Chapitre 10 : Il faut que j'étudie ce Pokémon.

Le Bois aux Chênes n'était pas un endroit lugubre à proprement parler. Il dégageait même une douce quiétude, et cette atmosphère agréable mettait tous les sens d'Ethelle en alerte. La Ranger n'aimait pas cet endroit. Un coup d'œil à sa fille marchant à côté d'elle lui indiquait qu'elle n'en pensait pas moins, ses lèvres pincées et son regard furetant de tout côté trahissant ses pensées. Elle avait fait rentrer ses Pokémon dans leurs Pokéball, même Feurisson, et semblait prête à détaler au moindre bruit suspect.

_ Tu penses que c'est la divinité protectrice du bois qui me donne cette impression de ne pas être la bienvenue ?

_ Non, je ne pense pas. C'est Celebi qui est vénéré ici, et pour l'avoir déjà rencontré, je peux t'assurer qu'il ne dégage rien d'autre qu'une sagesse infinie et une espièglerie à toute épreuve.

_ Tu as déjà rencontré Celebi ?

Les yeux de Kotone se mirent à briller avec intérêt alors qu'elle regardait sa mère. Il n'y avait aucune trace d'émerveillement presque religieux comme Ethelle le voyait dans les yeux de ceux apprenant qu'elle avait côtoyé des Pokémon légendaires, mais juste une furieuse envie d'approfondir ses connaissances.

_ Comment était-il ?

_ Vert et tout petit, avec une tête qui ressemble à un bulbe, et des grands yeux bleus. En fait, les représentations qu'on en fait sont très fidèles. Il aurait la faculté de voyager dans le temps, aussi semble-t-il immortel puisqu'il peut se déplacer à toutes les époques, passées, présentes et à venir.

_ Fascinant… Si un tel pouvoir tombe entre de mauvaise main, c'est la fin du monde assurée.

_ Comme tu es confiante dans le genre humain…

Kotone ricana.

Elles continuèrent de marcher quelques temps, jusqu'à arriver dans une clairière baignée de soleil, un joli petit autel de bois trônant en plein milieu. Le Pichu d'Ethelle poussa un cri ravi et s'élança dans les herbes hautes entourant la structure de bois, tournant tout autour en agitant sa petite queue noire. Il plongea dans un trou au bas de l'autel, son ukulélé bleu l'empêchant de s'y enfoncer totalement. Il recula vivement, surprit.

Un second Pichu sorti du trou, ses couleurs plus claires paraissait terne à côté de celui d'Ethelle, mais son oreille gauche crantée de trois épis comme une feuille d'érable le rendait encore plus inhabituel. Il avait l'air furieux, ses joues rose crépitant d'étincelles.

_ Je n'ai jamais vu un Pichu comme celui-ci…

Kotone scruta le petit nouveau d'un air songeur.

_ Malformation, je dirais. Les Pichu sont rarement seuls, mais celui-ci à dû être délaissé par le reste du groupe à cause de son oreille, ce qui explique qu'il ait l'air aussi agressif avec le tien. Il se méfie.

_ Pauvre petit…

_ Sélection naturelle, rien de plus.

Ethelle regarda sa fille, étonnée par la froideur de sa voix. Le son mélodieux du ukulélé de son Pokémon partenaire l'arracha à ses pensées et elle le regarda jouer devant le Pichu sauvage, comme pour l'apaiser. Cela mit quelques minutes, mais finalement les deux Pichu se mirent à se courir après pour jouer.

_ Entre parias, ils doivent bien s'entendre…

_ Parias ? Qu'est-ce que tu veux dire ?

_ Ton Pichu, il est chromatique, non ?

_ Je ne vois pas le rapport !

Kotone leva les yeux au ciel d'un air exaspéré, comme si c'était une évidence qu'il était sidérant d'ignorer. Elle reporta son regard sur les deux Pichu et sourit doucement.

Les deux femmes restèrent un long moment dans la clairière, profitant de cette halte pour manger pendant que les Pichu et les Pokémon de Kotone couraient joyeusement autour de l'autel.

_ C'est bizarre, je ne ressens plus cette sensation oppressante. Peut-être l'ombre des arbres… il faut dire que je m'attendais presque à trouver un suicidaire pendu aux branches derrière chaque tronc !

_ Oui, moi aussi, avec toutes les histoires qu'on entend… Il y en a même qui disent que les esprits de tous ces gens hantent les bois, sortant de terre pour emmener dans la mort les vivants.

Un craquement sec s'éleva à cet instant non loin d'elles. Elles bondirent sur leurs pieds, le cœur battant. Pourquoi fallait-il que ce bruit sinistre s'élève justement quand elles parlaient de fantômes ?

Ethelle plissa les yeux et scruta l'ombre des arbres bordant la clairière. Deux silhouettes pâles s'avançaient vers elles, lentement, d'une démarche vacillante.

_ Tiens donc, on dirait que ce sont eux qui nous ont trouvées !

_ De… Ah !

Les deux silhouettes sortirent en plein soleil, se révélant n'être rien d'autre que les deux Canarticho fugueurs, leurs ventres blancs et leur démarche n'ayant plus rien d'effrayant. Ils agitaient dans leurs ailes de plumes brunes un poireau bien vert.

Ethelle amorça une capture au Capstick pour calmer pour de bon les deux Canarticho. Kotone l'observa d'un œil intéressé mais décida bien vite que voir un disque tourner autour d'un Pokémon n'avait rien de bien captivant.

_ Et voilà. Je vais les ramener à Ecorcia, le forgeron sera rassuré.

La Ranger regarda les deux Pichu que leurs jeux avaient visiblement rendus très amis. Elle sourit et s'accroupi devant celui à l'oreille crantée.

_ Que dirais-tu de venir avec moi, mon mignon ? Mon Pichu s'ennui, tout seul, il sera content d'avoir un ami à la maison.

Le Pichu sauvage hocha la tête avec vigueur. Ethelle sourit et se tourna vers sa fille.

_ On dirait que nos chemins se séparent ici, ma chérie. Bon courage pour ta prochaine Arène !

Elle la serra dans ses bras et regarda Kotone s'éloigner avec l'avoir saluée. Sa fille disparu rapidement entre les arbres.

Ethelle entendit alors une sorte de rire cristallin. Elle se tourna vers l'autel et fronça les sourcils en croyant voir un petit Pokémon vert l'observer avant de disparaitre dans un bref éclat lumineux. La Ranger sourit et se détourna.

_ Aller, rentrons à Ecorcia !

_oOo_

Kotone marchait seule depuis longtemps lorsqu'elle vit la forme écarlate d'une femme en kimono se découper devant elle sur le chemin.

_ Un fantôme ?

Mais le fantôme avait l'air beaucoup trop vivant pour être mort, et il s'avéra n'être qu'une femme perdue cherchant la sortie de la forêt. Elle était belle, et ressemblait beaucoup à la danseuse que la jeune fille avait vue à Mauville, l'encensoir en moins, et l'air un peu plus potelée.

Prenant pitié d'elle, Kotone accepta de la prendre avec elle dans la traversée de la forêt.

_ Je voulais me rendre à l'autel du bois pour y prier Celebi, mais impossible de retrouver mon chemin après. C'était comme si cette forêt voulait me retenir ici pour toujours…

_ Moi j'ai surtout l'impression qu'elle veut me jeter dehors.

Elles marchaient ensemble depuis une bonne heure lorsque Kotone senti son sac s'agiter.

_ Ah, il y a un fantôme dans ton sac, Kotone…

_ Non, juste un œuf de Pokémon…

La jeune fille retira l'œuf de son sac et le posa sur le sol. Il s'agitait, et la coquille était craquelée sur le haut. Si la danseuse observait la naissance de cette nouvelle vie avec émerveillement, Kotone scrutait surtout la façon particulière qu'avait Togepi de briser sa coquille pour ne se débarrasser que du superflu. Bientôt, ses pieds et ses petits bras d'un jaune très pâle sortirent, puis sa tête dont le sommet ressemblait à un œuf décapité. Ses petits yeux noirs s'ouvrirent et il poussa un petit cri adorable qui fit fondre la danseuse.

_ C'est tellement magique de voir un petit être venir au monde…

_ Un processus naturel vieux comme le monde, ça n'a rien de magique.

La danseuse se tourna ver Kotone qui examinait la coquille cassée avec attention. Elle marmonnait en testant la solidité du morceau, tentant sans succès de le casser.

_ C'est incroyable… comment Togepi, qui a un corps assez mou, peut-il la casser pour éclore ? Il faut que j'étudie ce Pokémon.

Elle regarda Togepi avec intérêt et la danseuse eut la certitude que la merveille de la vie n'émerveillait absolument pas la froide logique de Kotone.

La jeune fille trouva une Pokéball dans son sac et captura le Pokémon à peine éclot.

_ Aller, en route ! J'aime autant ne pas passer la nuit dans cette fichue forêt.

_oOo_

Hibiki regarda son reflet dans le miroir de l'entrée de la pension Pokémon tenue par ses grands-parents.

_ Tu es sûr que tu veux partir maintenant ? Il va faire nuit dans moins de trois heures, je doute que ça te suffira pour traverser le Bois au Chênes.

Le jeune homme coiffa ses cheveux bruns de sa casquette, laissant une mèche en dépasser savamment.

_ Oui, j'ai perdu trop de temps, il faut que je tienne le rythme si je veux atteindre le Plateau Indigo avant Kotone ! Les informations des Dresseurs ont mentionné son nom dans la liste de ceux ayant obtenu leur badge. J'en ai un d'avance mais je veux creuser l'écart !

Il se retourna vers la vieille femme aux cheveux gris coiffés en chignon. Il sourit doucement et s'approcha d'elle pour la prendre dans ses bras.

_ Ne t'inquiète pas, mamie, je vais être prudent !

_ Tu as intérêt, ou ton grand-père viendra te chercher par la peau des fesses pour te ramener chez tes parents.

Hibiki grimaça, imaginant très bien la scène. Son grand-père était un tout petit vieux chauve au corps maigrelet flottant dans des vêtements trop grands pour lui, mais il était aussi fort qu'un Tauros, et avait aussi mauvais caractère !

Le jeune homme salua sa grand-mère et quitta la pension Pokémon, lieu où de nombreux Pokémon étaient confiés pour passer leurs vieux jours, ou recueilli lorsqu'ils étaient trouvés blessés en pleine nature.

Il aimait bien cet endroit, et avait toujours eut envie de le reprendre lorsque ses grands-parents ne pourraient plus le tenir. Il y avait tant de Pokémon différents ici, il se disait que ça plairait à Kotone de les y étudier. Il espérait un peu qu'elle tiendrait la pension avec lui, dans l'avenir. C'était peut-être pour ça qu'il était si pressé d'atteindre le Plateau Indigo et de faire ses preuves, ça ne manquerait pas de susciter l'intérêt de son amie!

Il s'était à peine éloigné de la pension située au sud de Doublonville qu'il vit deux personnes venir en sens inverse. Une femme portant un kimono écarlate et une jeune fille à la salopette bleue aussi reconnaissable que sa gavroche blanche à nœud rouge.

_ Kotone !

Il se précipita vers elles avec un large sourire.

_ Qu'est-ce que je suis content de te voir ! Tu as réussi à passer par Ecorcia ? J'ai entendu parler d'un effondrement ou je ne sais quoi qui bloquait la route quand j'étais encore à Mauville, alors je suis allais défier les Arènes de Rosalia et Doublonville. Il est effrayant, Mortimer, il parle avec des gens qui ne sont pas là… Et Blanche était sacrément forte ! J'ai gagné contre eux malgré ça, j'ai un badge de plus que toi !

_ Bonjour Hibiki.

Elle lui sourit vaguement et le félicita pour son parcours en évitant de lui raconter les évènements peu joyeux d'Ecorcia. Le connaissant, il s'inquiéterait et déciderait de la suivre partout ! Elle aimait bien Hibiki, mais il pouvait être un peu… lourd. Beaucoup, en fait.

_ Tu ne devrais plus tarder à arriver à Doublonville, ça sera tout droit vers le nord quand tu auras atteint la pension Pokémon de mes grands-parents.

_ Ah oui c'est vrai tiens, c'est par ici.

Hibiki hocha vigoureusement la tête et sourit joyeusement.

_ Bon, je te laisse, je dois atteindre Ecorcia le plus vite possible pour garder mon avance sur toi ! A la prochaine Kotone !

La jeune fille regarda son ami d'enfance partir en courant et secoua la tête d'un air désabusé avant de reporter son attention sur la danseuse vêtues d'écarlate.

_ Excusez-le, c'est un pressé de nature.

_ Quel adorable jeune homme !

_ Vous trouvez ?

La danseuse hocha la tête et Kotone haussa les épaules avant de se remettre en route. La femme en rouge laissa sa guide providentielle un peu plus loin, alors que Doublonville apparaissait à l'horizon et que la pension Pokémon se trouvait juste devant elle. Elle décida d'y faire une halte pour s'enquérir des pauvres Pokémon s'y trouvant, laissant Kotone poursuivre jusque la plus grande ville de tout Johto.

_oOo_

Silver regarda le soleil se coucher, un bref instant, avant de reporter son attention sur le Nosferalto à ses pieds. Il en leva un et le projeta avec force sur son Pokémon. Il avait été faible, perdant un combat pourtant facile. Au moins son Kaiminus fraichement évolué en Crocrodil avait-il réussi à arracher la victoire.

_ Je te préviens, si tu perds encore une fois, tu subiras le même sort que cet inutile de Rattata dont j'ai dû me débarrasser. Comprit ?

Nosferalto lui jeta un regard assassin, un grondement sourd s'échappant de sa poitrine bleue. Silver haussa un sourcil. Son pied écrasa l'aile de son Pokémon, lui arrachant un cri affreux.

Il détestait cette façon qu'avait cet être inférieur de le défier, et il lui apprendrait qui était le maitre autant de fois qu'il le faudrait.

Il deviendrait ainsi le plus fort.

Une petite voix perfide dans son esprit qui avait étonnamment une forte ressemblance avec celle de Kotone lui fit remarquer que ses méthodes pour devenir fort n'était pas si différentes de celles employées par la Team Rocket.

_ Absurde, je n'ai rien à voir avec cette bande de Wattouat agglutiné en troupeau ! Ce ne sont que des minables, je ne suis pas comme eux !

Il regarda son Nosferalto dont le regard noir semblait le narguer. Son pied vola à nouveau en direction du Pokémon.

_ Tais-toi ! JE NE SUIS PAS COMME EUX ! PAS COMME EUX ! PAS COMME EUX ! Tu M'ENTENDS ?! PAS COMME EUX…

_oOo_

Doublonville était vraiment une ville immense qui impressionna d'autant plus Kotone que la jeune fille n'avait jamais mit les pieds dans un bourg plus grand que Mauville avant de quitter son village natal. Les immeubles se dressaient vers le ciel embrasé par le soleil couchant, ses rayons rougeoyants se réfléchissant sur leurs innombrables fenêtres.

Kotone baissa les yeux vers son Feurisson occupé à renifler le bitume couvrant le sol avec un souverain méprit.

_ C'est… urbain. Tu as vu, pas un seul arbre, pas la moindre petite herbe… Si le monde entier devient ainsi, ça sera bien triste. Aller viens, on va tenter de trouver le centre Pokémon de la ville, il est trop tard pour l'Arène de toute façon. Nous irons demain.

Feurisson émit un bruit léger pour signifier son accord et suivi sa Dresseuse dans la ville aux rues larges pleines de passants. Elle n'aimait pas cette ville immense, et se retrouva perdue au bout de quelques minutes à peine.

Évidemment, elle ne s'égara pas dans une belle avenue passante et lumineuse, mais dans une ruelle sombre et glauque à l'écart de tout. Une sorte de magasin à moitié délabré se trouvait au fond d'un cul-de-sac. Un homme était assit devant, réparant un vélo au cadran d'un rouge rutilant. Un autre d'un vert vif était rangé à côté. L'homme releva la tête. Il avait une cinquantaine bien entamée, mais arborait une musculature imposante qui donna envie à Kotone de tourner les talons et de partir. Mais puisque la chance semblait l'avoir abandonnée pour de bon, le quinquagénaire la remarqua et bondit aussitôt sur ses pieds. Un sourire jovial éclaira son visage buriné.

_ Une cliente ! Bonjour ! Soyez la bienvenue ! J'ai tout les modèles de vélos qu'il vous faut, dans la couleur qui vous plaira !

Il était au bord des larmes et Kotone s'avança vers lui avec un sourire incertain.

_ Euh… Désolée, mais je n'ai pas besoin de vélo… je cherche simplement le centre Pokémon.

_ Ah…

L'homme s'affaissa d'un air attristé. Il secoua la tête et releva les yeux vers Kotone en esquissant un léger sourire.

_ Bien sûr, je comprends… Les jeunes comme toi préfèrent les véhicules motorisés, ou électriques, ou même leurs Pokémon, plutôt que de faire aller leurs jambes sur un vélo tout ce qu'il y a de plus normal… Enfin, ça ne fais rien, je vais vous indiquer la route à prendre pour le centre Pokémon.

Kotone observa l'homme avec un sentiment de pitié. Isolée comme elle l'était, sa boutique ne devait pas avoir beaucoup de clients, et son état ne donnait pas très envie de se risquer à l'intérieur.

_ Est-ce loin, le centre Pokémon ?

_ Assez, oui.

_ Alors… Je pourrais vous louer un vélo pour y aller ?

L'homme parut s'animer soudainement. Un sourire reconnaissant étira ses lèvres.

_ Oui ! Oui, bien sûr ! Avec mes vélos à plusieurs plateaux de vitesse, vous y serez en un clin d'œil ! Oh je sais ! Je vais même vous accompagner pour être sûr que vous ne vous perdiez pas ! Ça me permettra de montrer mes vélos en ville, et avec un peu de chance, quelqu'un s'y intéressera suffisamment pour m'en acheter un !

Kotone acquiesça et se retrouva quelques instants plus tard à pédaler sur le vélo vert, derrière le vendeur juché sur un autre d'un noir brillant. Il lui fit faire un grand détour pour lui montrer les endroits les plus important de la ville, telle que l'Arène, le casino, la gare actuellement en travaux, la tour Radio ou même la boutique d'une fleuriste charmante qui le fit rougir comme un adolescent.

Il lui expliqua également qu'un réseau de tunnels permettait de circuler plus vite d'un bout à l'autre la ville, que les vélos y étaient néanmoins interdit et que les Dresseurs les moins recommandables de la ville en avait fait leur terrain de jeu.

L'homme finit par remonter l'artère principale de Doublonville et s'arrêta enfin devint un bâtiment reconnaissable à son toit orange.

_ Et voilà ma petite demoiselle, vous êtes arrivée ! Juste en face, vous trouverez le centre commercial, il regorge d'objets utiles pour les Dresseurs.

_ Merci !

_ C'était un plaisir ! Et j'ai vu beaucoup de regard intéressés par mes vélos…

Il sourit et reprit le vélo loué par Kotone, le dirigeant d'une main, avant de repartir en pédalant avec entrain, criant a qui veut l'entendre à quel point ses vélos étaient phénoménaux !

Kotone l'observa disparaitre au coin d'une rue avec un sourire amusé et entra dans le centre Pokémon pour y passer la nuit. Nuit qui était tombée depuis longtemps sans ralentir le moins du monde l'agitation frénétique de la plus grande ville de la région.