi ! You laugh at me again ! »

Taiga sourit et revient poser sa main sur sa cuisse en répondant à Kise en anglais.

« Ça va t'es habitué Kise. Il va pas changer comme ça. Mais il a raison tu devrais te remettre un peu à l'anglais, après tout... Tu viens nous voir dans deux semaines non ?

— Ouais ! J'ai gagné PLEIN de pourboires...

— On veut pas le savoir !

— Hey ! C'est rien de déshonorant ! Les clients m'aiment bien c'est tout.

— Les clientes.

— Eh bah pas que, j'te ferais dire ! Pas plus tard qu'hier y a un mec qui m'a demandé mon numéro figure-toi.

— Ah, le pauvre...

— Mais Satuski dis quelque chose enfin ! se désespère le blond.

— Tu sais bien que je reste neutre dans vos bêtises, ça m'évite d'avoir mal à la tête. »

Cynthia rigole et s'incruste dans la conversation.

« En tout cas, Ryota, tu te débrouilles pas si mal que ça finalement en anglais. Tu dois avoir quelques clientes et clients étrangers régulièrement non ?

— Oui c'est vrai, ça arrive ! Et souvent des anglophones. Ou des gens qui parlent pas japonais et un anglais encore bien pire que le mien. Comme des Français par exemple...

— Hm... Mais l'accent français est sexy ! Réplique Cynthia.

— L'accent japonais aussi, ajoute Taiga.

— C'est vrai... L'accent japonais est... »

Cynthia rigole en jetant un regard à Daiki.

« Très sexy aussi. »

Il fait un clin d'œil à la jeune fille.

« Et toi Satsu, tout va bien ?

— Ça travaille dur, j'ai quelques examens à passer avant les vacances, mais je m'en sors.

— Première de ta promo j'parie ! »

Elle rit un peu.

« Peut-être pas quand même. J'ai hâte de venir ! J'adore mes études mais apprendre des kilomètres de lois, ça finit par devenir fatiguant ! J'ai envie de penser à autre chose et de m'aérer la tête !

— Ça tombe bien. Cy s'est proposée pour vous faire un peu visiter vu qu'on doit bosser et qu'on peut pas prendre de congés n'importe quand. Elle prendra très bien soin de vous et s'assurera que tu ne penses plus du tout à tes cours. »

Taiga regarde Cynthia en disant ces mots qui se marre silencieusement en sachant à quoi il pense exactement.

« Je suis certain que vous vous entendrez très bien.

— D'après ce que m'a dit Daiki c'est bien possible, oui ! Mais tu seras en vacances aussi Cynthia ?

— Ouais j'ai pris quelques jours. D'ailleurs vous restez combien de temps ?

— Une semaine. On arrivera le vendredi soir, et on repart le vendredi suivant, alors on a le temps de profiter un peu !

— Ok. Ça devrait vous laisser juste une journée livrés à vous-mêmes alors. Je peux pas me libérer le mercredi mais les autres jours c'est tout bon.

— On ira faire du shopping », réplique les deux dans un ensemble parfait.

Daiki éclate de rire.

« Ah pour une fois que je suis tellement content de bosser !

— Rassurez-moi... Vous parlez bien du mercredi pour le shopping ? demande Cynthia inquiète.

— Oui ! répond Satsuki. On allait pas t'imposer ça... Il paraît qu'on est... lents.

— Incapables de vous décider, surtout !

— On n'est pas des acheteurs compulsifs, c'est tout ! se défend Ryota.

— Ben voyons, on aura tout entendu...

— Ah bah... J'aurai pu être du genre à aimer ça. Mais... Non sans façon j'ai horreur du shopping ! Répond Cynthia avec une mine dégoûtée sur le visage.

— Par contre il paraît que tu aimes le surf ! reprend Satsuki. Et on a envie d'essayer !

— Alors ça avec grand plaisir. Faudra juste que j'anticipe un peu pour les combi.

— Une des miennes devraient convenir pour Kise. Pour Momoi... »

Taiga regarde Cynthia d'un œil critique en achevant sa phrase

« Momoi fait à peu près ta taille... Mais...

— Ça va te fatigue pas ! Kelly devrait pouvoir prêter une combi et une planche.

— Nickel. »

Il se marre doucement. La taille oui ça va. Par contre niveau poitrine... Pas moyen que Satuski rentre dans la même combi que Cynthia.

« Vous allez essayer le surf avant moi c'est un comble... râle-t-il pour la forme.

— Le comble c'est de pas savoir nager quand on habite sur une si petite île ! rétorque Cynthia.

— J'habitais à Tokyo et on a les transports en commun là-bas ! On n'a pas besoin d'aller travailler à la nage j'te signale ! »

Cynthia rigole devant sa réponse véhémente.

« Je plaisante Daiki. Mais plus sérieusement... Si je me souviens bien... Le Japon c'est beaucoup de montagne et la population est pas mal concentrée sur le littoral. J'avais un peu l'impression qu'au Japon où que tu sois tu étais pas loin de la mer. Tu allais jamais à la mer quand t'étais gamin ?

— Nan plutôt la montagne chez ma grand-mère... Et Tokyo c'est grand... Pour accéder à une plage sympa c'est beaucoup de galère pour pas grand-chose et sur mon temps libre j'préférais faire du basket, alors...

— Et t'as bien fait, sinon t'en serais pas là ! approuve Ryota avec une pointe de fierté.

— C'est vrai qu'ici les plages sont très accessibles... Et c'est bien pratique. J'ai toujours juré que par le surf. Mais j'ai pas toujours habité aussi près de la plage, reprend-elle.

— Ouais c'est accessible... Mais faut quand même le vouloir. Le terrain de basket c'était quand même plus facile, intervient Taiga.

— C'est pour ça que t'es pro au basket et pas au surf ? demande Cynthia.

— Hm... Non... J'adore le surf... Mais le surf de haut niveau ne m'a jamais tenté contrairement au basket, poursuit Taiga.

— Tant mieux, intervient-il. J'aurais quand même été déçu de pas te trouver en NBA... D'autant qu'avec ce baka de Waka t'es le seul que j'connais à avoir décidé de faire carrière ! »

Taiga rit doucement.

« On se serait probablement jamais rencontrés si j'avais choisi le surf dès le départ. »

La main de Taiga se resserre un peu sur sa cuisse alors qu'il porte sa bière à ses lèvres pour en boire quelques gorgées. De l'autre côté du téléphone, Kise change totalement de sujet.

« Cynthia ils sont comment tous les deux ?

— Comment ça comment ?

— Ben euh... Tu vois... Des regards amoureux, des câlins... »

Taiga blush et se cache le visage dans la main à cette question. Il ne se souvient pas avoir été particulièrement prudent en présence de Cynthia pour ne pas se montrer câlin ou amoureux.

Lui, il lève les yeux au ciel.

« Cynthia, te sens pas obligé de répondre à ça. Il arrête pas de nous harceler à ce sujet depuis que je lui ai dit qu'on était ensemble... »

Cynthia rigole et boit un peu de bière. Elle regarde les deux garçons et semblent réfléchir à sa réponse. Puis elle se rapproche du téléphone un grand sourire aux lèvres.

« Ils sont... Heureux. Well... En tout cas ils ont l'air.

— Mais ça répond pas à ma question ! Heureux c'est bien mais est-ce qu'ils... »

Le reste disparaît dans des bruits confus laissant à penser que Satsuki est en train de bâillonner le blond, ce qui le fait rigoler.

« C'est parfait si vous êtes heureux, intervient-elle. Je suis... Je suis vraiment contente.

— Merci Satsu...

— Thanks Momoi. »

CYNTHIA

Elle sourit. Elle se doute que ce n'est pas la réponse que Ryota attendait, mais elle est sûre en revanche que cette information intéressait bien plus Satsuki. Elle pose une question qui l'intrigue depuis un moment.

« Taiga pourquoi tu n'appelle pas Satsuki et Ryota par leur prénom ? Oh d'ailleurs... Ça vous embête pas que je vous appelle par vos prénoms ?

— Oui ça va, répond Satsuki. On n'a pas l'habitude mais on sait que c'est bizarre pour des gens qui sont pas japonais de s'appeler par leur nom de famille !

— Mais nous à partir de maintenant on va t'appeler Cy-chan, ça sonne bien ! s'enthousiasme Ryota. Pas vrai Satsuki ?! »

Elle rigole un peu.

« Oui, Cy-chan, c'est bien.

— Ça me va aussi, même si tu me demandes pas mon avis », rigole Cynthia.

En tout cas, le premier contact avec Satsuki et Ryota lui plaît. Même si le garçon semble très doué pour monopoliser la parole.

« Il demande jamais son avis à personne pour quoi que ce soit... soupire Daiki.

— Tout à fait exact ! appuie Satsuki. Comme là par exemple, j'étais tranquillement chez moi à regarder des animes quand il a débarqué et décidé qu'on allait vous appeler !

— Mais c'est fini de parler de moi à la troisième personne quand je suis là, oui ?! Bon et à part ça Cy-chan, tu connais notre tigre national depuis longtemps ?! »

Elle sourit en regardant le tigre national en question.

« Depuis un peu moins de trois ans. Donc non je n'ai pas d'anecdotes de sa jeunesse à te raconter... En plus en dehors des vacances il n'était pas beaucoup à L.A.

— On se voyait quand même régulièrement... Au moins une fois par mois, intervient Taiga.

— C'est vrai.

— Ha ! Nous on le connaît depuis vachement plus longtemps alors ! Ça a été bref, mais intense, comme on dit ! reprend Kise.

— À ce propos... » intervient Satsuki. On sent un sourire dans sa voix. « Vous avez fait de nous presque des stars avec cette vidéo du match des Vorpal Swords... Elle circule pas mal sur les réseaux sociaux ces temps-ci... Y a plein de gens qui nous en parlent !

— J'avais vachement la classe en plus ! s'enthousiasme Ryota.

— On savait que ça te plairait ! rigole Taiga. Honnêtement, tu aurais pu faire carrière aussi.

— Oh... C'est vrai j'ai vu la vidéo t'es dans l'équipe aussi Ryota alors ? Tu as quel maillot ? Demande Cynthia.

— Le 7... Ouais c'est gentil Kagami mais...

— Il avait peur de devoir jouer contre moi à nouveau, coupe Daiki en rigolant.

— Pas du tout ! PAS DU TOUT ! Enfin bref... sportif de haut niveau c'est sacrément exigeant... J'étais pas sûr que c'était fait pour moi. » explique Kise

Taiga rit et passe un bras autour des épaules de son homme.

« T'inquiète Kise je comprends. C'est clair que c'est pas toujours simple.

— Ah oui le 7 très bon joueur aussi ! En parlant de pas simple... Le dernier match a semblé plus compliqué que les précédents. Vous vous en êtes sortis mais... C'était pas gagné », ajoute-t-elle.

KAGAMI

Il sourit à Cynthia. Oui le dernier match avait été très difficile. Et sûrement que les difficultés de leur couple n'avaient pas aidé. Mais ensemble ou pas, il est évident qu'il est compliqué de faire du bon boulot quand on est perturbé par ailleurs. Il garde ses réflexions pour lui.

« Oui, le jeu a été très dur... Et c'était hyper éprouvant physiquement... On a mis quelques jours à s'en remettre.

— Vous avez pu discuter avec Wakamatsu ? demande Momoi.

— Oui on est allé boire un verre avec lui.

— Comment il va ? questionne-t-elle encore.

— En pleine forme apparemment, répond Daiki. Il a fait des sacrés progrès j'suis bien obligé de le reconnaître...

— T'avais pas pris la peine de suivre un peu sa carrière ?! s'exclame Momoi d'un ton de reproche.

— Ben nan... Toi si ?

— Bien sûr ! Tu sais que je suis en contact avec la plupart des anciens de Too... Et puis avec Sakurai qui est dans la même fac que moi... On a suivi ses matchs ! renchérit-elle.

— Ah ouais, comment il va lui d'ailleurs ?! C'est pas en s'excusant tout le temps qu'il va devenir avocat !

— Il... hm... disons qu'il travaille sur cet aspect de sa personnalité. »

Ça fait éclater de rire Daiki.

« Je l'imagine déjà au tribunal : Je suis désolé, mais mon client est innocent ! Je vous en prie, excusez-moi ! Ahah !

— S'il est devenu comme ça c'est aussi à cause de toi ! Tu lui faisais peur, baka !

— Hmpf... grogne le brun en guise de réponse.

— C'est vrai qu't'étais flippant. » approuve Taiga.

Il embrasse la joue de Daiki.

« Mais on doit être tous un peu maso, parce que j'sais qu'il t'aime bien. »

Taiga se lève et va chercher trois autres bières et quelques trucs à grignoter. Cynthia, Momoi et Kise discutent de leur match comme s'ils n'étaient pas là. Ils échangent tel de vieux amis avec excitation de cette rencontre entre les Lakers et les Celtics qui les a passionnés. Ils se moquent aussi gentiment d'eux pour leur prestation lors de la conférence de presse.

AOMINE

Il est content que ses amis s'entendent bien avec l'amie de Taiga. C'est vraiment important pour lui que leurs univers se mélangent, que leurs proches se connaissent et entretiennent de bonnes relations. Alors il les écoute sans rien dire en souriant, protestant à peine devant les petites moqueries, et caresse doucement la cuisse de son petit ami tout en buvant sa bière.

C'est finalement Momoi qui met fin à la conversation qui a durée presque une heure, elle a des révisions et doit s'y remettre. Cynthia rigole.

« Ah ouais... J'suis bien contente d'avoir terminé mes études. Bon courage Satsuki. En tout cas c'était un plaisir de faire votre connaissance ! Et j'ai hâte de vous rencontrer.

— Nous aussi Cy-chan ! s'exclame Kise Amusez vous bien ! Des bisous !

— Tchô, prenez soin de vous ! réplique-t-il.

— Vous aussi. On se voit bientôt ! » dit Satsuki avant de raccrocher.

Il range son téléphone.

« Bon c'est cool, a priori vous avez l'air de bien vous entendre !

— Quoi ?! Tu doutais de nous ? Quel homme de peu de foi ! »

Cynthia lui fait un clin d'oeil.

« On est des gens civilisés. Y'a pas de raison qu'on ne s'entende pas. T'en fais pas. Je vais prendre soin d'eux ! Et puis... J'aime bien jouer les guides touristiques ! Et j'espère juste m'entendre mieux que bien avec une certaine jolie voix. »

Il sourit.

« J'suis sûr qu'elle se dit la même chose... En tout cas, j'te fais confiance pour t'occuper d'eux ! Et quand t'en auras marre de Ryota tu pourras toujours le laisser sur un terrain de basket ou au milieu de n'importe quel groupe de filles ! Il s'adapte facilement à ce genre de situation. »

Ça la fait rire.

« Ouais enfin le pauvre on va essayer de pas trop l'abandonner quand même. »

Taiga propose d'appeler Kyle parce qu'il commence à faire faim et qu'il n'a pas le courage de cuisiner.

« Yes love, t'en fais pas, je te laisserai pas mourir de faim. »

Il sourit et pose un baiser sur sa joue avant de reprendre son téléphone pour passer commande.

Cynthia rit et ne peut s'empêcher de penser à Ryota.

« Ryota serait tellement content de vous voir comme ça. Daiki t'as conscience que tu seras incapable de lui cacher ça ? »

Il la regarde et médite sur ces paroles.

« Ouais... T'as raison... »

Il frissonne légèrement.

« Rahh il va être insupportable ! Il m'a jamais vu comme ça en plus... J'vais plus jamais arrêter d'en entendre parler...

— Hm... Ce sera de bonne guerre non ?! Tu as l'air de bien aimer le charrier aussi !

— Ben oui mais y a que moi qui ai le droit, normalement ! Ça a toujours été comme ça, c'est moi qui le persécute, point ! C'est quand même pas un crétin de blondinet qui va… »

Il s'interrompt et secoue la tête exaspéré avant de leur tendre des menus et de reprendre :

« Enfin, bref. Hm... Dites-moi ce que vous voulez comme pizza. »

KAGAMI

Il sourit amusé de voir son homme s'emporter comme ça et derrière ces paroles on entend bien qu'il tient à son ami. Il prend le menu et ne réfléchit pas longtemps.

« Hawaienne, fromagère et fermière s'il te plaît ! »

Le brun prend la commande de Cynthia, qui plus modestement ne choisit qu'une seule pizza, et il en sélectionne deux pour lui avant de s'éloigner un peu pour passer son coup de fil.

La jeune femme se moque de Taiga et de sa grosse commande comme d'habitude.

« C'est chouette il est sympa cet appartement et il a une belle vue. »

Taiga acquiesce.

« Ouais... Il est très sympa. C'est pour ça qu'on a préféré celui-là au mien... Lola et Daiki ont bien choisi. »

Il grimace un peu et hausse les épaules en avouant ça, puis boit un peu de bière.

« En vrai... J'aurai dû prendre un appartement dans le coin aussi... C'est quand même beaucoup plus pratique pour le surf. Et même pour courir, c'est toujours sympa de courir sur la plage. »

Daiki revient une minute plus tard et se rassoit près de son homme.

« Ça arrive dans vingt minutes !

— Cool. Parce qu'il fait très faim !

— T'as toujours faim, répond Cynthia en levant les yeux au ciel.

— Ouais ! Ça c'est bien vrai ! approuve Daiki. Heureusement qu'il cuisine lui-même, sinon je devrais passer mes journées aux fourneaux...

— Genre... Tu passerais tes journées aux fourneaux pour moi ? » rigole Taiga. « Je pense surtout que tu te ruinerais chez Kyle !

— Ouais j'avoue... C'est plus probable. Et ça, ça plairait pas beaucoup à Jake ! Tu cuisines, toi, Cynthia ?

— Pas tellement non... Satsuki cuisine ?!

— Oula non... Elle est nulle, à vrai dire... Mais elle s'entraîne, c'est déjà ça !

— Nulle ? Oh... Tu exagères ! On n'est jamais vraiment mauvais en cuisine. Suffit de suivre la recette, proteste Cynthia.

— Ça, c'est ce que tu crois ! Y a des gens qui trouvent quand même moyen de foirer, même avec la recette sous le nez !

— Really ? Ok... Alors on va dire que je me débrouille mieux que ça, avec une recette je sais faire des choses décentes », rigole-t-elle.

Taiga se marre aussi.

« Alors c'est toi qui préparera de bons petits plats à Satsuki.

— Ouais bah... Faudra pas qu'elle s'attende à du grand art non plus... Et je serais obligée de squatter ici pour manger un vrai japonais alors !

— Ouais... J'crois que ce sera la seule solution ! »

AOMINE

Ils continuent à discuter de tout et de rien et il donne d'autres détails à Cynthia sur le mode de vie et les manies de Satsuki, pour le plus grand plaisir de la jeune femme qui a l'air d'avoir vraiment hâte de faire sa connaissance.

Puis, on sonne à la porte et il lève pour aller ouvrir.

« Hey Daiki. Ton mec a encore eu une dure journée ? Double ration de pizzas aujourd'hui ?! »

Il se marre.

« Nan, on reçoit une amie. Mais t'inquiète maintenant il habite ici alors tes affaires vont encore mieux tourner.

— Ah ! Bonne nouvelle. Il donne d'aussi bons pourboires que toi ?

— Ça je sais pas ! Tu verras ! Tiens, en attendant... »

Il récupère les pizzas et lui met un billet dans la main.

« Thanks ! Passez une bonne soirée, à la prochaine !

— À la prochaine ! »

Il repousse la porte du pied et retourne au salon avec les cartons qu'il pose sur la table basse.

KAGAMI

L'odeur des pizzas lui met l'eau à la bouche et lui donne le sourire. Il se lève pour rapporter de nouvelles bières pour tout le monde. Puis, il se réinstalle pour s'attaquer à sa première pizza. Lui aussi il découvre pas mal de choses sur Momoi. Elle lui semblait beaucoup plus sûre d'elle et sérieuse que ce que dépeint Daiki. Comme quoi il avait raison, elle donnait vraiment l'image d'une jeune femme très droite. Même s'il n'avait jamais douté qu'elle ait un sacré caractère pour supporter un mec comme Daiki. D'ailleurs, il n'hésite pas à le faire remarquer et ça fait rire Cynthia. Ça tombe bien. Elle aime les nanas avec du caractère.

« De toute façon, reprend Daiki, pour manager toute une équipe de mecs depuis le collège... Il en faut du caractère. Elle continue, d'ailleurs. Elle manage l'équipe de basket de sa fac, maintenant.

— Ah ouais ? Ça en plus des études ? » Il sourit. « Franchement elle est impressionnante. On peut dire qu'elle est pas du genre à se tourner les pouces.

— Tu attires les gens qui tiennent pas en place Daiki ? rigole Cynthia. Bon par contre... ça me fout la pression. Elle a l'air un peu trop bien pour moi ta Satsuki là.

— Ben comme moi je suis du genre à me tourner les pouces, j'imagine que ça équilibre. Mais nan elle est pas trop bien pour toi. C'est juste qu'elle a tendance à se donner à fond dans ce qu'elle fait, c'est une passionnée, quoi.

— Comme toi avec le surf quoi ou dans le boulot. » tente-t-il pour la rassurer.

Cynthia réfléchit en buvant un peu de bière.

« Ouais peut-être... mais c'est quand même vachement différent. Son métier, ses études c'est d'un autre niveau que ce que moi j'ai fait et j'trouve ça super impressionnant les gens qui se mettent au service des autres comme elle... J'veux dire autant dans son métier que en tant que manager... »

Taiga pose soudain sa main sur la bouche de la jeune femme.

« Ah nan nan... Arrête ça tout de suite je sais ce que tu es en train de faire ! T'es une meuf géniale Cynthia. Et Momoi n'est pas mieux que toi ou moins bien. Ça se juge pas comme ça... Vous êtes juste toutes les deux des filles super. Arrête de te dévaloriser comme ça.

— Ouais, Taiga a raison. On fait les trucs dans la vie parce qu'on aime ça. Tu vois par exemple Satsu a toujours adoré le basket mais pas spécialement envie d'en jouer... Alors manager c'était une bonne façon de s'immerger dans cet univers sans avoir à savoir jouer. Et ses études, c'est pareil, c'est simplement une passion. Alors ouais elle a de la jugeote c'est clair, mais avant toute chose elle est persévérante, ça l'empêche pas d'avoir ses faiblesses. Et regarde-moi : ok, je me débrouille en basket. Mais à part ça je suis une personne imbuvable ! Chacun ses forces et ses faiblesses ! »

Il se tourne vers son homme pour protester. Mais Cynthia le devance.

« Oh le bel exemple de ce que me rapproche Taiga ! Excellent ! Alors Daiki tu fais pas QUE te débrouiller au basket t'es juste un dieu du basket. Et NON tu n'es pas une personne imbuvable et tu as bien plus que le basket pour toi ! Je connais bien ton mec et ton ex et si t'avais été juste un mec imbuvable... T'aurais même pas eu la chance de les avoir dans ton lit.

— J'suis d'accord avec Cy... Tu vaux bien plus que juste ton basket.

— Ola, oh, je plaisantais ! Mais... hm... merci… »

Taiga sourit à la réponse un peu gênée de son homme. Il glisse une main douce dans son dos, pour compenser son envie de l'embrasser avec tendresse. Puis, il se reconcentre sur ses pizzas et sur Cynthia.

« En conclusion... Faut que t'arrête de dire que Satsuki est trop bien pour toi ou... N'importe qui d'autre d'ailleurs.

— Oui oui j'ai compris.

— Tant mieux.

— Mais faut pas oublier qu'elle n'est là que pour une semaine... et que en vrai on se plaira probablement pas comme ça.

— Et faut pas oublier qu'en vrai t'en sais absolument rien ! rétorque Daiki avec un clin d'œil. En plus, c'est plus fun de pas savoir à quoi s'attendre et juste se laisser porter par les événements, non ?

— Hm... C'est vrai. Enfin quoiqu'il arrive Satsuki et Ryota ont l'air très sympas. J'ai hâte de les rencontrer et profiter d'un break au boulot.

— Ouais ! Et moi j'ai hâte de les revoir... Avant on traînait tout le temps ensemble, alors six mois, c'est long.

— Ah oui j'imagine très bien. Ça me fait pareil quand je peux pas voir ma soeur.

— Ah Taiga et moi on est enfants uniques alors on connaît pas les joies de la fraternité ! Et tu la vois souvent ta sœur ?

— J'essaie d'aller à New York une fois tous les deux mois. Mais avant on se voyait toute les semaines... Alors c'est clairement pas la même histoire.

— Ah ouais je vois... Tu dois te sentir moins seule avec ta nouvelle coloc, alors », ajoute-t-il avec un sourire.

Taiga jette un œil à son homme, il se demande comment il se sent vis à vis de la collocation de Lola et Cynthia. Est-ce qu'il est toujours en attente de la revoir ? Est-ce qu'il se rapproche de Cynthia pour garder un lien avec son ex et savoir comment elle va ? Est-ce qu'il se sent toujours coupable ? Il boit un peu de bière et reporte son attention sur sa pizza.

« Tout à fait. Ça se passe super bien alors c'est cool. Et puis je suis contente que Taiga soit là aussi. »

Il sourit à Cynthia. Il est content aussi d'être là.

« Ouais, c'est important de se recréer sa petite famille partout où on habite... reprend Daiki. Taiga m'a prouvé malgré moi que tout seul on n'arrive pas à grand-chose... »

Le brun fait un clin d'œil à son homme et termine sa pizza.

Il lui sourit. Pour le coup, il n'a pas à se plaindre. Il a, à L.A., les deux personnes les plus importantes pour lui, même si ses deux meilleurs amis sont à Tokyo. Mais Daiki a raison. C'est difficile d'être seul. Et il est content de faire parti de la famille de son homme à présent. Il attaque le dernier quart de sa seconde pizza, quand Cynthia qui a terminé la sienne demande :

« Bon sinon... T'as une console Daiki ?

— Yes, j'ai ça en stock ! Y a les jeux qui sont rangés dans le meuble en dessous la télé... Même si je garantis pas que tous les jeux soient dans la bonne boîte. Regarde si tu trouves un truc qui t'intéresse ! »

Cynthia se met donc en devoir de leur trouver un jeu pour se défouler un peu. Et comme elle prend la direction des opérations elle se permet même de demander à Daiki une autre bière. Heureusement, elle n'habite pas loin à pieds.

Ils se lancent donc dans des défis sur les jeux les plus cons dont dispose Daiki en descendant un grand stock de bières. Et bizarrement pour certains le taux d'alcoolémie est proportionnellement accordé au taux de réussite. Ce qui fait un peu rager Taiga d'ailleurs, de voir Cynthia tout rafler, alors qu'il est en train de réfléchir sérieusement à l'idée de la raccompagner chez elle vu son état d'ébriété, quand lui-même a commencé à se calmer sur la boisson.

Ils ne lâchent les manettes que pour discuter musique, puis refaire le monde. Mais il commence à être tard et la fatigue s'abat sur lui et il meurt d'envie d'aller se coucher. Il essaie de le cacher, mais il commence à bailler un peu trop fréquemment et ne suit plus la conversation à présent, alors que Daiki et Cynthia sont totalement absorbés par un débat politique sur le changement qui s'opère en ce moment au gouvernement. Il se lève pour essayer de se maintenir éveillé et en débarrassant un peu.

AOMINE

En dépit de sa discussion passionnante, il finit par s'apercevoir que son homme est claqué. Il jette un coup d'œil à l'heure sur son portable et s'étonne qu'il soit aussi tard. Il n'a pas vraiment vu le temps passer, mais le nombre de bières sur la table confirme l'heure avancée. Il s'étire et regarde Cynthia :

« Hm... C'est pas pour te mettre dehors mais il commence à se faire super tard... Si tu le sens pas de rentrer y a pas de soucis, tu peux dormir sur le canapé. »

Depuis la cuisine Taiga ajoute :

« Ouais... Sinon je te raccompagne... Tu serais capable de te perdre dans ton état... J'aimerais pas te retrouver en cellule de dégrisement. »

Cynthia rigole.

« Je l'ai déjà fait... C'était marrant !

— Pas pour moi ! »

Elle s'étire et se frotte un peu le visage.

« Je vais pas vous déranger si j'dors là ?

— Non si on te le propose.

— Ok je vais pas t'embêter à me raccompagner alors. Par contre si l'un de vous deux veut bien me prêter un t-shirt pour dormir... »

— J'vais te chercher ça ! »

Il disparaît dans la chambre et revient une minute plus tard avec un oreiller, une couverture, et un t-shirt noir dans lequel elle va nager mais c'est aussi bien pour dormir.

« T'as déjà été en cellule de dégrisement alors ?! Waw ! Même à moi c'est jamais arrivé ! »

Puis il ajoute :

« Lève ton cul de là, ce machin se déplie ça sera plus agréable pour dormir. »

Elle rigole et lui tend la main pour qu'il l'aide à se relever.

« Ouais... Et même que c'est Taiga qui est venu me chercher parce que j'ai pas osé appeler ma sœur. »

Ça le fait marrer.

« Je vois. Et finalement tu l'as avoué à ta sœur ? »

En parlant il la pousse gentiment puisqu'elle est toujours au milieu du passage, déplie le canapé lit, et y installe oreiller et couverture.

« Ça va j'peux m'débrouiller t'embête pas pour le lit... Ouais j'lui ai avoué, mais genre... longtemps après... Plus d'un an. C'est justement quand elle a cru que comme j'allais voir Taiga quand je venais à New York, je sortais avec lui. Je lui ai expliqué qu'après m'avoir sorti de prison c'était juste impossible qu'il puisse se passer un truc entre lui et moi.

— Et pourquoi pas ?! C'est pas comme si t'avais fait un truc grave... Pas très malin, peut-être. Grave, non. Et il est plutôt tolérant avec les gens qui font des trucs idiots, ajoute-t-il avec un sourire en coin.

— Ah mais parce que j'avais trop honte ! Et imagine l'anecdote de merde à raconter quand même ?! Et puis je voyais que cette raison pour expliquer qu'il soit totalement insensible à mon charme ! »

Elle rigole de ses bêtises et sans grande pudeur tourne juste le dos aux garçons pour retirer son haut, sous lequel elle ne porte rien, et enfile le t-shirt que Daiki lui a prêtée. Puis elle retire son short et regarde le lit que Daiki lui a préparé si gentiment et elle colle un gros baiser sur sa joue.

« Thanks ! T'es un amour ! »

Lui qui n'est pas très habitué aux démonstrations physiques d'affection se sent rougir jusqu'à la racine des cheveux et il marmonne :

« Bah c'est rien c'est normal... »

Il se frotte le crâne et ajoute :

« Si t'es réveillée avant nous demain matin hésite pas à te servir pour le petit-déjeuner... Bonne nuit !

— Oh là... J'crois pas... Enfin pas pour la nuit, pour la partie que je me réveille avant vous ! Bonne nuit à vous aussi ! »

Taiga rejoint son homme et glisse son bras autour de sa taille, en posant un baiser ensommeillé dans son cou et en le poussant vers la chambre.

« Bonne nuit Cy. A demain. »

Il se laisse entraîner dans la chambre et referme la porte derrière eux. Il pose un baiser dans le cou de son homme.

« T'as l'air de tomber de sommeil, love.

— Ouais... Le contrecoup de la semaine et de la nuit... »

Taiga sourit et pose sa tête dans son cou.

« Mais ça va t'inquiète. J'suis heureux d'être avec toi ce soir et... C'est la première nuit que je passe ici en étant chez nous... Et ça c'est cool. »

Son homme presse ses lèvres dans son cou et s'écarte un peu pour se déshabiller.

Il sourit en le regardant, oubliant quelques instants ce qu'il était venu faire ici. Ah oui, se coucher ! Il entreprend donc d'enlever ses fringues à son tour et rejoint son homme sous la couette. Il l'enlace et passe une jambe par-dessus les siennes, posant un baiser sur son front.

« Bonne nuit, love.

— Bonne nuit Dai. »

Taiga passe son bras autour de sa taille et se blottit contre lui, il ne lui faut que quelques secondes pour sombrer assommé par l'alcool et la fatigue.

Il reste éveillé un peu plus longtemps, pensant à la soirée, à la venue prochaine de Satsuki et Ryota, et à l'emménagement de Taiga avec lui. Il a peine encore à réaliser qu'ils vivent maintenant à deux, qu'ils vont partager leur quotidien d'une manière différente d'avant. Taiga ne sera plus 'comme chez lui' ici, mais réellement chez lui. Cet endroit c'est comme leur foyer, leur point de départ pour le reste de leur vie. Ici ils peuvent commencer à construire leur couple dans la durée, passée la première période de découverte, de tâtonnements et de chaos. Il se demande à quoi va ressembler leur vie à deux. Il y songe avec moins d'effroi qu'il a pu en éprouver, juste cette appréhension qu'on ressent fatalement face à l'inconnu.

Peu à peu, ses pensées finissent par s'embrouiller et se découdre, et il s'endort sans s'en apercevoir.