Petit mot de l'auteure : bon j'étais censée écrire la nuit du FoF mais le générateur shippe apparemment trop le Sansayara pour me laisser faire

Jour 17 : Je ne te crois pas

Post saison 8

Quand Yara vit Sansa contenir pour la quatrième fois un gémissement de douleur, elle comprit que la rousse n'allait définitivement pas bien.

- Qu'est-ce que tu as ?

- Rien du tout, bougonna-t-elle. Ça va.

- Je ne te crois pas. J'ai plutôt l'impression que tu es malade est que tu refuses de l'admettre.

Pour toute réponse, Sansa ferma les yeux, indiquant à Yara qu'elle avait vu juste. Prise de compassion, elle vint s'asseoir à ses côtés pour lui prendre la main.

- Je sais qu'en tant que Reine du Nord, tu te dois d'être forte. Mais il n'y a que moi, ici. Alors... tu peux te laisser aller, d'accord ?

- D'accord, murmura Sansa.

- Alors je te redemande : qu'est-ce que tu as ?

- Mes règles... elles me font un mal de chien.

- Quelles plaies !

Pour lui montrer son soutient, elle ponctua sa phrase d'un petit baiser sur la tempe.

- Attend moi ici, je reviens.

Un petit tour aux cuisines et dix minutes plus tard, Yara avait dans les mains une tasse d'un chocolat bien fumant.

- Bois ça, puis met toi sur le ventre.

Trop sonnée pour protester, Sansa s'exécuta. Quand elle fut allongée, Yara revint à sa hauteur.

- Etre sur le ventre dans ces cas-là m'aide souvent, mais le mieux reste quand quelqu'un soulage le mal de dos qui va avec. Si tu veux, je peux te masser.

Yara vit les yeux de Sansa se voiler d'une frayeur passagère, comme souvent lorsqu'un contact physique était évoqué – les stigmates des mauvais traitements de Ramsay étaient malheureusement toujours bien présents. Toutefois, son visage s'adoucit, et elle finir par hocher la tête.

Au point où j'en suis, on peut toujours essayer.

- Tu es sûre ?

- Je suis sûre. Je te fais confiance.

Je te fais confiance.

Quatre mots, qui renfermaient toute la puissance du monde. C'était une lourde responsabilité, mais que Yara était prête à assumer. Alors elle se mis à masser les épaules et le dos de Sansa. Et quand elle vit la louve se détendre au fur et à mesure des soins, Yara sut que si elle ne devait plus que faire une seule chose dans sa vie, c'était de faire en sorte que Sansa se sente bien.