How to use VI :

NB 20 : Heyaaa ! (Reçois des projectiles) Ahahaha ^^' J'vous ai manqué, avouez-le. Je ne vais pas m'attarder sur les raisons de l'arrêt des publications… Si, c'est nécessaire. J'ai fini mes études en juin 2019, j'ai fait quelques dépressions suite au stage de ma licence pro, j'ai pris des vacances, et aujourd'hui, je bosse depuis septembre 2019. Je retrouve néanmoins l'envie d'écrire et de partager mes folles histoires donc je retrousse mes manches pour écrire de bons chapitres !

NB 21 : Je vais essayer de poster tous les jeudis de chaque semaine, ca m'obligera à me bouger le derrière !

NB 22 : On parlait des relations dans le dernier chapitre… On dirait que vous êtes plus partant pour un petit triangle amoureux Akainu x Chesca x Doflamingo. Je note je note. Bande de vicelards !


Chapitre 6 :

Précédemment… (chapitre 5)

Sa voix s'est transformée en un souffle grave, audible pour nous deux seulement. Ma petite voix intérieure me chuchote de le repousser, et de fuir loin de cette soirée pour m'échapper de son emprise. Il recule pour se placer devant moi, et nous nous fixons : moi avec une expression impénétrable et lui, l'air satisfait et victorieux.

- La seule raison pour laquelle je vous garde est une raison purement personnelle… Et si vous ne pliez pas rapidement à mes ordres, vous serez rétrogradée.

-

- Je vois que vous avez saisi l'importance de la chose, grogne-t-il. Désormais, vous vous tiendrez à l'écart de tous vos collègues. Je doute qu'ils aient de bonnes intentions, et ce serait ma foi, fort dommage que l'un d'entre eux abîme ce visage !

En disant cela, il profite de l'inattention de mes collègues pour me caresser la joue avec sa main droite et efface du maquillage sur cette dernière.

Depuis sa place au plafond, Ryuk ne manque aucune miette de la conversation et m'observe avec satisfaction, devenir aussi obéissante qu'un chien envers un humain.

- Hyink Hyink.. Voilà que les choses se compliquent !


Figée comme une statue, je me retiens de lui cracher au visage toute ma haine. Des raisons purement personnelles ?! Vais-je réellement tomber dans le cliché de la femme qui va coucher avec son boss pour garder sa place ? …. Non… Je ne veux pas… !

Je sens du moment derrière moi : je sens mes collègues qui commencent à se poser des questions sur notre discussion. Akainu l'a bien senti aussi et il reprend rapidement son visage froid. Il se redresse de toute sa hauteur et parle assez fort pour se faire entendre des autres vice-amiraux.

- J'attends vos dossiers vendredi matin sans faute, vice-amirale Chesca.

En disant cela, je capte son micro-sourire au coin des lèvres d'Akainu.

Ma rage brûle un peu plus en moi, mais je tâche de rester abasourdie et calme pour ne pas aggraver mon cas. Akainu me contourne ensuite pour capter à présent mes collègues qui se raidissent à leur tour.

Plongée dans un état de désarroi profond, mon attention diminue très rapidement pour finalement, n'avoir plus conscience de ce qui m'entoure. Mes pensées sont tournées sur les dernières paroles troublantes d'Akainu. Ce regard qu'il m'a lancé me donne encore de violents frissons et mon corps ne répond plus à rien. Il m'aurait agressé devant tout ce monde, j'étais incapable de lui rendre un seul coup même si ma vie en dépendait ! Il a réellement une aura dangereuse même dans des événements festifs et devant toute une foule sans craindre qu'on lui fasse une remarque ! Je devrais plus me méfier de lui la prochaine fois… Je dois conserver ce travail pour lequel je me suis tant donné… !

Je ravale ma frustration et toute ma colère si fort que mes doigts se resserrent autour de mon verre qui ne tient pas le choc et m'explose entre les mains. Ma gorge est si serrée par la peur qu'aucun bruit, ni cri n'arrivent à sortir pour exprimer ma surprise et la douleur. J'ouvre bêtement la bouche, en écarquillant les yeux tandis que quelques personnes m'observent étrangement. Mais le bruit du verre cassé a été masqué par les bruits et les voix de toutes les discussions futiles autour de moi. Je serre les dents et pars vers un petit comptoir installé pour l'événement pour jeter les morceaux de verre restés dans ma main. Je nettoie comme je peux ma main et jette l'ensemble des déchets dans la poubelle la plus proche. Je suis si distraite par ce petit incident que je ne remarque que Smoker a quitté ses collègues pour me suivre.

Il pose délicatement une main sur mon épaule et je tourne la tête vers lui, reprenant peu à peu les esprits. Nos regards se croisent et à mon grand désarroi, il remarque aussi mon regard perturbé et à la limite terrifié.

- Hey bien… Akainu te terrifie à ce point ce soir ? me chuchote-t-il à voix basse.

- …. Tu n'en as même pas idée. Je ne l'appréciais pas plus quand il était amiral, mais il y avait quelqu'un au-dessus pour le tenir en laisse….

- Et maintenant, c'est lui qui tient la laisse, soupire Smoker. Ne t'en fais pour ça, il joue le même jeu malsain avec tous les vice-amiraux. Il essaie de faire partir les opposants à sa politique et les potentielles menaces pour lui.

Je ne réponds pas à cette dernière phrase, et me contente d'hocher la tête comme pour approuver. J'aimerais tellement être un homme comme lui et les autres. Je ne subis pas exactement la même pression de la part de notre supérieur, à cause de mon statut de femme. Cette seule pensée me fait un pincement au cœur. Je me suis engagée dans la Marine pour rétablir l'égalité de traitement entre les hommes et les femmes et me hisser dans la hiérarchie pour tenir tête à ce genre d'individus. Mais aujourd'hui, me voilà coincée avec un supérieur tyrannique, macho et qui use de ses pouvoirs hiérarchiques pour me menacer.

Smoker et moi restons côte à côté, en silence à observer l'ensemble des gradés qui passent une agréable soirée. Je prends un nouveau verre, la bouche sèche et le vide en une gorgée sous le regard amusé de Smoker.

- Quelle descente pour une jeune femme.

- Ne fais pas le premier étonné Smoker. C'est bien toi et Hina qui m'avaient entraîné à enchaîner les verres des alcools les plus forts en un temps record.

- Record non battu à ce jour, fait remarquer Smoker en prenant un apéritif sur un plateau tendu par un serveur. Merci bien. Quand remettons une nouvelle soirée ?

Je refuse poliment le plateau du serveur, qui ne fait aucun commentaire et part faire la tournée des groupes.

- Lors d'une prochaine mission si l'amiral en chef me le permet. Je risque d'être dans sa ligne de mire si je reste confinée ici.

Smoker me regarde en haussant des sourcils et m'attrape gentiment par le poignet avant de se pencher vers moi, la bouche près de mon oreille.

- Que racontes-tu comme bêtises … ? Akainu ne te surveille pas plus que nous…

Je me crispe légèrement sous sa prise me souvenant de la menace peu dissimulée d'Akainu au sujet de mes collègues masculins : « Désormais, vous vous tiendrez à l'écart de tous vos collègues. Je doute qu'ils aient de bonnes intentions, et ce serait ma foi, fort dommage que l'un d'entre eux abîme ce visage ! ». Au même moment, l'amiral en chef Akainu pivote la tête dans notre direction, le regard ardent et nous fixe froidement avec Smoker, dont la main est accrochée à mon poignet en plus de notre rapprochement suspect comme deux tourtereaux. Je sens immédiatement le danger et le repousse violemment, repose mon verre dans la précipitation et quitte en vitesse la salle sans jeter un regard en arrière. Je sors de la salle de réunion et retire mes talons hauts avant de remonter ma robe pour trottiner en direction des toilettes les plus proches, anxieuse.

Je ne sens pas de présence dangereuse derrière moi, mais un ricanement sombre au-dessus de ma tête m'indique la présence de ce cher et tendre Ryuk qui n'a pas manqué une seule seconde de la soirée.

- On dirait que tu n'as pas eu assez peur pour ce soir, rigole-t-il en volant derrière moi.

- La fermé sale taré… Je n'ai pas envie de t'entendre davantage !

Je fonce aussi vite que possible aux toilettes les plus propres, sous le regard intense de ce démon sorti tout droit des enfers. Je laisse la porte claquer derrière moi et m'enferme dans une cabine avant de baisser le couvercle des toilettes et m'assois lourdement dessus. Je laisse tomber mes chaussures sur le sol et me penche en avant pour évacuer le stress avant de prendre ma tête entre mes mains.

Je reste dans cette cabine pendant plusieurs minutes à faire des exercices de relaxation pour tenter de faire diminuer mon rythme cardiaque complètement affolé. Je revois les yeux d'Akainu me fixer moi et Smoker, extrêmement proches en train de faire des messes basses. Je frisonne en imaginant les conséquences pour Smoker qui n'a rien demandé.

- Misère. Qu'est-ce que j'ai fait pour engendrer une telle réaction chez lui … ?

Je n'attends pas de réponses, mais étrangement, Ryuk se contente de rire froidement, assis sur le plafond, la tête vers le bas me fixant avec amusement. Je relève les yeux et l'observe, plus qu'agacée par son hilarité constante sur ma pitoyable situation.

- Ryuk, peux-tu cesser de te foutre de moi un instant ?! J'espère de réfléchir !

- Oh oh… Mais ce n'est pas pour ça que je ris, pouffe Ryuk en m'adressent un sourire dévoilant son horrible dentition.

Je frisonne de dégoût en voyant ses minuscules dents jaunâtres derrière ses babines noires monstrueuses.

- Alors pourquoi … ? commençais-je avant qu'il ne m'interrompe avec un doigt sur mes lèvres, un sourire terrifiant sur le visage.

- Voici ta réponse, jeune humaine.

La porte des toilettes s'ouvre dans un grincement sourd, me faisant prendre conscience que j'allais devoir reprendre mon rôle de vice-amirale sûre et fière d'elle devant mes collègues et supérieurs alors que je viens de fuir sans raison de la soirée. Je remets en silence mes chaussures malgré la douleur qui commence à apparaître au niveau de mes talons et me relève pour me préparer à quitter la cabine et rejoins ma collègue comme si rien n'était. Je tends la main pour venir débloquer le verrou qui bloque ma porte quand j'entends le bruit familier de quelqu'un aux toilettes. Mais étrangement, je n'ai entendu aucun autre bruit me signalant qu'une cabine ait été fermée à mes côtés. Ryuk ricane de plus belle en voyant mon hésitation et se cure longuement les dents avec ses doigts aiguisés.

- As-tu vérifié que tu étais dans les bonnes toilettes avant de venir t'enferme ici…. ?

- Aaaaah, ça faait du bien de pissser ! s'exclame une voix traînante non loin.

Je me fixe dans ma cabine en reconnaissant la voix. Bordel de merde, bien sûr. Il n'y a pas de toilettes femmes dans l'aile ouest du QG. Je suis donc dans les toilettes des hommes, avec l'amiral Kizaru qui se vide tranquillement la vessie sans se douter de ma présence. Ryuk éclate de rire en voyant mon visage qui s'est littéralement déposé.

Bordel de merde. Me voici dans une position fâcheuse avec un amiral de la Marine qui se libère et moi qui écoute. Impossible qu'il ne m'ait pas senti à quelques mètres de lui. Intimidée, je reste immobile et silence dans ma cabine, en attendant que Monsieur finisse de vider ses entrailles dans les urinoirs en face des cabines.


Devinez qui va vérifier le pari ? :)

C'est bibiche !

Bisous à vous !

Chesca-Shan