J'ai realisé que j'avais cette série qui était en attente d'être compléter et ce texte qui ne faisait que dormir dans mon ordinateur. Donc nous sommes en Ennemies-to-lovers ici. Bonne lecture !
Samedi soir, appartement londonien de Neville Londubat
— Neville, corrigea-t-il.
— C'est ça, Londubat, répondit-elle avec hargne.
Tout son être lui hurlait de préserver leur relation telle quelle, qu'ils demeurent Londubat et Parkinson, des ennemis naturels.
Le fait qu'elle avait accepté sa proposition à peine voilée de le suivre chez lui en ce samedi soir de la belle saison, c'était qu'elle désirait autre chose. Celui qu'elle était maintenue par le corps du blond contre le mur de son salon, la robe remontée au-dessus de ses hanches, ne faisait qu'étayer cette théorie.
— Neville, grogna-t-il.
Les vibrations profondes de sa voix la firent tressaillir plus qu'elle ne l'avouerait jamais. Un gémissement lui échappa, elle le sentit sourire contre sa peau de son cou.
— Je te promets, Pansy, que d'ici la fin de la soirée… Tu vas me supplier de te laisser jouir, déclara-t-il. Et mon prénom, tu vas le crier… encore et encore.
Elle avala difficilement sa salive alors qu'il caressait la peau de sa gorge de ses parfaites lèvres. Foutues lèvres qu'elle ne pouvait arrêter de fixer durant la soirée.
Il empoignait fermement ses fesses, caressait ses courbes de ses larges mains. Il la souleva et l'obligea à enrouler ses jambes autour de lui. Son érection se pressa contre elle avec une certaine violence. Une érection si dure et imposante que Pansy l'imaginait déjà bien douloureuse dans son pantalon.
Tant mieux.
Le regard qu'il posait sur elle se voulait à la fois menaçant et brûlant. Elle frissonna. Elle devrait se détester d'être ici. Pourtant, elle ne voulait pas être ailleurs.
Se refusant à le laisser tout contrôler, elle passa ses mains sous son t-shirt. Elle lui retira le vêtement avec lenteur, ses doigts découpèrent chacun des muscles dissimulés sous le tissu. Elle dut se faire violence pour éviter de laisser paraître sa surprise devant sa carrure. Elle se doutait qu'il serait bien bâti. Un homme d'un mètre quatre-vingt-dix qui tient une femme contre un mur depuis une dizaine de minutes ne pouvait pas être filiforme après tout. Mais là, elle avait envie de lécher chaque parcelle de son torse.
Il sembla comprendre ses pensées.
— Tu me détestes toujours autant, Parkinson ? dit-il.
Un sourire carnassier illumina son visage habituellement si angélique.
Pansy tenta de se débarrasser de sa robe, mais il l'en empêcha.
Il sortit sa baguette, la fixant. Elle se figea. Que se passait-il maintenant ?
Doucement, il s'approcha de son oreille.
— Si quelque chose te dérange, dis-moi simplement d'arrêter, chuchota-t-il, d'un timbre qui contrastait fortement avec leurs échanges précédents.
« Oh, un vrai Gryffondor », pensa-t-elle.
Elle se contenta de hocher la tête alors qu'il la fixait toujours de la pointe de sa baguette.
— Diffindo, murmura-t-il.
Sa robe se déchira de toute part, tombant telle une loque sur le plancher. Ses sous-vêtements subirent le même sort.
— C'est quoi ton problème ? cria-t-elle, sous le choc. Tu sais combien coûte cette robe ?
Un air interrogateur étira ses lèvres dans un sourire amusé.
« Bon, effectivement, elle n'en avait que faire de la foutue robe », réfléchit-elle.
Elle s'empara violemment de ses lèvres, mordant afin de le punir de son acte de destruction. Mais il semblait prendre un malin plaisir à ce qu'elle le martyrise ainsi.
Sa poigne sur son derrière se faisait plus exigeante, la comprimant toujours plus contre son érection. D'une main experte, elle sortit son pénis de son pantalon et s'empala dessus sans plus de cérémonie.
Il ne fut pas déstabilisé bien longtemps. Son corps l'écrasa davantage contre le mur. I la pilonna, la ravagea sans vergogne.
Oubliant finalement qu'elle essayait d'avoir le dessus sur les gémissements, elle se laissa aller alors que son orgasme approchait. Elle pouvait le sentir, elle n'avait qu'à se laisser flotter jusqu'à lui.
Brusquement, Londubat s'immobilisa. L'orgasme de Pansy se cassa avant même d'atteindre l'apogée.
— Qu'est-ce que tu fous, Londubat ? lui cria-t-elle à nouveau.
Elle le maudit vivement et l'idiot se contenta de lui sourire.
— Je t'avais prévenu que je voulais t'entendre crier mon prénom. Je ne pense pas l'avoir entendu, non ?
Son sourire était digne d'un Serpentard. Il reprit ses coups de butoir, agrippant ses hanches avec la même passion. Il la balança alors par-dessus l'accoudoir du canapé, la perchant dessus. Ainsi, elle était totalement offerte à lui. Et quelle pénétration ce fut ! Cet angle ! Cette profondeur ! Il avait cette intensité agressive, cette passion hostile.
Rapidement, l'abysse du plaisir s'approcha à nouveau, lui promettant cette délivrance ultime. Normalement, elle l'aurait accueillie comme une divine amie, mais quelque chose la retenait. Elle sentit Londubat ralentir le rythme. Il allait encore lui faire le coup.
Elle se précipita alors vers le gouffre, sans retour possible.
— Oh, gémit-elle, Neville…
Finalement, son nom avait roulé superbement sur sa langue.
— Neville, Neville, Neville…
Elle en abusait désormais sans pouvoir se contrôler, alors que les vagues de son orgasme venaient créer un réel tsunami de plaisir dans les confins de son corps.
Elle se laissa ensuite engloutir dans la chaleur de son étreinte. Si quelqu'un lui avait dit cela par le passé, elle l'aurait probablement attaqué sur le champ.
— Tu es si parfaite, murmura-t-il à son oreille, effleurant doucement la peau de ses cuisses.
C'est à ce moment-là qu'elle comprit. Il jouait simplement avec elle. Sa haine était purement feinte.
Merci de votre lecture, plus que 3 textes pour terminer cette série. Le dernier est un texte à 4 mains donc je dois encore trouver avec qui je l'écris !
Bisouxx
Genny
