Je vous salue !
Aujourd'hui je publie le chapitre 11.
Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à la série Netflix et aux comics, sauf l'histoire.
T'apercevoir
Résumé : Lors du combat contre la commission (fin saison 2) Cinq est blessé, il s'évanouit, mais lorsqu'il se réveille, il remarque rapidement qu'il est handicapé.
Attention ce sera très similaire à la saison 3, mais quelques modifications étant donné la situation de Cinq.
Voilà fin du blabla
On se retrouve en bas.
Bonne Lecture
Chapitre 11 :
Lorsque Cinq se réveilla, il se demanda ce qu'il s'était passé. Soudain, son combat contre Lila lui revint en mémoire. Oh la salope ! La connasse. OK, il devait se calmer. Il devait la voir pour une chose. Il devait la voir pour lui parler du paradoxe du grand-père.
Il allait se lever, mais il sentit quelque chose qui pesait contre lui. C'était quelque chose d'étrange. C'était doux, chaud et étonnamment réconfortant. Pourtant, il détestait être touché. Une main tenait la sienne. Les grandes mains tatouées de Klaus. Oh... c'était Klaus. Il dormait contre lui. Et Cinq aurait voulu profiter de cet instant, vraiment. Mais il n'avait pas le temps pour ça. Pas encore. Il devait arrêter l'apocalypse avant tout. Après tout, il avait consacré sa vie pour ce jour.
Lentement, Cinq s'éloigna. Il se décolla de l'homme qu'il aimait. Il se leva en s'aidant du lit du dessus. Il avança lentement dans la chambre, essayant d'éviter les obstacles afin de ne pas réveiller Klaus. Il atteignit finalement la porte, puis il quitta la pièce sans un bruit.
Tournant à gauche, il s'aida du mur pour trouver la porte suivante. Il frappa deux coups, mais personne ne répondit. Peut-être qu'il n'y avait personne ? Il se dirigea vers la suivante. Frappant de la même manière, il attendit une réponse. La porte s'ouvrit et il attendit que la personne parle pour savoir à qui il avait à faire.
« Oh. »
Ah, c'était Lila. Cela tombait très bien.
« Je dois te parler. Je peux entrer ? » Lança Cinq.
« Ouais. »
Elle se décala le laissant passer. Il avança doucement, il resta debout, pendant que Lila refermait la porte.
« Alors ? »
« Tu sais quoi sur le paradoxe du grand-père ? » Demanda Cinq.
« J'ai lu les mêmes manuels que toi, je te rappelle. Pourquoi ? »
« Parce qu'on est en plein dedans. »
« Tu te fous de ma gueule ? »
« Passe moi ta Mallette. Il faut que j'aille voir Herb pour savoir ce qu'il a foutu pour que ce soit autant la merde. »
Cinq l'entendit se déplacer, puis elle traîna deux poids. Deux poids ?
« Lila, tu peux m'expliquer pourquoi tu as deux Mallettes ? » Demanda Cinq.
« Comment ? »
« Aveugle, pas sourd. Alors ? »
« Il y en a une qui est à vous, je l'ai piquée chez les Sparrows. » Expliqua Lila.
Il attrapa la première Mallette qu'elle lui tendait, il l'ouvrit, mais il remarqua immédiatement que quelque chose n'allait pas.
« Heu... »
« Elle est en panne. C'est la mienne pour info. »
Oh. Cinq tendit les mains pour saisir l'autre Mallette noire. À nouveau, il ouvrit, mais le même bruit ce produisit.
« Eh ouais. » Lâcha Lila.
« C'est pas possible... C'est déjà improbable que l'une d'elle soit en panne... mais les deux... »
« C'est de l'ordre de l'absurde. Ouais... »
Il y eu un moment de silence, pendant lequel Cinq essayait de réfléchir à cette nouvelle situation.
« Du coup ça veut dire quoi à ton avis ? » Lança son ennemie. « La fin du monde... »
« Non, c'est bien pire que ça. Ça veut dire que toi et moi, on va devoir unir nos forces. »
« Merde. » Souffla Lila.
Cinq entendit nettement les pas de Diego qui parcouraient le couloir, tout en discutant avec son fils de son enfance et de son entraînement. Un vrai père celui là...
Lila ouvrit la porte, alors que Cinq tenait les Mallettes. Il la laissa passer devant, puis il la suivit, plus lentement.
« Lila. » Appela Diego.
« Hmm. » Répondit-elle.
« Tu récupères le gosse. »
Puis il sembla apercevoir Cinq.
« J'croyais que tu devais te reposer toi ! »
« Diego, on a vraiment pas le temps. On a des trucs importants à faire tout les deux. » Soupira Cinq, en s'avançant, son frère le laissant passer.
« Qu'est-ce qui est plus important que la famille ? » Rétorqua Numéro Deux. « Ou ta santé ? »
« Fin du monde Einstein. »
Cinq se mangea un mur, il lâcha un juron, puis tourna.
Il ignora Diego qui parlait à Lila et trouva l'ascenseur. Parfait. Par miracle, il parvint à appuyer sur le bouton pour l'appeler avec son coude, et la sonnette l'avertit que les portes s'ouvraient. Il entra et se plaça contre un mur, attendant impatiemment Lila. Finalement elle entra et appuya sur un bouton et les portes se refermèrent, laissant Diego et son fils dans le couloir.
Ils se rendirent dans une pièce où se trouvait le compteur électrique. Il laissa Lila accrocher les pinces, alors qu'il se préparait mentalement.
« Au fait, joli costume. » Lança-t-elle.
« C'est gentil, le tailleur de l'hôtel a de vrais doigts de fée. » Répondit-il.
« Tes petits genoux blancs me manqueront. »
« On gagnerait tous à être un peu plus pudique ces derniers temps, je trouve. »
« Cadeau. »
Elle lui tendit les deux autres pinces.
« Ok... » Souffla-t-il, tendant les mains jusqu'à toucher le métal froids.
Un bruit l'avertit que Lila avait pris quelque chose. C'était son idée de démarrer la Mallette avec de l'électricité, il espérait vraiment que ça fonctionnerait.
« Tu es prêt à démarrer la Mallette ? » Demanda Lila.
Cinq secoua ses bras, sentant son pouvoir affluer.
« C'est parti. »
Un bouton fut tourné, il activa ses pouvoirs alors que l'électricité le parcourait. Il lâcha un cri de douleur, essayant de mettre plus de force. Il lâcha un autre cri, alors qu'il entendait Lila rire de sa douleur. Il recula et percuta un mur.
« Lila... » Grogna-t-il.
Elle devait arrêter. Ça sentait le brûlé. Mais elle riait toujours autant, alors il décida de laisser les pinces être aspirer par le portail. Il resta contre le mur, pendant que Lila éteignait le feu.
Cinq recula jusqu'à trouver la porte et il quitta la pièce, grimaçant de douleur.
« J'étais quasi sûr que ça marcherait pas, si tu veux tout savoir. » Se venta Lila.
« Je suis ravie que ma souffrance t'amuse en tout cas. » Rétorqua Cinq.
« Tu es loin du compte, c'est carrément thérapeutique. »
« Bon et bien maintenant, il ne nous reste plus qu'une Mallette à moitié morte. Et la portée de mes sauts n'est précises que jusqu'à deux minutes. Donc en conclusion, on est foutu. »
« C'est possible. Ou pas. »
« Je sens que je vais détester ça. »
« C'est vrai que jusqu'ici, les sauts que tu as fait tout seul sont nulle à chier. Mais peut-être que si on le fait ensemble, que toi tu te téléportes, pendant que moi je te copie. On réussira à créer une sorte de boucle de rétroaction qui produira assez de jus pour démarrer la Manette. »
« Tu veux qu'on s'y mette à deux ? » Demanda Cinq, septique.
« Donc se faire confiance. »
« Lila, tu viens de passer plus ou moins dix jours à essayer de me tuer. »
« Tu as buté mes vrais parents. »
Elle marquait un point.
« C'est vrai. » Admit-il.
« Et tes frères et sœurs se sont tournés les pouces pendant que ce connard de suédois mitraillait ma mère. »
« La directrice aurait fini par te tuer Lila. À vrai dire, elle t'a déjà tué une fois. C'est moi qui ai fait un saut dans le passé et laisser l'autre débile accomplir son œuvre. » Il lui lança un sourire narquois. « Ah oui, et figure-toi que si tu comptes faire payer Diego pour ce qui s'est passé au Texas, tu te plantes de cible. Car on dirait bien que ce crétin est amoureux. La directrice ne t'a jamais aimé par contre. »
Comprenant qu'ils ne parviendraient pas à se faire confiance, Cinq s'éloigna.
« T'en sais rien, tu as passé ta vie à niquer un mannequin. » Rétorqua Lila.
Il fit demi-tour alors que la colère se peignait sur son visage. Certes, il aimait Klaus, mais cela ne signifiait pas qu'elle n'avait compté pour lui durant toutes ces années. Après tout c'était la seule qui l'avait accompagné dans l'Apocalypse.
« Je t'interdis de parler de Dolores comme ça ! » Cracha-t-il.
« On se voile la face, on arrivera jamais à se supporter le temps de débarquer à la Commission. »
« La confiance mutuelle c'est illusoire, mais il y a une forme d'honnêteté dans les relations basées sur la haine. »
« OK, on va réessayer sale connard. »
Lila rouvrit la porte et il s'avança.
« Donne ta main. » Ordonna-t-elle.
Il était réticent, mais il savait que c'était également pour l'aider. En temps normal, il n'aurait jamais accepté son aide, mais il n'avait pas le choix, il devait s'unir à elle pour pouvoir comprendre ce qu'il se passait. Ils tendit donc lentement sa main vers elle et elle la lui attrapa sans pour autant lui faire mal. Il soupira, alors qu'elle le guidait vers l'intérieur de la pièce. Il referma la porte lorsqu'il croisa la poignée de son autre main, et décida qu'il valait mieux tenter le tout pour le tout pour sauver sa famille.
Il laissa Lila brancher les câbles, attendant impatiemment que tout soit prêt.
« Allez, on se détend. » Déclara-t-elle.
« Désolé, mais tu pues trop du bec. » Lança-t-il, alors qu'une forte odeur lui montait au nez.
« L'ail c'est pour les champions. Allez ! »
« C'est vraiment débile. » Souffla-t-il, alors qu'il se concentrait.
« Ferme-la et saute ! »
Lila lui attrapa une main, la posant sur la Mallette, l'autre allant dans la sienne. Il grimaça et laissa son pouvoir affluer. Il sentait que le portail grandissait. Mais ce n'était pas suffisant.
« Continue ! » Ordonna Lila.
Il y mit plus de force, grimaçant sous l'effort.
« Laisse-moi faire ! » Grogna son ennemie.
« C'est trop dur, j'y arrive pas. » Souffla-t-il.
« Fais pas ton timide, allez. »
Il sentait que ça venait. Le portail était de plus en plus grand.
« Je te déteste de tout mon cœur ! » Cria-t-il.
« Te plantes pas, où on sera coincé ensemble à l'âge de pierre pour toujours. » Répliqua Lila.
Il lâcha un cri, alors qu'il y mettait encore plus de force.
« Maintenant ! Saute maintenant ! » Prévint-elle.
Ils crièrent sous l'effort et il les laissa être emporter dans le portail. Ils disparurent de l'hôtel, mais lorsqu'ils réapparurent, il remarqua que quelque chose n'allait pas. Il pouvait entendre le cri du vent dans ses oreilles. Et il faisait froid. Très froid. Oh merde... ils s'étaient plantés.
« Bien joué ! Bienvenu à l'air glacière Lila. » Cria-t-il pour se faire entendre par-dessus le bruit du vent.
Elle lâcha un petit rire et il haussa un sourcil.
« Retourne toi et regarde, abruti. »
« Je te rappelle que je vois rien ! » Marmonna Cinq, en se retournant.
« On est à la Commission. »
Oh. Alors, ils avaient réussi. Bien. Il lui attrapa le bras et la laissa le guider. Il ne lui faisait pas confiance, mais il n'avait pas vraiment le choix.
Ils pénétrèrent dans la Commission et Lila lui fit une petite description des lieux. C'était vraiment la merde. Que se passait-il ?
« J'ai bien l'impression que le paradoxe du grand-père a tout contaminé. » Lâcha Cinq. « Même les endroits hors du temps. »
« C'est possible ça ? » Demanda Lila.
« J'ai arrêté d'essayer de savoir ce qui était possible ou non, il y a un bout de temps. »
Lila se dirigea vers ce qui semblait être un ancien bureau.
« C'est quoi ce manuel là ? Je ne l'ai jamais vu. » Lâcha-t-elle.
Elle se pencha, Cinq la lâcha, la laissant ramasser l'ouvrage qu'elle avait repéré. Il la laissa le feuilleter, attendant impatiemment qu'elle trouve une information utile.
Pendant ce temps là, les Sparrows avaient attaqué les Umbrellas à l'hôtel Obsidian. Diego avait bien cru que c'était la fin pour eux, mais ils avait été sauvé par Harlan, le gosse que Vanya, enfin Viktor, avait rencontré en 1963. C'était dingue, finalement, il était content qu'il soit de leur côté.
Il s'occupa de son fils, le confiant à Klaus et lui donnant pour mission de nettoyer les pièces de l'hôtel. C'était de sa faute, il n'avait qu'à pas mettre le feu !
D'ailleurs Klaus, lui indiqua qu'il avait rendu une petite visite à leur père, annonçant qu'il était défoncé. Drogué par les Sparrows. Et il parla également du sous-sol. Une histoire de boule de lumière aveuglante. Enfin bon, c'était Klaus, il ne fallait pas croire tout ce qu'il disait, sinon il allait s'embarquer dans une conversation qu'il ne voulait pas avoir.
Une fois son gamin éloigné, il menaça la fille Sparrow qui était restée. Luther péta un câble, mais Allison intervint rapidement, lui lançant une rumeur pour la forcer à dire la vérité. Finalement, il s'avéra qu'elle ne mentait pas. Les Sparrows n'avaient vraiment pas la Mallette.
Notant que sa sœur était sur les nerfs, il lui proposa une activité qu'il faisait avant pour se défouler : se battre dans un bar.
Lorsque Viktor retrouva Harlan, il prit le temps de discuter avec lui. Il lui expliqua qu'ils étaient connectés. Qu'il sentait les gens qui avaient des pouvoirs. Mais il était bizarre. Enfin plus que lorsqu'il l'avait vu après leur confrontation avec les Sparrows.
« Que se passe-t-il Harlan ? » Demanda-t-il.
« Tu... tu ne sais pas ce que j'ai fait. » Rétorqua le vieil homme.
« Explique moi. »
« Je suis allé dans ta chambre. Je te cherchais. Et... il y avait ces femmes sur les coupures... les journaux. »
« C'était nos mères, tu les connais ? »
« C'est moi qui les ai tuées... »
« Non... pourquoi ? »
« C'était un accident. »
« Buter vingt-sept femmes, ça n'a rien d'un accident. »
« Ma mère est morte ce jour là... j'ai... je ne me contrôlais plus et... d'un coup j'étais reliées avec elles. Je pensais que c'était toi. Ma mère m'avait toujours dit qu'on te reverrait... Elles ne l'ont pas supporté et elles sont mortes... »
Viktor était sans voix. Harlan avait perdu le contrôle et il avait tué leur mère. Qu'allait dire les autres ? Ils ne devaient pas le savoir. Si ils le savaient, ils tueraient sans doute Harlan. Et ça, Viktor le refusait. Les Sparrows voulaient Harlan pour venger la mort de leur famille et il était hors de question de le livrer à ces imbéciles.
Leurs émotions entrèrent en connexion et leur pouvoir s'activa. Ils furent projeté d'un bout à l'autre de la pièce, mais Viktor savait que Harlan n'avait pas vraiment voulu lui faire de mal.
« Je ne veux plus faire souffrir personne. » Lança Harlan.
« C'est ma faute. » Murmura Viktor. « C'est mon truc. J'ai fait du mal à beaucoup de gens avec mon pouvoir. Et je m'en veux que tu sois une de mes victimes. »
« Je dois dire à ta famille ce que je leur ai fait. »
« Non. Non. Ça a eu des conséquences plus graves que ce que tu penses. Mes frères et sœurs ont souffert. On peut pas leur annoncer ça n'importe comment. »
« Des conséquences ? Quelles conséquences ? »
Viktor lui expliqua alors tout le problème avec le paradoxe du grand-père, le fait qu'Allison n'avait jamais eu sa fille ou que Ben était maintenant chez l'ennemi. Harlan comprenait, maintenant Viktor devait trouver Allison.
Un nouveau chapitre fini.
Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?
À bientôt.
Biz
Gin' pour vous servir
