Commentaire d'auteur :

Salut les petits loups :) J'espère que vous allez bien ! Je suis super contente d'être revenue dans ce fandom, je ne m'attendais pas à voir tant de monde reprendre la lecture de cette histoire ! J'ai posté mon chapitre le week-end dernier un peu pour voir, car si il n'y avait plus grand monde d'intéressé je n'aurais pas fait l'effort de continuer, mais j'ai été agréablement surprise de voir tant de reviews et de soutien, alors merci encore !

On continue donc avec ce nouveau chapitre qui j'espère vous plaira ! J'aurai d'autres infos plutôt cool à vous donner à la fin ! :)

Merci encore et bonne lecture !


Réponse aux reviews visiteurs :

Archange : Coucou ! déjà merci, tu n'imagines pas comment ton commentaire m'a fait plaisir ! J'étais très hésitante à reprendre ces fics en me disant qu'elles avaient trainé depuis trop longtemps mais tu as fini de me convaincre de continuer à les écrire ! ça m'a vraiment motivé à finir le chapitre pour aujourd'hui j'avoue tout :) J'ai effectivement décidé de finir celle-ci en priorité, mais j'en reparle à la fin de ce chapitre ! Bonne lecture à toi :)

Elendil : Hey ! Merci à toi pour ta review et ta relecture ! Je suis contente que tu aimes toujours l'histoire, j'avoue que c'est très drôle de voir Harry galérer avec son mensonge mais je ne pense pas faire durer cette situation encore bien longtemps si on veut avancer ! Merci encore et bonne lecture du nouveau chapitre !

Dia : Hello, merci à toi pour cette review ! heureuse de voir que cette histoire te plait, j'espère que ce sera aussi le cas de la suite, et j'en ai d'autres avec ce ship si jamais ça t'intéresse ! Bonne lecture !


CHAPITRE SEPT

Harry se glissa à la suite de Voldemort dans le labyrinthe du manoir Serpentard. Il devina sans mal que l'endroit était gorgé de magie - cette dernière colorait les feuilles des haies d'or, d'argent et de vert, et il pouvait entendre le chant d'oiseaux inconnus provenant d'entres les fourrés. Les rivières à peine plus larges qu'Aven se faufilaient entre les passages ombragés, et des fruits scintillaient, déposés entre les branches par des créatures inconnues. Une brume colorée flottait au ras du sol à certains endroits, et il avait l'impression de traverser un vallon enchanteur.

- C'est magnifique, souffla-t-il du bout des lèvres.

- Ce sont des sorts simples, généralement appris par les botanistes, expliqua le mage noir. Je pourrais te prêter un livre sur le sujet, si cela t'intéresse.

Harry haussa les épaules. Il était tant obnubilé à l'idée de rentrer chez lui que savoir conjurer de la brume magique et changer la couleur des feuilles n'était pas du tout dans ses priorités.

Ils continuèrent leur chemin, vite rejoint par Aven qui avait le ventre suspicieusement gonflé. Harry sourit et se pencha vers lui pour le laisser grimper le long de son bras.

- Tu as réussi à attraper cette souris, finalement ?

- Elle n'avait aucune chance contre moi ! se vanta le reptile.

Le jeune homme sourit et lui caressa la tête avant de le replacer correctement autour de son cou, reprenant son chemin. Voldemort était toujours autant fasciné par l'aisance qu'avait son fils à interagir avec des serpents, alors qu'il était un Gryffondor, et que le doppelgänger du mage noir avait certainement tout fait pour lui instiller une peur terrible de ces animaux. Il y avait une certaine fierté, logée le long de son coeur, en voyant son fils discuter à voix basse avec Aven, leurs sifflements se confondant avec ceux du vent automnal.

Ils arrivèrent finalement au centre du labyrinthe après de longues minutes de marche. L'endroit était grand, trop pour que ce soit normal - sûrement grâce à la magie. Il y avait une large fontaine au milieu, représentant une hydre, crachant de l'eau de ses sept têtes, qui retombait dans un bassin de pierres pâles dans un remous argenté. Harry fixa la statue, fasciné.

- Je n'ai jamais su si cette créature existait vraiment de ce côté-ci du monde.

Voldemort décida de maudire une énième fois son double qui avait forcé son fils à grandir au milieu des moldus. Il le rejoignit devant la fontaine.

- Les Hydres existent. On les trouve uniquement en Grèce... du moins, on les trouvait là-bas, expliqua-t-il.

Le Gryffondor releva les yeux vers lui, son regard émeraude dévoré par la curiosité.

- "On les trouvait ?" répéta-t-il. Que s'est-il passé ?

- Les sorciers, bien sûr, répondit le mage noir sur le ton de l'évidence. Beaucoup de partisans de la Lumière on décidé qu'elles étaient trop dangereuses pour être laissées en vie, et une campagne de chasse géante a été tenue il y a une dizaine d'années. Je ne sais même pas si il en reste ne serait-ce qu'une seule encore en vie aujourd'hui.

Une large grimace traversa le visage d'Harry, avant de s'effacer presque aussitôt pour laisser place à une grande lassitude. Il ne semblait même pas surpris d'entendre parler d'un tel massacre, comme s'il s'y attendait venant des partisans de la Lumière... mais était-ce donc si surprenant ? Il avait été l'une des victimes de Dumbledore et ses choix catastrophiques pour rétablir un équilibre que le vieux sorcier menaçait pourtant de sa simple existence. Harry savait ce que c'était que d'être de la chair à canon, abandonné du côté moldu lorsque le grand directeur de Poudlard ne requérait plus sa présence.

Le jeune homme jeta un coup d'oeil circulaire autour de la fontaine de pierre avant de repérer un banc un peu plus loin. Il s'y installa sans un mot, laissant Aven babiller à propos du lapin qu'il avait pourchassé en vain la veille, caressant les écailles d'un geste distrait. Voldemort l'observa un instant avant de le rejoindre. Il s'installa à ses côtés, sa jambe pressée contre la sienne - mais Harry ne réagit même pas à ce contact.

- Si cet endroit était le mien, je passerai mes journées ici, murmura le plus jeune.

Il fixa la statue géante de l'hydre et inspira avec bonheur l'odeur des feuilles mortes et des pommes mûres dans les arbres environnants.

Le mage noir voulait lui rappeler qu'il pouvait rester ici, que le manoir Serpentard était à eux deux, désormais, pour toujours - mais cela ne ferait que rendre son fils plus agacé, plus triste - et ce n'est pas ce qu'il souhaitait. A la place, il souffla :

- Cet endroit est déjà le tien. Aussi longtemps que tu le voudras.

Ces paroles, portées par la brise, étaient une porte de sortie. Voldemort voulait plus que tout voir Hadrian s'y engouffrer sans un regard en arrière, en vain.

Le plus jeune ne répondit rien, son regard perdu sur les écailles d'Aven. Ce même regard obstrué par les lunettes hideuses qu'il portait en permanence.

- J'ai quelque chose pour toi, rappela alors le mage noir.

Le Gryffondor reporta son attention sur lui, l'observant tirer une fiole de la poche de sa robe de sorcier. Il se raidit légèrement et plissa aussitôt les yeux, l'air méfiant.

- Qu'est-ce que c'est ?

Voldemort ne s'offusqua pas de le voir réagir de la sorte. Il se tourna entièrement vers son fils et déboucha le récipient. Il poussa Aven du bout des doigts, ignorant le sifflement de protestation du reptile.

- Une concoction que j'ai créée pour soigner ta vue. Il est temps que tu te débarrasses de ces lunettes hideuses, Hadrian.

Le Gryffondor le fixa un long moment sans savoir quoi répondre, le regard écarquillée et la bouche légèrement entrouverte. Il sembla rougir et baissa la tête, les mains crispées sur le corps d'Aven qui protesta et se tortilla jusqu'à retomber au sol, s'éloignant en râlant contre les sorciers trop brusques qu'ils étaient.

- Tu l'as créée ? répéta finalement Harry.

Il semblait à peine y croire. Qu'est-ce qui le surprenait le plus ? Que Voldemort ait été capable d'inventer une potion encore inconnu jusqu'à ce jour, ou qu'il l'ait fait pour Harry ?

- Ce n'était pas très compliqué.

Harry pinça les lèvres sans savoir quoi répondre. Il ne doutait pas du talent du mage noir, même pour quelque chose capable de soigner - non, ce qui le dérangeait, c'est que personne n'avait pensé à faire la même chose pour lui à son époque.

Il avait passé son adolescence à devoir échapper à la mort, à courir et fuir et se battre - et personne n'avait pensé à l'aider à voir clair, une fois pour toutes ? Pas même Dumbledore, alors qu'il l'avait envoyé en mission suicide pour trouver les horcruxes ?

Mais pour quoi faire, après tout, si il était sensé mourir dans tous les cas ? Pourquoi gâcher des ingrédients, une telle concoction, pour quelqu'un destiné à l'abattoir ?

Le Gryffondor ferma les yeux un instant. Que Voldemort soit celui qui propose cette solution était risible... mais il n'allait pas refuser un tel cadeau.

- Comment ça fonctionne ? demanda-t-il.

Sa voix n'était qu'un murmure à peine audible, son trouble évident. Il toussota pour masquer sa gêne et éleva davantage la voix lorsqu'il demanda :

- Est-ce que ça se boit ?

Un rire échappa à Voldemort et Harry se contenta de le fixer, subjugué.

- Non. C'est comme une pommade qu'il faut appliquer tout autour des yeux.

Le Serpentard tendit la main contenant le flacon en direction du plus jeune. Ce dernier fronça les sourcils et baissa les yeux, avant de comprendre que Voldemort préférait le laisser faire. Comme s'il avait peur de l'offenser s'il posait la main sur lui pour quelque chose d'aussi... délicat. Harry avait presque envie d'en rire. Il repensa à son oncle et la violence de ses coups et un sourire tremblant traversa son visage alors qu'il retirait ses lunettes.

- Je ne suis pas certain de réussir à l'appliquer correctement. Pourrais-tu t'en charger ?

Le survivant se félicita mentalement d'avoir contenu le trémolo de sa voix alors qu'il posait son regard sur Voldemort. Ce dernier semblait surpris qu'il lui demande une telle chose, mais s'empressa pourtant de l'aider. D'un geste, il déposa un peu du produit semblable à une pâte épaisse sur le bout de son doigt, avant d'attraper son menton de celle encore libre.

- Ne bouge pas, ordonna-t-il.

Harry se figea, laissant son regard se perdre sur la fontaine en forme d'hydre et les environs du labyrinthe. La brise caressait sa peau déjà sensible, et il refusait de croiser le regard carmin de son némésis - car plus les jours passaient, et plus il avait peur de ce qu'il allait y trouver.

Les gestes du mage noir étaient délicats tandis qu'il appliquait la concoction qu'il avait créée. Elle était froide sur la peau d'Harry, avec une légère odeur de menthe et de feu de bois. Le contraste avec la brûlure que provoquait chaque effleurement de Voldemort était terrifiant.

- Ferme les yeux.

Le survivant obtempéra, baissant pour de bon sa garde pour la première fois depuis qu'il était arrivé en 1958. Il avait déjà eu des moments de faiblesse, bien sûr - mais pas comme ça, jamais comme ça. Il ne comprenait pas pourquoi, mais il était calme, presque serein, plus qu'il ne l'avait jamais été ces derniers mois à chasser les horcruxes et subir la jalousie idiote de Ron à propos d'Hermione. Ils avaient pourtant vécu tous les trois dans la peur, entassés dans une tente, persuadés qu'on allait leur tomber dessus au détour d'une énième forêt humide - mais même ainsi, son meilleur ami avait été incapable de voir plus loin que ça.

C'était peut-être une bonne chose qu'un objet magique inconnu ait transporté Harry hors de la chambre forte de Bellatrix et jusqu'à cette époque - il avait assez supporté le traitement de ceux sensés l'aimer de manière inconditionnelle.

Les gestes du mage noir étaient précis, et le Gryffondor fronça légèrement les sourcils en sentant la pâte médicinale être appliquée sur ses paupières et lui tirailler la peau.

- C'est normal, l'informa le Serpentard en le voyant plisser le nez. La sensation devrait vite s'estomper.

- Pourquoi ? s'entendit demander Harry.

Un silence lui répondit. Son némésis semblait comprendre la question sans avoir besoin qu'il ne précise quoi que ce soit.

- Mon doppelgänger a tenté de te détruire par tous les moyens. Je veux prouver que je ne suis pas lui. Pas encore.

Harry resta muet. Il ne comprenait pas l'intérêt - en quoi avoir un fils et le montrer à la face du monde justifiait-il de tant d'efforts ? Voldemort n'avait pas besoin de cela, alors qu'il était déjà presque au sommet de sa toute puissance et Harry n'avait pas besoin qu'on prenne soin de lui - il n'en avait jamais eu besoin.

- Dans le futur- tenta-t-il.

- Par Merlin, je n'ai que faire du futur, jura le mage noir d'un ton sec, glacial et sifflant.

Cette voix était si semblable à celle qu'il avait utilisé pour s'adresser au survivant dans le cimetière, trois ans plus tôt ! Mais non, Voldemort avait raison - il n'était pas encore totalement le monstre qu'Harry avait connu - il n'avait même pas encore touché ses parents, ses amis, tout son monde.

Dumbledore, ce fou, aurait dit qu'il y avait encore de l'espoir - et Harry, bien que furieux et plein de colère envers cet homme qui avait décidé de le jeter à l'abattoir, ne pouvait que lui donner raison.

Plongé dans ses pensées, il n'avait pas encore remarqué que Voldemort en avait fini avec la concoction. Il battit des cils et ouvrit les yeux, croisant le regard cramoisi du mage noir fixé sur lui. L'obsession qu'il y trouva aurait certainement dû lui faire peur... mais ce n'était pas le cas. A la place, il s'émerveilla de voir, pour la première fois, comme le reste du monde le pouvait. Les lunettes que Pétunia avait piochées au fond d'une poubelle alors qu'il n'avait que cinq ans n'avaient jamais été adaptées à sa vue, et personne ne l'avait jamais aidé à ce sujet, même dans le monde magique - pour la première de sa vie, tout semblait net, presque tranchant comme une lame - comme si la magie elle-même venait d'ouvrir une fenêtre sur le monde. Il pouvait voir les éclats de brun perdus dans le regard de Voldemort, les reflets presque bleus d'une boucle abandonnée contre le front de son némésis. Il détourna les yeux, découvrant avec fascination les feuilles des haies du labyrinthe, leur couleur vive, leurs contours durs comme l'acier - il était presque certain qu'il pouvait se couper le doigt sur leurs nervures.

Harry se rendit compte, sous le choc, qu'une larme venait de rouler sur sa joue, quittant la bordure de ses cils. Il pinça les lèvres, passant une main sur son visage.

- Merci, chuchota-t-il.

Si on lui avait dit, quelques jours plus tôt, qu'il se trouverait là en compagnie de Voldemort, à le remercier de lui offrir la vue - il aurait ri jusqu'à s'en irriter la gorge.

Son mensonge sur sa propre existence ne devenait que plus pesant alors que le mage noir venait de lui faire un si précieux cadeau. Il était terrifié des conséquences lorsque ce dernier apprendrait qu'il n'était pas son fils. Il devait le lui dire, avant que les choses continuent d'empirer.

- Je ne suis pas- commença-t-il.

- Tu n'es pas décidé à rester en 1958 pour autant, le coupa Voldemort. Je comprends. Je savais que te convaincre ne serait pas aussi simple que de guérir ta vue, mon fils.

Harry déglutit, coupé dans son élan. La vérité se perdit au fond de sa poitrine et il baissa les yeux. Sa propre magie trembla le long de sa colonne vertébrale, agitée, inquiète - et celle du mage noir se contenta de la cajoler, comme on le fait d'un chat, jusqu'à ce qu'elle se calme.

Un silence s'installa entre eux. Il était loin d'être pesant, et le Gryffondor écouta le bruit du vent et le chant des oiseaux avant de reporter son attention sur le mage noir, qui venait d'effleurer son épaule.

- Viens. Nous devons aller faire quelques achats.

Tiré de ses rêveries, Harry se redressa et le suivit hors du labyrinthe, sans remarquer la paire de lunettes qu'il avait abandonné sur le banc.

- Des achats ? répéta-t-il, intrigué.

Un rictus moqueur traversa le visage du Serpentard.

- Tu voulais absolument te rendre au bal d'automne organisé par les Malfoy, n'est-ce pas, Hadrian ?

- Eh bien oui, mais-

- Tu ne crois quand même pas que tu peux t'y rendre dans cette tenue ?

Harry baissa les yeux sur la chemise noire au tissu doux comme la soie qu'il portait, ainsi que le pantalon cintré.

- Mais c'est toi qui me les a achetés ! se plaignit-il.

- Oui, et ce n'est pas du tout adapté à un bal chez les Malfoy, expliqua le mage noir. Il va vraiment falloir nous pencher sur ton éducation concernant les sang-purs et leurs coutumes.

Le plus jeune marmonna à voix basse, et Voldemort perçut avec amusement les mots "Malfoy", "prétentieux" et "se pavaner". Ils continuèrent leur route jusqu'à quitter le labyrinthe, et alors qu'ils étaient non loin de l'une des portes menant à l'intérieur du manoir, Harry se figea brusquement.

- Où est Aven ? réclama-t-il. Si je dois endurer une énième session d'essayages, je dois au moins avoir quelqu'un avec qui me plaindre !

Le mage noir eut un sourire. Il ne pensait le Gryffondor si attaché en si peu de temps, mais qui était-il pour refuser quoi que ce soit à son fils ?

Il siffla d'un coup sec et tendit l'oreille, repérant les marmonnements mécontents de la petite vipère noire et irisée alors qu'elle avançait jusqu'à eux.

- J'espère que c'est important ! s'exclama le serpent.

- Hadrian veut que tu l'accompagnes faire ses achats. Il pense que tu peux l'aider à choisir, expliqua Voldemort.

Aven gonfla le torse - si tant est que cela soit possible pour un serpent - et glissa jusqu'à Harry, grimpant contre lui avec enthousiasme.

- Les humains sont étranges, à rajouter d'autres peaux colorées sur eux qui ne protègent rien. Elles sont uniquement là pour être jolies, alors autant choisir correctement ! s'exclama Aven.

- Je ne pense pas être capable de trouver vraiment 'joli' sans ton aide, souffla Harry.

Voldemort l'écouta avec amusement flatter le reptile, avant de bien vite perdre le sourire au coin de ses lèvres lorsque ce dernier ajouta :

- Je suis doué pour ça. Ce sont vos seuls arguments pour trouver vos Inséparables.

- Inséparable ? répéta le Gryffondor, intrigué.

Il pencha la tête vers Aven qui hocha sa tête pleine d'écailles.

- Oui, un compagnon de nid ! précisa-t-il.

Comprenant enfin où voulait en venir son nouvel ami, le plus jeune sembla rougit jusqu'à la racine des cheveux. Voldemort pinça des lèvres, sentant la colère s'éveiller sous sa peau. Il repensa à Orion Black, qui s'était empressé d'envoyer une lettre à Harry... non, il ne permettrait pas que quiconque pose les mains sur son fils - aucun d'eux n'en était digne. Sa magie était trop belle, trop puissante pour être vue en compagnie de tels incapables.

- Ne sois pas ridicule. Hadrian n'a pas besoin d'Inséparable, siffla le mage noir d'un ton sec.

Son agressivité ne sembla pas inquiéter Aven plus que cela qui ne répondit rien, se contentant d'enrouler son corps autour des épaules du survivant. Harry releva les yeux vers lui alors qu'il ajoutait :

- Après tout, il ne compte pas rester ici.

Le mage noir ne put empêcher le sourire cruel qui traversa son visage en voyant celui de son fils pâlir à vue d'oeil - c'était un coup bas, cruel, mais il restait Lord Voldemort. Si Harry continuait de s'obstiner à vouloir retourner dans son époque, alors il allait continuer de lui rappeler tout ce qu'il allait perdre en faisant une telle erreur.

Que ce soit les amis qu'il allait trouver en chemin, Aven... et peut-être Voldemort lui-même, si ce dernier jouait bien ses cartes jusqu'à le manipuler à rester.

(C'est ce qu'il se répétait pour ignorer la panique qui grandissait de jour en jour en imaginant Harry partir en l'abandonnant sans un regard en arrière.)


Commentaire d'auteur :

Et voilà, j'espère que vous avez aimé ce nouveau chapitre ! Je me suis vraiment beaucoup amusée à l'écrire, et je pense que vous allez encore plus apprécier le prochain ! Le bal arrive, et il est possible qu'un invité surprise face son entrée... mais je n'en dis pas plus haha

Je n'ai pas encore commencé à écrire le prochain chapitre CAR je bosse sur la suite de Aux Anges leurs Immortels ! :D j'ai écrit le chapitre six cette semaine, MAIS je ne vais pas le poster de suite ! Plutôt que de vous trimballer sur deux fics avec ce ship en même temps je pense plus simple de les finir l'une après l'autre ! Donc on va d'abord finir celle ci, mais sachez que j'avance dans mon coin la deuxième et que quand je vais reprendre sa publication vous n'aurez pas d'attente à chaque chapitre ! :) Bref va y avoir de quoi vous occuper :)

Merci encore énormément pour votre tas de reviews la semaine dernière je ne m'y attendais pas ça a fait ma soirée ahah, merci d'avoir lu et à samedi prochain pour le chapitre huit !