How to use IV :

NB 14 : Nous sommes dans le vif du sujet ENFIN ! Les choses vont s'accélérer à partir de maintenant !

NB 15 : Je rappelle qu'il y a aura qu'un seul personnage de Death Note dans cette fiction : comme vous l'avez vu dans le dernier chapitre, c'est bien entendu Ryuk. Je ne suivrais pas l'intrigue originale de Death Note. Les moyens entre les deux mondes sont particulièrement différents et ça serait bien trop facile ! Et puis, sans se cacher, avoir un personnage comme L dans One Piece, ça gâcherait tout mon plaisir et le vôtre ! Il faut les laisser mouliner dans le vent !

Réponse commentaire : An unknow navy : Aaah ! Bonne idée tiens ! Je n'y avais pas pensé sur le coup ! Mais très bonne remarque !


Chapitre 4 :

Alors j'ouvre la porte et que je m'avance dans la somptueuse pièce, j'entends un rire terrifiant derrière moi. Je me retourne aussitôt et ce sont des soldats qui m'observent bizarrement qui me font face. Un duel de regards commencent entre eux et moi mais je prends rapidement l'avantage : les soldats prennent peur de ce duel et quittent le couloir, en trottinant très vite hors de ma portée. Je referme la porte en douceur, dépose mes affaires dans mon cassier et je me prépare ma douceur à base de café.

Je prépare cette boisson et je m'assois dans l'un des nombreux sièges au fond de la cafétéria. Certains vieux fauteuils ont été placés au fond de cette salle autour d'une petite table basse en guise de coin repos. Salle, qui est sous-utilisé depuis l'arrivée au pouvoir du Chien Rouge.. Mais il doit être trop occupé actuellement pour pouvoir surveiller cette salle ! Héhéhé. Je savoure lentement mon café, puis pose mes pieds sur la table basse, profitant de cet instant. Je ferme les yeux pour me reposer quelques instants.

- Hyink Hyink Hyink…. Tu es très calme pour quelqu'un qui vient d'assassiner un de tes semblables…

Une voix plutôt rieuse me sort de mes pensées et j'ouvre brusquement les yeux pour voir devant moi, une chose à l'allure presque humaine mais aux goûts très douteux. J'écarquille les yeux et ouvre la bouche, trop surprise pour répondre. L'allure de ce monstre est absolument creppy et me donne des sueurs froides sur l'ensemble de mon corps. Je n'ose pas bouger de peur de l'attirer sur moi d'un coup.

Nous échangeons pendant plusieurs minutes. Remarquant ma crispation, il finit par se redresser et à vue d'œil, il doit mesurer un peu moins que les amiraux, dans les 2 mètres 70 environ. Mais il reste néanmoins très imposant. Je reste complètement bloquée sur sa tenue, très… gothique. Habillé d'un ensemble moulant noir, sa peau légèrement bleuté et ses yeux jeunes et rouges me frappent la rétine. Sur son hideux visage, un sourire s'étire un peu plus et s'étend des deux côtés de sa tête jusqu'aux oreilles.

- On dirait qu'il te plait…

Prise d'un réflexe brusque, je tente de reculer, mais étant assise, je ne fais que pousser le fauteuil qui tombe lourdement en arrière, dans un bruit monstre. J'en tombe moi-même au sol et recule jusqu'au mur, les yeux toujours fixés sur lui.

- Pourquoi es-tu tellement surprise… ? Je suis Ryuk, un dieu de la mort et le Death Note que tu as trouvé… C'est à moi qu'il appartient. D'après ta réaction, tu sais déjà que ce n'est pas un cahier ordinaire.

- Un… dieu de la mort… ?

Terrorisée, j'attends ma sentence divine par ce dieu de la mort. La nature est bien cruelle parfois et aujourd'hui, elle m'a prise pour cible une toute dernière fois. Je souffle un grand coup, m'appuie le dos contre le mur et s'assoit en tailleur en le fixant fermement. Un sentiment de déception m'envahit progressivement. J'aurais pu faire tant de choses avec ce cahier…

- Alors.. qu'attends-tu, Ryuk ? J'ai lu les inscriptions avant de m'en servir et j'ai voulu le tester directement. Me voilà donc confronté à la mort elle-même. Que vas-tu me faire ? Me prendre mon âme ? Me traîner jusqu'en enfer … ? Me condamner à une souffrance éternelle ?

- Hein ? Ah… Elle est bonne celle-là… Encore des idioties inventées par les humains. Je n'ai pas l'intention de te faire quoi que ce soit…

- Mais… Ce cahier…

- Depuis qu'il est tombé dans le monde des humains, il t'appartient. Si tu n'en veux pas, tu peux me le rendre ou donne le à quelqu'un d'autre.. A ce moment-là, j'effacerais de ta mémoire tous les souvenirs qui se rapporteront au Death Note.. Tu ne te souviendras pas d'avoir commis le meurtre de ton collègue...

- Ce n'est pas mon collègue. Il n'était rien d'autre d'une ordure que je devais supprimer pour le bien de tous.

- Je sens qu'on va bien s'amuser toi et moi…

Je me relève doucement et remets correctement le fauteuil en place. Puis, pour être sûre que je n'ai pas rêvé cette discussion et l'étrange dieu, je me pince le bras et grimace. Pas de doute à avoir : je ne rêve pas, et il est bien là à tripoter tout ce qui lui tombe sous la main. Ryuk me tourne le dos, et tout d'un coup, il s'intéresse à la corbeille de fruits. Il attrape habillement une pomme qu'il engloutit d'une seule traite. Les deux autres pommes présentes subissent le même sort dans les secondes qui suivent. Je cligne des yeux tandis qu'il se lèche les doigts, visiblement repenti d'un féroce appétit. Il finit par se retourner à nouveau vers moi, intrigué par mon silence.

- Si j'ai bien compris ce que tu m'as dit…. Je peux utiliser ce Death Note comme bon me semble… ?! Tu te fiches de moi ?!

- C'est exactement ça.. Mais disons qu'il y a des doutes et des angoisses que seule une personne qui a utilisé ce cahier peut connaître…

Il prononce ces derniers mots d'une voix grave et sombre, comme s'il annonçait la mort de quelqu'un. Alors que je continue de le fixer, il continue son monologue.

- Et quand ton tour sera venu de mourir, c'est moi qui écrirais ton nom dans mon propre cahier… Mais il faut que je te prévienne… Celui qui se sert du Death Note, au moment de mourir, ne doit pas s'attendre à aller au Paradis ou en Enfer… ! C'est tout ce que je peux te dire…

Un frisson me trace tout le corps, et quelques gouttes de sueur commencent à couler sur mon front. Mon instinct me dit que je viens de signer implicitement le pacte avec un individu pire que le Diable en personne !

- Héhéhéhé… !

Son rire me glace le sang et résonne dans l'ensemble de la pièce. Je prie intérieurement pour que personne ne l'entende et ne rentre dans la cafétéria à ce moment précis. Je me laisse tomber lourdement dans le fauteuil et pose mes mains tremblantes sur mes genoux.

- Donc… Je vais devoir supporter ta présence si je garde ce cahier en ma possession… ?

- Je suis tenu de suivre le nouveau propriétaire de mon Death Note le temps qu'il le possède, alors oui..

- Génial.

De ma main droite, je m'essuie les perles de sueur sur mon front et reprend calmement ma respiration. Le stress redescend lentement, et je mets mon masque facial de marbre comme pendant la réunion.

- Bien.. Alors on va établir des règles toi et moi. Primo, tu ne rentres pas dans les douches des femmes. Ni quand j'y suis, ni quand j'y suis pas. Désolé de te dire ça cash Ryuk, mais t'as vraiment une tête de pédophile. Deuxio, pareil pour mes appartements. Tercio, à quoi tu sers au juste ? J'ai beau me creuser la tête, je ne vois pas l'utilité d'être suivie non-stop par un dieu de la mort !

- Le Death Note est désormais le lien qui nous lie, toi et moi : toi, Chesca l'humaine et moi Ryuk, le dieu de la Mort…

- Juste ça … ? Mhh.. Au moins, c'est moins contraignant qu'un contrat de travail ! J'ai pas de salaire à te verser !

- Héhéhé… Tant qu'on en parle… Les pommes du monde des humains sont…. Comment vous dîtes … ? Ah oui.. Juteuses… Tu crois que tu peux m'en donner… ?

- Si c'est juste ça le prix à payer alors marché conclu, Ryuk…. Ça ne coûte pas très cher des pommes après tout.

Je laisse divaguer mon regard, pour ne plus voir cette immonde créature, tout droit venue d'un monde parallèle. Je m'arrête soudainement sur la porte de la cafeteria, derrière laquelle j'entends des voix masculines relativement et dangereusement proche. Ryuk tourne alors la tête vers la porte, et avant que j'aie le temps que lui ordonner de dégager, la poignée s'abaisse d'un coup et la porte s'ouvre sur l'amiral Kizaru. Juste derrière lui, se tient l'amiral en chef Akainu, dont le regard s'illumine diaboliquement à ma vue. Malgré toute la tension qui pèse dans la pièce, j'en oublie la présence de Ryuk, qui se déplace derrière moi et se penche pour me souffler à l'oreille.

- Maintenant que tu t'es servi de ce Death Note, il t'appartient jusqu'à ta mort…. Tu es donc la seule à pouvoir me voir et aussi la seule à pouvoir m'entendre, bien sûr…

Ah. Je comprends mieux. Cela explique donc le manque de réaction de mes supérieurs… Je suis seule dans la pièce pour eux. Mais en réalité, nous sommes quatre : 3 humains, et un dieu de la mort. Ma nervosité commence à réapparaître, et derrière les jambes croisées, je me tords les mains, prise d'un stress intenable.

Par pitié Borsalino, ne nous laissez pas seuls lui et moi !

- Je m'en occuuupe Sakazukii… Va t'occuuuper des autres pendaant ce temps..

Un duel de regards oppose les deux géants, mais l'amiral en chef finit tout de même par soupirer et par repartir dans le sens de son bureau. Je soupire de soulagement, mais reprend vite le poil de la bête. Que me vaut la visite de l'amiral Kizaru après l'incident mortel survenu plus tôt… ?

Cet amiral a plus d'un tour dans son sac, et il arrive toujours à me surprendre chaque jour. Derrière un air décontracté, il s'agit d'un véritable stratège, un fin penseur mais surtout un ennemi redoutable.

Avec son air enjoué habituel, l'amiral Kizaru se resserre d'un café et vient s'asseoir sur un siège à sa taille, qu'il a placé préalablement devant moi. Il touille en silence son liquide marron, puis pose enfin ses yeux sur moi. Oh oh. Je connais ce regard plein de malices… ! Tout en me regardant droit dans les yeux, il boit une première gorgée, et son sourire s'élargit un peu plus.

- Belle journééée, n'est-ce pas… ?

- Pardon ?

- J'ai dit… Belle journéée…

- J'avais très bien compris, amiral…. Ce que je sous-entends…. C'est que votre question me parait déplacée par rapport à l'incident qui est survenu avant..

- Aaah… Je vois… Vous vouleez accélèrer les chooses peut-être… ?

- Les choses…. ?

- Oui… Je vieeens vers vooous mainteeenant car après une looongue discussion avec l'amiral en cheef… Nous avons établi une certituuude…

- Laquelle… ?

- Nezumiii a été assassinné….

Le temps s'arrête autour de moi. J'écarquille les yeux trop surprise de l'attaque frontale menée par l'amiral et je perds instantanément toutes couleurs faciales fraîchement récupérées. Mon sang ne fait qu'un tour et j'entends derrière moi, le rire malsain de Ryuk.

- Héhéhéhé.. Ils sont drôlement malins ! On dirait que tu as sous-estimé tes collègues !

Je n'ai rien sous-estimé du tout, fichu dieu de la mort !

Cette seule remarque atteint ma carapace et je me crispe dans mon fauteuil. Mon cerveau se remet aussitôt en ébullition et je croise mes mains l'une dans l'autre pour cacher leurs tremblements. J'avale difficilement le surplus de salive qui s'accule dans ma bouche et à l'aide de mes deux mains jointes, je me frotte le menton, avec un air faussement pensif.

Discrètement, j'inspire une respiration et je mets de côté ma culpabilité. Heureusement que j'ai fait du théâtre étant plus jeune ! Je n'aurais jamais pu cacher ma nervosité aussi facilement dans le cas contraire. Je ne dois rien laisser transparaître ! Sinon, c'en est fait de moi.

- Je ne comprends pas amiral… Nous avons tous vu le contre-amiral Nezumi s'écrouler sur le sol… Et personne n'a levé le petit doigt pour ça.. Enfin je crois.

- Juuustement..

- Justement … ? Justement quoi, amiral ?

- Aprèès discussioon avec Sakaaazukii… Nous sooommes arrivés à la concluusion qu'il a été assassiiiné…

- Ça, je l'ai compris.. Mais pourquoi en arriver à cette conclusion macabre ?

- Nezuumi avaaait un dossier méédicaal viide…

- Ah effectivement.. Il y a quelque chose qui cloche…

- Exaactemeent.

Lentement mais sûrement, l'amiral Kizaru finit son café et dépose sa tasse sur la table entre nous. Tout cela en continuant de me fixer droit dans les yeux. Puis, il se laisse s'enfoncer dans son fauteuil, les jambes et les mains croisées, le sourire collé au visage. Si tu n'étais pas si important, je t'aurais déjà fait ravaler ce sourire idiot mon gaillard… !

Le silence entre nous continue de planer et notre duel de regards commence sérieusement à m'embarrasser ! Si ça continue, je vais le planter dans cette pièce ! Je n'arrive pas à lire sur son visage tellement que son sourire me déstabilise ! La situation n'est pas drôle, et encore moins sujette à être légère mais il garde son calme, et son sourire d'imbécile heureux. Mon agacement commence à revenir, et à se ressentir extérieurement, ce qui fait doucement rire l'amiral Kizaru en face de moi.

- La paaatience n'est paas dans voos qualitéés, vice-amiraaale…

- Vous n'aidez pas non plus. Nous parlons d'un sujet extrêmement sérieux, amiral. Et vous.. Vous utilisez la mort d'un collègue pour venir me titiller ? Qu'attendez-vous de moi ….?

- Ooh.. Mais rieeen.. Je teenaais juste à vous préveeeniir de la situaaation. Tooute la baaase dooit êtreee infoormée de ce criiime.

- Bien.. Maintenant que c'est fait… Puis-je vous demander si la conversation est terminée ….?

- Elle l'eeest…

Sans un autre commentaire, je me lève de mon fauteuil et je me dirige automatiquement sur mon cassier pour prendre mes affaires. Je sens l'œil attentif de l'amiral Kizaru dans mon dos. Je dissimule le fameux cahier de la mort dans une pile de documents en tout genre, et recule pour refermer mon cassier à clé. Je tourne la tête et le salue aussi poliment que possible.

- Amiral.. Si notre échange est terminé, je vais prendre congé. Bonne journée à vous.

- Vous de mêmee, vice-amiraaaale…

Respectueuse des règles, je lui accorde le salut militaire sous ses yeux amusés, puis tourne les talons pour quitter cet endroit. Je pose la main sur la poignée pour ouvrir la porte mais celle-ci m'échappe des mains. La porte s'ouvre lentement devant moi, et c'est, à mon grand malheur, un costard blanc avec une rose me barre le passage. Je lève la tête et croise le regard perçant d'Akainu. Son visage si hostile comme d'habitude, se transforme soudainement pour un air orgueilleux. Je recule de plusieurs pas pour m'écarter de son chemin et j'effectue de nouveau mon salut. Akainu m'observe de toute sa haute splendeur, puis il s'avance vers moi à grands pas.

Immobile sur mes jambes, je ne détache pas mes yeux de lui. D'un geste rapide de la main, je suis autorisée à me reposer, ce que je fais aussitôt. Je contourne mon supérieur en serrant fortement contre moi mes précieux dossiers avec le cahier noir. Je franchis le seuil de la porte quand j'entends la voix grave d'Akainu qui m'interpelle.

- J'espère que nous aurons le plaisir de vous voir ce soir, vice-amirale Chesca..

Je me retourne, abasourdie et l'observe étonnée.

- Ce… soir ? Que…

- Vous semblez avoir oublié que nous sommes le jour d'Halloween aujourd'hui, vice-amirale…

- Hum.. Veuillez m'excuser… Je serais présente à cette soirée, habillée convenablement au thème de ce jour..

- Tâchez d'être présentable et d'utiliser vos atouts à bon escient..

Il me dévisage quelques instants en me scannant de haut en bas, puis il me ferme la porte au nez. Je mets quelques minutes à intégrer ses dernières paroles. Il m'a encore troublée.

- Mes atouts… ? De quoi il parle encore… ?

- Hyink… Hyink…

Juste derrière moi, se trouve Ryuk. Je lève la tête et croise son regard très amusé, avec son immense sourire absolument effrayant.

- A quel point es-tu naïve… ? Ce type se fiche ouvertement de toi…

Je serre les dents et commence à partir en direction de mon bureau, avant de regarder ma montre à mon poignet. Si je veux me préparer correctement pour ce soir, je dois partir dès maintenant pour rentrer à mon appartement. Mais si Akainu s'aperçoit que je ne suis plus à mon poste, je vais le payer cher… Malgré tout… Le jeu en vaut peut-être la chandelle ! Mon costume en fera craquer plus d'un parmi mes collègues, et puis, c'est l'occasion pour moi, de mettre en valeur mes précieux atouts, comme demandé si gentiment. Je sens au fond de moi, grandir une grande excitation. Cette soirée va être mémorable ! Je continue d'errer dans les couloirs, réfléchissant à la marche à suivre. Je peux être de retour à mon appart dans l'heure qui suit, pour pouvoir me préparer en toute sérénité en enfilant mon sombre déguisement.. La seule difficulté que je vais rencontrer, c'est l'étape du maquillage ! Je tourne brusquement pour rentrer dans mon bureau et je m'écroule sans complexe dans le canapé en face de mon bureau.

- Hum… Je ne vais pas déranger des amies pour m'aider à me peindre la peau tout de même… Il ne me restera qu'à me mettre un peu de crayon noir et du mascara autour des yeux. Et la touche finale, ce sera le rouge à lèvres rouge pétant et un très léger fard à paupières noirs.

- C'est censé être effrayant une fille ? rétorque Ryuk, devant moi.

- Oh oh.. Mais je ne serais pas n'importe quelle femme, mon cher Ryuk. Ce soir, tous les regards seront portés sur la femme fatale et diablement mortelle que je serais.. Ne connais-tu pas la belle diablesse Morticia Addams ?

- Gamine, je suis un dieu de la mort… Pas un humain…

- Dommage… J'aurais cru que tu avais au moins un peu de culture, Ryuk. Tâche donc de te cultiver un peu le temps de notre voyage commun !

Je l'observe fièrement ricaner devant mon insolence, et il tend son doigt hideux sur mon visage, tout en souriant à sa façon. Si on appeler ça, un sourire…

- Soit.. Je te défie de me surprendre un peu plus chaque jour ! Acceptes-tu de relever ce défi, toi l'humaine Chesca ?

Nous échangeons de longs échanges de regards malicieux et complices avant que je finisse par lever la main gauche comme engagement.

- De toute manière, tu n'as pas l'air très dur à dérouter.. Alors soit, je vais jouer la maîtresse de dieu de la mort jusqu'à ce que la mort nous sépare !

- Hyink.. Hyink.. N'oublie pas que tu es la seule à me voir et à m'entendre.. !

Mon cerveau réagit au quart de tour et je tourne brusquement la tête pour voir que la porte s'est ouverte sur plusieurs de mes soldats. Ces derniers ont tous les yeux ronds et m'observent comme si j'étais folle. Ah. Ils sont devenus des témoins très gênants désormais. Que dois-je faire ? Les tromper ? Ou les assassiner ? Le choix est dur..