How to use I :

NB 0 : Pas de titres pour les chapitres cette fiction, contrairement aux autres fictions. Cela me laisse plus de libertés à mon sens, et un suspens plus grand pour vous.

NB 1 : La taille des chapitres sera aléatoire, selon mon humeur, et mon imagination.

NB 2 : Je vais essayer de poster un chapitre par semaine, soit les week-ends ou les mercredis. (attention, beaucoup de chances que des aléas interviennent ! Panne d'internet comme en ce moment!)

NB 3 : C'est ma première fiction en crossover, soyez indulgents ! ^^

NB 4 : (ca commence à faire beaucoup à lire hein !) Contrairement à mes autres fictions, l'humour ne sera pas ou peu présent dans cette fiction. Je désire mettre un accent sur un style aventure, mystère, suspens, tragique qui incombent au manga Death Note. Tout cela est mélangé avec le manga One Piece, donc il est possible qu'il existe des incohérences. Mais je ne garantis rien !


Chapitre 1 :

Au nouveau QG de la Marine, le G-1

D'un œil distrait, je regarde les dossiers et les missions qui attendent gentiment que je m'en occupe. Mais ces temps-ci, l'envie de travailler n'est pas présente. Pas plus que celle de prendre des vacances. D'ailleurs, qu'est-ce que signifie le mot « vacances » aujourd'hui ? Plus personne n'ose en prendre maintenant : l'autorisation doit venir de l'amiral en chef Akainu lui-même. Ca décourage tout le monde à prendre ces congés mérités. Et ça me remotive en même temps pour traiter les dossiers. Moi qui m'étais engagé dans la Marine pour ne pas travailler derrière un bureau sans arrêt, sur des dossiers interminables.

Et bien, voilà que le destin a su me rattraper finalement !

Je pousse un long bâillement, et me frotte les yeux avant de regarder l'horloge au-dessus de la porte coulissante. Dix-neuf heures et quarante-huit minutes : une heure à laquelle j'ai l'habitude de quitter mon bureau pour rejoindre le self. Mais aujourd'hui, j'ai prévu quelques courses inhabituelles !

La semaine prochaine commence les premières festivités pour la grande fête qu'est Halloween. Vampires, loups-garous et autres monstres vont sortir dans les rues pour venir hanter les passants, et les maisons en quête de friandises. Rien qu'à cette idée, mon ventre affamé grogne. Je pose une main dessus et tape deux fois dessus, un sourire au coin de ma bouche.

- Heureusement que je t'ai mis au régime ces derniers mois, mon gros.. Parce que tous mes efforts vont être ruinés à partir d'aujourd'hui !

Je passe sans complexe devant plusieurs soldats qui me regardent, tous un sourcil levé. Ils doivent être nouveaux dans cette base : tout le monde sait désormais ici que je ne suis pas seule dans ma tête et que je parle régulièrement seule, à moi-même ou à mon organisme. On m'appelle même la vice-amirale schizophrène. Et je l'assume pleinement !

Je m'arrête une seconde à l'entrée du self et observe rapidement la table des gradés. Pas de collègues connus en vue. Je ne rate donc pas de ragots pour ce soir, une fois encore. Je soupire un soupir avant de reprendre mon chemin en direction de la sortie de l'immense bâtisse.

- Vous me semblez bien pressée, vice-amirale Chesca, gronde suavement un ténor derrière moi.

Un retournement de 180° et un claquement de talons plus tard, je suis en garde en vous, tendue comme un arc.

Face à moi, se tient fièrement mon supérieur au grade le plus élevé du QG : l'amiral en chef Akainu, de son vrai nom Sakazuki. Depuis sa promotion au poste suprême, il est tout habillé de blanc, à la manière de Garp. Il a néanmoins gardé son éternelle chemise rouge à fleurs en dessous, avec la rose accrochée tels un Pin's. Il porte fièrement la lourde cape de l'amiral en chef, avec l'insigne de la Marine.

Ses yeux sont dissimulés par sa casquette, mais je vois bien au mouvement de son cigare, qu'un sourire s'étire sur son visage. Je reste immobile, droit comme un I tandis que Sakazuki s'approche d'un pas sûr et lourd vers moi. Il s'arrête devant moi, et se penche lentement vers moi jusqu'à ce que la visière de sa casquette se cogne sur mon front.

Je sens la désagréable odeur de tabac de son cigare bon marché.

Désormais, je vois la totalité de son visage : ses yeux bruns m'observent avec un certain amusement, les dents serrées sur son cigare, et le visage rayonnant de fierté et d'arrogance. C'est la première fois que je peux observer le visage de cet homme, que je qualifierais sans prendre de risque, de tyran. Sa tête repose sur un cou, immense et musclé à souhait. D'ailleurs, une grande cicatrice recouvre le côté gauche de son cou et se prolonge jusqu'à son oreille et sa joue gauche. Une cicatrice due au féroce combat contre Aokiji, voilà bien plusieurs mois. Je remarque aussi qui lui manque un morceau de peau à son oreille gauche. Etrange…

Ses yeux bruns aspirent toujours l'arrogance comme depuis toujours, et son visage légèrement creusé par la fatigue, fait fortement ressortir son nez pointu et sa large bouche accentuée par la présence d'une certaine pilosité. Ses lèvres sont déformées par la présence de son énorme cigare.

A nouveau, il me crache volontairement sa fumée de tabac immonde au visage, et à peine ai-je tourné la tête pour ne pas respirer cet air, qu'il m'attrape par le col de ma chemise. Il me projette dos contre le mur et lui se place à quelques centimètres, devant moi. Je retiens une grimace et reprend alors le contact visuel avec lui.

- Ne détournez pas les yeux, vice-amirale !

- Ce n'était pas dans mes intentions.

- Foutaises ! me siffle-t-il au visage. Gardez la tête haute, ou bientôt, vous ne serez plus qualifiée pour ce poste ! Vous ne voudriez pas devenir aussi faible et inutile que vos soldats, n'est-ce pas ?!

Je serre la mâchoire, m'empêchant momentanément de lui cracher mon désaccord et me contente de hocher la tête.

- Compris, amiral en chef.

- Je l'espère.

Il me relâche le col, et j'inspire une bonne bouchée d'air avant de relever la tête, de me redresser avant de lui adresser un nouveau salut réglementaire. Sakazuki ne dit mot, puis rentre dans le self, où se fait le silence complet comme chaque jour. Je ne m'attarde pas plus sur ce qui vient de se passer, et je me remets en place ma chemise avant de repartir vers l'extérieur.

Tandis que je fonce vers mon échappatoire, je ne remarque pas le géant habillé de jaune, qui a tout observé depuis sa cachette. Un sourire idiot se dessine sur la deuxième partie de son visage. Un petit rire lui échappe, et il part à la suite de son chef, au self, l'esprit plein de questions sur notre petite altercation.

Après quelques minutes, je mets enfin le pied en dehors de cette base, où l'air devient parfois si irrespirable que l'on doit laisser les fenêtres ouvertes 24h pour renouveler l'air. Un air constamment pollué par la présence de notre vénéré amiral en chef Sakazuki. Car oui, ce dernier trouve ça…. Intéressant de torturer mentalement et physiquement un soldat ayant mal travaillé, et cela une fois par semaine. A long terme, les murs sont imprégnés d'une odeur de chair brulée et mes oreilles entendent encore les hurlements des pauvres soldats.

Un frison me parcourt immédiatement rien qu'au souvenir.

J'évacue tant bien que mal les pensées obscures qui m'envahissent et me reconcentre sur ma mission de ce soir : les courses pour les prochaines festivités.

Mes pas me guident sans problème jusqu'au port, dans lequel je prends le premier navire pour l'île la plus proche. L'inconvénient de notre base actuelle, est qu'elle est constituée uniquement du bâtiment principal, de terrain d'entraiment et de poste de surveillance. En autres termes, personne n'habite sur l'île en continu. Il faut prendre un logement sur les îles autour et faire des allers et retours sans arrêt. C'est aussi un avantage : dormir sur son lieu de travail est une torture à long terme. Pas de coupure entre travail et détente, c'est réellement mauvais pour le moral.

Je m'appuie nonchalamment sur la barrière à l'avant du navire et ferme les yeux, profitant d'un instant de répit. Mais mon altercation avec le rouge me revient aussi à l'esprit, et je ressens à nouveau son corps trop propre du mien et de la forte chaleur qu'il émane.

Je rouvre les yeux et regarde autour de moi, légèrement paniquée. Ma respiration s'est légèrement accélérée sous l'effet du stress. Rien à l'horizon, mon esprit fatigué me joue de sales tours en cette fin de soirée. Je passe ma main dans mes cheveux et ricane mentalement de ma bêtise avancée.

- Cet enfoiré d'Akainu… ! Il joue avec mes nerfs pour me faire craquer.. Tch. Il peut rêver pour que je parte maintenant ! Il faudra me passer sur le corps pour me dégager du G-1, sale cabot !

Une petite voix me chuchote de garder cette dernière phrase pour moi. C'est vrai. Je ne sais pas de quoi est capable ce type, alors je ferais mieux de tenir ma langue dans ma bouche. En attendant, je vais continuer à le maudire en espérant qu'il se casse une jambe en tombant… Ou pire, qu'il se tue accidentellement avec ces ciseaux en taillant ces fichues plantes.

Oh oui… Qu'est-ce que j'aimerais qu'il lui arrive un accident malheureux. ! Un accident qui arrangerait bien mes affaires, et pas que les miennes.

Je soupire longuement, maintenant calmée et regarde la mer devant moi.

- Si seulement c'était possible de commander ce genre de choses… Le monde irait bien mieux sans des types comme lui.


Hello mes tueurs en série !

...

Bah quoi ? Vous aimez Death note, donc vous êtes un peu obsédés par les meurtres ? Comme moi !

On est copains de cellule maintenant.

Accrochez-vous à votre siège.

Telle la Tour de la Terreur, cette fiction va entrer dans un tout autre univers.

PS : Un seul personnage de Death Note sera dans cette fiction ! Un indice vous a été fourni dans le prologue !

Amicalement vôtre,

Vice -amirale Chesca, écrivaine à temps partiel et fofolle tarée de France.