Disclaimer : Magnificent Century Kösem est l'oeuvre de Yılmaz Şahin .

Résumé : Ou comment malgré tout, Mehmed et Osman peuvent, ou non, être des frères dans la douleur. [Magnificent Century : Kösem]

Note de l'auteur : Ce recueil répond au challenge du Febuwhump 2024, ma première tentative du genre.

Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances de personnages historiques + Osman II + Drabble 987 : Osman & Mehmed + Cancer : Osman & Mehmed + Prénom 202 : Osman + Roulette Surprise 1 : Magnificent Century : Kosëm – Mehmed + Personnage historique du 16/12/20222 au 23/12/2022 : Osman II dit Genç Osman + Titre du 17/01/2024 : Je, Tu... Nous + fusion 8

Je, Tu, nous

Sans espoir

C'est désormais sans espoir. Ils le savent tous les deux : ils vont mourir ici avant même d'avoir pu réellement vivre, officiellement sous les ordres de leur oncle, officieusement sous ceux de sa mère : ils savent tous les deux que si Mustafa a peur d'eux, notamment d'Osman qui est l'aîné et qui a de suite crié au scandale quand la succession n'a pas été respectée, ce n'est pas lui qui ordonnerait leur assassinat. Non, il aurait en tête la figure de son frère, leur père, lequel agirait comme garde-fou, une protection parentale par-delà les rives d'Allah.

C'est fini.

Ils se sont battus.

Ils ont tenté, de toutes leurs forces, de les repousser, de protéger leurs petits-frères, dont le plus jeune n'a qu'un an.

Mehmed et Osman échangent un regard et pour la première fois depuis longtemps, ils se sourient vraiment.

Ils vont mourir, certes. Mais ils mourront ensemble, en frères, comme les deux frères que leur père, lors de son dernier jour de vie, avait voulu qu'ils soient. Ils vont mourir côte à côte, sans regret, parce qu'au moins, ils auront essayé.

La corde passe autour de leur cou...

Puis la porte s'ouvre violemment.

-Stop!

Réalisant que les bourreaux sont sourds, ce qui les empêche d'être attendris par les pleurs et les suppliques des condamnés, Davud lève la main. La code tombe aux pieds des sehzades. Mehmed le regarde sans comprendre. Osman, lui, sait qu'Halime n'aurait jamais changé d'avis. Quelque chose doit peser dans la balance morale de son oncle. Qu'importe : dans les faits, il trahit son beau-frère le sultan, sa belle-mère la sultane validé et cela, il faudra le garder en tpete quand la situation reviendra à la normale.

Là, de suite, la priorité, c'est de consoler Bayezid et Kasim, lesquels risquent bien d'être traumatisés à vie : ils n'ont pas dix ans et ils ont déjà connu les phalanges froides de la Faucheuse sur leur peau.

FIN