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BEFORE THE BIG DIVE
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« Comment arrives-tu à faire entrer toutes tes affaires dans ce minuscule sac ? » me demanda l'un des frères Risky. Le grand maigre avec des longs cheveux ébouriffés – Wilo, je pense. Non c'est Lixo.
Enfin, peu importait son nom en réalité ! Pour moi il était Risky One et son frangin avec la cagoule, Risky Two.
« Grâce à la magie.
- La magie ? Répéta t-il, l'air dubitatif.
- Coco a mangé le Maho Maho fruit, dit soudainement Laura en entrant dans le dortoir des filles.
- Tu-Tu es un magicienne ? Ou une sorcière ?
- D'une certaine façon, les deux peuvent convenir, lui dis-je en riant. Même si techniquement, je n'en suis pas réellement une.
- Incroyable !
- Et pour répondre à ta question, j'ai lancé sur mon sac un sortilège d'extension que j'ai trouvé dans mon grimoire. Ainsi, ça me permet d'augmenter la taille intérieure de mon sac et d'améliorer sa capacité de stockage. Le contenu est également plus léger et cet enchantement ne me demande pas beaucoup d'énergie. »
Laura et Risky One regardaient mon sac avec admiration (et envie) tandis que je sortais un à un mes vêtements et mes affaires personnelles pour les poser sur le matelas de ma couchette
« Si vous voulez, je peux utiliser ce sortilège pour les sacs et objets de stockage que vous souhaitez, ça ne me dérange pas, leur dis-je. C'est très pratique et ça vous facilitera la vie à bord.
- Ça dure pendant combien de temps ? Demanda Laura.
- C'est permanent. Je peux lever le sort dans un mois comme dans dix ans, voire jamais. C'est toi qui décide.
Impressionné, Risky One échappa un sifflement admiratif avant de quitter le dortoir, me laissant seule avec ma sœur. Cette dernière vint s'asseoir au bout de mon nouveau lit et m'adressa un sourire que je lui rendis.
« Je suis venue te prévenir, commença t-elle attirant mon attention, tu dois rester à l'intérieur du navire le temps que nous quittions le territoire de Mama. Simple mesure de sécurité, Coco.
- Bien sûr ! Je comprends.
- On dépassera la dernière balise de surveillance certainement ce soir. C'est peu probable mais si jamais nous rencontrions une patrouille Tarte, l'un des garçons te préviendra et t'aidera à te cacher…
- D'accord. Merci, Laura.
- C'est normal, Coco. En attendant, je t'invite à te familiariser avec les lieux. Tu as ce dortoir rien que pour toi ! A tout à l'heure. » me dit-elle en se levant.
En effet, étant la capitaine du navire Laura avait sa propre cabine. Carruz et les frères Risky devaient sûrement partager une cabine commune. J'avais toute la matinée pour ranger mes affaires et explorer toutes les pièces de ce côté-ci du navire...
Laura me salua une dernière fois puis s'en alla retourner à ses occupations de capitaine.
Pour mes frères et mes sœurs,
En écrivant cette lettre, je ressens déjà votre colère et votre amertume.
Dire que je suis désolée ne changera rien, je le sais.
Mais je le suis. À mes yeux, partir était la seule solution.
Voilà c'est la stricte vérité : je me sentais étouffée et différente.
Vous le savez parfaitement et le nier serait mentir.
La mer et l'inconnu m'appellent mais je reviendrai. Un jour.
Vous aurez tous l'occasion de me dire à quel point je suis une fille ingrate et indigne des Charlotte – Oui, je parle bien de vous, Brûlée, Perospero et Cracker !
Enfin, vous aurez l'occasion de me dire tout ça SI Mama ne me tue pas avant.
Perospero et Katakuri, je compte sur vous pour continuer à faire l'éloge de ma petite personne auprès de notre mère, ça passera peut-être mieux. Mama je tiens beaucoup à mes années de vie, je souhaite négocier les conditions concernant ma punition !
Et tant que nous sommes dans les recommandations particulières :
Ma petite Gaufrette soit patiente et bienveillante avec Ananas, je sais que ça te paraît compliqué pour le moment mais les efforts porteront leurs fruits, tu verras.
Compote, je suis vraiment désolée, je dois te rendre les clés de la palmeraie et de la cocoteraie. Prends bien soin des habitants pour moi ? Mais je sais que je n'ai pas réellement de soucis à me faire de ce côté là.
Chiffon… que dire ? Laura ne voulait pas te laisser, ni t'imposer son choix. Quant à moi, je ne voulais pas t'imposer un lourd fardeau également. Te mettre dans la confidence m'était inenvisageable, pardonne-nous.
Voilà, c'est ainsi, j'abandonne le nom des Charlotte pour n'être simplement que Coco, la voyageuse solitaire. Sachez que je ne reste pas avec Laura et son équipage définitivement. Nos chemins se sépareront et je ne serai plus qu'une simple inconnue… je m'imagine déjà quelque part sur une île de West Blue, déambulant dans les rues animées d'un royaume, ou bien alors travaillant incognito dans les cuisines d'un navire sur Paradise. Qui sait ?
Ah la liberté ! C'est à la fois effrayant et excitant. Et j'ai tellement hâte de vous raconter mon voyage !
Mes chers frères et sœurs, je vous dis à bientôt. Ne soyez pas triste sans moi.
Votre sœur,
Coco.
PS : Cracker, ne t'énerve pas d'accord ? Mais arrête tes conneries et trouve-toi une bonne gentille épouse.
« CETTE SALE PETITE MORVEUSE !
- Calme-toi Cracker. Tes émotions prennent le dessus, perorin.
- Tsss ! Cette femme prétentieuse... Elle ne manque pas d'air ! J'ai été trop tendre avec elle !
- Pour Mama, Laura est dorénavant une traîtresse. Toutefois, elle a eut une drôle de tête en lisant la lettre de Coco, perorin.
- Coco va revenir, pas vrai Chiffon ? Elle l'a dit dans sa lettre.
- Bien sûr Pudding…
- Cracker a raison, nous lui avons cédé beaucoup de choses. Nous étions trop complaisants avec elle. En ce qui me concerne, Coco est une traîtresse également ! N'est-ce pas Cracker ?
- Melise, ma chère sœur, ta jalousie est très amusante à regarder.
- Jalouse ? Moi ? De Coco ? Tu me cherches Mont d'Or ? »
Les conversations fusaient un peu partout parmi les membres présents de la fratrie.
La mâchoire serrée et la posture raide, Cracker s'approcha vers la porte du salon et quitta la pièce sans un mot. Seul Katakuri, adossé debout contre un mur et les bras croisés, le regarda s'en aller discrètement.
Les yeux fermés, je sentis une douce brise effleurer mon visage, faisant virevolter quelques mèches de mes cheveux. C'était une sensation très agréable. Le vent, le soleil et la mer.
La liberté.
Ces huit derniers jours passés en mer étaient fantastiques… et un peu éprouvants. En dehors d'une météo imprévisible, chose très commune sur la route de Grand Line, rien n'est venu perturber notre quiétude. Nous n'avions croisé aucun navire de la marine et heureusement, Mama n'avait pas envoyé de chasseurs à notre poursuite – ou alors, ils étaient encore très loin. Le voyage se déroulait sans accrochages.
Néanmoins, j'ai pu en apprendre d'avantage sur la vie au sein d'un bateau et les règles basiques de navigation. Ma sœur ne me ménageait pas et Carruz non plus !
« Tu dois connaître les tâches essentielles et savoir te guider en mer. Je ne serai pas toujours là, comme tu le sais... » m'avait-elle dit, évoquant mon envie de voyage solitaire une fois à Sabaody. Elle avait finalement accepté l'idée. C'était déjà ça !
Carruz n'allait pas de main morte également. Cet homme était très beau mais très effrayant quand il donnait des ordres. Il n'était pas le commandant-en-chef de Laura pour rien.
« Tu es là. »
J'ouvris mes yeux et me tournai vers le nouvel arrivant – Carruz. Bah tiens ! Quand on parle du loup !
Il me rejoignit, s'appuyant contre la rembarre du bateau. Je remarquai qu'il tenait quelque chose dans la main.
« Salut. Tout va bien ? » demandai-je en me tournant vers lui.
Il me tendit l'objet en question. Une arme dont la lame était enfermée dans un simple fourreau noir.
Intriguée, je sortis l'arme en question pendant que Carruz tenait toujours l'étui d'une main. C'était une petite dague. J'avais l'impression de tenir un artefact venu d'orient tellement elle semblait onéreuse. Le pommeau, fait d'une matière transparente, blanche et lumineuse avec des touches de dorés (ce sont des feuilles d'or ?), épousait parfaitement la paume de ma main. La lame, fine et légère, semblait être faite en un acier de très bonne qualité.
« C'est pour moi ? Lui demandai-je, ahurie.
- Oui. C'est un cadeau.
- Mais pourquoi ? Enfin… je veux dire, ça a dû te coûter une fortune !
- Je l'ai depuis très longtemps et elle ne me servait plus à rien. Je préfère qu'elle soit utile à quelqu'un. Puis, j'ai une multitude d'autres lames.
- Oui mais tout de même, c'est beaucoup trop.
- Fais moi plaisir Coco et accepte. Ce serait très irrefléchi de ta part de refuser mon cadeau.
- Très bien, soupirai-je en remettant la dague précautionneusement dans son étui. Merci beaucoup Carruz.
- Mmh. »
C'était plus fort que moi, mon envie de le taquiner reprenait le dessus :
« Tu m'offres un très joli cadeau en tout cas… Pourquoi, mmh ?
- Est-ce que je dois forcément avoir une raison ?
- Bien sûr que oui ! Avoue-le, tu m'aimes bien ? Le narguai-je en me penchant vers lui.
- Tu es vraiment une enquiquineuse, Coco ! Et ça ne fait même pas dix jours que l'on se connaît.
- Peut-être. Mais je suis une enquiquineuse que tu apprécies néanmoins. »
Le trentenaire m'adressa un regard, l'air blasé avant de secouer de la tête. Pourtant, j'ai bien remarqué le petit sourire qu'il tenta de cacher en tournant de la tête.
« Je sais que tu peux te protéger maintenant, grâce à ton fruit du démon. Mais on n'est jamais trop prudent, dit-il en contemplant le large, par delà la mer. Du coin de l'œil, je l'observais discrètement. Ce type était vraiment intriguant. En dehors de son physique (très plaisant hum-hum), c'était quelqu'un de très mystérieux qui ne se confiait jamais, notamment sur sa vie d'avant. Et je comprenais parfaitement ça. Chacun son jardin secret. Mais le fait qu'il m'offre cette dague témoignait de son inquiétude à mon égard.
- Hé, l'appelai-je doucement, attirant son attention. Merci encore. »
Et là, l'homme m'épata avec une remarque qui me laissa sur le coup pantoise :
« Une jolie dague pour une jolie demoiselle, n'est-ce pas ? »
Devant ma tête estomaquée, Carruz lâcha un éclat de rire. Tsss ! Non mais franchement ? Sa remarque n'avait rien de drôle pourtant.
« Crétin ! M'exclamai-je en le frappant au bras. Au lieu de te marrer, tu veux bien me montrer quelques mouvements ? Je n'ai jamais utilisé d'armes avant… et arrête de rire ! »
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Yo ! Comment ça va depuis ? Bonne année mes petits ! Désolée, pas de Sabaody… (vous pouvez me jeter une mini malédiction ^_^ hum-hum) Je comptais ajouter deux-trois scènes mais ça m'aurait pris encore pas mal de temps. C'est dimanche et dimanche c'est… Chill et One Piece. Vous regardez l'animé ? Je suis très contente de ce changement d'arc, finalement ! Oh fait, quel est votre personnage préféré et pourquoi ? Dites moi tout ! Moi, c'est Ace… et Chopper ! Enfin, j'en ai beaucoup. ^^
Merci pour les follows et les ajouts !:)
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Sinon Mamma viendra cette nuit dans vos rêves vous faire un petit coucou… hihihi !:D
Tchuus !
