Heya ! Nouveau chapitre !
Je vous avoue que par rapport à d'habitude j'ai pas grand-chose à raconter parce que la fatigue a réduit mon cerveau en bouillie x)
Du coup je vais simplement remercier Andromeda pour avoir fait la bêta-lectrice !
Merci également à... euh... djibnmmbnnnvbn pour le follow, ton pseudo est vachement dur à prononcer ._.
Merci aussi à mconsdiaz pour le follow-fav !
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture~~!
Une fois qu'Emerald se soit reprise en main et eut cessé de trembler, Hagrid et elle avaient commencé à parler de tout et de rien. Elle lui était reconnaissante qu'il ne pose pas de questions sur pourquoi de simples cadavres de coqs la mettaient dans un tel état. La moquerie de Weasley lui suffisait amplement.
- Et c'est comme ça que j'ai adopté Touffu, finit-il de raconter. Tu l'aurais vu, il était pas plus gros que ma main à l'époque.
Jouant distraitement avec les pages de son carnet de note, la demoiselle finit par apercevoir quelques-uns de ses croquis. C'était sans doute le moment idéal pour en savoir plus.
- Dites…
- Oui ? Qu'est-ce qu'il y a ? demanda le géant.
- Pendant la rentrée, j'ai vu ces grands chevaux qui tiraient les diligences, exposa-t-elle en ouvrant son carnet à la bonne page pour lui montrer les croquis.
- Oh ! Tu les a très bien dessinés ! s'exclama le garde-chasse avec un sourire ravi.
- Vous pouvez m'en dire plus sur eux ?
Hagrid aurait eu la même tête si on lui avait dit qu'il avait deux Noëls cette année.
- Ce sont des Sombrals, commença-t-il immédiatement à expliquer. Je suis un peu surpris que tu puisses les voir.
- Pourquoi ? s'étonna la demoiselle.
- Ben en fait, on pense que les voir porte malheur. Des balivernes tout ça, c'est seulement parce que les seules personnes qui peuvent les voir sont ceux qui ont vu la mort, répondit le géant.
- Oh.
- Mais ils sont très intelligents et incroyablement utiles ! Le professeur Dumbledore les utilise pour se déplacer quand il ne veut pas prendre de balai, il suffit de leur dire où tu veux aller, et ils t'y emmènent ! Ils sont carnivores, mais ils se nourrissent seulement de cadavres, ils ne sont pas dangereux.
Emerald hocha lentement la tête, laissant pensivement ses doigts courir sur le dessin du Sombral. Apparemment il faudrait qu'elle garde le fait qu'elle pouvait les voir secret. Après encore quelques minutes à parler des Sombrals (Hagrid était aussi capable de les voir, mais elle ne fit pas l'affront de demander pourquoi), elle finit par lui souhaiter une bonne soirée et rentra au château. C'était bientôt l'heure du dîner, et elle mourrait de faim.
Quand elle passa les portes du hall, cependant, elle fut immédiatement prise à part. Le trio de Gryffondor l'avait attendue près de la porte, l'air surexcité.
- On a trouvé ce qu'est le monstre ! chuchota Weasley.
- C'est un Basilic ! renchérit Potter. Un serpent géant ! C'est pour ça que j'entendais des voix ! Le Fourchelang !
- Je voulais aller voir le professeur Dumbledore, mais il n'était pas à son bureau, déclara Granger, bien plus calme.
Emerald cligna lentement des yeux, avant de finalement hocher la tête.
- C'est bien beau de savoir ce qu'il en est du monstre, mais il est fort probable qu'on ne vous croira pas sans preuve. Mais vous pouvez toujours essayer, on ne sait jamais.
- Oui, on comptait aller voir un professeur dès que possible, acquiesça Granger.
- Maintenant si vous voulez bien me dire tout ce qu'i savoir sur le Basilic, je vous écoute.
Les trois Gryffondor se mirent à lui raconter tout ce qu'ils avaient trouvé à son sujet. Le chant du coq pouvait le tuer, donc celui qui le contrôlait le protégeait en tuant les coqs de Hagrid. Les araignées en avaient terriblement peur et fuyaient tous les lieux où un Basilic se trouvait.
Apparemment le trio avait remarqué ce phénomène en allant fouiner là où avait eu lieu la première agression. La bête pouvait tuer ses proies (ou dans ce cas précis, ses victimes) d'un seul regard, et Potter avait compris que toutes les pétrifications avaient été un formidable coup de chance, car aucun des élèves attaqués n'avaient croisé directement le regard du Basilic, à part peut-être Sir Nicholas.
Autrement dit, avoir été pétrifié leur avait sauvé la vie.
Si le Survivant entendait des voix, c'était parce que le Basilic se déplaçait dans les tuyaux du château pour aller chercher ses victimes et qu'il était le seul à pouvoir entendre, et surtout comprendre ses sifflements.
Tout concordait.
- Granger, gardez un miroir sur vous au cas où, déclara soudain Emerald.
- Hein ? s'étonna la brunette.
- Vous êtes une née-moldue, si l'héritier vous prend pour cible, vous préférez être pétrifiée ou mourir ?
- O-oh…
Les élèves commencèrent à se diriger en masse vers la Grande Salle d'où de délicieuses odeurs commençaient à émaner. Emerald mourrait de faim et se sentait vidée de toute énergie.
- Nous en reparlerons demain. Granger, miroir.
Et elle partit rejoindre la table des Serpentard.
Le jour suivant, cependant, Emerald eut très vite autre chose en tête que la discussion avec les Gryffondor quand elle arriva dans la Grande Salle et pâlit devant la vision d'horreur qui s'étalait sous ses yeux.
Les murs étaient recouverts de grosses fleurs rosé vif et des confettis en forme de cœur tombaient du plafond bleu pâle. Assis à la table de Gryffondor, elle pouvait apercevoir Weasley qui semblait aussi consterné qu'elle, et une Granger au bord du fou rire. Essayant de savoir ce qui était arrivé à la Grande Salle et qui était le coupable de ce crime ignoble, la demoiselle releva les yeux vers la table des professeurs. Lockhart, vêtu d'une robe aussi rosé que les fleurs, fit un signe de la main pour demander le silence. Les autres professeurs assis à ses côtés gardaient un visage de marbre.
- Évidemment… grogna la Serpentard en se laissant tomber sur un banc.
- Joyeuse Saint-Valentin ! s'écria Lockhart. Je voudrais commencer par remercier les quarante-six personnes qui m'ont envoyé une carte à cette occasion. Comme vous le voyez, j'ai pris la liberté de vous faire cette petite surprise, mais ce n'est pas fini !
Lockhart tapa dans ses mains et une douzaine de nains à l'air grincheux entrèrent alors dans la Grande Salle. Ils étaient affublés d'ailes dorées et tenaient chacun une petite harpe entre les mains.
- Voici les cupidons porteurs de messages, annonça Lockhart d'un ton réjoui. C'est eux qui seront chargés tout au long de cette journée de vous transmettre les messages de la Saint-Valentin !
La jeune fille n'avait jamais été aussi heureuse de son impopularité. Tout le monde voyait les mauvais côtés d'être une ombre dans la masse, mais ils ne pensaient jamais aux événements humiliants qui arrivaient quand on faisait l'erreur de se faire remarquer.
Tout au long de la journée, les nains sillonnèrent les couloirs et entrèrent dans les classes pour délivrer leurs messages, au grand agacement des professeurs. Vers la fin de l'après-midi, alors qu'Emerald marchait d'un pas rapide dans les couloirs pour rejoindre son prochain cours, elle croisa les Gryffondor et en profita pour s'arrêter.
- Tout à l'heure à la bibliothèque ? demanda-t-elle.
- Oui, confirma Granger.
- C'est toi, Harry Potter ? cria soudain quelqu'un.
Le Survivant pâlit sévèrement et la Serpentard ne pouvait que le comprendre en voyant l'un des nains de Lockhart courir dans leur direction, n'hésitant pas à donner des coups aux élèves sur son chemin. Quand cet imbécile faisait quelque chose, il ne le ratait pas à moitié. Potter tenta de s'esquiver, mais le nain parvint à le rattraper.
- J'ai un message musical à transmettre à Harry Potter en personne, dit le nain en brandissant sa harpe d'un air menaçant.
- Non, pas ici ! protesta le jeune homme qui tentait de s'échapper.
- Reste tranquille ! grogna le nain.
Il attrapa le sac que Potter portait à l'épaule et tira dessus pour le ramener en arrière.
- Laissez-moi tranquille ! lança le Survivant en essayant de se dégager.
Emerald avait déjà sorti sa baguette pour menacer le nain quand avec un bruit de déchirure, le sac s'ouvrit en deux, déversant sur le sol livres, parchemins, plumes et baguette magique. Pour couronner le tout, une bouteille d'encre se brisa dans sa chute et répandit son contenu sur tout le reste.
La demoiselle perdit patience et saisit le nain par le col pour le forcer à reculer.
- Qu'est-ce qui se passe ici ? lança alors la voix traînante de Drago Malefoy.
Avec des gestes fébriles, Potter fourra ses affaires dans le sac déchiré, essayant désespérément de s'enfuir. Pendant ce temps, le nain frappait Emerald pour qu'elle le lâche, mais elle ne cilla pas.
- Vous savez à quoi vous me faites penser quand vous forcez un gamin à venir avec vous alors qu'il essaie de partir par tous les moyens ? gronda-t-elle.
- Dégage, gamine, j'ai du boulot ! répliqua le "cupidon".
- Vous allez aller voir le professeur Lockhart et lui dire que vous rompez votre contrat, parce que je me moque d'avoir des ennuis, si je vous vois encore agir de manière violente avec n'importe quel élève, je n'hésiterai pas à vous jeter un sort dont vous vous souviendrez pour le reste de votre misérable vie, susurra la jeune fille au nain, le regard et la voix plus froids que jamais.
- Qu'est-ce que c'est que ce chahut ? s'écria la voix familière de Percy Weasley qui arrivait à son tour sur les lieux.
Potter sembla pris de panique, de même que les élèves qui avaient entendu la menace, néanmoins, il s'approcha d'Emerald et posa une main sur son épaule.
- Emerald, ça va, ça n'en vaut pas la peine.
- Silence, Potter, rétorqua-t-elle.
Elle se tourna vers le préfet sans lâcher le nain pour autant.
- Ce sale type frappe les élèves pour passer et n'hésite pas à les empêcher de partir par tous les moyens. Il a même déchiré le sac de Potter en deux. Nous sommes d'accord que ce n'est pas un comportement à avoir envers des enfants ?
- Euh, non, ce n'est pas normal, confirma Percy. Mais je vais tout de même retirer cinq points à Serpentard pour agression.
- Faites comme vous voulez, mais emmenez cette ordure loin de moi et auprès d'un professeur, cracha-t-elle.
Elle poussa le nain qui tomba sur les fesses, lequel se mit à vociférer des insultes à son égard. D'une humeur massacrante, la demoiselle l'ignora pour partir à pas rapides. Les élèves s'écartaient précipitamment sur son passage.
Quand le professeur McGonagall vit la tête qu'elle faisait, elle haussa un sourcil.
- Que se passe-t-il, miss Coldstone ? lui demanda-t-elle.
- L'un des cupidons du professeur Lockhart.
- Merlin, qu'ils sont agaçants avec leur messages…
- J'en ai menacé un qui a frappé des élèves et agressé Harry Potter, avoua-t-elle sans la moindre délicatesse.
McGonagall parut d'abord choquée, mais reprit bien vite sa façade agacée.
- Pour cette fois je ne vous donnerai pas de sanction. Je vais en toucher deux mots au professeur Lockhart et je m'arrangerai pour les chasser de l'école avant la fin de la journée.
- Ce serait formidable.
Même après la fin de ses cours de la journée, Emerald restait d'une humeur maussade. En attendant l'heure du dîner, elle se dirigea vers son dortoir pour échanger ses affaires de cours pour son carnet et sa boîte de peinture encore inutilisée. Il lui fallait quelque chose pour se détendre ou elle était certaine qu'elle allait encore se réveiller dans les couloirs du château.
Même si c'était l'heure du dîner, elle n'avait aucune envie d'être entourée de gens, alors elle fit l'impasse sur son repas et se dirigea directement vers la salle de classe habituelle. Elle s'installa un pupitre et une chaise et posa sa boîte. La demoiselle arracha trois pages de son petit carnet de note et utilisa un sort de métamorphose pour en faire une petite plaque de carton plus grande et épaisse. De quoi peindre sans passer au travers et en ayant un peu plus d'espace.
Ignorant le grondement de son estomac, elle prit son crayon et se mit à faire un croquis rapide de la première chose agréable qui lui passa par la tête. La conversation avec Hagrid la veille lui revint en mémoire et elle sut ce qu'elle allait peindre. Ce ne serait absolument pas en rapport avec l'étude de l'anatomie, mais son père n'avait pas besoin de le savoir.
Emerald ignorait depuis combien de temps elle était penchée sur son travail quand la porte de la classe s'ouvrit sur le trio de Gryffondor.
- Bonsoir, salua-t-elle sans lever les yeux de ce qu'elle faisait. Vous m'excuserez, j'ai besoin de me changer les idées après ce qu'il s'est passé, je vous écoute, mais je vais continuer à peindre.
- En fait… fit Potter. J'ai remarqué que tu n'es pas venue dans la Grande Salle, alors comme je savais que tu nous attendrais là…
Il leva la main pour présenter une serviette de table qui servait de baluchon et le posa sur le pupitre près de la boîte de peinture. Emerald sentit son estomac gronder à nouveau et posa son pinceau pour déballer ce qu'avait amené le Survivant, laissant échapper un reniflement amusé en voyant les sandwichs aux œufs et la part de tarte au citron.
- Merci Potter. Vous êtes un héros.
Elle se saisit d'un des sandwichs pour mordre dedans et pointa les trois autres chaises qu'elle avait dégagées pour les inviter à s'asseoir.
- Je ne savais pas que tu aimais peindre, remarqua le Survivant.
- De base, j'ai appris à dessiner pour mes études, mais j'admets que ça me détend, répondit la demoiselle en finissant son premier sandwich. Et ça entraîne la dextérité. La précision est essentielle dans ce que je fais.
- Je me souviens que tu as dit que tu avais l'habitude de travailler avec des cadavres… sembla réaliser Granger. Tu apprends à devenir croque-mort ?
Emerald prit le temps d'avaler sa bouchée.
- Officiellement, c'est ce que je veux faire. Officieusement, je suis croque-mort depuis environ trois ans. J'ai embaumé mon premier corps à neuf ans, et je ne vous en dirai pas plus.
Potter et la brunette semblèrent accepter sa décision avec un hochement de tête, cependant Weasley semblait totalement perdu. Comme il ne posa aucune question, il devait avoir abandonné l'idée d'essayer de comprendre.
Emerald finit son deuxième sandwich et passa à la part de tarte.
- Donc, nous savons comment attaque le Basilic, comment il se déplace, et quelles sont ses faiblesses, énuméra-t-elle entre deux bouchées pour les remettre sur le bon sujet de discussion. Mais nous manquons de preuves pour aller voir les professeurs et espérer qu'ils croient ce qu'on raconte.
- Peut-être qu'on peut essayer de trouver celui qui le contrôle, tenta Weasley. Il serait temps qu'on l'arrête… Ginny a l'air d'aller de plus en plus mal…
- Ginny ? s'étonna Emerald en haussant un sourcil.
- Oui, elle a l'air d'aller mal depuis les premières attaques, ça la terrifie, acquiesça le rouquin.
- Hm… On fera en sorte de se dépêcher, assura la Serpentard.
Elle finit sa part de tarte et reprit son pinceau pour se remettre au travail.
- Comment est-ce qu'on pourrait obtenir des preuves ? demanda soudain Potter.
- Je pense que notre meilleure piste est de découvrir qui est mort il y a cinquante ans, répondit Emerald. Quand j'ai parlé avec le Baron Sanglant, j'étais tellement obnubilée par Hagrid que je n'ai pas insisté pour avoir le nom de la morte. Il a juste précisé que c'était une fille.
Il se passa quelques secondes de silence avant que Granger ne pousse un couinement et ne se lève d'un bond. Les trois autres la regardèrent, perplexe.
- Une élève morte il y a cinquante ans ici, commença à expliquer la brunette. Qui connaissons-nous qui soit à la fois une fille, morte, et une élève de Poudlard ?
- Mimi Geignarde, comprit Emerald. Granger, vous êtes brillante. Même si ce n'est pas elle la victime, elle pourra probablement nous aiguiller.
La Gryffondor eut le rouge qui lui monta aux joues.
- C'est bientôt l'heure du couvre-feu, remarqua Potter. On ira voir Mimi demain, tous ensemble, ça vous va ?
- Allons-y dès le matin, approuva Emerald en commençant à ranger soigneusement ses affaires.
Le lendemain matin, elle retrouva Hel dans la Grande Salle qui vint comme d'habitude lui dire bonjour, mais étrangement, il y avait un morceau de papier dans son bec.
"Emerald,
Merci encore pour ta visite de l'autre fois, et désolé pour les coqs. Voudrais-tu me rendre visite à ma cabane avec Harry, Ron et Hermione à trois heures cet après-midi ?
Hagrid"
La demoiselle esquissa un léger sourire et prit une plume pour écrire une réponse rapide au dos du message disant que ce serait plutôt le lendemain qu'ils seraient disponibles. Elle avait l'intuition que les Gryffondor et elle seraient occupés dans l'après-midi. Mais elle était ravie à l'idée de revoir le garde-chasse et de reprendre leur discussion sur les acromentules.
Après le petit-déjeuner, elle rejoignit les toilettes des filles du deuxième étage pour y attendre les trois autres, qui ne tardèrent pas à arriver à leur tour.
- J'ai failli attendre, commenta-t-elle. Nous y allons ?
Granger hocha la tête et poussa la porte pour qu'ils entrent. Les gémissements de Mimi Geignarde résonnaient dans toute la pièce. Au moins ils étaient certains qu'elle était là.
- Mimi ? demanda Potter.
La jeune fille fantomatique passa au travers de la porte d'une des cabines de toilette et fusilla les jeunes sorciers du regard.
- Qu'est-ce que vous voulez ? demanda-t-elle d'un ton agressif.
- Te demander comment tu es morte, répondit le Survivant.
Mimi sembla alors changer du tout au tout, comme si elle était très flattée qu'on lui pose la question.
- Oh, c'était abominable, dit-elle avec délectation. C'est arrivé ici même. Je suis morte dans cette cabine, je m'en souviens très bien. J'étais venue me cacher ici parce qu'Olive Hornby s'était moquée de mes lunettes. La porte était fermée à clé et j'étais en train de pleurer quand j'ai entendu quelqu'un entrer. Quelqu'un qui parlait une drôle de langue. Mais c'est surtout la voix qui m'a frappée, parce que c'était un garçon qui parlait. Alors, j'ai ouvert la porte pour lui dire de filer et d'aller dans les toilettes des garçons et c'est à ce moment là…
Mimi se gonfla d'importance, le visage rayonnant.
- …que je suis morte.
- Comment ? insista Potter.
- Aucune idée, répondit Mimi dans un murmure. Je me souviens seulement d'avoir vu deux grands yeux jaunes. Tout mon corps s'est engourdi et je me suis sentie partir dans les airs…
Elle posa sur le groupe un regard rêveur.
- Et puis je suis revenue. J'étais décidée à hanter Olive Hornby. Elle a vraiment regretté de s'être moquée de mes lunettes.
- Où se trouvaient les yeux que vous avez vu ? demanda Emerald.
- Quelque part par là, dit Mimi en pointant le doigt vers le lavabo qui se trouvait en face de sa cabine.
Les jeunes s'y précipitèrent pour examiner le lavabo en question. Il n'avait rien d'extraordinaire, mais Emerald remarqua un détail intriguant et se pencha en avant, collant presque son nez au robinet. Il y avait une gravure minuscule qui représentait un serpent.
- Il y a quelque chose, annonça-t-elle en pointant du doigt sa trouvaille.
Granger tenta d'ouvrir le robinet, mais rien ne se produisit.
- Ce robinet n'a jamais marché, dit Mimi.
- Harry, dit Weasley en se tournant vers son ami. Essaye de dire quelque chose en Fourchelang.
Potter s'approcha du lavabo en regardant fixement la petite gravure pendant un long moment, concentré.
- Ouvre-toi, dit-il.
Il se tourna vers le groupe qui secoua la tête.
- Non, tu as parlé normalement, dit le rouquin.
Potter recommença à fixer la gravure, prenant encore plus de temps pour se concentrer. Emerald voyait ses épaules se tendre alors qu'il ouvrait la bouche pour en sortir un sifflement similaire à celui d'un serpent. Aussitôt, le robinet se mit à briller d'une lueur blanche en tournant sur lui-même. Un instant plus tard, le lavabo bascula et disparut, laissant apparaître l'entrée d'un gros tuyau suffisamment large pour permettre à un homme de s'y glisser.
Le quatuor échangea un regard. Ils venaient de trouver l'entrée de la Chambre des Secrets.
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