Je ne possède aucun des personnages de la série.
Un recueil de textes courts sur l'univers de la série Players nous plongeant dans un instant ou une pensée des protagonistes de l'histoire
Ce texte a été écrit dans le cadre d'un défi whump et je le publie dans le fandom
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES TEXTES DES MAITRES DU JEU
Tu ne me laisses pas le choix
- Croyez-moi, je n'ai jamais souhaité être un espion ! Tenta de protester Charlie en tirant sur les liens qui le retenait prisonnier à son fauteuil.
L'homme en face de lui ricana, rendant la scène encore plus effrayante pour le jeune homme dont les battements de cœur accélérèrent. Charlie serra les dents et tenta de se maitriser, ce n'était pas le moment de faire une crise d'angoisse, il avait besoin de toute sa lucidité pour se sortir de ce mauvais pas.
- Pourtant tu l'es ! Affirma le type.
- Non, pas du tout, répliqua le jeune homme.
Déjà qu'il n'aimait pas les dentistes alors être attaché pieds et poings sur une chaise qui y ressemblait un peu trop lui faisait peu à peu perdre de sa lucidité, ce qui finissait de faire croître son angoisse.
- Donc tu ne travailles pas une agence gouvernementale ?
- Bien sûr que non !
- Et ce système d'écoute que tu avais sur toi ? Demanda l'homme en le brandissant sous le nez de l'irlandais.
- Je suis de nature prudente et…
Charlie n'eut pas le temps de terminer sa phrase, car il encaissa une gifle tonitruante qui fit rebondir violemment son crâne contre l'arrière du fauteuil.
- Est-ce que tu as conscience que les prochaines heures risquent d'être compliquées si tu restes dans le déni ? Demanda le type en dépliant son couteau à cran d'arrêt.
Le cœur de Charlie accéléra un peu plus, mais il n'était pas du genre à balancer, même dans cette situation là…
- Je ne peux pas vous dire ce que vous voulez entendre parce que c'est faux.
- Tu devrais réfléchir un peu plus O'Bannon parce qu'une fois que j'aurais commencé, je ne m'arrêterai pas, compris ?
- Je suis désolé, c'est tout réfléchi ! Répliqua le jeune homme sans le quitter des yeux.
Le contact visuel ne dura que quelques secondes, mais Charlie eut l'impression qu'il dura des heures. Cependant, il ne détourna pas les yeux, prouvant au type qu'il était bien plus coriace qu'il ne pouvait le croire. Ses pensées s'envolèrent aussi en direction d'Alphonse et d'Ice… Il savait que ses amis ne l'abandonneraient pas, mais il avait parfaitement conscience que le FBI ne parviendrait pas à le retrouver avant que ce type n'aille plus loin que les simples menaces. Alors, il sera les poings, attendant la suite et ne pouvant s'empêcher de frémir lorsque le regard de son vis-à-vis se fit sadique.
- Bien… Je ne voulais pas en arriver là, mais tu ne me laisses pas le choix !
D'un geste la lame de son poignard déchira la chemise du jeune homme et il posa la main sur son torse, s'amusant de ses respirations courtes et des battements affolés de son cœur.
- Rappelle-toi que c'est toi qui l'a voulu O'Bannon, murmura le type en enlevant sa main.
Charlie observa son couteau qu'il agita sous ses yeux avant de plaque sa lame sur sa joue.
- Tu sais que je pourrais t'arracher un œil.
- Ça ne vous avancerait à rien.
- C'est vrai, dit le type en pressant un peu plus fort sa lame sur sa joue.
Charlie serra les dents et sentit le sang couler sur sa peau. L'espace d'un instant il eut réellement peur que la lame quitte sa joue pour lui crever un œil, mais ce ne fut pas le cas, même si la réaction du type ne fut pas plus enviable.
Brusquement, il se redressa et traça une longue et profonde entaille sur le torse de sa victime. Charlie glapit et haleta, ce qui sembla l'amuser.
- Allons, nous commençons à peine ! Mais il est trop tard pour parler désormais !
Charlie tira sur ses entraves et se cabra en glapissant de douleur lorsque l'homme traça une nouvelle entaille dans sa peau. Chacune des marques étaient assez profondes pour être douloureuses, mais pas pour être mortelle. Sa lame courait sur la peau de son prisonnier la marquant à un point tel que son torse fut bientôt entièrement recouvert de sang.
Satisfait, le bourreau se redressa et cramponna Charlie par les cheveux pour croiser son regard. Il y lut de la douleur et de la peur ce qui accru son plaisir sadique.
- Tu as raison d'avoir peur, nous ne faisons que commencer.
L'homme se redressa, posa son poignard et attrapa une boîte.
- Tu sais, je pense que les anciennes méthodes sont parfois les meilleures ! Et puis, il y a un côté nostalgie assez intéressant.
Tout en parlant, le type finit d'ouvrir sa boîte et Charlie comprit qu'elle était remplie de sel.
- Non… souffla doucement le jeune homme, bien conscient que cela servait à rien.
Le type ricana, versa le gros sel sur son torse en sang et le frotta avec un certains plaisir sadique. Sous ses doigts, il sentit les muscles de sa victime se tendre pendant qu'il laissait échapper des cris de douleur. Le sel rentrait dans ses plaies, accroissant une douleur déjà vive. Charlie gémit et son cœur se mit à battre vraiment trop fort. Le jeune homme savait que ce n'était pas bon, comme tout le reste. Sous l'effet de la douleur, sa vue se fit floue, ses gémissements lui parurent lointain et la voix de son bourreau encore plus sourde.
- Allons O'Bannon, nous venons à peine de commencer, ne craque pas tout de suite… On va tellement s'amuser toi et moi !
