Après avoir écouté son récit et avoir rassuré les deux jeunes gens sur leur futur il les envoya à l'infirmerie. Mais Harry restât. Une fois qu'ils furent seuls, il demanda au directeur :

— Comment j'ai fait pour survivre à l'Avada-Kedavra? Qu'est ce qui s'est vraiment passé cette nuit-là ? Comme ça se fait que j'ai survécu ? Pourquoi depuis j'ai ce lien avec Voldemort ?

— Je te l'ai dit l'année dernière.

— Arrêter de me mentir. Vos bêtises sur l'amour qui est plus fort que tout c'est bon pour les enfants. Jedusor a raison. Ma mère n'est certainement pas la seule à avoir supplié Voldemort d'épargner son enfant. Et ce n'est certainement pas la seule sorcière de l'histoire à avoir essayé d'empêcher un mage noir de lancer un Avada-Kedavra sur son enfant. Et puis de toute manière il était là pour la tuer donc elle ne s'est pas sacri(…).

Harry s'arrêtât en plein milieu de sa phrase et réfléchi à voix haute :

— Ça veut dire qu'il n'était pas venu pour elle mais pour moi ? Mais cela n'a aucun sens. Je n'étais qu'un bébé et elle était une opposante de premier plan.

J'ai(..). Enfin surtout Jenny a passé une partie de l'année à faire des recherches sur Voldemort et les sangs purs. D'après elle la nuit du 31 est une nuit spéciale pour les sorciers et surtout pour les sangs purs. D'après eux c'est une nuit ou leur pouvoir sont à leur zénith et favorable au rituel noir. Comment se fait-il qu'il a décidé de passer cette nuit à tuer des opposants plutôt que de faire des rituelles sataniques dans une cave ? En fait il n'a pas tenté d'assassiner ma famille car elle s'est opposée à lui. Il a tenté de m'utiliser pour un rituel noir nécessitant de tuer un bébé.

Harry cessa de réfléchir à haute voix et se tourna vers Dumbledore :

— Je comprends que vous me considériez comme trop jeune ou que vous ne voulez pas donner ce genre de connaissance à n'importe qui. J'imagine qu'il vaut mieux éviter que tout le monde sache que l'on peut augmenter la taille de son pénis et retrouver l'amour perdu en tuant des bébés. Mais s'il vous plaît dites-moi la vérité. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Pourquoi est-ce qu'il s'en est pris à moi. Je n'ai rien de spécial. Je suis sûr que je suis capable de l'encaisser et je ne vois pas à qui je pourrais aller le répéter.

A ce moment Dumbledore sembla soudain très vieux

— Ton jeune âge n'est pas la seule raison pour laquelle je te cache des choses. Voldemort est le meilleur legilimance de sa génération. La legilimancie est l'art de lire dans l'esprit. Rajoutât Dumbledore suite à une tentative de question d'Harry. Tant que tu ne la maîtrise pas je ne pourrais pas répondre à ta question. Si nous voulons avoir une chance de le vaincre définitivement il est primordial que Voldemort ignore ce que je sais. Ou plutôt ce que je soupçonne. Comme toit et tes amis vous en êtes rendu compte il est plutôt difficile de trouver des informations sur Tom Jedusor.

— Comment puis-je apprendre l'occlumancie ? Demanda Harry qui n'aimait pas l'idée que l'on puisse fouiller dans sa tête.

— Tu es trop jeune (…)

— Ne me dire pas que je suis trop jeune. S'énerva Harry sans raison particulière. Il prit 5 minute pour se calmer avant de rajouter :

— Ce qu'il y avait dans la chambre n'était pas Voldemort. Il ne savait pas ce qui était arrivé à Voldemort. Je veux dire il ne savait pas ce qui s'était passé cette nuit d'Halloween ou l'année dernière. Ce n'est pas donc pas la même personne mais une sorte de sauvegarde de celui qu'il était à 17 ans. Comme dans les histoires de science-fiction moldu où on sauvegarde une copie de sa conscience dans un ordinateur pour renaître ensuite. S'il en a fait une alors il en a peut-être fait plusieurs. C'est même quasiment sûr vu qu'il n'a apparemment pas pris la peine de mettre cette sauvegarde en sécurité. Il va m'attaquer encore et encore jusqu'à ce que quelqu'un trouve un moyen de s'en débarrasser. Le meilleur moyen de me protéger c'est de me fournir toutes les informations que vous pouvez. Et puis j'ai le droit de savoir pourquoi il s'acharne sur moi comme ça.

Dumbledore réfléchit un moment puis poussa un soupir. A ce moment il semblait plus vieux que d'habitude

— À partir de l'année prochaine tu prendras des cours d'occlumancie avec le professeur Snape. Je sais que vous ne vous entendez pas bien, mais il est le meilleur occlumen encore en vie et le seul à avoir réussis à tromper Voldemort. Il est le seul à pouvoir t'apprendre ce dont tu as besoin. Lorsque tu auras un niveau suffisant je t'inviterai à des cours particulières ou je t'expliquerais ce que je sais.

Harry voulut répliquer que jamais le professeur ne voudrait lui donner des cours particuliers (et que lui-même préférerait se couper un bras plutôt que de passer plus de temps que nécessaire avec lui). Mais à ce moment-là la porte du bureau violemment

Lucius Malefoy fit son entrée, le visage marqué par la fureur. Recroquevillé sous son bras, le corps enveloppé de bandages, il y avait Dobby

— Dobby ! S'exclama Harry sans réfléchir en voyant l'elfe

— Comment connaissez-vous mon serviteur ? s'exclama Lucius Malefoy clairement intrigué pendant que l'elfe se ratatinait. Son visage était ravagé par une terreur abjecte.

— Draco m'en a parlé mentit précipitamment Harry. Cela n'eut pas l'air de convaincre lord Malefoy mais il se désintéressa de la question pour se tourner vers Dumbledore.

— Alors ! lança Lucius Malefoy en fixant sur Dumbledore un regard glacial. Vous êtes à nouveau là ! Le conseil d'administration vous a suspendu, mais vous estimez que vous avez le droit de revenir à Poudlard !

— Voyez-vous, Lucius, répondit Dumbledore avec un sourire serein, les onze autres membres du conseil d'administration m'ont écrit aujourd'hui. J'ai eu l'impression d'être pris dans une véritable tempête de hiboux. Ils avaient entendu dire que la fille d'Arthur Weasley était morte et ils voulaient que je revienne immédiatement. Ils semblaient croire qu'après tout, j'étais l'homme qu'il fallait pour occuper ce poste. Ils m'ont également raconté des histoires très étranges. Plusieurs d'entre eux affirment que vous avez menacé de jeter la malédiction sur leur famille s'ils refusaient d'approuver ma suspension.

Mr Malefoy devint plus pâle encore que d'habitude mais son regard continuait de lancer des éclairs de fureur.

— Et alors ? vous avez réussi à mettre un terme à ces agressions ? ricana-t-il. Vous avez capturé le coupable ?

— En effet, dit Dumbledore avec un sourire.

— Eh bien ? Qui est-ce ?

— Le même que la dernière fois, Lucius. Mais cette fois, Lord Voldemort a agi par l'intermédiaire de quelqu'un d'autre. Au moyen de ce journal intime. Il montra le petit livre noir percé d'un grand trou en observant attentivement la réaction de Mr Malefoy. Harry, lui, regardait Dobby.

L'elfe avait un étrange comportement. Ses grands yeux fixés sur Harry, il ne cessait de pointer le doigt sur le journal, puis sur Mr Malefoy et se donnait ensuite de grands coups de poing sur la tête.

— Je vois... dit lentement Mr Malefoy à Dumbledore.

— C'était un plan judicieux, dit Dumbledore d'une voix égale sans quitter Mr Malefoy des yeux. Car si Harry, ici présent— Mr Malefoy lança à Harry un bref regard perçant— n'avaient pas découvert ce journal intime, Ginny Weasley serait sans doute apparue comme la seule coupable. Personne n'aurait jamais pu prouver qu'elle avait agi contre sa propre volonté...

Mr Malefoy resta silencieux, le visage soudain figé comme un masque.

— Et imaginez, poursuivit Dumbledore, ce qui se serait produit dans ce cas... Les Weasley sont une de nos plus éminentes familles de sorciers. Imaginez les conséquences que cette affaire aurait pu avoir sur Arthur Weasley et son Acte de Protection des Moldus si on avait découvert que sa propre fille agressait et tuait des enfants de Moldus. Heureusement que ce journal a été trouvé à temps et que les souvenirs qu'il contenait ont été effacés. Qui sait ce qu'il serait advenu dans le cas contraire ?

Mr Malefoy se força à parler.

— Heureusement, en effet, dit-il avec raideur.

Derrière son dos, Dobby continuait de pointer le doigt sur le journal, puis sur Lucius Malefoy avant de se donner à nouveau des coups de poing sur la tête.

Et soudain, Harry comprit. Il fit un signe de tête à Dobby et celui-ci recula dans un coin en se tordant les oreilles pour se punir de ce qu'il venait de faire.

Lucius Malefoy resta un instant immobile et Harry vit nettement sa main se contracter, comme si l'envie le démangeait de sortir sa baguette magique. Mais finalement, il se tourna vers son elfe de maison.

— On s'en va, Dobby !

Il ouvrit brutalement la porte du bureau et fit sortir son elfe à coups de pied. Ils entendirent les cris de douleur de Dobby tandis que Lucius Malefoy s'éloignait dans le couloir. Harry réfléchit un moment, puis il eut soudain l'idée qu'il cherchait. Il s'excusa rapidement auprès de Dumbledore puis courra rejoindre Lord Malefoy.

— Attendez monsieur Malefoy.

— Que me voulez-vous, encore ?

— Je souhaiterez-vous acheter Dobby, combien en voulez-vous ?

Après un moment de réflexion il répondit

- Intéressant. Malheureusement il n'est pas à vendre. Et quand bien même vous ne possédez rien que je convoite Monsieur Potter.

— Monsieur Malefoy, pour être honnête je commence à en avoir par-dessus la tête des débiles mentaux consanguin de votre espèce et de leur arrogance. Vendez-moi, Dobby ou la prochaine fois que je rencontre Voldemort je lui dirais que vous êtes un traître tout comme votre amis le professeur Snape.

— Monsieur Potter je vais mettre cet éclat sur votre immaturité et votre état d'épuisement, mais sachez que d'habitude je ne tolère pas une telle impertinence. Viens Dobby nous y allons.

— Comme vous le souhaitez monsieur Malefoy ? J'espère que vous vous rendez bien compte que lorsque Voldemort apprendra que le carnet a été détruit par votre faute, il vous tuera vous et tous les membres de votre famille.

— Qu'essayez-vous d'insinuer ?

— Monsieur Malefoy il est évident que c'est à vous que Voldemort à confier ce carnet et que c'est vous qui l'avez ensuite donné à Ginny

— Vous n'avez aucune preuve. Ce ne sont que les délires d'un adolescent mentalement instable contre la parole d'un des sorciers les plus respectables d'Angleterre mais(...)

Harry interrompit Lucius pour répliquer sarcastiquement :

— Je suis sûr que Voldemort en tiendra compte, lorsqu'il décidera de qu'elle manière il va vous tuer.

Mais Lucius continua comme si l'interruption n'avait pas eu lieu :

— Mais ce qui m'interroge ce sont vos insinuations sur le seigneur des ténèbres. Il est mort Potter. Et cesser d'invoquer son nom en vain.

— Quoi votre bras droit vous démange ? Oui il est mort, mais malheureusement cette charogne refuse de rester crevée et une fois par an il revient essayer de me tuer. Vous n'avez pas senti à travers la marque qu'il avait repris des forces l'année dernière ? Ou durant cette soirée ? Pour le moment j'ai eu de la chance, mais un jour il gagnera et il renaîtra. À moins que Dumbledore me révèle enfin ce qu'il sait et que l'on trouve un moyen de l'envoyer définitivement dans l'autre monde. Nous ne nous aimons pas monsieur Malefoy, mais nous ne sommes pas obligés d'être ennemis. De manière involontaire vous avez permis la destruction de l'une de ses sauvegardes. Jamais il ne vous le pardonnera. Vendez-moi, Dobby et je jure de ne pas lui révéler votre implication dans cette affaire avant de mourir. Il finira par l'apprendre mais ça vous laissera le temps de mettre votre famille à l'abri. La vie de votre fils vaut-elle plus que celle d'un elfe de maison ?

— Malgré vos bravades ça se voit que vous n'avez jamais connus la guerre. Nul ne peut se cacher bien longtemps du seigneur des ténèbres.

— J'en suis conscient plus que quiconque. Mais également que tout délai supplémentaire est précieux. Si j'avais pu retarder ne serait qu'un petit peu le jour où il a tué mon frère, enfin mon cousin je n'aurais pas hésité.

Malefoy soupira.

— Puisque que vous y tenez tant.

Il prononça une formule en latin et s'entailla le doigt avec un petit poignard cérémoniel qu'il prit dans sa veste. Harry sentit une ancienne magie l'envahir et le relier à Dobby

— Je ne fais cela que par sympathie pour les épreuves que vous avez traversées et nullement, car vos paroles recèleraient un fond de vérité. Le seigneur des ténèbres est mort et je n'ai aucun lien avec lui.

— Bien entendu monsieur Malefoy.

— Adieu monsieur Potter

— Attendez il y a une dernière chose que l'on n'a pas réglé

— Quoi ?

— Dobby immobilise-moi cette ordure

Dobby claqua des doigts et Malefoy se trouva projeté au sol sans pouvoir se relever. Il vit alors avec inquiétude le gamin se dirigeait lentement vers lui.

— Ça s'est pour avoir tué mon meilleur ami

Harry shootât de toutes ses forces dans la tête de Lucius Malefoy et entendit avec plaisir le bruit de son nez qui se brisait.

— Ça c'est pour avoir tué ma meilleure amie.

Et il lui donna un autre coup de pied dans l'aine

— Et ça c'est pour être un putain de Nazis, silencio.

Il rangea sa propre baguette et ramassa la canne de Lucius, qui, il le savait contenait sa baguette. Il n'avait jamais réussi mais aujourd'hui il avait l'intuition qu'aujourd'hui il y arriverait. C'est comme si quelque chose situé au plus profond de son âme dirigeait sa main. Il pointa la canne en direction de son propriétaire, prit une dernière inspiration puis cria :

— ENDOLORIS

Le corps de Lucius fut secoué de spam énorme qui lui donnèrent l'air d'une poupée désarticulé mut par un marionnettiste en pleine crise d'épilepsie. Son corps se couvrit d'énorme goutte de sueur et ses yeux se révulsèrent. Il cria tellement que sa mâchoire finit par se déboîter, mais pas un son ne sortit de sa bouche. Cependant le plus horrible c'est qu'il vit progressivement les yeux de son bourreau se colorer d'un rouge bien trop familier. Au fur à mesure la tristesse disparue du regard du jeune Potter pour être remplacé par une joie féroce.

— Maître Potter arrêtez, je vous en supplie. S'écria Dobby d'une voie larmoyante.

— Pourquoi il n'a que ce qu'il mérite

— Vous allez le tuer.

A ce mot Harry sembla retrouver ses esprits. La lueur rouge dans ses yeux reflua et il mit fin au sort. Il jeta la canne au loin, donna un dernier coup de pied dans les côtes de sa victime puis se pencha pour lui dire à l'oreille :

— Maintenant on en a terminé. Et si je vous retrouve encore sur ma route, je jure de consacrer l'intégralité de mes ressources à vous détruire vous et votre maudite famille.

Une fois partit il demanda à Dobby de lever le sort et le petit elfe claque immédiatement des doigts. Après cella l'Elfe suivi son maître en silence pendant un instant en triturant le chiffon sale qui lui servait de vêtement et finit par rompre le silence.

— Cette magie n'est pas faite pour maître Potter. C'est de la mauvaise magie. Il est trop bon et généreux pour cela. Il ne doit plus recommencer. Méchant Dobby. dit l'elfe en commençant à se cognant la tête contre un mur.

— Arrête ! Pourquoi est-ce que tu te punis, encore ?

— Un misérable elfe de maison n'a pas à ordonner quoi que ce soit à ses maîtres.

— Écoute-moi bien Dobby, je ne suis ni gentil, ni généreux ni ton maître. Puis il retira la veste de son uniforme et la donna à Dobby

— Non Dobby sait qu'il a été un mauvais elfe, mais Dobby peut changer. S'il vous plaît soyez indulgent.

— Ce n'est pas une punition, c'est une récompense. Je t'offre la liberté.

— Dobby a toujours voulu être libre. Mais Dobby doit servir le grand Harry Potter. Harry doit payer sa dette. Il y a tellement de danger dont il doit le protéger.

— J'ai bien l'intention que tu payes pour ce cognard qui m'a broyé je ne sais combien d'os. Mais il est hors de question que tu sois mon esclave. Écoute si tu y tiens tant, je veux bien que tu restes à mon service. Mais en tant qu'elfe libre et en échange d'un salaire. Je suis bien assez riche pour me payer un domestique de toutes manières. Surtout depuis que je touche un pourcentage sur tous les produits dérivés vendu par cet usurpateur.

Dobby prit timidement le vêtement et Harry sentit quelque chose se couper en lui. A ce moment-là Dobby explosa de joie et se mit remercier Harry de toutes ses forces.

— Attends avant de me remercier. Tous les gens qui se tiennent à mes côtés meure. Et sinon Dobby voilà mon premier ordre en tant qu'employeur. Si je recommence à déconner, comme je l'ai fait avec Lucius. Assomme-toi s'il te plaît.

— Bien Maitr… Monsieur Potter.