Hello !

Et hop, le chapitre tout chaud du dimanche, garanti plein de romance ! Enjoy !

Stella : Oui, comme tu dis, ce n'est que le début du week-end... Y a encore le temps pour les pipes et tout ça :D Bonne lecture !


KAGAMI

Il nage et profite de l'eau pour se rincer. C'est étrange de se baigner nu, mais c'est aussi très agréable. Il savoure la sensation de l'eau qui caresse la totalité de son corps en fendant les flots. Puis il revient vers le rivage. Le calme des lieux est impressionnant. La route n'est pas loin, mais dans cette enclave ils n'entendent absolument rien. Ils pourraient presque se croire seuls sur une île déserte. Et il adore ça, se sentir coupé du monde et profiter juste de l'instant présent et de Daiki.

Daiki... Il regarde autour de lui et le repère un peu plus loin.

Il plonge et rejoint son homme qui fait la planche pour lui attraper la jambe et le faire couler.

AOMINE

Il ne s'y attendait pas, dérivant tranquillement et trop occupé à rêvasser pour entendre son homme approcher. Il boit la tasse et remonte à la surface en toussant et en crachant. Il s'ébroue et engueule son homme :

« Enfoiré ! C'est pas bon l'eau de mer ! »

Taiga rigole.

« Ah bon ? T'as pas aimé ?

— Nan ! J'étais bien tranquille à rêvasser moi ! Tss... »

Il marmonne et puis sans prévenir, bondit sur son homme, le coule, et en profite pour s'accrocher à son dos comme un koala quand il remonte à la surface.

En ressortant la tête de l'eau, Taiga crache un peu ses poumons en se marrant à moitié, le liquide remonte par ses narines, il jure.

« Oh fuck ! ça fait mal au nez ! »

Taiga agrippe ses bras pour le tenir sur son dos et fait quelques pas vers le large avant de se jeter sur le côté, pour les couler ensemble en riant.

Cette fois au moins il s'y attendait et ça lui évite d'avaler de l'eau de mer. Sous la surface, il en profite pour peloter son homme, puis le lâche et reprend une grande bouffée d'air.

« Ça se paiera ! promet-il en chassant l'eau de ses cils.

— Ouais ouais... J'suis prêt ! Et puis bon là... T'en as un peu profité quand même ! »

Taiga se rapproche de lui en souriant.

« Ouais. Fallait bien me dédommager ! »

Il enlace son homme et pose ses lèvres sur les siennes.

« Hm... Fais attention... En te dédommageant tu risquerais de réveiller la bête... »

Taiga vient mordre son cou, durement. Il frissonne à cette morsure un peu surpris et sourit.

« Hm... Réveiller la bête, vraiment ? Tu sais bien que c'est le genre de déclaration qui me rend curieux ! »

La langue de Taiga passe sur cette morsure qui a laissée quelques marques et sa voix est basse quand il souffle.

« Curieux ? Ah oui ?

— Yes... Même si je pense avoir déjà eu des aperçus de la bête en question ! »

Il rit un peu, mais il est plutôt émoustillé par la vibration basse dans la voix de son homme.

KAGAMI

Cette réponse anime son corps d'un désir brûlant. Il se presse un peu plus contre son homme, son membre se réveille doucement. Il embrasse ses lèvres avidement et saisit sa nuque un peu durement. Son coeur bat violemment dans sa poitrine. Son souffle est un peu court. Ce désir sauvage le saisit à la gorge. Il murmure.

« Tant que tu sais ce que tu fais...

— Ouais... Je pense que je sais ce que je fais... »

Le brun lui adresse un sourire provocateur et vient mordiller ses lèvres. Lui, il n'en est pas sûr. Parce que lui même ne sait pas encore bien définir ce que Daiki arrive parfois à réveiller en lui. Sa main est possessive sur sa nuque et il presse son érection contre le ventre de Daiki. Il vient presser ses lèvres contre son oreille.

« Tu me rends fou Daiki... Avec toi... Je perds toute retenue…

AOMINE

Il embrasse sa peau salée et frissonne à ces mots. Il se recule pour regarder son homme, se plongeant dans ses pupilles brûlantes. Il n'est pas sûr de comprendre ce sentiment qu'il inspire à son homme sans même le chercher, et il ignore comment l'interpréter. Il sait juste que souvent ça réveille un désir sourd en lui, alors il réplique doucement :

« Good... C'est bien de perdre sa retenue de temps en temps... »

KAGAMI

Il déglutit difficilement, la gorge serrée de cette passion, de ce désir sauvage qui l'anime et que Daiki attise de ses mots provoquant. Son homme le cherche, il veut le pousser à bout, qu'il lâche cette férocité qui sommeille en lui, ce besoin qui contracte son ventre presque douloureusement de marquer Daiki comme sien, de le garder pour lui jalousement. Il a envie de lui sauvagement, de le soumettre, de marquer son corps de ses morsures, de le graver de son désir, de son amour.

Son souffle est rapide. Il sonde le regard de son homme, il n'y lit aucune peur, il y voit le défi. Daiki attend qu'il libère ce désir très particulier... Il ne comprend pas pourquoi Daiki rentre dans ce jeu, qu'est-ce qu'il trouve là dedans, qu'est-ce qu'il cherche ? Il se sent comme la dynamite prête à exploser et Daiki a craqué l'allumette pour allumer la mèche. Un mot de Daiki suffirait pour désamorcer la bombe. Mais il choisit de souffler sur la flamme pour qu'elle brûle plus vite. Qui contrôle qui ?

Il vient l'embrasser durement, ses dents blessant un peu ses lèvres. Ses doigts se crispent dans son dos, ses ongles griffent un peu sa peau. Il ne lui permet pas de reprendre son souffle, il dévore cette bouche avidement. Quand il la libère, sa respiration est lourde et hachée. Il gronde.

« Me laisse pas... Dépasser les limites de ce que tu cherches... »

AOMINE

Il regarde son homme, haletant, troublé et le cœur battant de désir.

Ce qu'il cherche ?

Il n'est pas sûr de le savoir. Quand Kagami le veut sauvagement, il se sent vivant. Et il aime voir son homme exprimer un désir brut et profond avec cette force, cette spontanéité. Ça a quelque chose qui le rassure et le fait se sentir complet.

Comme si, en un sens, cette brutalité était le reflet de ses impulsions sauvages non libérées. Tous les sentiments qu'on prend l'habitude d'ignorer, de refouler, pour aller de l'avant, pour ne pas craquer, ces sentiments-là ont une place entre eux, et peut-être que le sexe est un moyen de les sublimer.

Alors les limites, il n'est pas sûr de les connaître. Mais il a envie d'explorer.

Il entraîne son homme vers le rivage, l'embrassant avec passion en se serrant contre lui.

« Ok love... We're in this together... »

KAGAMI

Son torse se soulève rapidement, pressé contre celui de Daiki, il a l'impression que ses battements de cœur affolés résonnent dans la poitrine de son homme comme un écho. Il presse les reins de de Daiki pour le serrer contre lui et il mordille sa lèvre, affamé.

Il pousse son homme jusqu'à sa serviette, sans cesser de dévorer ses lèvres et tenant son épaule durement, s'attendant peut-être à ce qu'il se débatte. Il veut le posséder maintenant et il n'a pas le temps de jouer. Le besoin tord ses tripes, comme si c'était vital, une nécessité absolue à laquelle il ne peut pas échapper au risque de devenir fou. Il le veut maintenant, son corps, dévorer sa peau, pilonner son intimité, marquer sa chair et entendre ses gémissements et ses cris.

AOMINE

Il perçoit le besoin, cette faim dévorante, brûlante, qui travaille Taiga, et ça attise son propre désir. Il s'allonge sur la serviette et écarte les cuisses pour s'offrir à son homme, le regardant approcher le souffle court, sachant que ça risque d'être rude, mais intense.

KAGAMI

Il surplombe son homme et se penche sur lui pour revenir happer ses lèvres, il les suce, les mordille. Sa main fouille le sac pour récupérer le lubrifiant. Il ouvre le tube pour s'en enduire les doigts et vient sans attendre les presser contre son intimité. Il libère ses lèvres, agrippe ses cheveux de sa seconde main et l'oblige à pencher la tête pour s'attaquer à la jonction entre son épaule et son cou, qu'il mordille et suce durement.

AOMINE

Il étouffe un gémissement à la sensation de sa bouche qui se referme sur lui, la morsure lui donne des frissons et il écarte davantage les cuisses alors que les doigts de son homme se pressent sur son intimité. Il savoure la sensation et ferme les yeux, relâchant son contrôle pour mieux l'accueillir en lui, sans résistance. Il referme sa main sur la nuque de son homme, la serrant entre ses doigts tandis qu'il se cambre à ses caresses.

KAGAMI

L'urgence de son désir lui fait perdre tout contrôle. Ses doigts viennent fouiller l'intimité de Daiki, sa chaleur brûlante envoie des décharges de plaisir dans ses reins qui remontent jusqu'à sa nuque, son sexe tressaille impatient.

La faim qu'il éprouve pour son homme est simplement vertigineuse. Il n'a plus aucune maîtrise de rien. Alors que ses lèvres naviguent de sa bouche, à son cou, le dévorant possessivement sans lâcher ses cheveux pour l'empêcher de se soustraire à sa bouche avide. Il savoure la moiteur de son intimité qu'il s'emploie à détendre rapidement. S'il effleure sa prostate ce n'est que par accident car ce n'est pas son but. L'objectif est simple, posséder ce corps, le faire sien et vite. Il n'attend pas la confirmation de son homme. Il retire ses doigts et sans attendre presse son sexe rapidement lubrifié contre les muscles étroits et avec un râle de plaisir il plonge en lui d'un coup de rein puissant.

AOMINE

Il se sent dévoré, possédé, et tout son corps frémit de fièvre, communiant ce désir effréné avec son homme. Il tressaille sous ce premier assaut et creuse les reins pour mieux l'accueillir en lui, ses mains se crispent dans son dos et sur sa nuque alors que sa respiration se fait plus erratique. Il ne cherche pas à lutter contre la pulsion de son amant, et l'accepte totalement, il se livre à lui sans retenue, et il se sent vivant, entier, plein d'une euphorie grandissante qui fait palpiter son cœur.

KAGAMI

Il reste quelques instants au fond de lui et plonge son regard dans le sien, abandonnant un peu ses lèvres. Son regard est brûlant, dévorant. Il le fixe comme s'il voulait enregistrer cette image de Daiki dans les assauts qui vont succéder. Doucement, lentement, il ressort de son intimité pour y replonger vivement, brutalement avec une plainte de plaisir. Un brasier semble crépiter dans son corps, jusque sur sa peau frémissante. La chaleur fait luire son dos auquel Daiki s'agrippe comme il peut. Il sent ses doigts s'accrocher à lui presque désespérément. Il reste encore quelques instants au fond de lui, puis il enchaîne. Une succession de coups de rein brutaux s'accompagnant de ses gémissements quand le plaisir se répand en lui aux frictions délicieuses sur son sexe. Son coeur bat violemment dans sa poitrine, son ventre est contracté par le plaisir. Il revient happer les lèvres de Daiki durement en le pilonnant.

AOMINE

Il gémit contre les lèvres de son homme, transporté par ses coups de reins brutaux qui font tressauter son bassin. Le plaisir roule en lui comme le tonnerre à l'horizon, se rapprochant peu à peu et gagnant en intensité. Il adore cette sensation de liberté qui s'empare de lui quand ils délivrent leurs pulsions et les laissent s'exprimer avec fracas. Sa peau se couvre de sueur alors qu'il serre son homme contre lui et s'abandonne à l'extase qui conquiert ses sens.

KAGAMI

Il relâche sa prise sur ses cheveux et fait courir ses mains, sur le corps moite de sueur de son homme. Sa bouche revient à l'assaut de son cou déjà rougi de ses morsures. Sa main descend sur son bas ventre et soulève sa cuisse, se donnant plus d'amplitude pour l'empaler sur son membre, alors que sa seconde main agrippe durement sa hanche pour le maintenir alors qu'il est secoué par ses coups de rein brutaux. Le plaisir ravage ses reins, déferle dans son corps qui se crispe sous les sensations intenses. Ses râles de plaisir se perdent dans le cou de son homme. Il gémit son nom comme désespéré alors que l'orgasme est là sur le point de le submerger et qu'il ne pense à rien d'autre qu'à posséder Daiki encore et encore.

« Dai... Dai... You're mine... »

AOMINE

Ces mots, cette voix font écho en lui. nouent ses tripes alors qu'il a la sensation de se dissoudre dans l'étreinte brutale de son homme. Il a le vertige, la poitrine lourde d'émotions qui se mélangent en une masse confuse alors que la jouissance est sur le point de le submerger. Il entrouvre les lèvres sur un souffle saccadé auquel se mélangent des plaintes de plaisir. Il s'agrippe à son homme, et relâche ses dernières réticences, autorisant l'orgasme à se libérer. Un spasme intense contracte son corps alors qu'un cri étranglé lui échappe, et pendant quelques brefs instants il rouvre les yeux et tout lui apparaît avec une clarté intense et une étrange acuité, puis le plaisir reflue lentement, comme si la volupté s'accrochait à lui et renâclait à lui rendre sa lucidité.

Entre ses bras, Taiga donne encore quelques coups de reins brutaux, presque rageusement, jusqu'à exploser en lui avec un cri guttural. Il se tend contre lui, cessant soudain ses mouvements puis il se relâche doucement et s'allonge sur lui en haletant.

Il referme ses bras autour de lui, étourdi et envahi d'un sentiment de plénitude vaste et profond comme le ciel qui les surplombe. Il caresse doucement les cheveux de son homme alors que son pouls revient lentement à la normale. Il reprend conscience de son environnement, de la soif qui commence à lui assécher la gorge. Mais il éprouve surtout de la joie et rit un peu, le corps encore vibrant de l'orgasme.

« Wah... Tu sais comment me faire rêver, love... »

KAGAMI

Les yeux clos, savourant les milliers de picotement qui parcourent son épiderme et les myriades de frémissement qui se logent dans son ventre et dans ses reins. Son souffle reprend doucement un rythme normal. Il sourit aux mots de son homme.

« J'aime te faire rêver comme ça... Fuck... C'était bon... »

Il se dit que c'est terriblement étrange de se dire ça. Parce qu'à chaque fois qu'il fait l'amour avec Daiki il a l'impression que c'est meilleur que la fois précédente, et il n'en revient pas à quel point le plaisir peut être intense et libérateur. Oui. Libéré c'est exactement ça... Il a l'impression de pouvoir tout lâcher, ne plus rien retenir, ne plus réfléchir et uniquement ressentir. Ses sentiments, son désir et toutes les émotions que Daiki fait naître en lui : la jalousie, la peur, le réconfort, la sérénité, le bonheur...

AOMINE

Il redresse la tête et embrasse ses lèvres avec une gourmandise renouvelée, comme alimentée par le sexe, même si la tension érotique est apaisée pour l'instant. Il se sent plus proche de lui à chaque fois qu'ils font l'amour. Chaque fois il lui semble qu'ils brisent une nouvelle barrière. Comme s'ils se comprenaient mieux, à un niveau émotionnel et physique atteignant une telle pureté que toutes ces notions se mélangent. Et il aime ça. C'est ce dont il a besoin... Autant que de la légèreté, il a besoin d'être rassuré, et surtout de se libérer. Il ne suffit pas de le vouloir pour être soi-même. Il a initié la démarche, mais... il a besoin de Taiga pour aller jusqu'au bout. Il est son point d'ancrage, sa flamme, son compagnon, la vitalité qui lui manquait. Et une part de lui a toujours du mal à l'admettre. Aimer n'est pas un long fleuve tranquille, pas pour lui. Il vivait dans une forteresse qu'il a vue s'effondrer, et maintenant il demeure au milieu des ruines fumantes, et une part de lui a encore peur de sortir de cet endroit qui n'existe plus, cette prison qu'il a appris à aimer, parce que c'était son foyer.

Il respire. Pose une main sur la joue de son homme. Rouvre ses paupières lourdes d'angoisse, de plaisir, de vertige, pour le regarder dans les yeux.

« Je t'aime. Je veux te renouveler notre promesse. Je suis maladroit et plein de blessures et de failles. Mais c'est... l'endroit idéal pour nous marier. Nos invités prendront place là même où on s'est envoyés en l'air ! C'est parfait. Tu aimes cet endroit. Il fait partie de ta vie. Et maintenant de la mienne. S'il te plaît love... épouse-moi ici. »

KAGAMI

Ces mots de Daiki ravivent les battements de son cœur qui peinaient à se calmer. Son regard le bouleverse totalement. Ses yeux bleus sombre comme un jour de tempête lui disent tellement de choses. Il voit pêle-mêle de la peur, de l'amour, de la tendresse... Et beaucoup de questions, qui ont besoin de ses réponses, des angoisses qui ont besoin d'être rassurés et des sentiments qui ont besoin d'être partagés.

Il ne pense même pas au caractère saugrenu de la situation, il vient de lui faire l'amour sauvagement et il n'a même pas quitter son intimité que Daiki lui fait une des plus belles déclaration qu'il pouvait lui faire et le surprenant dans ce moment d'extase savoureux.

L'épouser ? Épouser Daiki ici ? Bien-sûr qu'il veut... Evidemment... Vivre sa vie avec Daiki, partager son lit, son foyer, ses doutes, ses peines, ses joies, ses réussites et ses échecs, construire une harmonie, une vie, grandir ensemble, vieillir ensemble et l'aimer et le soutenir jusqu'au bout ? Bien-sûr qu'il veut tout ça. Il le désire même plus que tout. Daiki est sa vie, son avenir.

Il sourit, heureux. Le cœur battant si fort que son homme doit le sentir dans son torse collé contre le sien. Son regard est rempli d'amour pour son homme, limpide toutes ses peurs relégués au loin par cette promesse et brille un peu d'humidité dû à l'émotion.

« D'accord Dai. Je t'épouserai ici sur cette plage. Je t'aime. »

AOMINE

Sa gorge se noue et ses yeux se remplissent de larmes. Il prend soudain conscience de sa propre audace, et la mesure de ce qu'il vient de demander. Comme si une part de lui n'avait pas cru que Taiga répondrait positivement. Une part de lui, de toute façon, croyait que rien de tout cela serait jamais possible. Mais il a osé, et Taiga a dit oui. Ça lui donne une certitude qu'il n'avait pas avant, un point d'ancrage. Car se marier c'est aussi officialiser et légaliser leur relation. Ça fait partie des raisons pour lesquelles c'est important pour lui. Ce mariage représente l'ultime étape de son parcours, qui a commencé par le déni et qu'il veut terminer en affirmant au monde entier son identité et sa fierté d'être avec Taiga quoi que puissent en penser les autres, et même sa propre famille. Ça va l'obliger à contacter ses parents, d'ailleurs... Et ça l'arrange d'avoir un prétexte. Après ça, au moins il saura à quoi s'en tenir. Il pourra avancer. En finir avec toute cette culpabilité.

Toutes ces pensées traversent son esprit alors qu'il regarde Taiga, le bonheur visible sur son visage. Il caresse sa joue, esquisse un sourire qui tremble un peu.

« Good... Je suis heureux d'entendre ça... »

Taiga lui sourit et embrasse délicatement ses lèvres.

« Et je suis heureux de pouvoir te faire mien... »

Il referme ses bras dans son dos et le serre contre lui, fermant les yeux un bref instant avant de les rouvrir sur le vaste ciel bleu qui les surplombe, seul témoin avec les vagues de leur promesse. Et il reste immobile un moment ainsi, à étreindre Taiga, ses pensées éparses et vagues courant dans sa tête alors que sa poitrine se contracte d'émotion et que son cœur cogne contre ses côtes sans vouloir se calmer. À cet instant, il a presque l'impression qu'il ne sera plus jamais calme. Le monde autour de lui paraît si vaste d'un seul coup, plein d'abîmes et plein d'horizons, alors pour ne pas avoir trop le vertige, il presse son homme contre lui, et accepte ces émotions mêlées et intenses qui palpitent en lui comme des oiseaux affolés. Il respire profondément. Et même si le ciel ne lui offre aucun point d'ancrage, il accepte d'y sombrer accroché à son homme. Il caresse sa nuque, et soudain, il se rend compte à quel point il est heureux. Et laisse ses larmes couler.

KAGAMI

Il sent toute l'émotion de son homme dans cette étreinte. Il caresse doucement ses cheveux et pose des baisers tendres dans son cou. Il partage ce bonheur. Il se sent léger, son cœur est enveloppé d'un cocon de chaleur et de douceur. Il se sent euphorique. L'humidité des joues de Daiki caresse sa peau. Il le serre plus fort contre lui, l'estomac un peu noué tout à coup inquiet. Il souffle doucement.

« Ça va love ? »

Le brun répond d'une voix un peu étranglée :

« Yes I'm good love... Juste un peu... bouleversé... Trop d'émotions... »

Il lui adresse un sourire qui tremble aux commissures.

« I'm sorry... I don't think I can stop crying right now... »

Il caresse doucement ses cheveux et embrasse ses joues pour recueillir ses larmes et lui sourit tendrement.

« It's ok love... Si tu en as besoin... Et tant que c'est des larmes de bonheur... J'suis rassuré. »

Il continue ses caresses et ses baisers doux. Il voudrait l'envelopper de sa chaleur, de son amour, de tout ce qu'il ressent pour lui. Son cœur lui semble trop gros pour sa poitrine. Il laisse son homme, évacuer ce trop plein d'émotions.

AOMINE

Il laisse passer un moment, ne cherche pas à étouffer ses émotions, de toute façon c'est bien trop tard pour ça. Il attend juste que ça passe, que son cœur ralentisse, que sa gorge se dénoue. Il lui faut ce qu'il lui semble une petite éternité. Et il en reste un peu sonné. Il prend une grande inspiration et ferme les yeux.

« Ok... I'm good... I think so... »

Puis il rouvre les yeux et lui sourit :

« Je pensais pas que tu dirais non... Mais ça fait quand même un drôle d'effet.

— J'comprends... »

Taiga sourit doucement et caresse sa joue du pouce, ne semblant pas décider à s'écarter de lui.

« On en avait déjà parlé... N'empêche que tu me le re-demandes comme ça... ça m'a fait très plaisir aussi. Moment parfait d'ailleurs... Juste après un orgasme. Normal ! Est-ce qu'il faut que je m'inquiète ? Est-ce que je peux considérer que tu m'as demandé ça en toute connaissance de cause ? Où était-ce l'euphorie du moment ? »

Le tigre rigole et revient poser ses lèvres sur les siennes.

« Je t'aime Daiki... Et j'ai hâte qu'on se marie ici.

— Ça m'a semblé... approprié, en un sens. C'est nous... Depuis le début... On fait les choses dans l'euphorie du moment. C'est pour ça qu'on est ensemble... pas parce qu'on y a réfléchi longuement en pesant le pour et le contre.

— Ouais... T'inquiète c'est pas un reproche love... Clairement... Toi et moi c'est pas dans la tête. Et ça m'va bien comme ça. »

Taiga se penche pour embrasser doucement ses lèvres et se décide enfin, à quitter son intimité pour s'allonger à côté de lui.

Il étend ses jambes et les étire un peu pour les détendre. Puis il se tourne sur le côté et pose sa main sur le ventre de son homme.

« Si j'avais dû réfléchir... J'y serais jamais arrivé. Enfin j'veux dire... J'ai réfléchi, mais... J'ai toujours fini par céder à l'instinct, à l'intuition... Toi et moi... On a fait un tel chemin avant d'en arriver là... Et c'est ça aussi... Que j'ai envie de célébrer, en un sens. Parce que tous les deux... On a su faire preuve d'audace... Mais de l'audace, il va nous en falloir encore plein... Pour nous assumer en tant que sportifs gay, et puis... J'y ai pensé juste après t'avoir dit ça, mais... j'vais appeler mes parents. Très bientôt. »

KAGAMI

Les parents de Daiki restaient un sujet un peu tabou. Il est surpris et un peu inquiet. Mais il sait que son homme a besoin d'avancer. Il doit faire son chemin et même si ça peut sembler rapide. Finalement c'est comme ça que Daiki fonctionne, même si ça le cabosse au passage, il se relève à chaque fois, assumant et se battant toujours. Et puis, évidemment s'ils se marient vraiment, il ne peut pas cacher ça à ses parents. Il vient nouer ses doigts aux siens sur son ventre.

« Ok love... Quand tu veux... je serais là.

— Ouais... Ça mettra un point final à l'histoire. J'appréhende, mais... Au final ça me soulagera. »

Il se penche sur son homme et vient embrasser tendrement sa joue.

« Ça mettra pas un point final à l'histoire... Parce que la nôtre fait que commencer... Et elle sera longue et belle notre histoire...

— C'est ce que j'espère aussi... Mais après ça il est possible que j'entende plus jamais parler de mes parents, c'est ce que je voulais dire... Mais c'est pas plus mal, quoi. Ça me pèse trop. J'veux avancer, être moi-même... Mais ça risque encore d'être compliqué. Ça m'arrive encore de me réveiller en plein milieu de la nuit en ayant l'impression que... j'suis encore un gamin qui a peur du noir. Je sais ce que je veux mais... j'suis toujours sujet à la panique, quoi. »

Le brun finit sa tirade avec un léger sourire d'excuse, caressant ses doigts entre les siens.

« J'avais compris love... Et j'espère que ça n'arrivera pas... Parce que... »

Il soupire et hausse doucement les épaules, le regard désolé.

« On a tous besoin de nos parents... En tout cas... J'serai là pour te soutenir.

— Thanks... Mais si les parents sont pas là faut vivre sans. Besoin ou pas. C'est ça la vie aussi j'crois... Vivre sans les trucs dont on a besoin... En tout cas... Négocier avec la vie pour vivre sans. Enfin bref ! » Il sourit. « Désolé je suis perdu dans mes émotions y a tout qui se mélange... Je voulais pas paraître pessimiste... Je le suis pas... Je suis juste... un peu à fleur de peau je crois. »

Il hoche la tête doucement et embrasse doucement sa tempe.

« T'excuse pas... Je comprends... Je sais ce que c'est de vivre sans des parents love... Enfin au moins sans l'un d'eux... Et je suis bien placé pour savoir que c'est pas facile... Même si ce serait pas pour les mêmes raisons.

— Ouais je sais... Donc tu vois que des fois faut forcer le destin et se construire "malgré" "en dépit de" et tout ça... C'est ce qu'on a fait tous les deux... On a grandi dans un monde qui voulait pas de nous... Mais on est toujours là. Et c'est aussi ça que j'ai envie d'affirmer maintenant...

— Oui... Moi aussi love. J'veux affirmer haut et fort en dépit de tout ce que les autres peuvent penser... Que je t'aime et que tu es à moi autant que je t'appartiens. »

AOMINE

Il hoche la tête légèrement et ferme les yeux, savourant la caresse du soleil sur ses flancs. En arrière-plan la mer gronde en sourdine, glissant sur le sable indéfiniment.

Il a toujours l'intime conviction qu'il ne mérite pas tout ça. Il a peur de faire ces choix-là, parce qu'il pense que sa chance va se tarir, qu'il en déjà eu trop.

Mais il tente quand même. Parce qu'il le doit. Il faut vivre, maintenant. Il est encore jeune mais il a toujours l'impression de vivre des dernières chances. peut-être que ce n'est pas plus mal. Ça lui évitera de prendre les choses à la légère.

Il laisse sa respiration se calmer. Il sent le parfum de son homme caresser ses narines, étendu près de lui sur le sable.

« J'arrive toujours pas à croire qu'on soit arrivés là tous les deux... Mais... j'en suis vraiment heureux... »

KAGAMI

Il sourit, tourné vers son homme. Il a totalement oublié le paysage magnifique autour d'eux. Il ne voit que lui. Son homme magnifique. Un diamant brut. Son teint hâlé, son corps bien dessiné, son visage aux traits doux et détendus.

« Ouais... Moi aussi j'en suis heureux. »

Il sourit tendrement sans cesser de le regarder. Ses doigts viennent courir sur son bras doucement et il pose un baiser sur son épaule.

Le brun laisse passer quelques minutes en silence, puis ajoute en souriant :

« Maintenant on se retrouve avec deux invités d'honneur... Jake pour avoir joué les cupidons, et Kate pour nous avoir permis de trouver ou retrouver cet endroit...

— Ouais c'est pas faux. »

Il se penche pour embrasser son cou, sa main naviguant sur son corps magnifique, dessinant ses abdos, ses pectoraux. Il reste un peu silencieux et demande doucement, presque un peu timide peut-être.

« Et... Tu aimerais faire ça quand ?

— Quand on peut... J'ai aucune idée de comment ça s'organise ce genre de trucs... Mais j'imagine que d'un point de vue pratique... L'idéal ce serait de faire ça après la saison. Quand on aura un peu de répit.

— Ok... »

Il sourit parce que c'est une échéance courte. C'est pas juste une promesse dans le vide 'un jour on se mariera ici et peut être que ce sera dans dix ans'. Non c'est une vraie demande pour se marier dès que possible, dans la limite du temps nécessaire à l'organisation... Et ça lui va bien. S'ils n'avaient pas envie d'avoir de témoins à leur union, ils auraient pu prévoir ça la semaine prochaine.

« Après la saison ça me semble une bonne idée. »

Un sourire heureux plane sur ses lèvres et le bonheur réchauffe son corps comme jamais. Son homme lui aurait offert la lune qu'il n'aurait pas été plus heureux.

AOMINE

Il regarde le ciel, perdu dans ses pensées, caressant la main de son homme. Il songe à tout ce qui va se passer maintenant, et il ressent de l'appréhension, mais pas une mauvaise angoisse. Quelque part, ça lui fait du bien de concrétiser tout ça. De pouvoir, enfin, aller de l'avant. Puis une autre pensée le traverse et il pousse un soupir exagéré :

« Et dire que Ryota était déjà chiant avant ça... Il va jamais s'en remettre quand je vais lui apprendre ça...

— Lui apprendre que tu m'as demandé en mariage ? »

Taiga rigole doucement.

« Ouais... En plus au fond il est fleur bleue... Alors il va adorer ça !

— Hm... Il va vouloir être ton témoin à tous les coups !

— Ouaip... C'est plus que probable en effet... »

Il se redresse sur un coude et contemple son homme avec un doux sourire avant de se pencher pour l'embrasser.

Taiga répond à son baiser, aspirant doucement ses lèvres entre les siennes.

Il rompt le baiser et le regarde encore, trouvant surréaliste de contempler son... fiancé. Avec Taiga, tout est devenu possible. Il lui a donné une force qu'il ne pensait pas posséder, ou du moins, il l'a aidé à la trouver en lui-même. Et aujourd'hui, si beaucoup de choses continuent à lui faire peur, il arrive à se surprendre lui-même, à se dépasser jour après jour.

Il détourne le regard finalement, puis sourit et rigole un peu :

« En tout cas... la prochaine fois que t'auras peur d'y aller un peu trop brutalement pour le sexe, tu te rappelleras que la dernière fois que t'as fait ça, je t'ai demandé en mariage... »

KAGAMI

Il rougit violemment, mais rigole aussi et vient se cacher dans son cou.

« T'es incroyable... »

Mais Daiki a raison, la prochaine fois il y pensera sûrement. Il respire son odeur chaude de soleil, il pose sa joue sur son épaule et caresse doucement son flanc. Il ne dit rien. Il savoure l'instant de plénitude et de bien-être. L'idée d'épouser Daiki, pour de vrai, pas juste dans une promesse un peu vouée à l'oubli le rend euphorique. Le sourire semble s'être fixé sur ses lèvres pour ne jamais disparaître.

C'est un peu une folie de vouloir se marier ici. Ils ne pourront pas descendre sur cette plage par là où ils sont venus avec tous leurs invités. Il faudra... Louer un bateau et puis héberger tout le monde leurs amis sont encore étudiants et n'ont pas forcément les moyens de se payer l'avion, ni l'hôtel. Surtout qu'ils ne vont pas venir que pour le jour du mariage, il faut qu'ils puissent profiter d'eux. C'est une occasion de les avoir tous ici qui ne se représentera pas.

« Tu crois que ça se fait de louer un gros bateau de luxe pour se faire une croisière avec tous ? Je veux dire... Une fois qu'ils sont là pour notre mariage... Autant profiter d'une semaine de vacances avec eux...

— Love... On est des basketteurs pros en NBA... Et en plus j'ai comme l'impression que le chèque va encore augmenter l'année prochaine... et on a un mode de vie ridiculement modeste par rapport à ce qu'on gagne, alors... Ouais, je pense qu'on peut se permettre un truc comme ça. À moins que t'aies fait des folies dont je suis pas au courant... En ce qui me concerne... je suis à peu de choses près... blindé de thunes. Que je sais pas vraiment comment dépenser, à vrai dire. Alors offrir un super séjour à nos invités, c'est déjà un bon début.

— Ouais... J'me disais aussi que niveau finance ça le ferait mais plus que j'y connais rien en bateau. Mais oui c'est débile t'as raison... Tout s'achète... Hm... Ouais ce serait cool de se faire une semaine de croisière avec tout le monde pour notre mariage. ça me plaît comme idée.

— Ouais. Faut juste espérer que personne ait le mal de mer, un petit sondage s'impose peut-être... Mais ce qui est clair c'est qu'on va pas pouvoir faire venir à pied des invités bien habillés, ni même simplement des chaises, un auvent et tout le bordel, alors... faudra de toute façon un bateau pour tout apporter.

— Oui clairement. Hm... T'as raison faudra qu'on fasse un sondage. »

Il rêvasse à ce futur mariage. Il n'y avait jamais vraiment pensé avant, alors plein de questions se bousculent dans sa tête. Comment ils vont s'habiller ? Est-ce qu'ils vont prendre des alliances identiques ? Est-ce qu'il arrivera à ne pas rougir en étant le centre de l'attention de tous ? Est-ce qu'il va réussir à ne pas bafouiller quand il faudra prononcer ses vœux ? Et comment on écrit des vœux d'abord ? Un ou deux témoins chacun ?

Il presse encore ses lèvres sur l'épaule de son homme et souffle.

« T'es ok pour qu'on en parle ? Ou tu veux qu'on garde ça pour nous quelques temps ?

Le brun secoue la tête.

« Non. Tu le dis à toutes les personnes que tu as envie. Je veux que ce soit concret... et pas qu'on se mette de barrières. Je sais que ça peut paraître soudain, love... mais j'ai besoin de ça pour avancer. Faut que j'y aille à fond ou rien du tout, tu vois ? Je veux plus reculer et temporiser peu importe à quel point c'est effrayant. Bien sûr si toi tu veux temporiser, c'est différent... Et je peux comprendre... Mais en ce qui me concerne... On va se marier et c'est officiel, c'est juste que pour l'instant personne le sait.

— Non j'ai pas envie de temporiser. C'est juste... Qu'on voit mon père jeudi, Momoi, Kise et Cy vendredi... Donc je voulais être sûr qu'on peut en parler. Moi... J'ai envie de le dire au monde entier.

— Ok... » Daiki sourit légèrement, encore une fois ses lèvres tremblent un peu. « Alors disons-le au monde entier... »

Il sourit aussi et redresse la tête pour regarder son homme. Il presse tendrement ses lèvres contre les siennes.

« Ouais... J'vais enfin prendre le temps d'appeler Tatsuya... Surtout si je veux qu'il soit mon témoin. Et quand on l'aura dit à tous nos proches... On pourra le crier à la face du monde ! »

AOMINE

Il déglutit, définitivement impressionné à cette perspective. Ça changerait sa vie à jamais... Et c'est bien ce qu'il veut, peu importe comment il retourne la question dans son esprit. Même si ça lui file un début de crise de panique rien que d'y penser. Il chasse ça de son esprit. Aujourd'hui est un jour heureux. Il aime même cette sensation de vertige et accepte sa peur. Ça fait partie du deal, en quelques sortes. Il sourit :

« Ça fait longtemps que tu lui as pas parlé, à Tatsuya ? Parce qu'il risque d'avoir une sacrée surprise...

— Il est sur un tournage qui l'accapare pas mal. On s'envoie quelques messages... Mais c'est compliqué de l'avoir au téléphone entre le décalage horaire et les heures de fou qu'il fait. J'pense que je vais devoir lui donner un rendez-vous sinon je vais pas réussir à l'avoir plus de cinq minutes. »

Taiga s'interrompt, feignant de réfléchir et rigole.

« Remarque... Cinq minutes pour lui dire : Hey Tatsuya tu vas bien ? Moi la forme. Tu veux bien être témoin à mon mariage ? ... ça passe !

— Ouais mais j'pense qu'il va t'en vouloir si tu fais ça ! Ça mérite quand même quelques explications je crois... D'autant que ça fait pas longtemps que t'as rompu avec ton ex, il va croire que t'as pété les plombs ! »

Il se marre à son tour :

« Remarque, y a un peu de ça quand même...

— Ouais t'inquiète... Je compte pas vraiment lui dire comme ça... Même si ça va revenir un peu au même au final !

— J'me demande ce qu'il va en penser... J'espère qu'il approuvera !

— Bien-sûr qu'il approuvera ! »

Taiga sourit et vient poser doucement ses lèvres sur les siennes.

Il soupire sous son baiser et l'attire plus près de lui pour l'enlacer.

« Hm... T'es tout chaud de soleil...

— Ouais... D'ailleurs... J'risque de prendre des coups de soleil... J'ai pas l'habitude d'exposer mon jolie fessier !

— Hm ouais c'est vrai... T'as pensé à prendre de la crème solaire ? Parce que pas moi... Mais si t'en as je vais te tartiner.

— Ben... T'as géré le sac love... Alors moi j'ai rien pris. Mais si tu as pris mon sac... Normalement elle était déjà dedans. »

Il tend le bras pour fouiller dans le sac de Taiga.

« Yes, trouvé ! Bon mets-toi sur le ventre que je m'occupe de protéger ton joli fessier. »

Taiga rigole, mais s'exécute plus que ravi visiblement.

Et il commence effectivement par masser ses fesses qu'il arrose généreusement de crème.

« Ouais, vraiment un très joli fessier bien ferme et musclé, commente-t-il d'un air appréciateur. Hm ouais... j'pense que j'ai bien fait de te demander de m'épouser... Comme ça j'ai l'assurance de pouvoir mettre mes mains là-dessus toute ma vie ! »

Ce qui fait évidemment rire le propriétaire de ces fesses.

« Va falloir que je l'entretienne bien alors !

— Ouaip, même si t'arrêtes le basket, va falloir continuer à muscler tout ça ! »

Une fois son massage terminé, il pose un baiser sur ce postérieur tentant, puis passe à son dos. Il suit le relief de ses muscles et le dénoue avec délicatesse mais fermeté.

« Tu as un joli dos aussi... La finesse dans la force... J'adore tes muscles ! »

KAGAMI

Il sourit et soupire de plaisir. Les mains de son homme lui font un bien fou.

« Merci... J'aime bien ton dos aussi love. »

Il savoure et profite. Et il se met à rire un peu doucement en se rappelant que :

« Hey ! Mais j'ai rêvé de ça love !

— Rêvé de ça ? Que je te tartinais de crème solaire ?!

— En tout cas... Que tu me faisais un massage nu sur cette plage et comme c'était trop bien... Je t'ai supplié pour que tu me prennes... Et mon rêve à rejoint la réalité à ce moment là !

— Hm... Un plaisir de réaliser tes rêves, love. »

Daiki se penche pour poser un baiser sur sa nuque, puis masse ses bras.

« Et regardez-moi ces biceps si joliment sculptés... »

Les mots de son homme le font rire un peu. Il essaie de le prendre à la blague, mais il faut bien avouer qu'il est plutôt content de ces compliments. C'est embarrassant, mais ça fait aussi extrêmement plaisir. Il aime que son homme le trouve beau. Il aime que son homme soit fasciné par son corps. Certes le physique n'est pas le plus important, mais c'est tout de même très agréable de se sentir beau dans le regard de celui qu'on aime.

AOMINE

Il continue son massage, se délectant de toucher son corps. Il descend sur ses jambes et caresse ses cuisses.

« Et ces cuisses puissantes... très très sexe. »

Le rire dans la voix Taiga répond.

« Content que mon corps que te plaise love... Et tes mains me font trop du bien.

— Tant mieux c'est fait pour... Et j'aime te toucher... profiter de ce corps qui m'appartient... »

Il termine ses jambes et caresse doucement ses fesses.

« Retourne-toi, love. »

Taiga s'exécute.

« C'est super agréable en tout cas... »

Il sourit, content de lui faire plaisir, et commence à masser ses pectoraux.

« Et ce torse il me fait saliver... Tes abdos me font fantasmer... T'es beau... très beau... »

KAGAMI

Il rougit et un immense sourire étire ses lèvres, alors que ses yeux sont clos pour se protéger du soleil. Il aime la sensualité des massages de son homme. Il aime sentir ses doigts et ses paumes parcourir la moindre parcelle de sa peau. Le massage est très relaxant. Il se laisse faire sous les mains de son homme. Acceptant la légèreté qui envahit ses membres et son corps après le passage des doigts de Daiki. Le soleil qui darde ses rayons sur lui accentue l'effet détendant de ce massage. Et il aime entendre ses mots qui lui donnent l'impression d'être sublimé par le regard de son homme.

Daiki termine et se penche sur ses lèvres pour l'embrasser tendrement.

« Et voilà love. Le soleil n'abîmera aucune partie de ton corps de rêve. »

Il sourit et glisse une main sur sa nuque pour l'embrasser encore sans ouvrir les yeux.

« Thanks love... C'est super agréable... ça fait trop de bien.

— Je suis content que ça t'ait plu love. »Daiki caresse sa joue, et finalement s'écarte pour se rasseoir sur sa serviette et contempler la mer.

Lui il ne bouge pas, les yeux toujours clos et le sourire aux lèvres, savourant la plénitude apportée par les mains de son homme sur lui. Il frissonne en sentant la brise sur son corps. Ce n'est pas le froid. Mais simplement la sensation sur sa peau nue, sur ses parties intimes qu'il n'a pas l'habitude d'exposer aux caresses du vent. C'est agréable, même si c'est un peu embarrassant aussi.

AOMINE

Il jette un coup d'œil à son homme, ça lui plaît de le voir nu au soleil ainsi. Il tend un bras pour caresser son torse.

« Alors love, que penses-tu des joies du nudisme ? On pourrait se marier comme ça, qu'est-ce que t'en dis ?!

— No way ! Le problème du nudisme c'est que tout le monde pourrait te voir nu et ça je suis pas d'accord... Bon et j'aime pas trop m'exposer nu aux regards d'autres que toi non plus... »

Taiga ouvre un oeil, souriant et rougissant en achevant : « Mais j'avoue... Juste là avec toi. C'est agréable.

— Hm... Je savais que ça te plairait. Bon, d'accord, je m'habillerai pour notre mariage. À condition que tu continues de faire des séances de nudisme avec moi !

— Ok... Deal !

— Parfait. »

Il se penche pour poser un nouveau baiser sur ses lèvres, puis s'étire et se lève, s'avançant vers la mer.

« Je vais refaire un tour dans l'eau, tu veux venir ?

— Ouais. Je viens. »

Taiga se décide à bouger, les bras et les jambes doucement comme pour savourer encore les bienfaits de ce massage, et il le rejoint vers l'océan.

Daiki caresse ses fesses quand il arrive à sa hauteur, puis attrape sa main et fait quelques pas dans le ressac. Son homme est juste magnifique, nu les pieds dans l'eau, la lumière flattant son corps. Il se rapproche pour l'embrasser, le cœur gonflé de bonheur.

KAGAMI

Il aime cette candeur, cette pureté dans les gestes de Daiki quand il lui prouve son amour en cet instant. Comme si plus rien n'entachait son esprit, libéré de ses angoisses et de ses craintes habituelles. Comme un écho à la nudité de leurs corps. Il lui livre la simplicité et la pureté de ses sentiments. Il ressent l'amour de Daiki comme s'il irradiait de lui et provoque des petits frémissements sur sa peau. Il répond avec douceur à ce baiser, glissant une main tendre sur sa nuque, descendant sur son dos jusqu'à ses reins, pour le presser un peu contre lui. Dans son ventre des papillons furieux volettent dans tous les sens. Peut-être bien qu'ici c'est le paradis, un lieu qui les éloigne de tout ce qui les préoccupent et les inquiètent dans leur quotidien. Un lieu où ils peuvent se retrouver, libérés de leurs entraves mentales et matérielles, plus nus que jamais.

AOMINE

Il se sent un peu ivre, il a la tête légère, son cœur qui bat la chamade, et il a chaud malgré la fraîcheur relative de l'eau qui monte jusqu'à leur taille. Il embrasse son homme et savoure ses lèvres tièdes et moelleuses entre les siennes comme une gourmandise. Puis il se recule et caresse sa joue. Il lui sourit et sans rien ajouter il avance encore et plonge dans les eaux bleues et limpides de la crique, remplies de soleil. Il fait quelques brasses et se dit qu'il n'a encore jamais été aussi heureux qu'aujourd'hui, seul avec son homme entre l'immensité du ciel et de l'océan.

KAGAMI

Il le regarde faire, heureux. Il aime le voir comme ça, presque euphorique, si paisible. Il le regarde nager puis se décide à le rejoindre, plongeant à son tour dans les flots et nageant dans l'étendue d'eau salée. Il fait quelques brasses sous marines puis remonte à la surface savourant la sensation de fraîcheur sur son visage et sa nuque. Il cherche son homme autour de lui et lui offre un magnifique sourire en le voyant à côté de lui.

« Elle est bonne, pas vrai ?! » lance le brun en venant l'enlacer sous l'eau, nouant ses jambes autour de sa taille.

Il glisse ses bras autour de ses hanches et presse ses lèvres des siennes, alors que sa main vient caresser doucement son dos.

« Ouais... Elle est très bonne. Un vrai plaisir d'y nager... Nu.

— N'est-ce pas ?! Cet endroit est vraiment parfait, love... C'était exactement ce dont on avait besoin.

— Je suis bien d'accord. »

Il sourit et revient l'embrasser tendrement suçant ses lèvres entre les siennes.

« J'ai l'impression de flotter sur un nuage de bonheur... Que notre amour envahi tout l'espace de cette crique et qu'on se baigne dans notre bonheur... Et j'adore cette sensations c'est chaud, doux et pétillant. »

AOMINE

Il sourit, c'est rare d'entendre Taiga être aussi expressif. Et il apprécie. Ils partagent le même bonheur.

« Je ressens ça aussi love... On est comme seuls au monde... ou dans notre propre monde. C'est tellement libérateur... C'est à nous... C'est nous... Et personne ne pourra nous prendre ça, jamais. »

Taiga repose son front contre le sien, un sourire doux et amoureux aux lèvres. Son regard est empli de tendresse et lui parle de tous ses sentiments pour lui. Sa voix n'est qu'un murmure doux comme l'eau d'une rivière qui s'écoule joyeusement entre les rochers.

« I love you Daiki. »

Son cœur bat plus vite, presque comme si c'était la première fois qu'il entendait ces mots. Il répond doucement, d'un ton chargé d'émotion :

« I love you too, Taiga... »

KAGAMI

Il se sent ému par cette déclaration. Il a l'impression que les émotions le submergent depuis qu'ils sont arrivés sur cette plage. Son regard brille et sa gorge se serre, alors que son cœur semble enfler dans sa poitrine comme chargé de bonheur. Il sourit doucement et revient embrasser son homme.

Lorsque leurs lèvres se séparent, Daiki le regarde et sourit :

« Est-ce que tu as envie de faire un truc super décadent, love ?

— Hm... Les trucs décadents me tentent toujours... Vas-y c'est quoi ton idée ? »

Il rigole un peu ne sachant pas à quoi s'attendre avec son homme, possiblement une grosse connerie. En tout cas, il est très très curieux.

Le brun lui sourit puis l'entraîne sur le rivage et va fouiller dans la poche du fond de son sac.

« Comme c'est moi qui ai géré le sac... J'ai pris un truc au cas où... je trouvais le courage de te demander formellement en mariage. »

Il sort triomphalement une bouteille de champagne.

« Mais j'ai pas les verres, ajoute-t-il, d'où la décadence ! Va falloir boire à la bouteille ! »

Il reste un moment scotché. Il balbutie et rougit un peu.

« Attends... T'avais tout prévu ? »

Son homme ne lui a pas fait sa demande comme ça dans le feu de l'action et qui semblait presque un coup de tête. Il avait anticipé depuis le début. Il met un moment à réagir, tellement surpris. Il regarde la bouteille, puis son homme, la bouche entrouverte de stupeur. Son coeur s'affole. Bordel ce mec va le tuer c'est pas possible. Et comme un con, il se met à pleurer alors qu'un immense sourire étire ses lèvres. Il enlace son homme, heureux. Est-ce que c'est possible d'être plus heureux chaque minute qui passe ? Il semblerait parce que c'est littéralement ce qu'il est en train de vivre. Il rigole en serrant son homme dans ses bras.

« Je t'aime... Putain... Je t'aime tellement... »

AOMINE

Il rend son étreinte à son homme, un peu surpris, et surtout ému par cette réaction. Il sourit et embrasse sa tempe.

« Tout prévu c'est beaucoup dire... J'ai pris la bouteille au cas où pour rien regretter... Mais ouais... J'avais pensé à ce moment. Et espéré que... ça se passe comme ça s'est passé. »

Il le serre contre lui, comblé d'être à l'origine du bonheur de son homme, puis se recule en souriant.

« J'espère qu'elle est pas trop chaude. J'ai pris les pains de glace de la glacière, m'enfin... »

Il ouvre la bouteille et jamais le "plop" du bouchon qui saute ne lui a paru aussi joyeux. Il tend le champagne à son homme.

« À toi l'honneur, love. »

Taiga rigole en prenant la bouteille.

« Dans le genre décadent... J'bois du champagne à même la bouteille et à poil... Ok j'valide totalement ! »

Il porte la bouteille à ses lèvres et en boit les premières gorgées avant de la retendre à son homme en souriant.

« À nous !

— Ouais... À nous et à notre avenir. »

Il boit une gorgée, c'est vrai que boire du champagne de cette manière a quelque chose d'incongru qui lui plaît beaucoup, et qui leur ressemble aussi. Il embrasse Taiga et cueille le goût pétillant de la boisson sur sa langue.

« Ouais, définitivement décadent. C'est parfait. »

Taiga lui reprend la bouteille pour en boire encore et revient l'enlacer, souriant collant son corps nu et encore humide au sien. Le regard du tigre brille de bonheur.

« Bien-sûr que t'as tout prévu... Tu y as pensé... Tu as anticipé... Alors que j'étais loin d'y penser... Et j'adore love.

— Je suis heureux d'avoir pu te surprendre love... Et de te faire plaisir. J'étais plutôt stressé en embarquant cette bouteille... J'avais peur de ta réaction ou de me défiler et finalement plus oser... Mais tu m'as facilité la tâche !

— Je t'ai facilité la tâche ? »

Taiga le regarde curieux en reprenant un peu de champagne.

« Ouais... Le sexe débridé, y a rien de mieux pour se détendre et se mettre dans le bon état d'esprit... »

Il rigole un peu et reprend du champagne à son tour, se rasseyant sur sa serviette en poussant un petit soupir de contentement.

Taiga s'installe derrière lui sans lui demander son avis, enroule ses bras autour de sa taille et pose son menton sur son épaule.

« Hm... C'est pas faux... »

Il sourit contre son épaule et pose sa main sur la sienne pour amener la bouteille jusqu'à sa bouche et en boire encore un peu.

« Et puis c'est du bon en plus... Tu t'es pas moqué de nous ! »

Il se laisse un peu aller contre lui, savourant son étreinte. Il se sent parfaitement bien et en sécurité, et à sa place dans le monde, comme si toutes les pièces de sa vie et de son être étaient harmonisées et collaient ensemble. C'est une sensation délicieusement apaisante. Il regoûte le champagne pour vérifier les assertions de Taiga.

« Ouais, c'est vrai qu'il est bon. J'suis content. »

Les lèvres de Taiga se posent sur son cou, alors que ses mains caressent doucement son ventre ferme.

« Moi aussi j'suis content. »

Le sourire de Taiga effleure encore sa nuque, son souffle caresse la naissance de ses cheveux, puis il revient prendre un peu de champagne.

C'est peut-être l'euphorie, le fait du boire du champagne à cette heure, ou les deux, mais il a déjà la tête légère. Il se sent encore plus détendu et a envie de rire pour rien.

« En tout cas, j'te connais alors j'pense pas, mais... si tu voulais une demande où j'me mets à genoux, dîner aux chandelles et tout, j'crois que c'est un peu loupé… »

KAGAMI

Il rigole. Parce que non il n'imaginait pas du tout ce genre de demande. Celle de son homme lui semble juste parfaite. C'est clairement pas classique... Et rien que ça ça lui plaît. Mais surtout, c'est eux tout simplement. Ça leur ressemble et ça lui plaît.

« Déjà... J'm'y attendais pas du tout... Même si on en avait pas reparlé, on était déjà d'accord... Alors j'pensais pas que tu voudrais faire un truc officiel. »

Il embrasse sa nuque et marmonne même un peu gêné du coup.

« Et... ça ne m'a même pas traversé l'idée de te faire une demande officielle... Désolé. Mais bref... En tout cas, pour moi c'était parfait... Inattendu. Très spontané en fait... Et... Parfaitement décadent !

— Ouais... J'aurais pas pu faire dans le classique, pas mon truc... Mais je voulais te le redemander formellement... Parce que c'était important de te montrer que c'était pas juste une idée ou un vague projet... Que c'était vraiment ce que je comptais faire. »

Daiki marque une légère pause, puis ajoute doucement :

« Et puis j'voulais aussi me prouver à moi-même que j'en étais capable. Que je laisserai pas la peur gagner, tu vois l'idée ? »

Il embrasse doucement la nuque de son homme, caressant tendrement son ventre. Oui il comprend. Et il sait qu'il fallait que ça vienne de Daiki finalement, parce que son homme a encore plein de choses à se prouver à lui-même et l'impression de devoir lui en prouver autant. Ce qui est idiot, mais il pourra dire tout ce qu'il veut ce genre de sensation est tenace.

« Je vois love... Je comprends. Et je suis vraiment content que tu l'aies fait. Ça me touche plus que ce que j'aurais pensé. Inconsciemment... Je devais en avoir besoin aussi je crois. Merci.

— Ça je le savais aussi love... Je sais plein de trucs sur toi que tu me dis pas... Juste... je les sens... Je réalise pas toujours sur le moment, mais c'est là. Je crois juste qu'on se comprend, d'une façon profonde et intime... qui permet une forme de communication un peu plus instinctive. »

Il réfléchit à ses mots. C'est vrai qu'il a parfois l'impression de deviner un peu son homme sans les mots. Il tique un peu néanmoins à la formulation choisie par son homme : Je sais plein de trucs sur toi que tu me dis pas. Il a l'impression qu'il cache des choses, alors que souvent c'est juste qu'il ne sait pas lui-même les choses, ou ne sait pas mettre des mots sur ce qu'il ressent.

« Ouais je crois aussi... Et ces trucs que je dis pas... Au final ce sont des trucs que je comprend pas moi-même... Je veux dire... Je te les cache pas quoi. »

Daiki caresse doucement sa main.

« I know love... Je suis pareil que toi. J'aimerais que tout soit toujours clair et net dans mon esprit mais c'est pas le cas... Et de même que je sais des trucs que tu me dis pas, j'ai l'impression que toi aussi tu me pousses sans cesse à mieux me connaître et à découvrir certaines choses que... finalement, je me cache à moi-même parfois.

— Je comprends love... Je crois qu'on se fait du bien aussi pour ça. »

Il vient tendrement embrasser sa nuque. Il presse son nez dans son cou, inspirant doucement son odeur, alors que sa main continue de flatter ses abdos parfaits. Il reprend un peu de champagne et revient grignoter la nuque de Daiki.

AOMINE

Il rêvasse un peu et échange la bouteille avec Taiga régulièrement, savourant ses caresses et sa présence chaude et rassurante dans son dos.

« C'est vrai love... dit-il au bout d'un moment. On est très doués pour se faire mutuellement du bien, dans plein de domaines... Pas vrai ? »

Il rigole, mais c'est clairement le cas. Taiga lui fait vivre des émotions fortes et le bouleverse, mais il lui permet aussi de s'appuyer sur lui et c'est le seul avec qui il peut lâcher prise totalement.

« Oh oui... Dans plein de domaines... On se fait beaucoup de bien ! »

Taiga rigole et lui mordille la nuque et la lèche sensuellement.

Il est toujours sensible à ce contact et frissonne légèrement. Il ne sait même plus depuis combien de temps ils sont sur cette petite plage isolée, ici il a presque l'impression que le soleil a figé sa course dans le ciel immaculé.

Ils finissent la bouteille et l'abandonnent dans le sable à côté d'eux. Taiga caresse son ventre et son torse en silence. Ils restent enlacés en silence savourant la brise légère, la musique de la mer qui va et vient sur la plage et la simple présence de l'être aimé.

Le soleil qui lui paraissait immobile semble soudain faire un bond dans le ciel quand il réalise qu'il s'approche de plus en plus de l'horizon.

« C'est fou comme le temps passe étrangement ici, love... J'ai l'impression que l'après-midi a à la fois été très longue et très courte...

— Oh... J'ai cru que tu t'étais endormi love... »

Taiga presse ses lèvres sur son épaule doucement.

« Hm nan... je rêvassais. » Il sourit et s'écarte pour regarder son homme. « T'as pas des crampes, à force de rester comme ça ?! En plus j'ai dû peser un peu sur toi... le champagne m'est un peu monté à la tête !

— Ça va. Mais ouais ça va me faire du bien de changer un peu de position... Et surtout... J'commence à avoir faim !

— Oh, ouais... forcément. »

Il rigole un peu et s'étire, puis se lève pour se dégourdir les jambes et revient près des vagues pour tremper ses pieds. Il frissonne un peu, c'est frais après tout ce temps passé au soleil, mais ça le réveille un peu, dissipant la torpeur qui s'est emparée de lui pendant un moment.

KAGAMI

Il le regarde faire de loin, l'observant magnifique nu dans le coucher de soleil. Il étend ses jambes et attend un peu que l'engourdissement de ses membres se dissipent avant de se lever aussi et rejoindre le rivage. Il s'étire, pour détendre ses muscles.

« Tu as envie de piquer une tête ? »

Daiki regarde l'eau rêveusement et tourne la tête dans sa direction avec un léger sourire.

« Ouais... Une petite dernière fois avant de rentrer ! »

Il hoche la tête bien tenté aussi. Et puis il n'a pas tous les jours l'occasion de se baigner nu. Même si ça lui paraît toujours aussi incongru c'est plutôt agréable. Il s'avance dans le flot et prend la main de son homme pour l'emmener avec lui. L'eau semble plus fraîche, mais fait du bien à son corps encore un peu engourdi par la chaleur du soleil. Il lâche la main de son homme quand l'eau lui arrive en haut des cuisses et sans hésiter il plonge dans l'océan. L'eau est froide sur sa peau mais lui fait du bien.