Cette fic est écrite dans le cadre de la 112ème nuit écriture du FoF (Forum Francophone) pour le thème "Libre". Le FoF est un forum regroupant tous les francophones de ffnet où l'on peut discuter, demander de l'aide ou s'amuser entre nous. Le lien se trouve dans mes favoris. Rejoignez-nous !
Note de l'auteur : Je commence ce recueil pour regrouper mes textes et moments de vie des frères Kaïba écrits pendant les Nuits du FoF. Elles consistent à écrire un texte en une heure sur un thème donné, les nouveaux OS seront donc très aléatoires et soumis à mon inspiration vis à vis des thèmes. Et, sauf mention contraire, les OS n'auront pas de lien les uns avec les autres, ils peuvent tous être lus individuellement. J'espère que ça vous plaira !
Moment de l'anime : Saison 2, entre le duel Joey/Yugi et le début de la phase finale
Makuba monta dans le dirigeable à la suite de Seto. Son téléphone et celui de son frère sonnèrent en même temps mais Makuba fut le premier à le consulter.
- Les cartes de localisation de Yugi, Mai et Joey ont été activées à l'endroit où Yugi et Joey se sont affrontés. Ils devraient rejoindre le stade dans moins d'une heure. Il y a quelque chose que tu veux que je fasse avant qu'ils arrivent ? Tout est prêt pour la phase finale ?
- Ça devrait être bon. Mais viens voir deux secondes.
Makuba suivit son frère dans sa chambre et, d'un signe de tête, Seto lui indiqua de s'asseoir sur le lit. Il s'assit à côté de lui et, doucement, Kaiba saisit les poignets de son frère encore marqués par les cordes que les pilleurs de l'ombre avaient utilisées pour l'attacher. Il les massa délicatement avant de reprendre :
- Je voulais être sûr que tu allais bien. Tu as d'autres blessures ?
- Non. Seto, je te jure que ça va, ils ne m'ont rien fait !
- Ils t'ont attaché à un hélicoptère et suspendu dans le vide en volant.
- Ils voulaient juste te faire peur…
- Ils ont réussi ! s'exclama Seto.
Makuba pouvait sentir son frère trembler de rage et il reprit doucement :
- Seto… C'est pas grave. Je n'ai rien, Téa m'a aidé à m'échapper à peine une heure après qu'ils m'aient enfermé. Ils m'ont beaucoup moins malmené qu'elle ou que Joey. On s'en est tous sortis.
- Alors qu'est-ce que tu suggères ? demanda Kaiba le visage fermé. Qu'on en reste là ? Que je ferme les yeux sur le fait que c'est la deuxième fois que quelqu'un t'enlève et te séquestre pour m'atteindre ?
- Tu n'y pouvais rien…
- Ne te moque pas de moi, c'est moi qui t'ait envoyé gérer ce tournoi sur le terrain ! J'ai été inconscient de t'exposer autant et de te laisser seul avec ces malades en liberté ! Tu aurais dû rester au siège de la Kaïba Corp !
- Parce que c'est la meilleure solution à ton avis, m'enfermer pour éviter que quelqu'un d'autre ne le fasse ?
Seto haussa les sourcils à sa remarque mais répondit quasiment aussitôt :
- Ça n'a rien à voir ! Tu as tout ce qu'il te faut là-bas !
- Avant que je n'essaie de m'évader, Pégasus aussi m'avait enfermé dans une chambre où j'avais tout ce que je voulais.
Cette fois, Seto resta silencieux. Makuba parlait rarement de sa captivité chez Pégasus. A vrai dire, c'était même la première fois qu'il l'évoquait aussi naturellement. Seto avait toujours suspecté que Makuba préférait ne plus jamais avoir à y repenser, et il s'était contenté des quelques informations qu'il avait eues : Il s'était évadé, Yugi avait essayé de l'aider mais Pégasus l'avait rattrapé et fait enfermer dans le cachot où il l'avait retrouvé. Lentement, Makuba reprit :
- Pégasus m'avait enlevé à l'intérieur de la Kaïba Corp. Seto, je sais que tu veux me protéger mais… Tu ne le feras pas en m'enfermant quelque part. Je suis touché que tu t'inquiètes autant pour moi, je te le jure ! Mais tu ne pourras pas m'empêcher d'aller où je veux et de sortir et de participer aux tournois sur le terrain. Alors… Qu'est-ce que tu veux de plus ?
Seto réfléchit quelques secondes avant de grommeler :
- Bien sûr que je ne veux pas te priver de ta liberté… Mais je veux que tu sois en sécurité.
- Il n'y a aucun endroit où j'y serai. Le seul moyen que tu peux me donner pour que je puisse avoir une chance de m'en sortir… C'est que tu me laisses essayer. Tout à l'heure, je me suis évadé et je t'ai rejoint une heure après. Tu crois franchement que j'aurais réussi à escalader ce mur, passer par cette fenêtre et rejoindre le QG sans qu'ils ne me retrouvent si j'avais passé toute ma vie enfermé dans ma chambre ? Tu n'as pas à t'inquiéter pour moi.
Kaïba acquiesça lentement, mais son regard hanté laissait clairement comprendre qu'il n'était qu'à moitié convaincu. Makuba reprit :
- Je ne te dis pas qu'il n'y aura jamais de risques… Oui, je pourrais retomber sur un Pégasus qui m'enchaînera trop solidement pour que je puisse bouger. Et ça ne me fait pas peur parce que je sais que tu viendras toujours me chercher. Mais… Seto. Si tu t'inquiètes trop, tu ne feras que leur confirmer que leur méthode est la bonne.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Je dis que tu es le PDG le plus puissant et le duelliste le plus impitoyable au monde. Tu n'as qu'un seul point faible connu publiquement, et c'est moi. Pégasus le savait, Marek le savait, et c'est pour ça qu'ils s'en sont pris à moi. Parce qu'ils savaient que c'était le meilleur moyen de t'atteindre. A ton avis, si tu apparais effondré par ce qui s'est passé aujourd'hui pendant cette phase finale, tu crois que tes ennemis vont penser quoi ? Ils vont juste se dire que m'attaquer pour t'atteindre, ça fonctionne. Ne leur montre pas ça. Montrons-leur qu'on est plus forts que ça.
Seto avait gardé son regard fixé sur son frère en écoutant sa proposition, et il finit par souffler lentement :
- Je suppose que tu as raison. Mais… Bon sang, Makuba. Comment veux-tu que je reste insensible à ça ?
- Je ne te demande pas de l'être. Juste de ne pas le montrer. Et ne viens pas me dire que tu n'es pas capable de masquer tes émotions, tu ne seras même pas crédible !
Seto laissa échapper un ricanement à sa dernière phrase et il acquiesça d'un hochement de tête :
- D'accord. Relançons cette phase finale et mettons Marek hors d'état de nuire.
- On est d'accord ! s'exclama Makuba en se remettant debout.
Il allait faire un pas vers la sortie quand Seto lui rattrapa la main. Makuba l'interrogea du regard et Kaïba reprit :
- Promets-moi tout de même de faire attention à toi.
- Bien sûr ! Tu me connais, sourit-il en resserrant sa main sur celle de son frère.
J'espère que ça vous a plu !
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