Hello !
Pour aujourd'hui on vous a concocté un chapitre définitivement NSFW. Prenez vos précautions :D Et enjoy !
Malo-ry : Bien reçu tes reviews, merci beaucoup ça fait très plaisir !
Stella : Patience le match arrive, mais les câlins d'abord :D (oui, encore !) On est ravies que ça te plaise toujours, des bisous !
KAGAMI
Il se réveille aux premières notes de l'alarme. Il l'éteint rapidement, avant qu'elle ne trouble le sommeil Daiki. Il se retourne pour constater que son homme dort profondément allongé sur le ventre. Il le regarde en souriant et vient tendrement embrasser une épaule. Il pense que c'est officiel maintenant : tous les matins, à quelques rares exceptions près, il est certain de trouver ce bel homme sexy dans son lit. Ça lui donne le sourire et son cœur jubile. Il se sent plus amoureux que jamais. Il profite un peu de ce doux matin, puis se lève silencieusement pour préparer un petit déjeuner copieux et un café bien fort comme l'aime son homme. Trente minutes plus tard, c'est avec une tasse fumante à la main qu'il revient dans la chambre. Il la pose sur le chevet de Daiki et vient embrasser tendrement sa nuque.
« Good morning love... Wake up. »
AOMINE
Ce qu'il entend ne lui plaît pas, alors il répond par un grognement et enfouit son visage dans l'oreiller. Taiga insiste un peu. Ses mains se joignent à sa bouche pour caresser son dos.
« Je t'ai préparé du café. »
Il pousse un nouveau grognement et dégage son visage de l'oreiller en entrouvrant les yeux.
« Cool... thanks...
— De rien. »
Taiga lui sourit et continue ses baisers et ses caresses en le regardant avec une infinie tendresse. Il profite quelques minutes, puis se décide à se redresser et se cale contre l'oreiller en se frottant le visage pour essayer d'en chasser le sommeil. Puis, il attrape son café et plonge le nez dedans avant de commencer à le boire, et enfin regarde son homme.
« Hm... bien dormi ?
— Parfaitement bien. Et toi ? »
Taiga se redresse et pose un baiser sur sa joue.
« Ouais, ça va... »
Il jette un coup d'œil à son portable. Il n'est pas trop tard encore. Puis, il regarde vers la fenêtre et voit entre les rideaux qu'il fait moins beau que d'habitude. Qui sait, il y aura peut-être même un peu de pluie aujourd'hui. Plus qu'un jour de préparation avant leur prochain match. Il bâille. Ça va encore être une dure journée.
KAGAMI
Ouais, ça va... Visiblement Daiki aurait bien dormi encore un peu. Il se lève et s'étire. Il sourit à son homme.
« Je vais manger. A tout de suite. »
Il sort de la chambre pour laisser son homme se réveiller avec son café. Il se serre son thé et s'installe sur la terrasse pour profiter de l'air frais du matin et commence à déjeuner.
AOMINE
Il boit son café en pianotant sur son portable, puis bâille encore et finalement repose sa tasse. Il va enfiler un boxer et un t-shirt large, puis rejoint son homme sur la terrasse pour le petit-déjeuner. Il s'assoit à côté de lui et prend un bol.
« Hey... Thanks pour le petit-dej.
— De rien. »
Le sweat ouvert sur son torse nu, Taiga a déjà bien attaqué sa part.
« Il y a encore du café si tu veux.
— Ok merci. Tout à l'heure si j'ai le temps ! »
Il mange plus lentement qu'il ne l'aimerait, toujours mal réveillé. Une fois le repas terminé il remporte la vaisselle dans la cuisine puis fouille dans son armoire pour trouver des fringues. Il réalise qu'il est plus que temps de faire une machine, alors il remplit le lave-linge de ses affaires et de celles de Taiga avant d'entrer sous la douche.
KAGAMI
Il entre lui aussi dans la salle de bain pour se brosser les dents et se donner un coup d'eau sur le visage. La douche, il en prendra une ce soir après l'entraînement. Quoiqu'il irait bien se baigner si le temps le permet. Ça semble un peu menaçant au loin et il lui semble avoir entendu le roulement du tonnerre quelque part dans les environs. Il s'habille et une fois prêt comme il reste un peu de temps et en attendant son homme, il commence à vider un carton.
AOMINE
« Fuck ! Pourquoi j'suis si lent ce matin ! » râle-t-il alors qu'il achève de s'habiller et regarde l'heure sur son portable.
Au moins il est un tout petit peu plus réveillé. Il repasse par la chambre pour préparer son sac de sport, puis rejoint son homme.
« Ça y est j'suis prêt... On y va ?
— Ouais. »
Ils enfilent leurs baskets et Taiga récupère son sac qu'il avait laissé dans l'entrée, vérifie qu'il a ses clés et ouvre la porte pour quitter l'appartement.
Il regarde Taiga verrouiller derrière comme s'il avait fait ça toute sa vie. C'est vrai que c'est une scène qui paraît naturelle. Il s'approche et pose une main au creux de ses reins en l'entrainant vers l'ascenseur.
« Alors, tu t'habitues à ton nouveau chez toi ? »
Taiga sourit et rougit un peu. Le bonheur s'entend dans sa voix.
« Ouais... J'me disais justement que maintenant j'avais la certitude de me réveiller tous les matins avec l'homme le plus sexy de la terre dans mon lit... Et c'est juste parfait.
— L'homme le plus sexy de la Terre, rien que ça ?! Ah ouais dans ce cas-là j'imagine que t'es plutôt chanceux ! »
Il se marre et le pousse dans l'ascenseur.
« Oui! Ça fait donc de moi le plus chanceux de la terre ! »
Taiga rigole et tire sur son col pour l'embrasser. Il lui donne son baiser en souriant.
« Hm... Content que tu le vois comme ça... Mais je suis aussi le mec le plus paresseux de la Terre, et je concours en bonne place pour le plus casse-couilles aussi, alors j'imagine qu'il va falloir que je développe à fond la séduction pour compenser tout ça... »
L'ascenseur arrive en bas et ils sortent dans la rue où le taxi les attend. Ça sent déjà la pluie, bien que pour l'heure le bitume reste sec.
« Hm... J'espère que l'orage sera passé avant ce soir... J'avais envie d'aller nager. » dit Taiga en regardant le ciel et s'installant dans le taxi. « Enfin... Sinon ce sera l'occasion de vider quelques cartons j'imagine. »
Daiki contemple pensivement le ciel et murmure :
« J'aimerais bien m'envoyer en l'air sous une pluie battante... »
Taiga le regarde visiblement surpris mais intéressé.
« Dehors tu veux dire vraiment sous la pluie ? »
Il sourit et acquiesce.
« Ouais... Ça doit être super romantique et puis la sensation de la pluie sur la peau nue... Ça doit être aussi super sensuel. »
Taiga déglutit et sa voix est un peu rauque quand il répond.
« Et... T'imagine ça... Où ?
— Hm... L'idéal ce serait en pleine nature... Mais maintenant j'y pense... Y a peut-être moyen de pas être vus sur le toit de notre immeuble ! »
Il caresse la cuisse de son homme en remontant dangereusement près de son entrejambe.
« En pleine nature... J'kifferais love... Comme sur cette crique... Mais... Sur le toit ouais ça se tente. »
Sa main remonte suffisamment près de son entrejambe pour frôler son érection, la respiration de Taiga est plus lourde mais il ne se dérobe pas et il le regarde intensément. Il ne résiste pas à caresser la bosse sous son pantalon, se mordillant la lèvre en soutenant son regard brûlant, et murmure d'une voix basse :
« Alors... Peut-être bien qu'on devrait espérer qu'il pleuve ce soir...
— Ouais... Finalement... Ton programme me semble vachement plus fun... »
Taiga pose sa main sur la sienne et la presse contre son érection un peu plus fort.
« Ouais... J'ai déjà plein d'idées pour te faire jouir... »
Son cœur s'emballe en entendant ça. Il a presque oublié l'endroit où ils se trouvaient.
« J'ai très envie de découvrir toutes ces idées, love... Et de te voir nu sous la pluie... »
Taiga lui sourit énigmatique et interpelle le chauffeur sans le quitter des yeux et le regardant avec une rare intensité.
« Dites, je n'ai pas regardé la météo aujourd'hui... Vous savez quand l'orage doit éclater ? J'pensais aller nager après le boulot...
— Ah ça risque d'être compromis monsieur. Ou alors vous allez à la piscine. Ça va sûrement tomber enfin de journée. Ça va rester bien lourd et gris toute la journée. Ils prévoient un orage bien violent.
— Dommage... Merci monsieur. »
Il sourit en entendant ça. Voilà qui semble prometteur... Il presse l'érection de son homme qu'il n'a pas lâchée pendant tout ce temps.
« Well... C'est encore mieux avec de l'orage...
— Clairement... »
Un soupir échappe à Taiga sous la pression de sa main. Mais il ne le repousse pas semblant s'amuser de ce petit jeu érotique et puis ils vont bientôt arriver ça ne va pas pouvoir durer encore longtemps.
« Tu aimes... Sentir ce que je te réserve pour ce soir love ? »
Il déglutit, sa propre érection est dure comme le béton maintenant.
« Ouais... J'ai hâte de la sentir... de la goûter... »
Il se penche à son oreille et murmure d'une voix un peu rauque :
« J'ai très envie de toi... »
Taiga sourit et lui vole un rapide baiser avant de souffler à son oreille en réponse.
« Moi aussi... Et comme tu parles de la goûter... J'ai bien envie de te voir me sucer sur la pluie avant de te la faire sentir bien profondément... On arrive love... Mais garde bien ça en tête toute la journée... J'ai envie que tu te languisses de ma queue... »
Ces mots et le souffle chaud de son homme à son oreille le font frissonner. Il relâche doucement son emprise sur son érection, essayant de reprendre ses esprits. Il a maintenant des images érotiques bien ancrées en tête et il sent que la tension latente va le travailler efficacement toute la journée.
« C'est sadique, love... Je sens que ça va très bien fonctionner... » souffle-t-il en retirant sa main alors que le taxi ralentit.
Taiga rit doucement.
« C'est le but ! »
KAGAMI
Il sort du taxi, gêné par son érection, mais amusé par la situation. Oui c'est un peu sadique, mais bizarrement... ça lui plaît énormément. Daiki voulait explorer non ? Et puis ce genre de promesse ça lui donne carrément le sourire et la motivation pour la journée. Il a besoin de se défouler maintenant et de jouer rapidement pour relâcher un peu la tension.
Daiki le suit à l'intérieur du gymnase avec un peu moins d'assurance que d'habitude, visiblement gêné aux entournures, et distrait par des pensées qui n'ont pas grand-chose à voir avec le basket.
Il salue les coéquipiers et pose ses affaires sur le banc à la place qui lui a été attribuée. Il se change rapidement s'assurant de dissimuler son érection qui dégonfle doucement sachant qu'il a du mal à ne pas repenser à l'échange avec son homme. Il rejoint le terrain et c'est quand les choses sérieuses commencent qu'il parvient définitivement à calmer ce qui se cache dans son caleçon.
AOMINE
Une fois l'entraînement débuté, il oublie lui aussi un peu l'excitation qui raidit son membre, mais la perspective de la soirée continue à flotter dans un coin de sa tête, et il regarde son homme plus que d'habitude, s'attardant dès que possible sur un détail, un coin de peau dévoilé, son cul quand il se penche, la sueur coulant le long de sa nuque et à l'intérieur de son maillot... Il sursaute quand une main se pose sur son épaule.
« Hey, tu rêves Daiki ?! lui demande Steve. C'est toi le gros scoreur, on compte sur toi demain contre les Charlotte Hornets !
— Uh ?! » Il jette un coup d'œil à son coéquipier puis répond en regardant dans le vague, gardant Taiga dans un coin de son champ de vision : « Oh... ça... Pas de soucis... j'vais scorer encore plus que d'habitude...
— Ah bon ? Et pourquoi ça ? »
Il concentre enfin son attention sur Steve et sourit :
« Parce que j'ai décidé !
— Ah bon... Bah si tu l'as décidé alors...
— T'as l'air sceptique ! Attends la fin du match tu vas voir !
— Ouais, ouais. C'est bien d'avoir la flamme. »
Steve rigole et lui tapote l'épaule avant de s'éloigner, et lui, il se reconcentre, vaguement en tout cas.
KAGAMI
Il a l'impression de sentir le regard de son homme sur lui plus que d'habitude. Mais peut-être juste que c'est son imagination qui lui joue des tours, en ayant une conscience aiguë de leur programme de la soirée. De son côté, il ne glisse que rarement son regard vers Daiki, feignant d'être parfaitement concentré et de ne pas se préoccuper de leur promesse pour leur retour. Mais un sourire reste perpétuellement accroché à ses lèvres, et le moment où il croise le regard de Daiki, il brille de désir. Il le regarde intensément quelques instants, s'assurant de lui rappeler par ce regard ce qu'il prévoit de lui faire ce soir, avant de détourner les yeux et se concentrer de nouveau sur l'entraînement ou en tout cas bien faire illusion.
AOMINE
À l'heure du déjeuner, il en profite pour attirer Taiga dans un coin à l'abri des regards et se plaque contre lui avant de presser un baiser fiévreux sur ses lèvres. Puis, il se recule un peu et murmure :
« Love... Tu m'as déconcentré toute la matinée... »
C'est une situation inédite pour lui, même si ce désir persistant lui rappelle ce fameux match où ils ont si bien utilisé la mi-temps. Mais maintenant... C'est Taiga qui a le contrôle, ayant le premier instillé dans son esprit une idée d'attente, lui faisant miroiter quelque chose qu'il est le seul à pouvoir lui donner. Et ça le déstabilise, mais... il pourrait facilement y prendre goût.
KAGAMI
Il adore l'effet qu'il fait sur son homme. Son regard et son baiser lui prouve l'état de fébrilité dans lequel il est et cette voix un peu faible, le fait frissonner. Daiki ne fait pas un reproche, il entend presque de la supplication dans cette voix et étrangement du repentir sous couvert d'un soupçon de mécontentement. Ça attise son désir sadique de le faire languir encore, même si pour lui aussi c'est une véritable petite torture. Il sourit, sûrement un poil machiavélique son sourire d'ailleurs.
« Hm... Really ? J'ai pourtant été sage... Je crois que ton esprit pervers y est pour beaucoup. »
Il a senti l'état tendu de son homme quand il s'est plaqué contre lui. Il se penche à son oreille.
« Je ne vais pas te soulager love... Pas aujourd'hui... J'ai envie que tu me désires au point d'en perdre la tête... Je veux que tu arrives à la maison tellement excité que tu me supplieras de te prendre... Je veux que rien que les gouttes de pluie qui glissent sur son corps te fasse presque jouir tellement tu es impatient. »
Il sourit et presse doucement ses lèvres dans son cou. En plus l'après-midi est consacrée à leur entraînement en binôme. Et rien que l'idée de la torture que ça va être pour tous les deux, lui plaît.
AOMINE
Les mots de son homme lui contractent le bas-ventre et il gémit lorsque ses lèvres effleurent sa peau. Cette façon de le teaser est terriblement efficace. Il a le souffle court et la tête un peu légère. La voix de Taiga est chaude et pleine de promesses. Il voudrait qu'il continue à lui murmurer des mots crus et en même temps, il n'a aucun besoin de faire encore davantage grimper la tension. Il ne pensait pas tomber dans ce genre de piège aussi facilement, mais il est étrangement réceptif à ce petit jeu mené par son homme, et il aime ce machiavélisme qu'il lui découvre.
Il déglutit, sa peau lui semble déjà hypersensible. Il essaie de calmer les battements de son cœur affolé. L'odeur de Taiga lui semble plus forte, omniprésente, alimentant encore son désir.
« Je sais pas si j'vais pouvoir attendre tout ce temps, love... »
KAGAMI
Son coeur s'affole dans sa poitrine à cette réponse. Il n'a jamais joué à ce genre de jeu, mais bizarrement il trouve ça très excitant. Il savoure le pouvoir qu'il a sur son homme c'est jubilatoire, il ne se savait pas aussi sadique, mais l'attrait du jeu est trop fort pour se poser des questions. Et puis, Daiki ne le provoquerait pas un peu là ? Il mord son cou, comme pour lui signifier son désaccord.
« Si tu n'es pas capable d'attendre... Tu m'en verrais très déçu... Peut-être alors que je renoncerai à te donner ce que tu veux... Ou alors... »
Il réalise en disant ces mots qu'il est en train d'exiger de son homme d'être maître de son orgasme, il est en train de lui demander le contrôle total sur lui. Il n'avait même pas réellement conscience de ce désir. Mais Daiki ne voulait-il pas lâcher prise ? S'il accepte ce jeu jusqu'au bout... De lui donner totalement les rênes. Alors il devrait être comblé. Il se redresse en achevant d'exprimer sa pensée, pour observer sa réaction.
« Je sais pas... Je trouverai bien un moyen de me venger que tu ne m'aies pas attendu... »
AOMINE
Il esquisse un sourire malgré lui, comme s'il attendait ces mots sans s'en être rendu compte. Il reste un instant silencieux, prenant pleinement la mesure des mots de Taiga. Et ce qu'ils sous-entendent lui plaît. S'en remettre à son homme pour son plaisir, ou bien subir des représailles.
« Je vois... T'as envie de te montrer impitoyable... »
Il le fixe avec une lueur défi dans le regard.
KAGAMI
C'est comme si Daiki venait de libérer quelque chose en lui, qu'il n'a jamais connu auparavant. Il répond sans réfléchir, comme si c'était une évidence. Comme quelque chose qu'on sait inconsciemment et qui se révèle d'un coup à soi.
« Impitoyable... Tu vas me faire passer pour le méchant Daiki... Alors que je veux juste te donner du plaisir... Seulement... Si tu ne respectes pas les règles ce ne sera pas aussi bon que prévu... Et tu sais comme j'aime que mes plans se déroulent sans accroc. Je dirais que je me montre intraitable. »
AOMINE
Il écoute son homme le cœur battant. Quelque chose dans son ton autoritaire lui donne des frissons, et une part de lui a envie de découvrir ce qui se passera s'il dérange le plan sans accroc de son homme. Il murmure d'une voix un peu rauque qui trahit l'excitation qu'il éprouve à ce jeu :
« Je vais tâcher de te donner satisfaction alors... Mais tu sais que respecter les règles c'est pas trop mon truc...
— Peut-être qu'il faudra que je t'apprenne à les respecter alors... »
Derrière eux dans le vestiaire, Jake appelle l'équipe à reprendre l'entraînement les faisant aussitôt sortir de leur bulle. Taiga sourit et souffle.
« J'ai hâte d'être à ce soir. »
Mais avant cela ils ont un match à préparer et leur petite soirée sera en quelque sorte leur récompense pour leur dur labeur.
C'est dans un état un peu second qu'il rejoint l'équipe, la tête pleine de pensées pas très catholiques. Il continue de jeter des regards à la dérobée à Taiga tandis que Jake et le coach les briefent sur les exercices qu'ils vont faire cet après-midi.
Et quand ils commencent à jouer, il s'efforce de ne pas céder à la pulsion qui a envie de contact comme au streetbasket. Il faut rester maître de ses mouvements, et de sa tête, s'il ne peut pas l'être de sa libido ! Ce n'est cependant pas chose aisée, d'autant que Taiga est particulièrement sexy sur un terrain de basket, en plein effort. Et chaque fois qu'il s'attarde trop son regard sur lui, une bouffée de désir revient le troubler.
KAGAMI
Il essaie de rester calme, mais chaque frôlement avec Daiki lui provoque des frissons. Il a l'impression que son odeur est omniprésente et embaume la pièce. Il essaie de rester stoïque mais il sent son coeur battre plus vite et son ventre se tordre d'anticipation. Il a envie de plaquer la panthère et de la dévorer. Mais le tigre attend sagement son heure avec patience.
AOMINE
C'est avec un certain soulagement qu'il accueille la fin de l'entraînement aujourd'hui. Dans les vestiaires, il fait vite, et prend sa douche en réussissant presque à ne fixer que ses pieds. Il se demande s'il pleut vraiment dehors. Il a peur de le découvrir, maintenant. Il lui a semblé entendre la pluie sur le toit tout à l'heure, mais c'était peut-être juste son imagination...
Comme la veille, il se presse pour remballer ses affaires, désireux de mettre fin au suspense. Il salue rapidement ses coéquipiers et part en premier, remontant nerveusement le couloir. Avant de sortir ou même de voir dehors, cette fois, dans le silence relatif, il est certain d'entendre la pluie. Et un vrai déluge, apparemment. C'est un vaste crépitement qui se module selon différentes notes et gammes d'intensité. Il ouvre la porte et l'odeur de l'asphalte qui connaît sa première pluie depuis longtemps assaille ses narines. Il a toujours trouvé cette odeur sensuelle et entêtante, mais aujourd'hui, ça prend une autre dimension.
Il s'arrête sous le porche et contemple les gouttes de pluie s'écraser sur le trottoir alors qu'il attend l'arrivée du taxi et de son homme avec une certaine fébrilité.
KAGAMI
Il a vu son homme filer. Il sourit. Il n'a pas eu le temps d'aller se soulager tout seul. Et la pause de l'après-midi, il l'a surveillé il ne voit pas quand il aurait pu. Il a vérifié sur son téléphone, normalement il pleut déjà dehors et l'orage doit éclater d'ici peu. Il prend le temps de se doucher, salue ses collègues et quitte aussi le gymnase. Il repère sous le porche la silhouette de son homme. La pluie tombe et on entend le premier coup de tonnerre qui semble faire trembler les murs. La pluie se met aussitôt à redoubler d'intensité. Il aime entendre cette pluie presque assourdissante quand elle frappe le sol et les toits. Quelques instants sous ce flot et ils seront trempés. Il s'avance et se glisse dans le dos de son homme pour souffler à son oreille.
« Alors love... Est-ce que la pluie t'excite ? »
AOMINE
Il frissonne en sentant sa présence dans son dos puis son souffle qui l'effleure. Il répond sans se retourner :
« Yes love... J'ai pas arrêté de penser à toi toute la journée... J'avais presque constamment une érection... J'avais peur que ça se voit... »
Taiga presse ses lèvres sur sa nuque et plaque son corps contre le sien et sa verge tendue contre ses fesses. Sa main vient caresser son ventre pour descendre sur son entrejambe.
« Tu as tenu jusque là ? »
Il se mord la lèvre en étouffant un gémissement et répond d'une voix sourde :
« J'ai pas eu trop le choix...
— Plus que vingt minutes love... Et tu auras ce que tu attends... »
Taiga presse un peu plus son érection dans sa main et sa queue contre ses fesses. Et comme leur taxi arrive enfin ils se dépêchent s'y engouffrer. Les quelques pas qu'ils font sous la pluie suffisent à les rincer. Ils sont déjà dégoulinants. Taiga le regarde intensément en donnant l'adresse au chauffeur puis il souffle à son intention.
« Tu es terriblement sexy love... »
Il esquisse un sourire en le regardant.
« You are too... »
Il se mordille la lèvre, il a envie de l'embrasser. Et bien plus que ça. Vingt minutes, ça lui paraît une éternité. En plus, la dernière ligne droite est toujours la plus difficile à supporter.
KAGAMI
Il regarde Daiki et vient doucement poser sa main sur sa cuisse et la remonte jusqu'à son entrejambe. Il la presse doucement et la caresse de bas en haut.
« Tu penses que tu vas tenir jusqu'à la maison ? Tu as l'air très très tendu love... »
AOMINE
Il baisse les yeux sur cette main qui le taquine et il a un doute sur la question. Mais Taiga n'oserait pas... et lui, il ne pourrait pas... Mais en cet instant, il n'est plus sûr de rien. Il déglutit avec difficulté, il a autant envie que Taiga continue qu'il s'arrête, il ne sait plus...
« Yes... je... je suis tendu, mais... Faudra bien tenir de toute façon…
— Il vaut mieux... J'ai hâte de te déshabiller sous cette pluie drue... Voir enfin ta glorieuse érection... »
Sa main continue d'aller et venir sur sa queue à travers le tissu pour le teaser, alors que sa voix est chaude et sensuelle digne des meilleures téléphone rose.
« ... Et l'eau ruisseler sur ton corps nu... »
Un grondement à l'extérieur se fait entendre, l'orage est là. Il fait de son mieux pour rester stoïque mais c'est vraiment compliqué. Il regarde l'eau couler sur la vitre et il l'imagine malgré lui glisser sur le corps de Taiga.
« Ah fuck... » chuchote-t-il.
Si même la vitre devient érotique, il est mal barré. Et dire que c'est lui qui a lancé cette idée, à la base...
« Je sens d'ici le contraste sous mes doigts entre ta peau brûlante et l'eau presque glacée qui cascade sur ton corps... Je vois sur ton torse tes mamelons se dresser et te faire frissonner Stimulé par la pluie et mon souffle...
— T-Taiga... S-Stop it… »
Il peine à contenir son souffle qui s'emballe, il perçoit la main de Taiga sur son érection avec autant d'acuité que s'il était nu.
La main de Taiga cesse de bouger mais reste en place.
« Qu'est-ce que je dois arrêter ? »
Il en profite pour reprendre un peu son souffle et chuchote :
« Ce que tu dis... ta main... Ça m'excite trop...
— Ok. Love... Je comprends. »
Taiga relâche lentement la pression sur son sexe en lui souriant.
« J'ai hâte de voir ça Daiki... »
Le tigre cesse de parler et de le toucher mais garde un regard plein de désir poser sur lui et semble compter les minutes avant d'enfin pouvoir se jeter sur sa proie.
Ce regard insistant entretient la tension et il s'efforce de se concentrer jusqu'à leur arrivée. Quand le taxi ralentit enfin il manque de s'exclamer de soulagement, il fourre des billets dans la main du chauffeur sans ménagement et s'enfuit pratiquement du véhicule.
KAGAMI
La fuite de son homme est tout simplement jouissive. Il sort aussi et le rejoint devant la porte alors qu'il termine de composer le code. Il lèche sa nuque mouillée de la pluie alors que la porte s'ouvre.
« Tu sais comment on peut aller sur le toit love ? Parce que là... Il est hors de question que tu ne te mettes pas nu sous cette pluie pour moi...
—Ouais... J'y suis allé quand j'ai emménagé... pour voir la vue. Faudra juste pas laisser se refermer la porte derrière nous mais avec ce temps... personne risque de nous déranger."
Ils entrent dans l'ascenseur et le brun appuie sur le bouton du dernier étage puis lui lance un regard brillant de désir.
Taiga sourit et continue à lui adresser un regard de prédateur.
« Ouais... T'as toujours eu un truc avec les toits. »
Affamé il le presse contre la paroi de l'ascenseur, sa main vient tâter son entrejambe et ses lèvres s'écrasent sur les siennes pour l'embrasser avec avidité.
AOMINE
Heureusement, l'ascenseur n'est pas long à arriver jusqu'au dernier étage, et ouvre ses portes sur un couloir désert. Il prend son homme par le poignet et l'entraîne jusqu'à une porte dissimulant un court escalier. En haut, il pousse un lourd battant en métal et ils se retrouvent sur le toit. Une petite rambarde fait le tour, et il n'y a pas de vis à vis. Ils calent un sac de sport pour ne pas se retrouver enfermés dehors. La pluie tombe toujours à verse, et l'orage gronde à proximité.
Il s'arrête un instant pour s'imprégner de la scène. Il adore l'orage. Puis, il regarde son homme, déjà trempé, ses vêtements collant à sa peau. Tellement sexy…
KAGAMI
Il regarde son homme ruisselant avec envie. La pluie est fraîche, mais l'air est toujours chaud et elle fait du bien en glissant sur sa nuque. Il se rapproche de Daiki, le coeur battant de désir et d'amour. Il verrouille sa main sur sa nuque et revient dévorer ses lèvres. Il a tellement faim de lui, son ventre se contracte et ses ongles se plantent dans sa nuque. Il mordille sa lèvre, l'eau glisse sur eux. Le son de la pluie est assourdissant. Le tonnerre gronde et les éclairs illuminent de temps à autres d'une lumière crue le visage parfait de son homme. Il a la sensation qu'ils sont seuls au monde sous la colère des éléments qui fouettent leur peau.
Il libère ses lèvres pour l'observer d'un regard brûlant, la respiration lourde de désir.
« Fuck... J'ai tellement envie de toi... »
Impatient, son autre main vient s'attaquer à ses vêtements trempés et collant pour le déshabiller.
AOMINE
Il frissonne alors que la pluie commence à dévaler sur son corps quand Taiga lui retire ses vêtements. Il ne s'est jamais retrouvé nu sous la pluie auparavant, et c'est encore mieux que ce qu'il imaginait. Il éprouve comme une sensation de vulnérabilité à se sentir ainsi exposé sous le ciel, dans la lumière des éclairs, et ça affûte encore ses perceptions. Il est si chaud qu'il a l'impression que la pluie pourrait créer de la vapeur juste en entrant en contact avec sa peau. Il laisse un moment son homme admirer la vision qu'il lui offre, haletant sous son regard enflammé de désir.
KAGAMI
Il halète d'envie, ses vêtements lui collent à la peau comme s'il avait plongé habillé dans un torrent et pèse sur lui mais il n'y prête pas attention.
Son regard dérive sur le corps de Daiki, vulnérable à la merci des éléments et si beau. Une oeuvre d'art. Il pense que son homme est fait pour ça. La nature. La liberté. Pas d'entrave. Il est comme un animal sauvage qu'on essaie de dresser et de faire vivre parmi les hommes, mais sa vraie nature est toujours là. Il a besoin de la liberté des grands espaces sauvages. Il se fait la promesse de l'emmener découvrir l'immensité des États-Unis et sa nature vierge sans béton, sans hommes. Il a envie de découvrir ça avec lui, se baigner dans des torrents, se laisser doucher par une cascade, dormir sous les étoiles.
Il s'approche de son homme avec précaution, pas par peur qu'il ne désire pas ce qui l'attend, mais parce qu'il lui fait l'effet là d'un diamant brut et fragile. Il a la fois envie de le briser et de le choyer. Il veut dresser cet animal sauvage, le contraindre et à la fois le protéger de cette environnement hostile dans lequel on le force à évoluer. Il fait doucement courir ses doigts sur ses épaules et son torse. Il profite et se délecte de cette vision. Il est essoufflé tellement il le désir et ne cherche pas à cacher l'effet que son homme lui fait.
« J'crois que je t'ai jamais désiré autant que je te désire maintenant love... »
Son regard reflète ses mots et la folie de la violence de sa faim.
« Tu as... Tenu jusque là love... Et tu m'offres ce spectacle magnifique... »
Un grondement sourd l'interrompt et il laisse passer le coup de tonnerre. Il remonte sa main sur sa joue qu'il caresse, son pouce passe doucement sur ses lèvres. Puis il reprend la voix un peu rauque de la tension qui l'habite.
« Alors je vais tenir ma promesse love... Je vais te prendre... Sauvagement... Je vais briser toute ta pudeur... Et tu vas crier de plaisir et peut-être de douleur... Si fort que ta voix va se briser et sera couverte par le bruit de l'orage qui montre qu'on est si peu de chose... »
Il jette un oeil derrière son homme et le pousse un peu plus près du bord de l'immeuble où ils ont une meilleure vue sur la mer. Il vient l'embrasser voracement aspirant sa lèvre entre les siennes. Et laisse son sweat tomber à ses pieds.
« Mais d'abord love... J'veux te regarder me sucer... »
AOMINE
Il contemple son homme fasciné, par ses mots, par sa voix, par l'aura qui émane de lui en cet instant, à la fois dangereuse et attirante. Il a l'impression de le découvrir sous un nouveau jour, d'avoir fait remonter à la surface une facette de lui-même qui est peut-être l'une des plus authentiques et les plus brutes.
Et il a aussi l'étrange sensation, très intime, inédite, qu'à cet instant Taiga le voit également dans sa vraie nature, dans ce qu'il possède de plus pur et qui demeure caché dans la vie quotidienne. Il est à nu devant lui, dans tous les sens du terme.
Ses promesses font courir des frissons dans sa nuque, tressaillir son membre gonflé de désir. Il ne réfléchit pas. Il a cessé de penser vraiment, devenant cette créature d'instinct et de ressenti qu'il ne parvient vraiment à libérer d'ordinaire que sur le terrain de basket, dans ses meilleurs jours. Et surtout quand il joue avec ou contre Taiga.
Il s'agenouille sur le béton mouillé, et baisse le pantalon de son homme sur ses cuisses. Il relève la tête pour le regarder intensément tandis qu'il s'approche et lèche sa verge de bas en haut. L'eau ruisselle sur son visage, sur ses lèvres alors qu'il goûte le gland qu'il découvre pour mieux le téter avant de glisser son membre dans sa bouche, lentement.
KAGAMI
Son coeur s'affole dans sa poitrine en sentant la langue chaude de Daiki caresser son membre, brûlante en contraste avec la pluie fraîche. Il le regarde faire fasciné oubliant presque tout ce qui l'entoure excepté son homme, mais les bourrasques de vent et la pluie qui dévalent sur sa nuque lui rappellent où ils sont et exacerbent ses sensations. Il se voit glisser dans la bouche de son homme nu sous cette pluie battante agenouillé devant lui. Il gémit de plaisir et sa main vient agripper ses cheveux.
« Ah ouais... Putain... C'est bon... »
AOMINE
Il agrippe ses cuisses trempées de pluie tandis qu'il l'avale plus profondément, se délectant de cette verge qui lui a fait envie toute la journée. Ici sous le ciel qui se déchire, il se sent libre. Sur le toit, à cet endroit interdit, avec cette idée qu'ils ne devraient pas être là... qu'ils ne devraient pas faire ça... Il est complètement lui-même.
Il suce son homme en le regardant dans les yeux alors qu'il va et vient sensuellement sur sa verge, lèvres serrées pour bien le masser sur toute la longueur.
Taiga enfouit ses deux mains dans ses cheveux. Il semble se retenir avec peine de lui enfoncer sa queue au fond de la gorge sans ménagement.
« Ah... T'es doué pour ça love... »
Il laisse sa langue parcourir son membre, l'envelopper, le presser, prenant plaisir à faire monter encore la tension chez son homme. L'une de ses mains se décale à l'intérieur de ses cuisses et remonte doucement en appuyant sur la chair tendre, jusqu'à venir envelopper ses testicules et les presser délicatement au rythme de sa succion.
KAGAMI
Il se mordille la lèvre et serre plus ses mains dans ses cheveux. Il bouge le bassin sans pouvoir se contrôler forçant son sexe plus profondément dans la gorge de son homme. Le plaisir réchauffe son corps malgré son t-shirt trempé et presque glacé. Son ventre est contracté de plaisir, la bouche de Daiki est si chaude et accueillante quand sa langue est taquine.
« So good... Love... Tu fais ça si bien... Ah... »
Il déglutit, haletant.
« Tu veux que je te prennes Daiki ? Tu as... Mérité... »
Il presse toujours ses mains sur son crâne et bouge le bassin, il se sent proche de la jouissance, tenté de jouir dans la bouche de son homme.
AOMINE
Il sent son homme au bord de la rupture, et il le laisse s'enfoncer durement dans sa bouche, il aime ce moment où le désir le submerge et qu'il ne parvient plus à maîtriser ses mouvements. Il a envie qu'il le prenne, mais il a aussi envie de le faire jouir, d'avaler son sperme agenouillé sur ce toit devant lui. Aussi, il ne relâche pas son emprise sur sa verge et ne bouge pas, le laissant choisir ce qu'il préfère.
La voix de Taiga est lourde et brûlante de désir, ses mains tirent un peu sur ses cheveux alors qu'il s'enfonce dans sa bouche plus brutalement.
« Dai... Fuck... J'vais jouir... »
Son bassin bouge plus brutalement alors que sa prise sur ses cheveux l'empêche à présent de bouger et que Taiga se laisse guider par la fougue de son plaisir et lui baise littéralement la bouche excité par son désir sauvage et possessif.
« Putain... »
Un râle de plaisir lui échappe alors qu'il se déverse dans sa gorge, pilonnant sa bouche et drainant son orgasme jusqu'à la dernière goutte.
Il parvient à avaler presque toute sa semence. le reste coule sur son menton mais est bien vite lavé par la pluie. Il se recule pour aspirer une grande bouffée d'air. Puis il se penche pour embrasser le haut de sa cuisse, laissant sa mâchoire se détendre. Il a adoré le sentir tellement empli de désir, incapable de se retenir, s'enfoncer ainsi dans sa bouche...
Il relève la tête et regarde son homme, toujours agenouillé.
« I love you...»
KAGAMI
Il peine à reprendre son souffle. Il caresse doucement la joue de son homme.
« ... Love you too... »
Il s'agenouille face à Daiki et agrippe sa nuque, il l'embrasse férocement.
« Tu mérites définitivement... Ta récompense... Tu as été parfait... »
Il mordille sa lèvre sa main parcourt son corps mouillé et frais. L'orage gronde toujours et semble être le seul témoin de leur folie. Il a cette impression d'être écrasé par le ciel, d'être les seuls êtres humains vivant encore sur terre. Ils n'entendent plus les bruits de la villes là où ils sont. Uniquement le fracas de la pluie sur le béton et le grondement presque continue du tonnerre. Il regarde son homme et le caresse doucement. Il remonte sa main sur sa cuisse et vient presser ses testicules de son pouce.
« J'veux ton cul maintenant Daiki... »
AOMINE
Il plonge dans les yeux de son homme, haletant. Il frissonne de désir, la fraîcheur de la pluie accentuant toutes ses sensations. Il se mord la lèvre lorsque Taiga appuie sur ses testicules, ravivant son désir. Il passe le bout de ses doigts sur son torse ruisselant, enveloppant son corps d'un regard empli d'une faim dévorante. Il aime quand Taiga parle crûment de cette manière... Il esquisse un sourire :
« Et moi je veux ta queue... D'autant que t'as promis de me faire crier... »
Le sourire de Taiga se fait carnassier.
« C'est vrai... J'ai promis... Et je suis un homme de parole Daiki... »
Ses doigts se referment plus durement sur ses couilles alors qu'il le renverse pour l'allonger sur le sol dur. Des ruisseaux d'eau coulent sur le toit et convergent vers les points d'évacuation, si bien qu'il se retrouve allongé dans une mare glacée d'eau de pluie.
Il en a le souffle coupé et regarde son homme qui le surplombe, plus ardent de désir que jamais. Il a la chair de poule, les tétons durs, son membre palpite d'impatience. Taiga est magnifique dans cette pénombre de l'orage brisée régulièrement par les éclairs qui jaillissent des nuées épaisses, soulignant brièvement les contours de son corps qui allie si bien grâce et puissance. Il se sent totalement à sa merci, piégé par ce prédateur qui l'a choisi comme proie. Il déglutit avec difficulté, mais il ne cherche pas à contrôle sa respiration qui s'affole, il veut juste s'offrir à lui et s'abandonner au moment présent.
KAGAMI
Sa proie est si appétissante. L'eau ruisselle sur son corps et le rend encore plus sexy. Il se redresse pour se débarrasser de son t-shirt qui colle sa peau et entrave ses mouvements. Il l'utilise pour attacher les mains de Daiki au dessus de sa tête. Il sourit, sa voix est rauque, menaçante. Son pantalon sur ses cuisses ne dissimule rien de son érection.
« Ecarte les cuisses... »
AOMINE
Surpris, iltire un peu sur ses poignets entravés. Le nœud est serré. La sensation a quelque chose d'enivrant. Taiga ne lui laisse pas le choix. Il obéit et écarte les cuisses, se sentant plus exposé que d'ordinaire et rougit en sentant son regard détailler les parties les plus intimes de son corps. La sensation est terriblement érotique et il commence à percevoir ce que Taiga entendait par "briser toute pudeur". Il le force à lâcher prise en se montrant aussi dominateur. Son bas-ventre se contracte, il a l'impression qu'il suffirait qu'il l'effleure pour le faire gémir.
KAGAMI
Il vient lécher son cou humide de la pluie. Maintenant fermement ses poignets au dessus de sa tête d'une main. Les gouttes d'eau lourdes s'écrasent sur son dos et le font frissonner. Il mordille la peau de son homme. Son ventre est noué par le désir brut et sauvage qui l'habite. Il s'écarte légèrement. L'envie de dévorer sa proie est impérieux. Il le détaille du regard scrupuleusement. Il adresse un regard taquin et un peu sadique à son homme, tel le chat qui avant de dévorer la souris aime jouer avec elle, lui laissant l'espoir qu'elle pourra s'échapper mais l'épuisant jusqu'à ce que toute volonté de se débattre la quitte. Il glisse sa main sur son torse, descend sur son ventre et glisse entre ses cuisses. Son regard suit avec plaisir le chemin emprunter par ses doigts qui font frissonner Daiki. Il relève l'une de ses jambes un peu plus exposant un peu plus son homme à ses yeux inquisiteurs.
« Tu es beau Daiki... J'aime te voir aussi docile... »
Il presse deux de ses doigts contre son intimité, guettant la réaction de son homme et testant la souplesse de ses muscles. Le désir de le prendre sans attendre le brûle.
AOMINE
Docile... C'est un adjectif dont il ne se serait jamais servi pour se décrire lui-même. La simple idée l'aurait offensé. Et pourtant, c'est comme ça qu'il se sent maintenant, comme si une barrière mentale venait de se briser. Auparavant, il avait trouvé de l'attrait dans le côté dominateur de Taiga, quand son désir et sa façon de l'exprimer lui paraissait possessive et brutale, mais ce n'étaient encore que des impressions éparses, comme une simple intuition.
Maintenant, exposé à lui dans toute sa vulnérabilité, il commence à entrevoir une façon qu'il n'aurait jamais soupçonnée d'accepter cette vulnérabilité qu'il vit au quotidien comme un fardeau. Quand les doigts de son homme se pressent contre son anus, un gémissement incontrôlé lui échappe. Son esprit tourne à mille à l'heure. Tu ne devrais pas te retrouver dans une telle position. Tu ne devrais pas en tirer tant de plaisir. Tu ne devrais pas te laisser aller. Et pourtant, ces pensées d'habitude si puissantes et si contraignantes le sont infiniment moins que la pression qu'exerce son homme sur lui.
Alors il cède. C'est comme... faire le choix conscient, pour une fois, en avoir la force, de dire non à ces voix envahissantes dans sa tête qui veulent dicter sa conduite. C'est comme se rebeller contre lui-même, paradoxalement en se soumettant à son homme. L'impression est vertigineuse, mais ce soir il s'en fout d'avoir la tête légère, d'avoir l'impression que le sol se dérobe sous son poids, parce qu'il a la certitude que Taiga ne le lâchera pas.
Alors il le laisse le regarder, il s'ouvre sous ses doigts parce que son corps a cédé en même temps que son esprit. Il sent ses doigts s'enfoncer en lui, la brûlure, mais pas la peur, pas l'angoisse, pas ce besoin de se renfermer sur lui-même et de prendre de la distance qui l'empêche de vivre. Là, en cet instant, il est vivant. Les émotions se bousculent intensément dans sa poitrine, mais la confusion qu'elles engendrent ne laisse aucun sentiment familier de détresse. Juste le vertige.
KAGAMI
Il est agréablement surpris de sentir le corps de son homme lui céder plus facilement qu'il l'aurait cru. Il a forcé le passage et Daiki doit en ressentir une certaine douleur, mais de celles qui sont supportables et qui parfois, même pour lui attise le plaisir d'une certaine manière. En tout cas, il ne lit sur ces traits aucune douleur. Il lit dans son regard le plaisir et autre chose qu'il n'arrive pas encore à définir et qui l'encourage à continuer. L'intimité de son homme est brûlante. Ses doigts s'y frayent un chemin jusqu'à sa prostate qu'il vient masser savamment. Il est fébrile mais reste encore patient, il veut que sa proie s'abandonne totalement. Il veut entendre ses gémissements et ses cris de plaisir. Il veut entendre sa frustration et le désir de l'avoir lui.
AOMINE
Un gémissement sonore lui échappe alors que Taiga stimule sa prostate, lui donnant terriblement envie de sentir sa queue en lui, le remplir et le posséder. Il se cambre sur le béton trempé, offrant davantage son corps à la pluie, et ondulant des hanches pour mieux sentir ses doigts coulisser en lui. Il a envie de se toucher, de soulager un peu la tension, mais ses mains sont entravées et il ne peut que subir et compter sur le bon vouloir de son homme.
KAGAMI
Il mord la peau là juste à la clavicule. L'orage gronde plus fort, plus près d'eux et il presse ses doigts plus fermement sur sa prostate comme stimulé par la colère du ciel. Ses doigts serrent bien les poignets de Daiki. Il le voit se tordre de plaisir. Il vient mordre son oreille et sucer son lobe. Il va et vient de ses doigts dans son intimité et commence à frotter son sexe contre sa cuisse. Il a tellement envie de lui, que le désir lui fait perdre patience.
AOMINE
Il peut sentir la faim de son homme, cette sorte de fureur qu'il aime, dans sa sauvagerie, dans son implacabilité. Il gémit plus fort alors que le membre de Taiga se presse contre sa cuisse, il se sent possédé par la même flamme qui anime son homme, et un plaisir intense monte en lui, augmenté par la tension auquel son corps est soumis. Sa voix se fait suppliante, éraillée par le désir.
« Ah love... J'en veux plus... Je te veux... Fuck me... Please... »
Taiga n'attendait que ses supplications visiblement. Il lui adresse un sourire carnassier.
« Of course love... »
Il retire ses doigts sans attendre et les remplace par sa verge. D'un coup de rein brutal il s'enfonce en lui avec un râle de soulagement.
Il avait beau s'y attendre, il se sent écartelé et pousse un cri, entre le soulagement de l'avoir en lui, et la douleur de la pénétration. Il remonte les cuisses et referme ses jambes dans son dos, totalement offert à lui et à son appétit dévorant. Il rouvre les yeux qu'il avait fermés quand Taiga s'est enfoncé en lui, et pose sur lui un regard perdu, plein de désir et d'ivresse.
KAGAMI
Ce regard contracte plus fort son ventre. Son corps est brûlant en contraste avec la pluie froide qui tombe sur son dos. Il vient dévorer ses lèvres et commence à aller et venir durement en lui, trop impatient pour contenir plus son plaisir. Il plonge dans son intimité rudement, maintenant la pression sur sa prostate quelques instants avant de recommencer ponctuant ses mouvements sauvages de gémissement étouffés par les lèvres de son homme.
AOMINE
À chaque coup de boutoir, le plaisir monte en intensité. Il ne le retient pas, il a tout oublié de l'endroit où ils se trouvaient, c'est comme si l'orage les isolait de la ville entière. Il prend un tel plaisir que ça en fait presque mal, mais il accepte sans discrimination tout ce qu'il éprouve, il se laisse totalement aller et comme son homme l'a promis, des cris lui échappent à mesure que la jouissance se rapproche dans cet assaut sauvage qu'il subit.
KAGAMI
Les cris de Daiki qui se perdent dans le vent attisent son plaisir brûlant. Son bassin claque durement contre celui de son homme, ses ongles s'enfoncent dans ses poignets et dans sa cuisse. Le plaisir et l'adrénaline coulent dans ses veines. Des frissons remontent sur son dos jusqu'à sa nuque. La pluie rafraîchit son dos et contraste avec la chaleur de son corps. Il pose un regard dévorant et possessif sur Daiki, sa voix est rauque et se brise légèrement dans l'émotion si puissante qui l'étreint et s'achève dans un filet de voix à peine audible dans la fureur des éléments.
« You're mine Dai... You're mine... I need you... »
AOMINE
Comme s'il ne lui manquait que ces mots, le plaisir monte d'un cran, tout près de le submerger.
« T-Taiga... I love you... »
Il serre les poings en enfonçant ses ongles dans ses paumes et son orgasme se libère en un spasme puissant, et il ne quitte pas son homme des yeux alors que ses lèvres s'entrouvrent sur un cri de jouissance. Tout son corps lui semble crépiter, comme électrisé, et il referme ses cuisses sur les hanches de Taiga alors que son intimité se resserre fortement sur lui. Son sperme chaud se mélange à l'eau de pluie, et son regard se voile sous l'effet du plaisir intense.
KAGAMI
Son coeur semble vouloir exploser dans sa poitrine. La pression sur son sexe le fait gémir plus fort alors qu'il donne encore quelques coups de rein puissant. Le cri de Daiki et ce regard lui provoque des frissons.
« I love you too... »
Sa voix est basse un peu rauque. L'orgasme le submerge alors et ses doigts se desserrent sur ses cuisses et sur ses poignets. Il plante un dernier coup de rein et cesse de bouger haletant dans le cou de son homme.
AOMINE
Il reprend son souffle, un peu étourdi. L'orage continue de gronder autour d'eux, et le déluge ne s'affaiblit pas. Il rit un peu en reprenant sa lucidité.
« Love... C'était dingue. »
Taiga embrasse tendrement son cou et souffle haletant.
« Ouais... Trop... »
Les lèvres de Taiga remontent jusqu'aux siennes et il libère ses poignets de son t-shirt.
Il enlace son homme et le serre contre lui. Son cœur s'apaise doucement. Il se sent bien, il a l'impression de planer. Il murmure près de l'oreille de Taiga :
« J'ai adoré... Tu m'as aidé... à lâcher prise... Thanks love... »
KAGAMI
Les bras de Daiki le réchauffent. Il l'enlace aussi, répond à son étreinte presque désespérée. Et se détend un peu à ses mots. Sa main s'agrippe aux cheveux de Daiki il vient chercher ses lèvres pour un baiser tendre et passionné.
« I'm glad... J'ai adoré aussi... Je t'aime love... »
Il a soudain plus conscience que jamais du froid de la pluie, du vent qui les glace et du tonnerre qui gronde. Il serre plus fort son homme entre ses bras comme pour le protéger.
« Ça va ? Tu dois être gelé... »
Cette question fait sourire Daiki.
« Tu m'as pas vraiment donné l'occasion de me refroidir, love... Mais on devrait rentrer.
— Ah... Bah tant mieux alors. »
KAGAMI
Il se redresse pour observer son homme et embrasse tendrement ses lèvres. Soudain la pluie ne lui semble plus aussi agréable et bien plus glacée que tout à l'heure. Le tonnerre semble les gronder et exiger qu'ils rentrent se terrer à l'intérieur de leur appartement.
« Ouais... J'crois qu'il est temps qu'on rentre et qu'on prenne une bonne douche. »
Il se redresse, quittant doucement l'intimité de son homme. Il y est allé fort et craint de lui avoir fait un peu mal.
AOMINE
Il grimace lorsque Taiga se retire, son cul l'élance un peu. Il se relève en frissonnant et ramasse rapidement ses vêtements trempés.
« Bon... On court tous nus jusqu'à l'appart ?! Si on fait vite on devrait pas se faire choper !
— Hm... Enfile ça quand même... »
Taiga lui pose d'autorité son sweat sur les épaules. Mais vu l'état du pantalon de Daiki il est impossible qu'il le remette.
Il grogne un peu et s'exécute, puis ils se dépêchent de rentrer. Ils rejoignent l'appartement en descendant les escaliers quatre à quatre et une fois la porte refermée, il pousse un soupire de soulagement et se dépêche de retirer les fringues humides. Puis, il entraîne son homme vers la salle de bain où il fait couler une douche bien chaude. Il y rentre en tirant son homme derrière lui et se blottit contre lui sous le jet.
KAGAMI
Ça lui semble irréel. Il s'est laissé entraîner par son homme jusqu'à la douche et le jet d'eau chaude qui le réchauffe semble le réveiller d'un rêve éveillé. Il serre Daiki entre ses bras et enfouit son nez dans son cou. Son cœur bat à cent à l'heure. L'intensité de ce qu'il vient de vivre le laisse un peu étourdi.
« I love you... »
AOMINE
Il caresse son dos et sa nuque, baignant dans un sentiment d'euphorie, et avec l'impression d'aimer Taiga plus encore que la veille. À croire que pour eux, même s'il a déjà été source de conflit, le sexe est aussi une thérapie et une façon de renforcer leur couple.
« I love you too... »
KAGAMI
Il sourit dans le cou de Daiki presse doucement ses lèvres sur les marques qu'il a laissées. Ils restent quelques minutes à savourer ce moment intime et de pur tendresse en total contraste avec le sexe sauvage qu'ils ont partagés un peu plus tôt. Autant il avait envie d'être sauvage et un peu brutal sous l'orage, à présent il a envie de prendre soin de son homme, d'être doux et de le choyer. Il s'écarte doucement et prend le gel douche pour commencer à le laver. Il embrasse ses lèvres doucement. Il se sent débordant d'amour, les papillons chatouillent son vente, une douce chaleur se diffuse et gonfle sa poitrine. Il se sent bien, pris d'une profonde sérénité. Ce n'est pas dans une envie de se faire pardonner pour le sexe brutal, qu'il fait à présent preuve de tendresse. C'est simplement de cette façon qu'il a envie de lui montrer son amour maintenant, sans arrière pensée c'est juste l'évidence. Comme tout à l'heure c'était une besoin presque désespéré de posséder son corps et son âme par la domination et le sexe sauvage.
AOMINE
Il aime quand son homme prend soin de lui et se laisse faire, appréciant le sentiment de bien-être qu'il éprouve. Il a envie de rester blotti contre lui toute la soirée, ne penser à rien, et juste profiter. Il regarde son homme tendrement.
« Ça fait du bien, love...
— Tant mieux... »
Taiga sourit tendrement.
« Tu as envie de manger quoi ce soir ?
— Hm... Un truc simple et rapide qu'on puisse manger devant la télé, genre... un ramen ! En plus ça achèvera de nous réchauffer.
— Ok ça marche ! On va faire ça. »
Taiga lui lave les cheveux et il est finalement prêt à se rincer. Le tigre s'accorde une toilette plus sommaire n'ayant pas eu à s'allonger sur le sol lui.
Il reste avec lui sous la douche, parce qu'il a besoin de sa présence, de rester près de lui. Il le regarde faire et lui vole un baiser dès que possible.
KAGAMI
Il se dépêche pour ne pas faire attendre son homme trop longtemps. Il n'a visiblement pas envie de s'éloigner de lui et ça lui va bien parce que lui non plus. Il se rince et dès qu'il peut l'enlace. Ils sortent et ils se sèchent rapidement, sans oublier de se toucher et s'embrasser au moindre prétexte.
Cette intimité, ce besoin de contact lui fait du bien. Il se sent plus proche de Daiki, rassuré. Ils ont envie de la même chose et il aime ce genre de moments où il se sent en harmonie avec lui.
Il se rhabille rapidement d'un short et d'un t-shirt pour aller préparer les ramens.
AOMINE
Il suit son homme dans la cuisine et se colle dans son dos tandis qu'il s'attelle à la préparation du repas. Il referme ses bras autour de lui et pose son menton sur son épaule en le regardant faire, il trouve toujours ça détendant de le regarder cuisiner. Au bout d'un moment, il murmure :
« Je suis content... que les choses aillent mieux entre nous, love... »
Taiga s'arrête quelques instants et tourne la tête pour le regarder et embrasse doucement ses lèvres.
« Moi aussi... Je suis soulagé... Je t'aime. J'ai pas envie de te perdre... J'aime ce qu'on a entre nous. »
Il caresse son torse, sentant l'émotion gonfler dans sa poitrine.
« I know... I love it too... Et tu me perdras pas, love... Ensemble... on fait la route ensemble, même quand c'est dur. Et on se bat, et on construit notre vie ensemble. Tu as déjà tout bouleversé dans ma vie... pas seulement tiré vers le haut, mais empêché de sombrer... Et chaque jour encore, ma vie s'améliore un peu plus. Grâce à toi... »
KAGAMI
Quelque chose dans la voix de son homme lui serre le coeur. Il se retourne entre ses bras et glisse sa main sur sa nuque. Il embrasse doucement ses lèvres puis il presse son front contre le sien.
« Oui... Ensemble... On va continuer à avancer... Et ce sera beau love. Je suis content d'avoir bouleversé ta vie, comme tu as chamboulé la mienne. Et je serais toujours là pour t'empêcher de sombrer... Sinon j'coule avec toi Daiki... Je peux pas avancer sans toi. Tu illumines et donnes du sens à ma vie. J'ai besoin de toi... »
Daiki soupire doucement.
« C'est pareil pour moi... Parfois j'ai du mal à l'admettre... Être aussi proche de quelqu'un, partager cette intimité... C'est nouveau, ça m'a toujours été... étranger... Alors parfois ça me déstabilise et ça me fait paniquer... Mais je t'aime et j'ai besoin de toi aussi.
— Ok. J'ai compris love... Dans ses moments là, je serais là pour t'aider... J'me battrai pour nous deux. On va apprendre ensemble... Tout ça aussi c'est nouveau pour moi... Se mettre à nu comme ça... Mais j'en ai envie... Non... J'en ai besoin. Alors ouais... On va découvrir ensemble, à notre façon, à notre rythme.
— Ouais, t'as raison. C'est fini de se mettre la pression. Ni l'un ni l'autre on le vit bien."
Daiki se recule et lui sourit, caressant ses lèvres du bout des doigts.
Il sourit aussi et les embrasse.
« Ouais... J'crois qu'on peut dire ça... »
Il pose sa joue dans la main de son homme et s'y caresse doucement. Puis il embrasse sa paume et se retourne entre ses bras, et il tire un peu sur ses mains pour l'obliger à revenir se coller à lui et l'enlacer.
« J'aime bien... Quand tu t'mets comme ça quand je cuisine.
— J'aime bien aussi... J'trouve ça apaisant. Toi t'as peur parfois d'être trop collant mais tu te rends compte que moi aussi j'peux l'être carrément quand je décide de faire mon poulpe...
— Ouais mais j'aime quand tu fais ton poulpe... »
Il sourit en relâchant ses mains et se remet à ses préparatifs.
« Tu me calmes... Peut-être que c'est aussi parce que c'est le début pour nous, que c'est une façon de se découvrir... Mais j'aime le contact à outrance avec toi... Te toucher... T'embrasser... T'enlacer... Tout le temps... J'trouve ça fou... C'est pour ça que j'ai peur d'être trop collant. »
Daiki resserre son étreinte et caresse son ventre doucement.
« Je suis content de pouvoir te calmer, love. Il me semble que c'est pas un petit exploit ! » Il rit un peu et ajoute : « Et ouais t'as raison... J'avais pas réalisé jusqu'à maintenant qu'on aurait forcément tous les deux des insécurités et... bah, de toute façon j'avais rien réalisé du tout, je savais pas vraiment ce que ça représentait d'être en couple... Il semble que ce soit une sacrée aventure !
— Ouais... Mais t'as pas le droit d'abandonner maintenant ! Et de toute façon... Je te promets que tu regretteras pas ! Ce sera... Une très belle aventure.
— Ok, ok, pas besoin de me convaincre, love. Je te crois. » Le brun embrasse sa nuque. « Je compte pas abandonner... C'est allé trop loin, maintenant tu peux plus te débarrasser de moi !
— Ça me va ! »
Il rigole un peu et frissonne sous ses lèvres. Il termine la préparation des ramens et sert les bols.
« On va pouvoir manger. »
AOMINE
Ils se mettent un film à regarder et s'installent dans le canapé sous un plaid pour manger. Il apprécie la sérénité du moment et ne pense même pas au match qu'ils doivent jouer le lendemain contre les Charlotte Hornets. Pour l'instant il n'y a qu'eux, dans leur appartement, qui regardent la télévision alors que derrière la vitre, le déluge ne semble pas vouloir s'arrêter. Il aime bien entendre le bruit de la pluie en fond sonore, se sentant encore plus isolé dans un cocon avec son homme.
« Il est bon ton ramen, love. Chaud et réconfortant ! »
— Merci. Content que tu apprécies ! »
Taiga se penche sur lui pour poser un baiser sur sa joue et il plonge son nez dans son cou.
« Comme toi... Tu es chaud et réconfortant ! »
Il éclate de rire.
« Really ?! On me l'avait jamais faite, celle-là ! Mais bon... tant mieux !
— Bah ouais ! Doux, chaud, réconfortant, appétissant, rassurant... Ouais tout plein de trucs comme ça... Et tu sens bon aussi... »
Taiga pique un baiser dans son cou et se redresse pour manger. Il le regarde un peu étonné.
« Je vois... Autant dire presque autant d'adjectifs qui me seraient jamais venus à l'idée pour me décrire... Je sais qu'on pense rarement de soi dans ces termes, mais quand même... Comme quoi, entre ce qu'on pense être et la manière dont on est perçu, il peut y avoir un monde !
— Ouais. ça m'étonne pas tellement. C'est pas la première fois que je me dis que j'aimerais que tu sois dans ma tête au moins une fois pour voir comme je te vois... Et comprendre que t'es un mec génial. Mais je me contenterai de te le dire tous les jours ! »
Il sourit, légèrement mélancolique, mais ces mots lui mettent quand même du baume au cœur. Il repose son bol de ramen sur la table basse et passe un bras autour des épaules de son homme. « Ouais, qui sait, je finirais peut-être même par te croire ! »
Taiga repose aussi son bol de ramen vide et vient se caler contre lui, glissant une main sur ses cuisses et remontant le plaid sur eux.
« Ouais c'est mon objectif ! Même si tu me crois que quand on aura 80 piges, je suis très persévérant comme mec. »
— Ouais... J'avais cru remarquer ça. »
Il pose un baiser dans sa chevelure et reporte son attention sur l'écran. Il ne fait qu'à moitié attention au déroulement de l'intrigue, mais ça importe peu, ce qu'il veut c'est rester dans sa bulle avec son homme, de simplement profiter de sa présence qui lui semble aussi réconfortante que la sienne l'est apparemment pour Taiga.
KAGAMI
Il caresse la cuisse de Daiki et profite de ses bras. Ils n'échangent plus guère de mots. Le film ne le passionne pas, mais il se laisse regarder, tant qu'il est avec Daiki de toute façon c'est parfait. Dans un coin de sa tête, il a conscience qu'ils affrontent les Charlotte Hornets le lendemain, mais il reste serein pour une veille de match, même s'il ne doute pas qu'il aura besoin de son poulpe dès que son esprit sera libre de penser.
À la fin du film, il se tourne vers Daiki pour l'embrasser et lui propose d'aller se coucher. Ils débarrassent rapidement, et après un rapide tour par la salle de bain ils se glissent dans les draps. Il vient aussitôt se blottir contre son homme, pour profiter de ses bras. Cette soirée lui a définitivement fait du bien. Il se sent fatigué, il a encore du sommeil à rattraper, mais il ne se sent plus émotionnellement épuisé, juste fatigué par les efforts physiques et le manque de sommeil.
« Je t'aime love... ça fait du bien... Même si j'ai rien déballer de mes cartons... ça fait vraiment du bien cette soirée.
— Chaque chose en son temps, love... On est des gens plutôt occupés. Et là ouais... J'crois que c'était mieux de prendre du temps pour nous que de défaire les cartons.
— Yes. Je sais. C'était pas un reproche. C'était bien de... rien faire, juste profiter de tes bras. »
Il conclut en embrassant tendrement ses lèvres.
« Good. Ça m'a fait du bien aussi. »
Daiki l'emprisonne de ses bras et de ses jambes et pose un baiser sur son front.
« Goodnight love.
— Bonne nuit, poulpe-love. » répond-il amusé.
AOMINE
Il ferme les yeux et pense un peu anxieusement au match du lendemain. Il espère que tout va bien se passer, et surtout qu'il ne va pas se laisser rattraper par la pression qui commence à peser sur ses épaules.
Pour le moment, c'est plutôt une vague appréhension qui domine, et elle finit par disparaître alors que la fatigue a raison de lui et qu'il sombre dans le sommeil.
