Bonjour !

Et hop voici le nouveau chapitre, en espérant qu'il vous plaise. Merci pour vos reviews et vos encouragements, à très vite !


KAGAMI

Quand il ouvre les yeux, il devine à travers les rideaux que la matinée est déjà bien avancée. Mais il se rappelle qu'ils se sont couchés tard. Il se tourne dans le lit pour faire face à son homme toujours endormi. Il l'admire dans le sommeil un moment, puis il pose un baiser sur son front et se lève discrètement. Il enfile un t-shirt, un short et rejoint le salon pour préparer quelque chose à manger et du café pour son homme.

Il s'installe sur le balcon avec un bol et l'un des magazines qu'il a récupéré la veille, un peu curieux de voir les collections de lingerie proposées par la boutique. Il le feuillette rapidement mais finalement le range et joue sur son téléphone en sirotant son thé.

AOMINE

Quand il émerge, il est seul dans le lit. Il ne sait pas quelle heure il est, et n'a pas trop envie de le savoir. Il prend le temps de se réveiller et mijote encore un peu sous la couverture avant de se décider à se lever. Il bâille et ne prend pas la peine de s'habiller. En sortant de la chambre, il aperçoit son homme sur le balcon. Alors il se sert un café et repasse enfiler un boxer avant de le rejoindre. Il pose un baiser dans ses cheveux et s'assoit à côté de lui.

« Hey love.

— Hey. »

Taiga lui sourit, se redresse et pose son téléphone.

« Bien dormi ?

— Ouais, bien. »

Il avale une gorgée de café et pose la main sur la cuisse de son homme.

« Et toi ?

— Très bien. »

Taiga sourit doucement et se penche pour venir caresser ses lèvres de sa langue.

« Hm... Café. »

Il sourit et revient mordiller un peu les contours de sa bouche avant de s'éloigner et de revenir tremper ses propres lèvres dans son thé.

« Alors t'as rêvé de grosses bagnoles ? demande Daiki. Ou que je plantais notre future nouvelle voiture dans le Pacifique ?

— Nop... C'est de ça que tu as rêvé toi ?! rigole Taiga.

— Pas précisément que je nous plantais dans le Pacifique... Mais ouais, j'ai rêvé que je conduisais... Hm... j'crois que c'était dans le désert, plutôt...

— Hm... Ouais c'est bien pour commencer. Pas trop de circulation de grandes lignes droites. Tu peux te permettre de petites accélérations pour découvrir la voiture. Et tu conduisais quoi ? Quelle voiture te fait rêver, love ?

— Une Ferrari... C'est super classe. Après moi j'y connais rien en voiture de sport, mais c'est l'occasion de s'y pencher ! »

Il rigole un peu, jusque-là il a été très économe mais il sait qu'il a les moyens... de faire des folies.

« J'y connais rien... Et pour moi une voiture est une voiture ! Alors je te laisse choisir !

— Moi ce que j'aime c'est que ce soit joli, mais que ça ronronne aussi... Pas que ça tousse poussivement ! Et puis... la puissance d'accélération, ça doit être quelque chose… »

Il sirote son café un peu rêveur en imaginant sa future voiture.

« Ok. Eh bien... Ce sera l'occasion d'aller tester quelques belles voitures chez des concessionnaires.

— Yes ! On fera ça. »

Il sourit et termine sa tasse, puis va se servir un peu à manger. Il regarde le ciel, puis jette un coup d'œil à la mer.

« Tu veux aller à la plage aujourd'hui ?

— Ouais. J'avais envie d'aller surfer. Et toi ? Nage ou surf ?

— Je veux bien retenter le surf. Faut bien que je pratique un peu, sinon je progresserai jamais !

— Cool! »

KAGAMI

Il sourit, content à la perspective d'aller surfer avec son homme. Le petit déjeuner terminé, il ne leur faut pas longtemps pour être sur la plage en combinaison et planche sous le bras. Le temps est parfait. Il inspire l'air iodé, il aime sentir l'atmosphère un peu collante du bord de mer quand le vent est au rendez-vous. Il observe les vagues avec enthousiasme.

« Prêt love ?

— Ouais... prêt. »

Ils s'avancent vers le ressac et se mettent à l'eau, s'allongeant sur leurs planches pour prendre le large.

AOMINE

Il est un peu nerveux, il n'est pas encore familier de ce sport même s'il l'est un peu plus de l'océan maintenant, et il n'est pas tout à fait rassuré. Ici les vagues peuvent parfois être assez impressionnantes, bien que ce soit aussi ça qui donne le plaisir de la glisse. Il regarde son homme :

« Euh... Comme je sais à quel moment prendre la vague déjà ?!

— Nerveux ? »

Taiga lui sourit doucement et se rapproche pour poser une main sur sa cuisse. Il prend le temps de lui redonner quelques trucs pour sentir le bon moment et anticiper les bonnes vagues.

« C'est sûr que ça vient aussi avec la pratique. Tiens... Mets toi en position, il y'en a une belle qui arrive. »

Il suit son regard et frissonne un peu, mais n'hésite pas longtemps et se redresse sur sa planche, juste à temps pour se laisser emporter par le mouvement. Il ne réfléchit pas et essaie simplement de se focaliser sur les sensations, attentif à la force et à la direction de l'eau sous sa planche. Plusieurs fois il se sent au bord du déséquilibre mais parvient à se maintenir, jusqu'à finalement se vautrer pas très loin d'un autre surfeur. Et quand on tombe en pleine vague, on a vraiment l'impression de passer à la machine à laver. Pour un peu, il en plaindrait ses pauvres t-shirts et caleçons. Il remonte à la surface en toussant et en crachant et s'agrippe à sa planche le temps de reprendre ses esprits.

KAGAMI

Il a vu la chute de son homme du coin de l'œil, mais sur sa propre vague aussi il est resté concentré pour ne pas finir dans l'eau lui aussi et se faire secouer. Dès qu'il peut, il descend de sa planche pour rejoindre son homme. Il nage rapidement en traînant sa planche derrière lui et s'approche de Daiki, un peu inquiet mais rassuré de le voir sorti de l'eau et sur sa planche. Il pose une main sur sa nuque.

« Hey love... Belle chute... ça va ?

— Yeah... secoué, mais ça va. J'ai besoin d'une minute ou deux, et puis j'y retourne !

— Ok ! Good. »

Il est soulagé de voir qu'il n'est pas blessé, le danger dans ce genre de chute c'est de se blesser avec sa planche, les chocs peuvent être violents. Il sourit à son homme.

« En tout cas tu as super bien géré au début !

Le brun rigole un peu.

« Ouais, le début. Mais c'est vraiment pas évident de garder son équilibre... J'crois que j'arrive pas encore bien à suivre le mouvement de l'eau...

— Ouais... C'est normal t'es encore un peu nerveux et tu réfléchis trop, tu essaies de trop calculer tes mouvements pour garder l'équilibre. ça va venir à force de pratique.

— J'espère… »

Daiki s'essuie le visage et prend une grande inspiration.

« Bon... C'est reparti ! »

Il se rallonge sur sa planche et commence à pagayer vers le large.

« Je t'assure qu'avec la pratique ça va venir ! »

Il sourit et suit son homme vers le large, pour trouver les prochaines vagues. Cette fois, il part avant son homme, devinant une vague très prometteuse et peut-être un peu ardue pour Daiki. Il s'élance et savoure la sensation vertigineuse de vitesse et de puissance.

AOMINE

Il regarde son homme surfer sur cette belle vague, admiratif, puis se retourne vers l'océan pour guetter sa prochaine opportunité. Il prend le temps, jusqu'à ce qu'il sente le bon moment. Il se redresse alors sur sa planche avec plus d'assurance, solide sur ses appuis mais conservant assez de souplesse pour ne pas chercher à contrer la vague et au contraire à filer avec elle.

Il prend rapidement de la vitesse, et soudain sa peur s'envole. Il ne pense plus à ce qui pourrait se passer, focalisé sur le présent, les sensations qui affluent dans ses muscles qui se tendent, le vent qui fouette son visage, les embruns pleuvant sur sa peau et sa combinaison. Il fléchit les genoux et s'engage dans un rouleau avec lequel il fait la course pour ne pas se laisser submerger, mais cette fois il ne le perçoit pas comme une menace, plutôt comme si la mer et lui étaient complices et se comprenaient mutuellement.

Et il arrive jusqu'au bout sans encombres, le cœur affolé, un sentiment d'euphorie fourmillant dans tout son corps. Il cherche son homme du regard, se demandant s'il l'a vu accomplir cette petite prouesse.

Il entend derrière lui un sifflement admiratif et des applaudissements. Taiga est bien là assis sur sa planche.

« Bien joué ! Tu l'as super bien géré ! »

Il sourit et pagaie dans sa direction.

« Thanks love... Je sais pas trop ce qui s'est passé... J'étais toujours nerveux et... D'un seul coup, j'ai arrêté d'avoir peur, et c'est devenu beaucoup plus simple...

— Tu vois, t'as arrêté de réfléchir et t'as suivi ton instinct ! C'était génial non ?!

— J'avoue... C'était super. J'avais l'impression de faire qu'un avec la mer... Ouais... C'était plutôt exaltant. »

Taiga lui sourit, visiblement content de l'entendre aussi enthousiaste.

« Tu verras. ça deviendra de plus en plus évident, facile et plus que du plaisir... Et puis, toi qui aime chiller... J'suis sûr que même attendre la vague ça va pas te saouler.

— Ah ça non, j'adore ce moment quand tu te laisses porter par l'eau, juste à contempler l'horizon... »

Il sourit et se rapproche encore pour se pencher et poser un baiser sur les lèvres salées de Taiga.

« Bon, allons prendre la prochaine, j'suis chaud ! » s'exclame-t-il ensuite.

KAGAMI

Il rit content de voir la motivation de son homme. Il s'en sort bien et il est convaincu qu'il va très vite être à l'aise et encore s'améliorer. Et il trouve ça vraiment chouette de pouvoir surfer avec son homme. Il le suit pour aller chercher au large les prochaines vagues.

Cette fois, ils y vont ensemble, s'élançant à quelques mètres l'un de l'autre. Ils filent le long de la vague comme s'ils étaient près de s'envoler, fendant les flots bleus en prenant plus de vitesse à chaque seconde. Et ils arrivent tous les deux intacts à la fin, riant de bonheur après ces sensations intenses. Ils prennent une petite pause, essoufflés par l'effort.

« Wow... souffle Daiki. Y a des sacrées vagues aujourd'hui !

— Oh ouais! Et c'est génial ! Il faut absolument qu'on vienne un soir... C'est génial de surfer de nuit, les sensations sont décuplées !

— Ah ouais... Ça doit être un peu désorientant la nuit... Mais ouais, on pourra essayer. »

Ils discutent un peu le temps de reprendre leur souffle, puis repartent vers le large.

Ils enchaînent les vagues. Taiga prenant plaisir à laisser Daiki choisir la vague et à s'élancer à sa suite pour surfer ensemble. Il aime le voir prendre du plaisir et gagner en assurance à l'exercice.

AOMINE

Malgré l'effort physique et la concentration intense que lui demande ce sport peu familier, il ne voit pas le temps passer, et ce sont la soif et la faim qui lui font réaliser son état de fatigue. Après avoir surfé une dernière vague, il s'assoit sur sa planche et s'étire, encore haletant. Quand son homme s'approche, il lui lance :

« Je crois que j'ai eu ma dose, love !

— OK! J'en fais encore une ou deux et... Je crois qu'il sera l'heure de manger ! J'ai la dalle ! »

Taiga sourit effleure sa main de la sienne.

« Ok, à tout de suite ! »

Il lui rend son sourire et sort de l'eau, la gravité lui paraissant soudain avoir augmenté. Il a presque l'impression de tituber le temps de rejoindre sa serviette, où il se laisse tomber avec un soupir de soulagement. Puis, il détache sa planche et se débarrasse de sa combinaison avant de s'allonger au soleil, le cœur encore battant. Il ferme les yeux, savourant la caresse du vent et du soleil et la sensation du sang affluant dans tout son corps. Il se sent bien et se laisse bercer par le ressac, s'engourdissant peu à peu.

KAGAMI

Retourné à l'assaut des vagues, il glisse sur l'eau. La vitesse, l'adrénaline, les sensations le rendent euphorique. Il surfe une vague puissante, le rouleau semble vouloir l'engloutir, son cœur bat plus vite sous l'effet du frisson intense, sera-t-il assez rapide ? Sous la vague, les sons sont comme étouffés comme s'il était littéralement sous l'eau, ce qui ne fait qu'ajouter à l'intensité des sensations. Il est seul avec la vague plus rien n'existe autour, uniquement lui et cette force de la nature. Il file sur l'eau les gouttes d'eau salée glissent sur son visage et dans ses cheveux, ses doigts frôlent la vague. Il a l'impression de jouer avec l'océan. Il ressort juste quand la vague s'écrase avec fracas. Il ralentit et se pose sur sa planche pour reprendre son souffle.

Il attend quelques minutes, profitant des sensations qui fourmillent encore un peu dans ses veines, puis il retourne vers le large. Il enchaîne encore quelques vagues, la mer est parfaite aujourd'hui et c'est presque dommage de s'arrêter là. Mais la faim le tiraille de plus en plus. Il se décide donc à s'arrêter pour rejoindre son homme qui n'a visiblement pas bougé depuis qu'il s'est allongé sur la plage.

Planche sous le bras et dégoulinant d'eau, il ouvre un peu sa combinaison et se penche légèrement sur son homme pour essayer de savoir s'il dort.

AOMINE

Il tressaille en sentant des gouttes trop fraîches sur sa peau gorgée de soleil, et se redresse en protestant :

« Hey ! Tu me gouttes dessus ! »

Puis il regarde son homme en souriant :

« Ça a été, love ?

— Yes. Désolé. Tu dormais ?

— Nan, je flemmardais. » Il se redresse sur ses coudes et sourit : « C'est la faim qui t'a fait sortir du bois ? Enfin, de l'eau ?

— Ouais clairement ! J'ai la dalle et super soif !

— Ok, sèche-toi vite alors. Je commence à avoir chaud, et faim et soif aussi. »

Ils rentrent chez eux satisfaits de cette petite sortie. Taiga pose sa planche dans l'entrée et rejoint rapidement la cuisine pour leur servir de grands verres d'eau.

« Il fait faim... Mais je crois quand même qu'une douche s'impose avant de cuisiner.

— Ouais, j'pense que c'est préférable, love. »

Il descend son verre d'eau à grands traits et pousse un soupir soulagé, puis se dirige vers la salle de bain avec son homme où ils se déshabillent et se glissent sous l'eau tiède.

« Fait vraiment chaud aujourd'hui... » râle-t-il en se lavant les cheveux.

Taiga rit doucement à cette remarque, il embrasse sa nuque et récupère le gel douche pour le laver. Daiki ferme les yeux pour savourer la caresse de ses mains sur sa peau.

« Hm... Une idée de ce que tu aimerais faire cette après-midi, love ?

— Pas d'idée particulière... Et toi ?

— Eh bah... J'vais encore t'embêter avec mes sorties animalières, mais... J'aimerais bien aller à l'océanorium ! En plus il ferait frais là-bas ! »

Taiga rigole, ses mains massant doucement son dos et ses épaules.

« Non tu m'embêtes pas. Ça me semble une bonne idée.

— Et puis on pourrait manger des glaces devant l'aquarium à requins... Ouais, ça pourrait être cool !

— Évidemment les requins ! Quoi d'autre ? T'es sûr qu'il y en a au moins ? »

Son homme se colle à son dos pour laver son torse en embrassant son cou avec douceur.

« A L.A. ? Bien sûr ! Tous les océanoriums dignes de ce nom en ont, alors dans une aussi grande ville, c'est obligé ! »

Il sourit, trépignant presque d'impatience à cette idée. Taiga rigole en mordillant son cou et le serre tendrement contre lui, puis il se glisse à ses pieds pour laver ses jambes.

« Ok ok. Alors tu auras le droit à ta glace devant les requins love.

— Génial ! T'es déjà allé dans un océanorium ? Moi j'suis déjà allé à celui d'Okinawa avec Satsu. Y a des requins baleines là bas, t'imagines ?!

— Non j'imagine pas trop... Ça doit être… littéralement ÉNORME... Je suis allé à l'aquarium avec l'école une fois, mais pas plus.

— Ah bah c'est le moment de redécouvrir ça, alors ! Et un jour on ira à celui d'Okinawa, tu verras c'est trop cool les requins baleines. Ça a l'air super paisible.

— C'est marrant... J'aurai pas mis paisible et requin dans la même phrase. »

Taiga rigole et presse ses lèvres sur sa joue avant de se baisser pour finir de laver.

« Quand ils ont pas la dalle, ils sont très paisibles, les requins. Un peu comme toi, en fait ! »

Taiga agenouillé devant lui relève la tête.

« Et maintenant tu me compares à un requin ? T'as pas peur que je te bouffe ?

— J'ai toujours un peu peur que tu me bouffes ! »

Il rigole et passe une main dans ses cheveux mouillés pour les ébouriffer. Taiga proteste en mordant sa cuisse. Il rigole et essaie de lui échapper avec assez peu de succès, vu leur environnement exigu.

« Tu vois ! J'ai raison de me méfier ! »

Le regard de son homme s'assombrit, son sourire s'étire un peu plus.

« Ouais t'as raison... Je suis mi-tigre mi-requin. Tu fais bien d'avoir peur ! »

Taiga se relève et vient dévorer ses lèvres avec gourmandise. Il sourit sous son baiser et l'enlace, caressant son dos mouillé dont il sent les muscles rouler sous sa peau. Taiga grogne contre ses lèvres et se presse un peu plus contre lui frottant son sexe contre sa cuisse. Daiki laisse ses mains descendre sur ses fesses et les presse doucement dans ses paumes, mordillant sa lèvre, savourant le poids de son corps contre le sien.

KAGAMI

Il frissonne en sentant les mains de son homme sur lui. Le désir comprime sa poitrine et tend plus sa queue. Ses doigts se crispent sur Daiki, alors qu'il dévore avidement ses lèvres. Il avait faim. Mais il a encore plus faim de son homme et il laisse un gémissement plaintif glisser entre ses lèvres.

Daiki ondule du bassin contre lui, faisant naître une friction intense entre leurs queues qui se caressent, et sa bouche vient se poser sur la veine pulsante dans son cou, puis mord délicatement la peau fine et sensible.

Un soupir de plaisir lui échappe suivi d'un léger gémissement à la frontière de la douleur alors que la bouche de son homme provoque des frissons délicieux. Sa main se verrouille sur sa nuque, l'invitant à continuer son œuvre sur cette zone délicieusement martyrisée. Son autre bras s'enroule autour de sa taille pour le serrer contre lui, alors qu'il bouge en harmonie avec son homme savourant le contact de sa queue contre la sienne.

« Love... »

Daiki se recule un peu et plonge son regard dans le sien tandis que sa main se glisse entre eux et les empoigne fermement. Il commence à appliquer un lent mouvement de va et vient sans le quitter des yeux, son bassin accompagnant doucement ses légers coups de poignet.

Il se mord la lèvre et baisse le regard pour regarder la main de son homme emprisonner leur verge. La vision chatouille sa nuque d'un frisson de désir et il revient plonger son regard dans celui de son homme, sa main toujours bloquée derrière sa tête. Il halète doucement, se laissant porter par les vagues de plaisir provoquées par la friction de leurs verges. Tout son corps semble frémir sous le plaisir, l'eau coule sur sa peau et il se sent particulièrement exposé sous le regard de son homme et il aime ça.

AOMINE

Il aime regarder le plaisir s'emparer de son homme, contractant ses muscles et éclairant son visage, le rendant encore plus sexy. Il accélère le mouvement de son poignet, attentif aux réactions de Taiga, et son bas-ventre palpite de désir tandis qu'il observe la tension monter en lui.

L'eau ruisselle sur sa peau, caresse son torse et ses tétons dressés sous l'excitation. Taiga gémit, ses joues sont légèrement rouges et ses yeux voilés de désir, alors que le plaisir le fait trembler.

Son regard dérive sur ces tétons joliment dressés, et ça lui donne envie de les mordiller. Il pousse un peu son homme pour le plaquer contre la paroi de la douche, et sans lâcher sa verge, il se penche pour venir lécher et agacer les boutons de chair, pour les faire rougir et durcir davantage, arrachant un gémissement de plaisir à son homme, sa queue pulsant dans son poing. Taiga halète et souffle d'une voix brisée par le plaisir et suppliante.

« Dai... Love... »

Il se redresse pour venir embrasser ses lèvres et sa main libre se glisse sous ses bourses qu'il presse légèrement, continuant à activer son poignet, ne rompant le rythme que pour frotter son pouce sur le gland de son homme, désireux de l'entendre gémir encore.

Malgré l'eau qui glisse sur eux, il peut sentir l'humidité caractéristique qui couvre son gland. Les gémissements de Taiga sont plus langoureux, quand il libère ses lèvres la voix de son homme est plus profonde plus lourde, comme s'il abandonnait peu à peu la partie et cessait de se retenir.

« So good... Tu me fais trop de bien... Dai... »

De nouveau, il s'écarte un peu pour admirer son homme tandis qu'il revient les masturber ensemble énergiquement, le souffle court tant par l'effort que le plaisir qu'il a à sentir la tension prête à atteindre son point de rupture dans le corps de Taiga. Il observe ses abdominaux ruisselants d'eau se soulever avec sa respiration rapide, et se mordille la lèvre devant cette vision érotique.

Taiga laisse sa tête retomber contre la paroi. Il serre doucement son bras dans sa main. Ses gémissements se changent en râles, ses abdominaux se contractent et ses cuisses tremblent un peu.

« Love... Please... J'ai envie de jouir... »

Il sourit légèrement à ces mots et vient mordiller sa lèvre, puis murmure à son oreille :

« Et qu'est-ce qui t'en empêche, love ? Laisse-toi aller...

— I... I don't know... »

Taiga ondule pour accompagner le mouvement de sa main sur son sexe, soudain il se cambre et crie de plaisir quand son sperme éclabousse son ventre.

« Oh yes... »

Envoûté par la vision de sa semence se mêlant aux gouttes d'eau, il relâche la verge de son homme et s'autorise à lâcher prise. Il accélère le mouvement et laisse l'orgasme l'envahir. Il se répand sur les abdos de son Taiga avec un gémissement étranglé, puis s'appuie contre lui, le front sur son épaule, alors qu'il reprend son souffle.

KAGAMI

Il reste un moment émerveillé, il adore que son homme jouisse sur lui. Il enroule ses bras autour de lui, embrassant doucement ses cheveux. Il halète légèrement et remonte sa main sur sa nuque.

« Fuck... That was hot... »

Daiki relève la tête et lui adresse un sourire.

« I'm glad you liked it, love… »

Puis, il pose un baiser sur ses lèvres et semble penser que c'est le bon moment pour enfin laver son homme, histoire qu'ils puissent quitter cette douche et aller manger ! D'ailleurs son estomac est plutôt d'accord avec cette idée. Mais il n'a pas envie de se précipiter, il aime sentir les mains de son homme sur lui.

« C'est gentil de me laver après m'avoir sali..

— Bah c'est la moindre des choses, non ? »

Daiki rigole un peu et se dépêche de le laver, sans doute pressé par la faim lui aussi. Il remercie son homme et l'embrasse avec gourmandise.

« Hm... Sandwich? J'ai trop faim pour cuisiner quelque chose de plus long...

— Ouais, ça me va très bien, j'suis affamé. Si j'mange pas bientôt, sûr que je vais tourner de l'œil ! »

Ils sortent de la douche et se sèchent en vitesse avant d'enfiler des fringues propres. Puis, tandis que Taiga se dirige vers la cuisine, Daiki s'affale sur le canapé et allume la télé pour tromper son impatience.

KAGAMI

Il dévore avec appétit son deuxième sandwich et l'arrose de bière. Il est vraiment affamé et s'en ressert aussitôt un troisième. Ils n'ont pas échangé un mot depuis qu'ils ont commencé à manger trop occupés à remplir leurs estomacs.

Quand ils ont déjà bien entamé la pile de sandwichs qu'il a préparée et que Daiki déclare forfait, ils semblent revenir à la vie. De son côté, il ralentit un peu, lui permettant enfin de communiquer entre deux bouchées.

Il aime la fascination de son homme pour le monde, les animaux, la nature. Il n'a jamais pensé à mettre les pieds dans un océanorium, ni dans un zoo d'ailleurs. Mais ça lui plaît ce genre de sortie avec son homme et ça lui plaît de l'entendre parler avec autant d'enthousiasme de toutes ces bêtes sauvages.

Le repas terminé, ils ont rapidement filé pour profiter un maximum des poissons et surtout des requins. En sortant du taxi, il contemple le bâtiment.

« C'est immense... Tu crois qu'il y a des dauphins ? demande Taiga

— Ouais, ça m'étonnerait pas ! Et comme c'est super grand, même si c'est dimanche on devrait pouvoir s'éloigner un peu des enfants braillards ! »

Le brun contemple le bâtiment les yeux luisants de plaisir et d'anticipation, et il le pousse pratiquement jusqu'à l'entrée, visiblement impatient d'acheter leurs billets. Il rigole et résiste à l'envie de passer son bras autour de ses épaules pour embrasser sa joue.

« J'ai compris ! T'es pressé. »

Ils se mettent dans la file pour acheter les billets. Il y a vraiment beaucoup de monde et il caresse discrètement la main de son homme. Et quand ils arrivent enfin en tête de file, Daiki est plus impatient que jamais. Il le trouve absolument attendrissant. Ils payent et l'hôte leur fournit billets et plan. Il donne ce dernier à Daiki.

« Allez... C'est toi qui lead! Ma seule requête c'est de voir les dauphins… »

AOMINE

Jetant à peine un coup d'œil au plan, il entraîne rapidement Kagami vers une partie sombre du bâtiment, où règne une atmosphère calme et bleutée.

Il repère un aquarium où évoluent de légères créatures gracieuses qui semblent presque briller sous l'éclairage. Il tend la main vers elles pour les montrer à Taiga et s'approche :

« Regarde, des méduses ! C'est super joli ! »

Taiga sourit en les observant avec intérêt.

« Yes... That's beautiful... »

Le jeune homme aux cheveux rouges regarde autour d'eux, puis l'observe quelques instants et souffle.

« C'est étrange... L'ambiance est calme et feutrée ici... Alors qu'il y a quand même plein d'enfants...

— Ouais... Je pense qu'ils sont un peu impressionnés. »

Et c'est vrai que d'après lui, il y a de quoi. La faune marine a un certain charme, une majesté et une sérénité qui en imposent, et apaisent l'esprit. Alors, il a plaisir à déambuler avec son homme entre les aquariums où les poissons nagent dans le plus grand calme, apparemment indifférents aux humains qui les observent.

Parfois Taiga attrape sa main sans y penser pour l'emmener voir un poisson ou un crustacé un peu étrange. Visiblement, son homme se prend au jeu et se plaît à faire cette visite avec lui.

Et Daiki se laisse faire quand il lui prend la main, dans cet univers il se sent en quelques sortes en sécurité, et puis, il aime quand son homme fait ça, alors, il débranche son esprit, oublie les peurs et les doutes, tout entier dévoué au moment présent et à ce qui les entoure.

Au bout d'un moment, ils arrivent devant une magnifique tunnel de verre traversant le fond d'un immense aquarium où se mêlent toutes sortes d'animaux, des pieuvres aux raies en passant par de petits poissons de récif et un ou deux gros requins qui semblent patrouiller pour surveiller leur royaume. Il lève la tête et tourne sur lui-même, émerveillé.

« Wah... C'est trop beau... »

La main de Taiga se pose dans le creux de son dos et agrippe légèrement son t-shirt.

« Yeah... That's amazing... On a l'impression de sentir tout le poids de l'eau sur nous… »

Ils commencent à avancer dans le tunnel, lentement, ça donne envie de regarder partout à la fois. C'est vrai que c'est assez impressionnant de n'être séparés de toute cette masse d'eau que par une simple paroi de verre, mais malgré tout il se sent bien ici et il est ravi d'admirer la diversité et les couleurs de la vie marine tout autour d'eux.

Taiga tire légèrement sur son t-shirt quand ils se retrouvent sous les requins. Il a le regard tourné vers les bêtes impressionnantes.

« Ils sont terrifiants... Et majestueux...

— Ouais, ils sont magnifiques. »

Il les observe avec un léger sourire aux lèvres. Les animaux semblent anciens, patients, et il est fasciné par leur apparence à la fois placide et redoutable. Puis, il regarde son homme :

« T'as pas peur, au moins ?!

— Not really scared... But... »

Taiga rougit un peu alors que sa main reste accrochée à son t-shirt dans son dos probablement inconsciemment.

« Je me sens petit et... Impressionné...

— Ouais, je comprends... J'aime bien ce sentiment. C'est un peu comme retomber en enfance… »

Ils continuent leur lente déambulation, oubliant les autres visiteurs tandis qu'ils observent la vie marine déployée autour d'eux. Par réflexe, ils parlent à voix basse tandis qu'ils se montrent les animaux, comme s'ils évoluaient dans une sorte de sanctuaire.

KAGAMI

C'est très différent du zoo. L'ambiance est plus calme, les lumières tamisées qui proviennent essentiellement des aquariums donnent un aspect irréel au lieu, comme s'ils évoluaient vraiment au milieu de l'océan. Il a cette étrange impression qu'ils sont seuls malgré toutes les personnes qui les entourent.

Puis, ils tombent sur la piscine des dauphins. Cette fois les animaux ne sont pas inconscients de leur présence au contraire, ils semblent venir regarder avec la même curiosité que les humains les visiteurs comme si c'était eux qui étaient enfermés dans un bocal.

« Love... Regarde... »

Il adorerait pouvoir nager avec les dauphins, ce doit être fascinant et une expérience incroyable.

Daiki s'approche et sourit en regardant les animaux s'ébattre et jouer entre eux. L'un d'entre eux semble particulièrement intéressé par Taiga.

« Je crois que t'es fait un ami ! rigole le brun.

— Yeah... Je kifferais pouvoir aller là dedans avec lui... »

Il regarde le mammifère faire son show et rit doucement. Il croise son regard et il est émerveillé par l'intelligence qu'il peut y lire comme si le dauphin pouvait communiquer avec lui, si seulement ils parlaient le même langage.

« J'crois qu'il aime surtout qu'on le regarde...

— Ouais, c'est la starlette du bassin ! On t'a vu, et oui tu es très beau ! » affirme Daiki sérieusement à l'intention du dauphin.

Il le regarde et rigole, il donne un léger coup d'épaule à son homme.

« Tu crois qu'il peut lire sur les lèvres ? Parce que je pense pas qu'à travers ce verre il entende quoi que ce soit. »

Le dauphin se rapproche plus près et tape sur la vitre du bout de son bec. Il ne sait pas pourquoi mais un petit frisson d'adrénaline le parcourt. Il s'approche hésitant un peu et pose sa main sur la vitre de son côté et sourit à l'animal. Il rigole bêtement content de cette petite interaction.

« Yeah ! T'as raison je crois qu'il m'aime bien !

— Ouais, on dirait bien. »

Daiki sourit en observant la scène, les bras croisés sur la poitrine.

« Si ça te plaît les dauphins... On pourrait se renseigner pour voir si c'est possible de nager avec eux en pleine mer !

— Ouais ça me dirait carrément !

— Ok ! On fera ça alors. »

Ils restent un moment à contempler les mammifères marins, si lestes et agiles dans l'eau bleue, c'est un spectacle assez envoûtant. Puis, ils s'éloignent et ressortent pour traverser un jardin en plein air avec d'autres bassins remplis de poissons d'eau douce. Il semble faire très chaud après la fraîcheur accueillante de l'intérieur du bâtiment, mais la végétation exotique leur apporte un peu d'ombre.

Ils restent un moment à l'ombre d'un arbre à contempler des carpes, puis ils continuent leur exploration et s'arrêtent pour prendre des boissons.

Daiki en profite pour commander aussi une glace :

« Je sens que c'est l'heure de l'aquarium aux requins ! » argumente-t-il.

Et en effet, un peu plus loin, ils arrivent devant une vaste baie vitrée derrière laquelle évoluent des squales de différentes espèces dans un ballet hypnotique.

« Wah ! Trop cool ! » s'enthousiasme le brun en s'approchant de la vitre.

Cette fois, c'est à son tour d'observer son homme s'émerveiller. Il aime le voir comme ça. Il semble retomber en enfance, totalement inconscient de tous les problèmes du quotidien. C'est assez rare de voir Daiki arrêter de trop penser et de juste profiter du moment présent et là en cet instant dans l'esprit de Daiki, il ne semble y avoir que ces animaux magnifiques.

Et le spectacle que lui offre son homme l'aide à oublier qu'il se trouve au milieu des prédateurs de l'océan. En tant que surfeur, il a déjà entendu bien des histoires glauques mettant en scène ces dévoreurs de chair humaine. Il lui est arrivé de voir une ou deux fois un aileron et décider d'arrêter brutalement une sortie surf ou que la plage soit fermée en raison de la présence de ces bestioles.

Néanmoins, contrairement à Daiki, il reste un peu en retrait, pas prêt à affronter ses animaux de trop près.

AOMINE

Chaque fois qu'il regarde des requins, il est hypnotisé et comme hors du temps, comme s'il entrait dans leur univers, où les choses ne vont pas aussi vite et sont enveloppées de silence. Il adore regarder la lumière jouer sur leur peau squameuse, accrocher leur regard qui semble surgi de l'aube des temps.

Au bout d'un moment, il se recule pour s'asseoir sur un banc et les contempler plus confortablement en mangeant sa glace. Il jette un coup d'œil à son homme avec un sourire en coin :

« Et j'imagine que je pourrais pas te convaincre d'une sortie en pleine mer pour aller voir les requins ?

— Oh... Hm... Ouais je suis pas sûr... »

Taiga semble réfléchir sérieusement à la question mais n'a pas l'air du tout rassuré.

Il sourit en remarquant ça et poursuit :

« On n'est pas obligés de commencer par les gros méchants. On peut aller voir des requins de récifs ou quelque chose comme ça. » Il lui fait un clin d'œil et ajoute : « Apparemment ceux-là sont méchants que la nuit.

— Baka! »

Taiga rougit.

« Sorry... Ouais on peut essayer. Désolé de... D'être peureux. »

Même si techniquement son homme n'est pas vraiment peureux, puisqu'il ne dit jamais non aux sports extrêmes. Mais clairement il y a des choses qui le rendent nerveux.

« Nan t'inquiète je comprends, c'est quand même super impressionnant comme bestiole. Moi non plus je ferais pas le malin ! Mais ouais... j'pense qu'un jour, ça me tenterait bien.

— OK. J'aurai le temps de m'y préparer alors. »

Taiga lui sourit et vient s'asseoir à côté de lui sur le banc, pressant sa cuisse contre la sienne.

Ils restent un long moment en silence à contempler le ballet silencieux des squales, dégustant boissons et glace. Il sent qu'il pourrait passer des heures ici juste à regarder les animaux tant il trouve le spectacle apaisant. Mais après tout, maintenant il sait où se trouve l'océanorium, il pourra passer quand il veut. Il se tourne vers son homme :

« Apparemment ils ont une partie "arctique", et y a des pingouins ! T'as envie de voir des pingouins ?

— Ouais. Carrément. Allons-y ! »

Taiga se redresse et récupère les gobelets vides pour les jeter dans la première poubelle venue et ils prennent la direction de la section arctique.

Le décor change radicalement tandis qu'ils arrivent devant l'habitat des pingouins où la banquise est reconstituée. Il s'illumine en voyant les animaux qui s'amusent à glisser sur la glace avant de plonger dans l'eau, où ils apparaissent soudainement bien moins patauds. Il admire leur vitesse et leur grâce sous la surface, tout comme il rit de leurs pitreries sur la banquise, qui font rire Taiga : « Tiens eux aussi ils font leur show !

— Ouais ils sont super rapides et agiles ! Ça doit être plutôt sympa, la vie de pingouin ! »

Daiki passe un bras autour des épaules de son homme, sourire aux lèvres, juste heureux d'être là et de passer ce moment avec lui.

KAGAMI

Il est surpris de sentir le bras de Daiki s'enrouler autour de ses épaules. C'est idiot, mais son cœur bat soudain plus vite, des papillons font la fête dans son ventre et sa poitrine se gonfle d'une douce chaleur. Il profite de ce petit bonheur simple, et il espère très fort que personne ne va le troubler.

« Ah ouais tu crois ?! C'est vrai que pour la glisse et la plongée ce sont des pros... Mais il fait un poil froid chez eux quand même.

— Oh ouais mais ils sont habitués et ils ont une bonne couche de gras ! Et y a pas de capitaine pour leur dire "bla bla bla, c'est de l'heure de l'entraînement"... Ils peuvent jouer toute la journée ! »

Il se presse un peu contre Daiki et éclate de rire.

« Baka ! Mais même avec leur super couche de gras quand ils se mettent tous en masse pour s'assurer que les œufs soient au chaud... Enfin... Je crois que c'est un truc comme ça... Ceux qui sont à l'extérieur finissent par avoir froid et du coup... Ils changent de place.

— Ah ouais ! Je vois que tu t'y connais en pingouins ! Impressionnant !

— Ouais j'ai dû voir un documentaire un jour. Mais... Ça m'a marqué parce que chez les pingouins il y a des couples de même sexe... Et ce sont les hommes qui couvent les oeufs. Je trouve ça plutôt cool.

— Ah ouais ? Intéressant. Mais c'est juste parce qu'ils sont flemmards. Ils restent là à couver tranquille quand les femelles font tout le boulot en partant à la pêche !

— Oh ! Donc tu aurais aussi du sang de pingouin alors ?! »

La théorie le fait rire. Et il l'aime bien. Il aime bien ces animaux, ils ont l'air doux, un peu maladroit quand ils sont sur terre mais terriblement attendrissant.

« Ouais, ça se peut bien. Ou j'en étais un dans une vie antérieure. Du genre qui grugeait pour jamais être parmi ceux qui se tiennent à l'extérieur du groupe quand il fait froid !

— Ah nan! J'suis sûr qu'ils peuvent pas faire ça ! Ils sont trop gentils pour tricher !

— Eh ben j'étais le méchant pingouin de la bande ! »

Le brun rigole puis l'entraîne un peu plus loin, d'après le plan ils ont bientôt terminé leur visite.

« Nan c'est pas vrai... T'es un gentil. Et je suis sûr que tu te sacrifierais pour que je reste au chaud !

— Ah tu crois ? Hm... Ouais, c'est sûr que je voudrais pas que t'aies froid. »

Il sourit et glisse son bras autour de sa taille, se serre contre lui et chuchote à son oreille.

« Yes... J'en suis sûr... Tu prends toujours soin de moi.

— Je suis un bon fiancé alors ? demande Daiki visiblement content.

— Oh yeah... Tu es le meilleur fiancé... Tu sais prendre soin de moi. »

Il sourit aussi et meurt d'envie de l'embrasser. Il pose un rapide baiser sur sa joue et souffle.

« I love you… »

AOMINE

Il regarde son homme et rougit un peu. Il n'est pas réellement embarrassé, plutôt intimidé. Dans sa bulle avec son homme, il a un peu oublié la présence des gens autour d'eux. D'autant que depuis son entrée en NBA, il a appris à ignorer les gens afin de ne pas avoir à se préoccuper de savoir s'il est ou non reconnu, si quelqu'un va vouloir lui parler. Et en général, les gens n'osent pas vraiment l'aborder. Soudain, il se sent plus vulnérable en s'exposant avec son homme, mais il ne se laisse pas envahir par le stress. Il peut maîtriser ça. Alors il sourit avec tendresse à son homme et murmure :

« I love you too... »

Ils sont arrivés à la boutique de souvenirs avant la sortie, et il l'inspecte rapidement du regard, puis se dirige tout droit avec une étagère, y prend quelque chose et se retourne vers son homme pour lui déposer un pingouin en peluche dans les mains.

« Cadeau ! »

Taiga le regarde surpris et regarde la peluche très mignonne puis son homme, et éclate de rire.

« Really ? » Il l'inspecte d'un peu plus près et se mord la lèvre. Il lui sourit, ses joues rougissant un peu, visiblement un peu embarrassé mais surtout touché. « Thanks... He's cute ! »

Daiki sourit, heureux de l'expression de surprise et de joie sur le visage de Taiga.

« Ouais, je trouve aussi. Allez viens, on s'en va ! »

Il va payer son cadeau à son homme et ils se dirigent vers la sortie. Taiga le suit, jouant avec la peluche en rigolant un peu et la regarde attentivement.

« Hm... Petit Pingouin... You're really cute! Mais t'as besoin d'un nom... What do you think of Umi-kun love?

— Oh ouais, c'est très mignon ! Alors va pour Umi-kun ! »

Ils montent dans un taxi et repartent vers chez eux. Il regarde encore le pingouin et sourit.

« En tout cas j'espère que la sortie t'a plu, moi j'ai trouvé ça super ! Je reviendrai sûrement de temps en temps... Juste pour regarder les requins !

— Ouais j'ai trouvé ça très fun aussi ! »

Taiga lui sourit et glisse une main sur sa cuisse gardant Umi-kun sur ses genoux, qu'il observe avec un léger sourire aux lèvres et l'air un peu pensif.

Daiki mêle ses doigts aux siens et le regarde, trop mignon avec son pingouin sur les genoux. Il porte sa main à ses lèvres et y pose un baiser, puis reporte son attention sur le paysage qui défile derrière la vitre.

KAGAMI

Il caresse comme un réflexe la peluche, il faut dire qu'elle est très douce. Il serre doucement la main de son homme dans la sienne et contemple l'extérieur. Ils restent muets ne gardant que la connexion de leur mains liées pour communiquer. Pas de grands discours, juste cette petite certitude 'je suis là' et le plaisir de profiter de ce moment de calme.

Quand ils arrivent, il paye, puis il rejoint Daiki qui l'attend devant l'immeuble. Il glisse sa main dans la sienne et ils entrent dans le bâtiment. Ils s'installent dans la cabine de l'ascenseur et sans attendre, il se glisse dans les bras de son homme. Il presse son corps contre le sien et enfouit son visage dans son cou. Un petit soupir de satisfaction lui échappe alors qu'il profite de la chaleur de son corps et de son odeur.

« Thanks love... C'était vraiment chouette.

— Je suis content que ça t'ait plu... J'ai trouvé ça super aussi. »

Daiki pose un baiser dans ses cheveux puis se détache de lui quand résonne le ding de l'ascenseur. Ils rentrent chez eux et le brun va directement s'affaler dans le canapé en soupirant.

« Pfiu ! Encore un week-end bien rempli !

— Hey! C'était ton idée bien ?! Alors pas de plainte ! »

Il rigole, va chercher des bières au frais et s'installe avec lui au salon.

Ils trinquent et boivent leur bière en refaisant la visite à l'océanorium, commentant leurs aquariums et animaux préférés. Puis, ils décident de commencer à préparer le dîner, et pour une fois, Daiki l'accompagne en cuisine pour l'aider.

« Hm... Tu peux couper les légumes ? »

Il n'est pas trop habitué à avoir de l'aide en cuisine et encore moins à ce que son homme se sent capable de faire.

« Ou la viande ?

— Ouais ce que tu veux, tu me dis juste à quelle taille tu veux les morceaux."

Daiki commence à tailler un légume et lui montre :

« Comme ça ?

— Tu peux les faire un peu plus gros. »

Il sourit et pose un baiser sur sa joue et s'attaque à la préparation de la marinade. Il surveille Daiki d'un œil, il est mignon quand il essaie de s'appliquer et il trouve ça plutôt agréable de travailler ensemble en cuisine.

AOMINE

Il se concentre sur la découpe de ses légumes pour ne pas faire de bêtises et ne pas se couper un doigt. Il n'aime pas trop cuisiner et il manque de patience pour ça, mais enfin pour filer un coup de main à son homme de temps en temps, ça passe. Il apprécie beaucoup la cuisine de Taiga, mais si ça ne tenait qu'à lui, sans doute qu'ils mangeraient en grande majorité des plats à emporter.

« Bon voilà, ça va pour les légumes ? » demande-t-il en posant son couteau, contemplant le fruit de son travail sur la planche à découper.

Taiga lui sourit et pose un baiser sur ses lèvres.

« Yes... Perfect love. Thanks ! »

Puis il met aussitôt les légumes à cuire et il n'a plus qu'à les contempler rissoler dans la poêle. Taiga ajoute des ingrédients, ses gestes sont rapides et fluides, un filet d'huile, quelques épices… Il mélange rapidement et les bonnes odeurs se répandent dans la pièce.

Daiki sort les bols et ils s'installent dans le canapé devant une série pour dîner. Il ouvre la fenêtre pour laisser passer l'air du soir, qui apporte la fraîcheur de l'océan.

Le pingouin a pris sa place sur le canapé au milieu des coussins. Et quand ils ont terminé de manger, Taiga s'amuse avec la peluche distraitement alors qu'il est absorbé par les événements qui se déroulent à l'écran.

Daiki rigole en le regardant faire :

« T'es trop mignon avec ton pingouin, love.

— Huh ?! »

Taiga semble réaliser ce qu'il fait et rougit avant de rigoler.

« Nan mais regarde le... Il est trop cute. Et c'est un cadeau de ma personne préférée sur terre alors forcément... J'l'aime bien. »

Il sourit, ça lui fait chaud au cœur d'entendre Taiga dire ça.

« Je suis content qu'il te plaise. Moi aussi je l'aime bien. »

Il se rapproche de son homme et passe un bras autour de ses épaules, posant un baiser sur sa joue.

« Toi aussi t'es ma personne préférée sur Terre. Et pourtant, y a de la concurrence ! Tu t'en sors bien ! »

KAGAMI

Il sent une légère chaleur montée à ses joues et un sourire étire ses lèvres. C'est délicieux de partager ces sentiments. Parfois c'est presque douloureux de s'aimer si fort, plus les sentiments sont intenses et plus les vacillements sont douloureux. Mais ils n'en sont encore qu'au début, ils font des erreurs, mais leur amour est suffisamment solide pour ne pas flancher.

Il sourit et glisse une main sous le t-shirt de Daiki. Il caresse sa peau chaude et presse ses lèvres sur sa mâchoire, remonte sur sa joue jusqu'à chercher sa bouche et l'embrasse tendrement. Son cœur s'accélère dans sa poitrine et un frisson parcourt sa nuque au contact de ses lèvres. Il adore embrasser Daiki, goûter sa bouche, caresser ses lèvres des siennes.

Daiki lui rend son baiser avec douceur et une certaine lenteur, laissant ses doigts se couler dans sa chevelure tandis que sa main libre presse doucement sa cuisse.

Il frissonne sous ses doigts qui caressent ses cheveux et sa nuque, le massage est doux et étrangement erotique, lui provoquant de doux frissons réveillant son désir. Il soupire de bien-être contre ses lèvres alors que ce baiser, doux et contrôlé, l'émeut et accélère la course de son cœur.

AOMINE

Il savoure les lèvres de son homme et n'entend plus la série qui continue sur l'écran de la télévision. Il pose une main sur le torse de son homme et sent la course de son cœur contre ses côtes. Il se recule légèrement et l'observe, hésitant un peu avant de demander finalement :

« Love... Ça te dirait de me montrer ce que tu as acheté hier ? »

KAGAMI

Il est surpris, il ne s'attendait certainement pas à ce que son homme le demande et sûrement pas ce soir. Il avait presque l'impression que l'occasion était passée, la veille la situation lui semblait un peu bancale. Daiki n'avait pas mentionné ses achats après leur échange maladroit et lui n'avait pas osé remettre le sujet sur le tapis. Il se sentait trop vulnérable à ce moment-là.

Mais si Daiki demande ?

Des papillons s'agitent dans son ventre, son enthousiasme reprend aussitôt le dessus. Peut-être que ça va plaire à Daiki... Il l'a plus ou moins dit, mais il ne l'a vu qu'une fois dans ce genre de choses. L'espoir le fait sourire et ses joues rosissent légèrement.

« Oui... J'aimerai beaucoup te montrer. »

Et que ça te plaise...

Daiki hoche la tête avec un léger sourire.

« Ok... Dans ce cas, va te changer... Et appelle-moi quand t'es prêt, ok ?

— OK. »

Il sourit et se redresse, pressant ses lèvres rapidement sur celles de Daiki et ne mentionnant même pas qu'ils n'ont pas terminé ce qu'il regardait. Le cœur battant durement dans son thorax, une douce chaleur gonflant son ventre et sa poitrine, il rejoint la chambre. Il ouvre son tiroir à sous-vêtement et choisit le petit ensemble noir aux reflets rouges en dentelle. Puisqu'il n'a pas besoin de s'habiller, il en profite pour mettre les bas et le porte-jarretelle en plus du tanga. Il les enfile délicatement, se regarde quelques minutes dans le miroir et... Il ne sait pas s'il doit s'asseoir ou s'allonger ou rester debout et puis finalement, il opte pour appeler son homme alors qu'il est encore devant le miroir tournant le dos à la porte.

« Je suis prêt, Love ! »

AOMINE

Il a attendu le cœur battant, un peu anxieusement. Il a essayé d'imaginer son homme, et finalement repoussé ces pensées, parce qu'il veut juste se laisser surprendre et séduire.

Pour lui, ce n'était pas le moment jusqu'à maintenant, il avait besoin de récréer de l'intimité entre lui et Taiga. Il n'est pas très rapide sur les transitions et a du mal à passer d'une atmosphère à une autre, probablement aussi parce que toute la sphère du désir et de la sexualité est encore un monde inconnu dans lequel il entre à petits pas au fil de ses découvertes.

Mais quand Taiga l'appelle, il n'hésite pas et se lève. Il pousse doucement la porte de la chambre, et découvre son homme debout devant le miroir, la lumière douce enveloppant son corps dénudé en creusant les ombres délicatement. Il referme la porte et s'y adosse, contemplant le corps de son homme mis en valeur par la dentelle fine.

« You're beautiful, love… »

KAGAMI

Il regarde son homme à travers le miroir, comme si l'intermédiaire de verre le protégeait un peu à se dévoiler complètement. Ses mots réchauffent son cœur mais il se sent malgré tout nerveux. Il l'a déjà fait une fois, de se montrer face à lui comme ça, mais il se sent presque aussi nerveux que la première fois. Presque. Parce qu'il a décidé d'assumer et ça l'aide à être un peu plus solide. En tout cas, c'est ce qu'il veut croire.

Il sourit à son homme à travers le miroir.

« Yeah ? I really like it... »

Il hésite, puis se décide à se retourner, se mordillant légèrement la lèvre et ne pouvant s'empêcher de resserrer un bras sur lui un peu embarrassé.

AOMINE

Il constate sa gêne et la comprend, lui-même aimerait bien avoir la moitié de l'assurance de Taiga pour se montrer ainsi. Il se détache de la porte et s'approche, puis écarte doucement le bras de son homme, son regard balayant son corps de haut en bas. Puis, il fait un autre pas en avant et vient happer ses lèvres doucement entre les siennes tandis que ses mains glissent sur son corps, découvrant du bout des doigts le dessin de la dentelle du tanga, et les délicates attaches reliant les bas au porte-jarretelle.

Taiga semble trembler contre lui, ses mains se resserrent sur son vêtement alors qu'il répond à son baiser avec passion et gémit légèrement contre ses lèvres. La peau de Taiga est chaude et se couvre de chair de poule.

Daiki retire son haut et l'enlace de nouveau en le plaquant contre lui, ses mains empoignant doucement son fessier joliment serti dans son écrin de dentelle.

Taiga gémit contre ses lèvres et caresse ses flancs nus presque timidement, son érection prenant du volume dans sa prison de dentelles.

Il se recule un peu pour retirer son pantalon et ses sous-vêtements, se retrouvant ainsi plus nu que son homme, dont il caresse doucement la verge à travers le tissu ajouré. Il sourit légèrement :

« Ça doit être plutôt inconfortable à porter avec cette érection, love...

— No... Yeah... But... It turns me on more... »

Les joues de Taiga rosissent un peu plus à cet aveu, mais son érection ne diminue pas, au contraire elle semble se tendre un peu plus.

« Oh... Je vais pas me presser pour te retirer ça, alors... » murmure Daiki.

Et pour le taquiner davantage, il s'agenouille devant son homme et embrasse son sexe à travers la dentelle, avant de le mordiller le lécher délicatement, appréciant les soupirs et les gémissements de son homme tandis qu'il le stimule.

KAGAMI

Il glisse ses doigts dans les cheveux de Daiki. Son cœur est affolé dans sa poitrine, son ventre se contracte de désir et de plaisir sous les caresses chaudes de son homme. Il le regarde faire, émerveillé de le voir à genoux devant lui suçant son sexe à travers sa lingerie. La sensation sur son membre prisonnier du tissu délicat qui s'humidifie de la salive de son homme est terriblement erotique.

Il soupire doucement, une sorte de plainte suppliante. Il aime que son homme joue avec ses sous-vêtements, il aime le regard brûlant de désir que son homme lui adresse.

« Love... C'est bon… »

Daiki prolonge encore ses caresses quelques instants puis se redresse, caressant ses bourses sous la dentelle tandis qu'il le pousse doucement vers le lit.

« Allonge-toi, love… » chuchote-t-il d'une voix tendue par le désir, un peu haletante.

Sa poitrine se soulève amplement sous sa respiration lourde et rapide. Il exécute les indications de son homme, il sent la dentelle serrer son sexe palpitant. Il s'allonge sur le dos, une jambe relevée, se retenant de se dissimuler à son regard. Il halète un peu, impatient de savoir ce que son homme a en tête et à la fois, et à la fois brûlant d'envie qu'il fasse durer le moment. Il laisse son regard dériver sur le corps de son homme, sa queue tendue fièrement contre son ventre.

AOMINE

Il contemple Taiga qui lui semble un peu tendu, mais il a l'impression que c'est plutôt dû à la nouveauté de la situation qu'à une réelle gêne. Il s'approche face à son homme et pose une main sur son genou qu'il écarte légèrement pour pouvoir mieux le regarder. Il déglutit et demande doucement :

« Love... Tu t'es déjà touché en portant ce genre de tenue ? »

Alors qu'il pose la question, sa propre main descend sur sa verge qu'il masse doucement, les yeux toujours rivés sur le corps de son homme.

Le regard de Taiga papillonne entre son visage et son sexe. Il peut voir sa pomme d'adam bouger alors qu'il déglutit et souffle.

« N-non... Love... Jamais... Tu veux que je me touche ? »

KAGAMI

Il se sent agréablement embarrassé et exposé. Il aime sentir le regard de son homme sur lui, il aime le voir se toucher en le regardant aussi crûment. Son cœur bat fort dans sa poitrine, son ventre se tend d'anticipation. Etrangement, avec la dentelle qui enserre son sexe et souligne sa taille, il a l'impression d'être encore plus nu que s'il ne portait rien. La sensation de vulnérabilité est bien plus forte. Alors constaté que son homme apprécie ce qu'il voit, l'émeut et accentue sa sensibilité et son désir. Il se sent définitivement désirable, sexy. Porter cette tenue pour lui-même, c'est une grande satisfaction mais que son homme apprécie de le voir comme ça c'est encore plus satisfaisant. Il aime se sentir beau au regard de Daiki.

« Yeah... murmure le brun. J'aimerais que tu te touches... »

Les yeux de Daiki remontent sur son visage et il lui sourit, encourageant, avant de lâcher un soupir de désir tandis que sa main continue de s'activer doucement sur son sexe tendu.

L'excitation fait vibrer ses veines. Les mots de son homme font glisser des frissons de plaisir sur sa peau. Il sent ses joues en feu. Oui il est embarrassé, indéniablement. Mais c'est un aphrodisiaque particulièrement efficace. Il est fébrile et terriblement sensible. Une faible plainte s'échappe de sa gorge qu'il ne peut même pas retenir alors que ses doigts frôlent tout juste sa peau. Il pose doucement une main sur son ventre, et la fait descendre sur ses abdos, caressant le porte-jarretelle au passage et glissant jusqu'au tanga. Il se mordille la lèvre et vient doucement frotter son sexe de sa main par dessus le tissu, il accueille ce contact d'un soupir de soulagement et d'excitation.

AOMINE

Il suit attentivement le trajet de la main de Taiga, parcourant son corps offert à son regard : sa respiration rapide soulève son torse puissant, tandis qu'il caresse son sexe prisonnier, et il peut voir la sueur commencer à moirer sa peau. En le voyant faire, il accélère ses coups de poignet, laissant échapper une expiration tremblante.

« Oh yes... Donne-toi du plaisir, love... Ça m'excite de te voir faire ça... »

Taiga semble prendre de l'assurance, même si les couleurs restent vives à ses joues. Un soupir plaintif lui échappe alors qu'il joint sa seconde main à la première pour se toucher à travers ses jolies dessous, jouant avec son gland du pouce, il vient doucement masser ses bourses et glisse un doigt vers son intimité.

Son cœur s'accélère tandis qu'il dévore Taiga des yeux, trouvant cette petite exhibition terriblement sensuelle.

« You're beautiful, love... You're so hot... Laisse-moi t'entendre... Montre-moi comme ça t'excite... »

KAGAMI

La situation affole son désir et son plaisir. Les mots de son homme le font frémir. Il a envie de faire plaisir à son homme, il a envie de s'exposer encore plus, il a envie de lui offrir ce spectacle qu'il réclame.

Il cesse de mordre sa lèvre et halète doucement. Il ouvre la bouche, mais ce n'est qu'une faible plainte qui se libère. Il s'humecte les lèvres, sa voix semble prisonnière de sa gorge. Son cœur bat à ses tempes et il a l'impression que son homme peut l'entendre tellement il est assourdissant.

Il a envie de se laisser aller, de lui montrer comme ça l'excite. Parce que oui, il se sent particulièrement excité, hyper sensible. Il resserre sa main sur son sexe et accentue la pression de ses caresses à travers le tissu délicat, il gémit doucement avec encore un peu de retenue et par réflexe son corps ondule doucement sur le matelas. Il presse ses testicules et masse son intimité à travers le tissu. Il laisse une nouvelle plainte encore un peu timide lui échapper, un peu frustré et à la fois terriblement excité. Il écarte un peu plus ses cuisses mises en valeur par les bas qui les enserrent.

Son gland est humide et imbibe doucement la dentelle. Un frisson de plaisir le traverse, comme si cette preuve si érotique lui faisait prendre conscience de la réalité de ce qu'il fait. Il se donne du plaisir pour son homme, il se donne en spectacle pour lui et les yeux de Daiki le caressent délicieusement sans rater le moindre détail. Cette fois, malgré l'embarras, il surmonte un peu cette timidité et souffle.

« Love... Je suis... tellement excité... Que... »

Les mots se bloquent dans sa gorge et ses joues s'enflamment un peu plus.

Un sourire s'étire sur les lèvres de Daiki tandis qu'il lui demande d'une voix un peu rauque :

« Que quoi ?... Dis-moi...

— Je... Je mouille ma culotte... »

Sa voix est un peu penaude quand il dit ces mots, mais la honte est délicieuse et ce simple aveux semble ne vouloir que faire pleurer un peu plus son sexe de plaisir. Il gémit un peu plus fortement, comme si avec cette confession il libérait un peu plus de ce désir inavouable et honteux. Et il s'enhardit, il écarte la dentelle entre ses cuisses et pour venir masser son intimité sans la barrière du tissu et libère un nouveau gémissement plaintif.

« Love... »

Il a envie que son homme le complimente, le félicite, le... Il a envie que son homme lui dise qu'il aime ce qu'il voit ou peut-être qu'il lui donne d'autres ordres... Il ne sait plus mais sa voix est suppliante, réclamant d'une manière ou d'une autre l'attention de Daiki.

AOMINE

Il regarde son homme, envoûté, fasciné. Il ne l'a jamais vu aussi suppliant, vulnérable, et c'est étrangement érotique. Il ralentit un peu les mouvements de sa main sur sa verge qu'il sent perler également, parce qu'il est hors de question de jouir trop vite.

Il songe à s'approcher, mais il aime maintenir cette distance, il se sent en contrôle, et c'est aussi grisant et que les fois où il a découvert que lâcher prise l'excitait terriblement. Il avait eu peur de se sentir mal à l'aise en exerçant ce contrôle, mais finalement ça lui fait du bien aussi, et il a envie d'en jouer encore, de profiter de cette domination temporaire. Alors il regarde son homme, contemplant son visage transfiguré par le plaisir, puis descend sur son entrejambe et il observe ses doigts glissés sous la dentelle.

« Prépare-toi, love... Si tu fais ça bien... Peut-être que je te prendrai un peu plus tard... »

Il éprouve un vague étonnement en entendant ces mots franchir ses lèvres sur un ton très dominateur, mais il n'y aucune véritable gêne. Il observe attentivement son homme, curieux et impatient de découvrir sa réaction.

KAGAMI

Un frisson le parcourt à ses mots. Il ne peut s'empêcher de gémir. Le ton autoritaire de son homme chatouille délicieusement son ventre. Il halète, son cœur cogne dans sa poitrine et il s'empresse d'exécuter cet ordre. Il relâche son sexe et vient lécher ses doigts sans quitter son homme du regard. Il entreprend d'humidifier copieusement ses phalanges. Et il écarte la dentelle de sa seconde main, ouvrant outrageusement ses cuisses pour exposer son intimité à son homme. Il prend un plaisir pervers et grisant à s'offrir toujours un peu plus à son regard. Il arrête finalement de lécher et sucer ses doigts et vient doucement les poser sur son intimité. Il commence à cercler l'anneau musculaire et gémit de plaisir et d'impatience.

« Co-comme ça love? Ça te plaît ? »

Il se pénètre doucement d'un doigt achevant sa phrase dans un gémissement étranglé de plaisir.

AOMINE

Il cesse presque de se caresser, trop absorbé par la vision que lui offre son homme. Il est surpris et émerveillé de le voir délaisser une à une toutes ces réticences pour se donner ainsi à lui sans pudeur. Son sang pulse lourdement dans tout son corps tandis qu'il suit des yeux les doigts de son homme coulissant dans son intimité. Et il murmure d'une voix rauque :

« C'est bien love... C'est très bien comme ça. Continue... Et ne jouis pas maintenant... Je veux que tu sois entièrement prêt pour ma queue. »

La voix de Taiga est désespérée et suppliante.

« Mais... Ça m'excite tellement de faire ça pour toi love...

— I know... Mais tu ne voudrais pas être privé de ma queue, pas vrai ? »

Son sourire s'élargit un peu, découvrant le plaisir sadique de créer ainsi davantage de tension chez son homme, et il ne manque pas une miette de ses réactions tandis qu'il le contemple dans son dilemme.

« Non... Non... Love... Je veux ta queue... » gémit Taiga en frissonnant.

Doucement les doigts de Taiga détendent ses chairs, vont et viennent. Ses plaintes de plaisir s'élèvent dans la pièce sans qu'il n'essaie plus de les retenir, une tâche humide se forme sur son tanga.

Daiki se délecte de ce spectacle, et finalement, il s'approche et se penche pour venir goûter l'humidité à travers la dentelle. Il mordille légèrement son gland, lèche sa verge à travers l'étoffe ajourée, savourant les gémissements de son homme. Puis, il se redresse et monte tout à fait sur le lit, surplombant son homme.

« Tu as été parfait... Tu aimerais que je te prenne, maintenant ?"

— Oui... Please love... Fuck me... »

Taiga gémit tremblant et agrippe son épaule, il libère ses doigts de son intimité et vient les enrouler autour de sa verge pour la presser contre son anus.

« Please... »

Il retarde encore un peu le moment, il en a très envie mais il adore faire languir son homme. Il embrasse avidement ses lèvres, et finalement sans prévenir, il donne un puissant coup de reins et s'enfonce en lui jusqu'à la garde, étranglant une plainte alors que le plaisir étreint son bas ventre dans un étau.

KAGAMI

Il crie de plaisir. La verge de son homme le remplit enfin si délicieusement. Il halète se resserrant sur la queue imposante de son homme, appréciant qu'il lui laisse quelques instants pour s'ajuster. Il s'agrippe à sa nuque et gémit doucement. Il aime sentir le sexe de son homme le remplir, il aime se sentir autant à sa merci, il aime lui appartenir et l'émotion étreint sa poitrine.

« Dai... C'est bon…

— Yeah... You're so tight, so hot inside... »

Les lèvres de Daiki balaient les siennes, leurs souffles se mêlent, et leurs regards se croisent quelques instants avant que le brun ne se retire pour mieux se rengainer en lui d'un geste vigoureux. Et de nouveau sa bouche fond sur la sienne et la tient captive dans un baiser passionné.

Il gémit contre ses lèvres. Il remonte sa main dans ses cheveux et ondule sous lui. Il libère ses lèvres et tire sur ses cheveux en suppliant.

« Fuck me love... Fuck me... Please… »

AOMINE

Il ne résiste pas plus longtemps et donne à son homme ce qu'il veut, se soulevant sur ses mains pour mieux le contempler pendant qu'il plante des coups de reins solides en lui. Il aime voir son corps tressauter à chaque instant, il sent ses cuisses tremblantes ceintes des bas et du porte jarretelle se presser sur ses hanches. Il tient la cadence sans se relâcher, ne pensant plus qu'à assouvir son désir urgent. Entre deux coups de reins, il murmure :

« Tu aimes ça, love ? C'est bon ? »

Les cuisses de Taiga se resserrent sur ses hanches. Son bassin se soulève pour venir à sa rencontre, comme s'il voulait s'empaler sur lui.

« Yeah... I like it... I like it so much, love… »

Encouragé, il accélère le rythme, enfouissant ses lèvres dans le cou de son homme, mordillant la peau là où palpite sa veine affolée, et l'une de ses mains agrippe un bas qu'il tire dans un geste irréfléchi et passionné. Le plaisir lui monte à la tête et il ne pense plus qu'à le pilonner jusqu'à ce que la jouissance se libère enfin.

KAGAMI

Il crie de plaisir, savourant la passion de son homme, qui le pilonne sans relâche. Son orgasme se rapproche dangereusement. Il s'agrippe à son homme comme pour garder un point d'ancrage dans la réalité alors qu'il sent le plaisir sur le point de le submerger. Les coups de boutoir de son homme lui envoient des ondes de plaisir, alimentant l'extase qui gonfle dans son ventre. A chaque mouvement, le tanga tendue bouge et laisse des marques sur sa peau et comprime son sexe. Le plaisir est intense, presque douloureux, il se contracte sur son homme, ses jambes tremblent incontrôlables.

« Love... Je vais jouir... Please... Love...

— Vas-y love... Jouis pour moi... Tu as déjà mouillé ta culotte... Maintenant tu vas la tremper… »

La voix essoufflée de Daiki trahit la satisfaction qu'il a à prononcer ces mots, et il s'écarte un peu pour le contempler tandis qu'il enchaîne les coups de reins, venant effleurer du bout des doigts sa queue prisonnière pour l'inciter à jouir.

Il tremble d'émotion et de plaisir. Les mots de son homme son comme une libération et l'idée de souiller sa jolie lingerie comme lui demande son homme l'excite davantage. Les doigts de son homme le font frissonner et sont comme un déclencheur. Un simple effleurement sur sa queue esseulée et prisonnière et l'extase le submerge. Il se cambre et se resserre sur la verge de son homme. Ses doigts se crispent sur sa nuque et sa hanche.

« Dai ! »

Son cri d'extase pure résonne dans la pièce alors qu'il jouit son regard voilé poser sur son homme, le suppliant de le regarder. Les vagues de plaisir le traversent et il sent son sperme mouiller sa culotte. Il se sent délicieusement humilié et la vague pensée qu'il se découvre un nouveau plaisir inavouable ne suffit pas à l'empêcher d'en profiter. Il a joui dans sa culotte, sous le regard de son homme et il adore ça.

AOMINE

Il est presque pris au dépourvu par l'intensité de l'orgasme de son homme, et la façon dont il se contracte sur lui le fait gémir presque douloureusement. Il regarde son visage se crisper et sent la dentelle de son sous-vêtement se mouiller sous la pulpe de ses doigts. Il n'y tient plus et plante un dernier coup de reins avant de céder à la jouissance qui le submerge. Il éjacule dans un frémissement alors qu'il griffe la peau de son homme sous l'emprise de l'extase, et ça lui semble durer longtemps avant que son corps ne se relâche finalement. Il pèse un peu sur son homme alors qu'il reprend son souffle, posant de légers baisers dans son cou.

Taiga respire lourdement sous lui, mais il ne cherche pas à se dégager, au contraire, il enroule ses bras autour de ses épaules et le serre contre lui. Il semble fébrile, son corps tremble un peu entre ses bras.

Il caresse doucement ses flancs moites de sueur et laisse passer quelques instants pour qu'ils reprennent leurs esprits. Puis, il se redresse un peu pour embrasser tendrement ses lèvres, et murmure :

« Ça va, love ?"

— Yeah... Yeah... I'm really good. »

Son visage est détendu et ses mots sont sincères, pourtant il s'agrippe toujours à lui, comme s'il avait peur qu'il s'éloigne. Et il semble s'en rendre compte alors il souffle, rougissant un peu. :« Don't leave me... I just... Need you... Close... Please. It was really intense...

— Ok... I'm here, don't worry… »

Il enlace de nouveau son homme et continue à lui prodiguer de douces caresses, laissant son cœur s'apaiser peu à peu, l'esprit encore embrouillé par le plaisir presque vide de pensées, pour une fois.

Taiga presse son visage dans son cou, un doux sourire aux lèvres. Il reste silencieux un long moment, semblant savourer lui aussi cet orgasme intense et nouveau pour eux deux.

« I love you Daiki... I love you so much...

— I love you too. » Il pose un baiser sur ses lèvres et sourit : « J'pense qu'on peut dire sans trop risquer de se tromper... que tu me plais quand tu portes de la lingerie. »

KAGAMI

Il regarde son homme et une douce et chaude bulle de bonheur semble exploser dans sa poitrine. Il ne peut s'empêcher de laisser un petit rire heureux lui échapper. Il presse son front contre le sien.

« Yeah... Et j'avoue... ça me fait vraiment plaisir... Je savais déjà que j'avais un truc avec le fait de m'exposer à ton regard... ça m'excite énormément... Et j'avoue que pour moi c'est un cran au dessus de me montrer en lingerie. Étrangement... C'est un peu embarrassant et je me sens presque plus nu... Mais la sensation est grisante. »

Il rougit et se mordille la lèvre, de nouveau un peu gêné, mais son regard brille de malice et il poursuit :

« Et... C'était particulièrement érotique de souiller mes sous-vêtements pour toi... Humiliant... mais fuck... J'ai adoré... D'autant plus que je t'ai donné totalement le contrôle... Que tu me dises quoi faire, que tu me... complimentes... Que tu m'autorises à jouir... C'est déconcertant à quel point ça m'excite totalement de me rendre si vulnérable, soumis à ton bon vouloir... D'autant que... Souvent j'ai plutôt envie de te dominer.

— Yeah... À vrai dire, je pensais que ça me mettrait mal à l'aise de prendre cette position-là, mais j'ai trouvé ça très excitant la manière dont tu t'offrais à moi... Et le reste m'est venu naturellement... Et comme tu dis... ouais, moi aussi j'ai trouvé ça grisant.

— Cool... Ouais c'est vraiment cool qu'on s'y retrouve tous les deux. J'ai toujours été attiré par ce genre de jeu sexuel... Je veux dire enfin t'as trouvé mes magazines quoi... Mais je pensais pas vouloir le mettre en pratique... En fait même... Au contraire l'idée de le mettre en pratique était plutôt dérangeant... Mais pas avec toi. Parce que... J'ai confiance en toi... Dans un sens comme dans l'autre... J'ai pas de crainte.

— Ouais... Je vois. Merci de m'avoir fait découvrir ça... et d'avoir osé. Je sais que tu l'as fait pour toi avant tout, mais... Ça demande quand même du courage de se montrer comme ça. »

Il sourit. Il ne l'a pas vraiment vu comme ça, il se sentait vraiment en confiance avec son homme. Mais il comprend ce qu'il veut dire. Le courage était surtout de s'accepter, mais bien sûr sauter le pas de se montrer à son homme était aussi une étape.

« Merci à toi... Sans prendre en compte que tu apprécies... C'est toi qui m'a donné la force d'oser. »

Il vient tendrement l'embrasser.

« Je t'aime love. »

AOMINE

Il lui rend son baiser, puis se retire doucement. Il s'agenouille entre les jambes de son homme et regarde encore ses jolis sous-vêtements comme pour graver cette vision dans son esprit, puis il s'attèle à défaire les attaches du porte-jarretelle. Il retire ensuite ses bas délicatement, et enfin fait glisser le tanga le long de ses jambes. C'est étrangement érotique et sensuel de le déshabiller maintenant, après l'ardeur de la passion. Il se penche pour embrasser son sexe humide et le nettoie doucement, avant de se rallonger à côté de son homme et remonter la couette sur eux. Il prend Taiga dans ses bras et embrasse son front.

« En tout cas ils ont vraiment de tout dans ta boutique, j'avoue que je suis assez surpris qu'ils aient des trucs à la taille d'un grand gars comme toi ! »

KAGAMI

Son cœur bat vite dans sa poitrine, mais ce n'est plus l'adrénaline et l'excitation, mais plus l'émotion. Pour son homme ce n'est probablement pas grand chose, mais pour lui c'est important, même s'il n'en prend conscience qu'avec les actes de son homme. Il aime que son homme le déshabille, c'est érotique et sensuel mais surtout il a l'impression que son homme aussi s'approprie sa lingerie, quand il la touche avec délicatesse. Il a la sensation que son homme accepte totalement et qu'il prend particulièrement plaisir à le déshabiller quand il est dans cette tenue.

La douceur de son homme le touche. Il sent à travers ses gestes son amour. Et il se sent protégé, en sécurité. La vague pensée que ses sous-vêtements traînent à présent nonchalamment au sol comme si c'était la chose la plus naturelle au monde lui plaît. Et il espère que ça se reproduira régulièrement.

« Ouais c'est une boutique un peu spécialisé pour le sexe gay. Hm... D'ailleurs... Tu préfères une surprise pour notre mariage ou qu'on choisisse ensemble la lingerie que je vais porter ? »

Il rougit un peu, mais il se sent en confiance ce soir, oui son homme lui a prouvé qu'il appréciait de le voir en lingerie alors il n'hésite plus à reparler de ce qu'il avait prévu de porter pour cette journée spéciale.

« Hm je sais pas, les deux sont tentants... » Daiki semble réfléchir, et poursuit un peu embarrassé : « Mais le mariage, c'est encore dans assez longtemps... Donc... Peut-être qu'on aura envie avant... d'en acheter d'autres. »

Un sourire immense illumine son visage. Il est absolument enchanté par la suggestion de son homme.

« Yes... J'adorerai que tu choisisses pour moi quelque chose qui te plaît... J'ai récupéré des catalogues la dernière fois... On pourra y jeter un œil et puis... J'ai été gourmand la dernière fois... J'ai acheté deux ensembles alors hm... Faudra aussi que je te montre l'autre.

— Oh, d'accord... J'ai hâte que tu me montres, alors. Alors... en fait, dans ce genre boutique, niveau sous-vêtements on peut trouver à peu près tout ce qu'on trouve normalement dans une boutique de lingerie féminine ?

— Ouais... Enfin pour ce que je connais de la lingerie féminine... Mais oui, tu trouves aussi des corsets, des soutien-gorge... Toutes sortes de culottes et de bas...

— Ah je vois… »

Ça semble laisser le brun pensif, et il médite là-dessus quelques instants.

« Je m'étais pas posé la question jusqu'à maintenant... Mais en fait ça paraît plutôt logique. Après tout la lingerie ça sert à rien à part érotiser un corps, donc pourquoi les hommes n'en auraient pas ? Enfin ça j'imagine que y a que les gays qui l'ont compris, conclut-il en riant un peu.

— C'est bien possible. »

Il sourit, il aime les conclusions de son homme et il est content qu'il accepte si simplement finalement. Et ça ne fait que le réconforter par rapport à ses insécurités et à l'aider à assumer un peu plus ses envies. Parce qu'il n'est pas seul et que son homme le voit vraiment pour lui, avec ses vulnérabilités sans juger, comme le samedi il ressent une sorte d'apaisement et de satisfaction à s'accepter.

AOMINE

Il rêvasse en jouant avec les cheveux de son homme, songeant à ce monde de possibilités qu'il n'a pas encore exploré, et même qu'ils n'ont pas exploré. Après tout, il semble que Taiga n'ait pas expérimenté beaucoup des fantasmes et des désirs qui font partie de son imaginaire. En fait ça le rassure, parce que ça veut dire qu'il n'est pas autant à la traîne qu'il a pu le craindre, comme s'il devait tout apprendre et risquer la comparaison.

Et quand il ne se laisse pas rattraper par ses doutes et ses angoisses, tout semble étrangement facile. Et pourquoi ce serait difficile, après tout ? Dès le début il s'est mis trop de pression sur la question du sexe, persuadé que dans ce domaine comme dans les autres domaines du couple, il ne serait pas à la hauteur. Persuadé que sa personnalité factice et ses faux-semblants ne cachaient que du vide.

Mais aux côtés de Taiga, il reprend confiance petit à petit, et parfois comme ce soir les choses lui semblent couler de source de nouveau, comme aux tous premiers jours de leur couple, dans ces moments où il planait sur un petit nuage après avoir brisé le cycle infernal dans lequel il s'était perdu.

Et alors qu'il réfléchit, il commence doucement à glisser vers le sommeil, continuant à caresser les cheveux de Taiga d'un geste de plus en plus lent.