Je ne possède aucun des personnages des différents fandom.

A l'occasion d'un défi du Discord "Les défis galactiques", voilà 100 drabbles sur 100 duo différentes en mode drama !

Ce texte a été écrit pour l'anniversaire de Lorne Green

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


100 FACONS D'ECRIRE DU DRAMA

53. Murdoch Lancer & Johny "Madrid" Lancer (Ranch L)

- Certainement pas ! Lança Murdoch Lancer avant que son poing n'écrase le nez du type qui se tenait en face de lui au saloon.

Le type décolla et alla s'encastrer contre le bar. Le patriarche des Lancer avait peut-être de l'âge, mais il n'avait rien perdu de sa force et personne d'autre dans la salle ne tenta de protester.

- Tu n'es qu'un sinistre imbécile Stevenson ! Lança Murdoch au type qui se redressait en essuyant le sang qui coulait de son nez. Vous l'êtes tous et il va bien falloir vous y faire !

Sur ce, Murdoch sortit du saloon et regarda autour de lui. Barranca était toujours attaché à côté de son propre cheval, au moins, il n'avait pas totalement fui, mais pouvait-il bien s'être terré après cette altercation ?

Murdoch descendit les marches et regarda à droite et à gauche, finissant par apercevoir un morceau de tissus rouge à l'angle d'une grange. C'était un avantage qu'il apprécie les couleurs extravagantes ce gamin.

D'un pas rapide, il rejoignit son fils qui était assis sur le sol, l'air abattu, trop livide pour lui et anormalement silencieux. Murdoch le contourna et vint s'asseoir à côté de lui sans dire un mot. Johnny était silencieux, mais lui ne savait jamais trop comment faire pour parler dans ce genre de situation. Son père n'était pas comme ça, il n'aurait pas couru après lui comme il venait de le faire, mais c'était plus fort que lui. Il aimait ses deux gamins, trop longtemps on l'avait séparé d'eux et Johnny… Il était le moins facile des deux, mais sous sa carapace, il était aussi le plus à fleur de peau, le plus sensible…

Au bout de quelques minutes, Murdoch soupira et tenta le geste maladroit de passer un bras sur ses épaules pour le ramener contre lui. Contre toute attente, Johnny se laissa faire et posa même la tête sur l'épaule de son père avant de frémir et de murmurer d'une voix à peine audible.

- Je suis désolé.

- De quoi tu es désolé, fils ?

- Je vous apporte que des ennuis, ma réputation, ma couleur de peau, je ne veux pas que vos amis vous tournent le dos parce que je suis là. Vous serez mieux sans moi…

Murdoch frissonna. Comment il pouvait dire une telle chose ? Comment il pourrait être mieux sans l'un de ses deux fils ?

- Je ferais mieux de partir…

La voix de Johnny se brisa. Oh, il ne pleurait pas. Murdoch savait bien que ça faisait longtemps qu'il ne devait plus le faire tellement la vie l'avait secoué, mais il semblait si désespéré.

- Fils, je refuse de t'entendre dire ce genre de chose. J'ai besoin de toi comme tu as besoin de nous. Tu crois que je n'ai pas vu que tu es plus détendu et plus apaisé depuis que tu es au ranch ? Depuis que tu as de nouveau une famille ? On tient à toi, gamin et jamais le jugement des autres me fera te chasser de chez moi. Tu dis que tu ne veux pas que je me brouille avec mes amis ? Eh bien, s'ils n'arrivent pas accepter que Johnny Madrid soit mon fils, c'est qu'ils ne sont pas mon ami, surtout que tu n'es pas un assassin fils, je sais que tu ne traquais pas n'importe qui… Tu as un code de l'honneur bien plus noble que le leur. Ne te laisse pas atteindre par tout ce qu'ils peuvent dire. Tu es chez toi, il faudra bien qu'ils l'admettent. Qu'est-ce que tu en penses ?

Murdoch s'était attendu à des mots, mais contre toute attente, Johnny lui répondit en se penchant pour se pelotonner contre lui et enfouir son visage contre lui. Murdoch frissonna. Il n'était pas habitué aux demandes d'affection et encore moins à en donner, mais son petit garçon avait dû tellement en manquer pendant des années, il avait peut-être 22 ans, mais il avait besoin des bras rassurant de son père. Alors Murdoch enroula ses bras autour de lui et le tint contre sa poitrine sans dite un mot. Père et fils n'en avaient pas besoin pour l'instant.