Petit mot de l'autrice : J'avais écrit celui-ci hier maiiis je publie seulement maintenant


Jour 20 : Oups

Contexte : Pas de contexte précis


Tyrion était en train d'embrasser Shae quand il entendit un petit « Oups », rapidement suivit par un « Désolée ». Quand il leva les yeux vers l'intrus, il vit qu'il s'agissait de nul autre que sa propre femme. Sansa avait l'air paniquée. Avant qu'elle eut le temps de refermer la porte, il s'était levé.

- Lady Sansa, je...

Il ne termina pas sa phrase ; sûrement parce qu'il ne savait pas vraiment quoi dire. Il n'était pas désolé le moins du monde ; il aimait Shae, et ce n'était pas vraiment comme si sa relation avec Sansa dépassait le stade d'un mariage arrangé qu'ils ne consommeraient sûrement jamais. Il savait de plus que la louve ne l'aimait pas. Alors pourquoi ressentait-il le besoin de s'excuser ?

- J'aurais dû être honnête avec vous, dit-il finalement. Vous êtes ma femme, je vous dois le respect de la vérité. Vous n'auriez pas dû l'apprendre comme ça.

- Vous ne me devez rien, répondit Sansa.

Son ton avait été assez froid. Elle dû s'en rendre compte, puisqu'elle se força à faire un petit sourire.

- Faites vos affaires, cela ne me regarde pas. Simplement... si vous pouviez éviter le lit...

Tyrion pouvait le comprend ; après tout, Sansa y dormait tout autant que lui. Il lança un petit regard à Shae pour voir ce qu'elle en pensait. Celle-ci se contenta de hausser les épaules.

- Ca va nous forcer à être créatifs. Ça me va.

Il pensait que Sansa ferait une grimace en entendant cela. Sa réaction fut tout autre : elle leur fit un petit signe de tête pour sceller l'accord, avant de leur dire qu'elle allait les laisser vaquer à leurs occupations.

Juste avant qu'elle ne referme la porte, elle s'arrêta :

- Tyrion... Shae... J'ai toujours pensé que vous vous aimiez, alors savoir que c'est le cas... j'en suis heureuse. Vous êtes tous les deux bons. Vous méritez de connaître le bonheur.

Elle leur adressa un dernier sourire, avant de s'en aller. De nouveaux seuls, ils restèrent de longs instants dans le silence, avant que Shae ne soupire :

- J'essaie de détester ta femme, vraiment. Mais malgré ma jalousie, je ne peux pas. Elle est trop pure pour ce monde.

- Oui, souffla Tyrion.

- On doit la protéger.

- Oui, répondit-il encore une fois.

Il ne savait pas bien comment y arriver. Mais il savait que si Shae œuvrait dans le même sens, ils trouveraient une solution. Car son amante avait raison : Sansa était une bonne personne.