FINAL FANTASY — VERSUS XV
Précédemment …
Noctis et son groupe reviennent profiter d'un repos plus que mérité au Cap Caem.
Pendant ce temps, Stella Nox Fleuret traverse avec une extrême difficulté les eaux dangereuses séparant le Lucis et le Niflheim.
Enfin, Aranea Highwind organise tranquillement le transport des survivants de Graléa, avant d'être informée qu'une chose, nommée « Arme Saphir » pourrait poser de nouveaux problèmes.
Yoko Shimomura — Sunset Waltz
Dans un monde frappé par la frénésie d'une guerre qui tournait à une extermination progressive, un moment de tranquillité était toujours le bienvenu.
En l'occurrence, le souffle matinal du vent sur le visage faisait passer un moment plutôt agréable.
« — C'est la première fois que vous montez à bord de la Régalia, Dame Lunafreya ?
— Oui, en effet. C'est une belle voiture. »
La question d'un Prompto, de bien meilleure humeur que la veille, symbolisait à elle seule une ambiance un peu plus relâchée. Lunafreya se retrouvait sur la place avant, côté passager. Noctis n'eut pas le choix. Poussé par ses camarades pour qu'il prenne le volant devant la belle Oracle, le jeune homme conduisait, en étant plutôt concentré.
« — Noct, fais attention aux limitations de vitesse.
— Arrête. Y'a personne pour me coller une amende.
— Mais quand même, pour la sécurité.
— Ça va, je ne suis pas si rapide. »
Ignis était le seul parmi le groupe à ne pas avoir poussé le Prince à prendre le volant. Premièrement parce que Noctis au volant ne le rassurait pas, mais également parce qu'il aimait cette tâche, qui lui était normalement attitrée. Cela dit, il ne risquait pas de le dire à haute voix, une raison si immature le décrédibiliserait totalement.
« — Lâche-le un peu, ricana Gladio. Il est sous pression aujourd'hui, pas vrai Prince ?
— Fous-moi la paix, rétorqua simplement l'intéressé. »
Une réaction forcément mesurée, qui ne pouvait que ravir un Gladiolus aux anges.
« — Au fait, le réveil n'a pas été trop difficile pour vous ? Reprit alors Prompto, en s'adressant à la belle Oracle.
— Non, mais pour le Prince … sourit lentement Lunafreya, d'un air taquin.
— Ça va, j'ai juste mis cinq minutes à me lever.
— C'est vrai que c'est un sacré record, ça ! Renchérit Gladio.
— Noct, garde les yeux sur la route.
— Hé ! On n'a pas encore assez profité du petit-déjeuner ! Et si on s'arrêtait juste très vite fait, pour prendre un truc ? »
Lunafreya trouvait la relation entre les quatre frères d'arme assez rafraîchissante, au milieu de ce climat austère, cette chaleureuse amitié lui réchauffait presque le cœur. Cela lui donnait encore plus envie de les voir tous finir heureux, ensemble, lorsque les Ténèbres disparaîtront de l'horizon.
« — Au fait, Dame Lunafreya ! Vous avez le permis de conduire à Tenebrae ?
— Il y a bien des véhicules là-bas, mais la plupart du temps, Tenebrae est constituée d'îles flottantes …
— Ah oui ! Ça doit être génial !
— Dis donc Prompto, t'as vite retrouvé ta langue dis-moi, tu ne veux plus être triste et déprimé ?
— Hé, tu peux parler, Gladio ! Quelle que soit mon humeur, tu n'es pas content ! Tu vas devoir m'accepter comme je suis, avec mes qualités et mes défauts.
— On te supporte déjà assez depuis longtemps. »
Ces instants de paix … s'ils pouvaient durer ne serait-ce que quelques temps en plus …
Chapitre 66 : Niflheim
Lorsque Stella ouvrit ses paupières, laissant ses yeux bleutés contempler le monde sur lequel elle se trouvait maintenant, la jeune femme remarqua que son bateau se retrouvait bloqué sur le sable d'une plage. Le moteur ne donnait d'ailleurs plus l'impression de fonctionner correctement.
Et elle … se trouvait allongée sur le sable ?
Cela expliquait ce réveil peu agréable et les douleurs qui grignotaient légèrement son être tout entier. Ajoutez à cela cette sensation de froid qui la rendrait certainement malade sous peu, des vêtements trempés et une fatigue plutôt importante, et voilà le cocktail parfait pour mal débuter une journée.
Point positif cependant : elle se retrouvait vraiment sur les plages du Niflheim, et le temps calamiteux de la veille laissait désormais place à une belle aube ensoleillée.
« — Je suis enfin arrivée … soupira-t-elle. »
La belle femme se dirigea rapidement vers le bateau, où elle récupéra son sac de voyage. Pas question de continuer à marcher de la sorte, il fallait bien qu'elle se change. Troquant son habituel boléro blanc, elle en récupéra un noir, aux manches plus longues pour lui tenir un peu plus chaud. Elle trouva ensuite rapidement une autre jupe de la même couleur, ainsi que d'autres bottes. Son grand sac de voyage ne lui permettrait cependant pas beaucoup d'autres tenues de rechange, alors elle comptait bien faire attention cette fois.
En continuant sa marche, elle arriva directement face à une forêt dense. Elle regrettait d'ailleurs l'absence d'un Chocobo, qui lui aurait certainement grandement facilité le trajet. En théorie, franchir cette épaisse forêt lui permettrait d'arriver jusqu'à une zone déserte, uniquement traversée par un rail de train menant à la gare de Cartanica. Là-bas, elle pourrait justement envisager de prendre un train jusqu'à Tenebrae.
Cependant, quelque chose clochait, ici. Après quelques minutes de marche dans une forêt dangereusement silencieuse, la blonde aperçut quelque chose, comme les résidus d'une fumée, un petit peu plus loin. Une fumée qui grimpait un peu trop dans les airs, qui plus est. Difficile de dire, avec si peu d'éléments, ce dont il s'agissait. Autant marcher et voir. Décision que prit la jeune femme, toutefois encore méfiante. Parce qu'elle ignorait tout de ce dont lui réservait un continent désormais sous la houlette cruelle d'Ardyn Izunia.
Repoussant les branches et feuillages qui obstruaient son chemin, Stella finit par arriver sur une zone un tantinet plus dégagée. Et deux éléments frappèrent directement son regard bleuté. Le premier concernait cet ensemble de ruines, qui menaient même vers des passages souterrains.
« — Elles ressemblent à la civilisation de Solheim … »
Le petit murmure de la jeune femme concernait évidemment l'architecture particulière de ces briques, conçues il y a plus de deux millénaires de cela.
L'autre point concernait tout de même quelque chose qui se situait plus loin. Elle ne le distinguait pas encore très bien de sa position initiale, mais il s'agissait vraisemblablement d'un aéronef, ou plutôt de ce qu'il restait de ce petit vaisseau. Sans y connaître grand-chose en appareils militaires, Stella devina toutefois qu'il s'agissait d'un élément de la flotte militaire du Niflheim, pour en avoir déjà connu un certain nombre au cours de son existence.
Entreprenant d'aller y jeter un coup d'œil de plus près, la jeune femme entendit finalement quelque chose d'autre.
En se retournant brutalement, elle vit sur le sol une grenade.
Écarquillant les yeux, Stella comprit un petit peu tard que cette dernière libérait un gaz dense. Trop rapidement ensuite, son esprit divagua, se perdit dans les méandres de la fatigue.
Et elle chuta, inerte.
Lorsque Stella Nox Fleuret ouvrit de nouveau les yeux, elle songea d'abord qu'elle manquait décidément de chance au cours de cette traversée. Très rapidement, la belle princesse comprit qu'elle venait de tomber bêtement dans un piège et se retrouvait attachée solidement sur une chaise, par des menottes qui entouraient aussi bien ses poignets que ses chevilles. L'espace dans lequel elle se tenait s'apparentait à une large tente, habituellement utilisée par les militaires.
« — Ah, la belle est réveillée, alors ? »
Stella fronça distinctement les sourcils, en apercevant une ombre qui entra dans la tente. Il s'agissait d'un jeune homme à la coiffure argentée, dressée légèrement en crête sur la tête. Il portait une chemise noire qui allait de pair avec son pantalon de la même couleur, relativement raffinés d'ailleurs.
« — Puis-je savoir qui vous êtes ? Marmonna lentement la prêtresse d'Etro, plus que suspicieuse. »
Elle élargit ensuite momentanément les yeux, en constatant avec un effarement intérieur que cet homme venait de lui poser son index sur les lèvres, comme pour lui intimer de se taire.
« — Hop hop, c'est moi qui pose les questions en premier ici. »
Stella songea vivement que cet homme se révélait bien arrogant, mais ne dit rien pour ne pas causer davantage de troubles. L'inconnu gardait son visage d'ailleurs un petit peu trop près d'elle, en déposant des yeux insistants sur les siens.
Il finit par reculer.
« — Disons que je suis ''mercenaire'', je m'appelle Dino Ghiranze. Avant, je travaillais à mes heures perdues en tant que chercheur de trésors. C'est un métier qui paye bien, seulement si on trouve quelque chose. »
Un nom qui n'évoquait pas grand-chose à la prisonnière momentanée. Le regard qu'elle portait à son encontre fut d'ailleurs assez révélateur de ses pensées profondes.
« — Ah, j'imagine que je ne suis pas une célébrité, hein ?
— Je ne vois pas où vous voulez en venir. Ni même la raison qui vous pousse à me maintenir ainsi.
— Ce n'est pas faux, mais il y a des raisons derrière toute chose, dame Stella. »
Cette fois, en revanche, une once de surprise fut perceptible derrière les prunelles bleutées de la belle femme. Son interlocuteur émit un léger rire amusé, à la vue de ce regard troublé.
« — Et bien ? Je ne suis pas une célébrité, mais vous l'êtes assurément ici, avez-vous déjà oublié ? »
Elle oubliait presque, effectivement, qu'elle se trouvait maintenant sur les terres du Niflheim.
« — Cela ne m'avance pas beaucoup plus, souffla Stella. Que me voulez-vous ?
— À vrai dire, je ne pensais pas trouver l'une des sœurs Nox Fleuret dans un endroit pareil. Disons que la valeur marchande d'une princesse doit être tout de même assez élevée, non ?
— Ce ne sont pas les propos d'un mercenaire mais d'un exploiteur d'humains que j'entends.
— Ah, désolé. Ce n'est pas ce que je suis. »
Dino Ghiranze claqua rapidement des doigts, faisant de fait apparaître d'autres hommes, armés de mitraillettes semi-automatiques et vêtus comme des militaires. Ces derniers ouvrirent plus grandement la tente, la lumière aveuglant d'ailleurs momentanément Stella.
« — Ces hommes bossent tous sous mes ordres, clama le mercenaire.
— Vous ne pouvez pas être plus clair ? Vous travaillez pour le Chancelier ? »
Son interlocuteur émit un rire, en se rapprochant de nouveau d'elle.
« — Travailler pour Ardyn Izunia est sûrement la pire idée qui soit. Vous savez ce qu'on dit ? Si vous bossez pour lui, il y a 99 % de chances de disparaître dans des circonstances particulièrement louches.
— Et donc ?
— Je travaille pour une personne : moi-même. Même s'il est vrai que livrer une princesse de Tenebrae au Chancelier pourrait nous rapporter gros. »
Dino força rapidement la jeune femme à se redresser, mais avec des mouvements bien entravés, elle ne pouvait même pas faire appel correctement à son fleuret, mains attachées dans son dos. Dino se positionna juste derrière elle, en déposant d'ailleurs rapidement un couteau sous sa gorge. Il murmura rapidement dans le creux de son oreille.
« — On ne tente rien, n'est-ce pas ? Soyez donc docile, et je vous montrerai donc quelques réponses nécessaires. »
Stella obtempéra.
Elle ne pouvait pas faire grand-chose d'autre pour le moment, mais gardait évidemment en tête l'idée de se libérer le plus rapidement possible. La jeune femme avança alors, sous bonne garde, aussi bien d'un Dino qui en profitait certainement un peu trop à son goût, mais aussi entourée par ces hommes de bras, certainement à la recherche de richesses inconnues. De ce côté-là, elle pourrait bien comprendre leur présence mais cela n'expliquait toujours pas sa captivité.
« — Hop, on s'arrête-là ! »
Les hommes autour obtempérèrent, tandis que Stella Nox Fleuret voyait maintenant de plus près l'appareil qu'elle cherchait justement à aller voir, au cours de sa dernière investigation : le vaisseau du Niflheim, écrasé mystérieusement et qui dégageait encore un petit peu de fumée. Avec une forme d'effroi, la princesse y décelait quelques traces de sang, à fortiori de morts.
« — On sait bien que les princesses de Tenebrae possèdent des pouvoirs bien étranges, articula Dino.
— Vous m'accusez … d'avoir détruit ce vaisseau ?
— Aucune idée, vous étiez juste là alors que ceux qui sont à l'intérieur ne sont plus très vivants.
— C'est ridicule, répliqua la blonde. Je viens tout juste d'arriver sur place.
— Je veux bien vous croire. Mais … prouvez-le. »
Stella voulait se frapper mentalement.
« — Difficile pour vous de le prouver, difficile de faire l'inverse également, finit par déclarer Dino Ghiranze. Cela dit, votre culpabilité ou non n'est pas ce qui m'intéresse le plus. Parce que je pense réellement que vous n'êtes pas coupable. En réalité, lorsque nous sommes venus ce matin, le vaisseau était déjà là, mais vous non.
— Je ne comprends vraiment pas où vous voulez en venir.
— À vrai dire, ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus chez vous. Ni même ce spectacle-là, d'ailleurs. Les princesses de Tenebrae sont réputées pour disposer d'innombrables connaissances sur ce monde et ses légendes, pas vrai ? Alors un résidu d'aéronef, j'en ai rien à cirer. Par contre, il y a des ruines, pas loin … »
Ses objectifs étaient donc bien de rejoindre ces fameuses ruines, donc …
« — Vous êtes un mercenaire et vous avez besoin de moi pour rentrer à l'intérieur ?
— On y a déjà mis les pieds, figurez-vous. Mais … disons qu'on a rencontré quelques problèmes. Des pièges bien inévitables qui ont coûté la vie à quelques-uns de mes soldats, pas plus tard que tout à l'heure.
— C'est regrettable, mais je ne pense pas être en mesure de vous aider énormément, sur ce coup …
— Détrompez-vous. Il y a des écritures indéchiffrables pour nous autres mortels, mais je crois que vous connaissez les lettres antiques, n'est-ce pas ? »
Stella songeait qu'elle n'avait décemment pas le temps de jouer aux exploratrices à un pareil moment. La vie de son frère importait bien plus que ces recherches de trésors antiques. Assez brutalement, devant son manque de réaction, Dino la ramena contre elle, en rapprochant toujours plus proche son couteau de la gorge, jouant négligemment avec quelques-uns de ses cheveux.
« — Je ne compte pas laisser cette expédition infructueuse après ce que j'ai vu, murmura-t-il à son encontre. Et ce serait dommage d'abîmer une si belle femme … »
Stella ne désirait pas particulièrement faire souffrir d'autres êtres humains non plus. Quelque piégée par cette impasse, la sœur de Ravus finit par réprimer un léger soupir.
« — Je vous aide et vous me rendez ma liberté ?
— C'est un accord, je suis un gentleman.
— Ça ne se voit pas particulièrement.
— J'assurerai une protection rapprochée.
— Libre, je n'en n'aurai pas besoin.
— Correct, puisque vous nous fausserez alors compagnie. Vous nous aider, je vous libère, le deal semble convenable, non ? »
Stella sentait déjà des regrets envahir son être.
« — Entendu.
— Parfait ! Nous avons donc un accord. Alors allons-y. »
Quelle perte de temps …
Mais en même temps, s'il s'avérait que des pièges coûtaient réellement la vie à des hommes dans les alentours, pouvait-elle réellement les laisser mourir ? Pouvait-elle réellement, même s'il s'agissait certainement de personnes aux mœurs douteuses, ici ? Le dilemme se posait pour elle et son naturel optimisme et sa générosité.
Les troupes qui accompagnaient Dino se comptaient au nombre d'une petite dizaine.
« — Chef ! »
L'un d'eux s'approcha. Un homme d'une trentaine d'années, certainement, à la peau halée et au regard duquel transparaissait une forme de fatigue.
« — Vous êtes certain d'y retourner ? On a déjà perdu quelques hommes ce matin.
— Tu peux rester ici si tu veux, mais la récompense ne te sera pas donnée.
— Hum … pardon. »
Stella Nox Fleuret se stoppa alors soudainement dans sa marche, attirant vivement l'attention de son ravisseur.
« — Eh bien alors ? Qu'est-ce qu'il vous arrive ?
— Je … il ne faut pas rester ici … !
— Quoi ?
— Je vous en prie ! Vous devez ordonner un repli de vos troupes ! »
Qu'est-ce qui lui prenait, tout à coup ? Difficile pour un œil extérieur de pouvoir comprendre.
Yoko Shimomura — Es it foron
« — Écoutez-moi, mes yeux peuvent voir la Mort elle-même ! Je peux prédire quand elle va frapper et là … elle est sur le point de le faire ! Alors il faut ordonner le repli, quitte à revenir plus tard !
— Eh bah, vous n'avez rien trouvé de mieux pour essayer de nous faire partir ? Vous savez, mes hommes ne sont pas tous crédules, et que vous soyez la princesse de Tenebrae ne change rien. »
Pourtant, quelques regards parmi les soldats montraient une réelle inquiétude. Stella Nox Fleuret restait une personne éminemment connue ici, et même si la plupart des mercenaires ne la voyaient pas comme une personne si importante, sa parole restait crédible.
« — Chef ! Ses yeux brillent bizarrement, regardez !
— Elle essaie de vous intimider, ne soyez pas tous stupides, souffla Dino. »
Hélas, cette crédibilité se renforça, quelques instants plus tard, lorsqu'une secousse sismique causa des remous dans les alentours, en même temps qu'une forme d'incompréhension chez les mercenaires de Dino Ghiranze.
À quelques mètres de là seulement, une ombre surgit de la terre, détruisant le sol en projetant de nombreux débris dans les environs. Jaillit alors une image effroyable, d'une créature de couleur bleutée.
« — C'est un daemon ! »
Un daemon bien particulier. Plus grand que la moyenne, il dépassait même les Géants Mutants qui pullulaient sur les terres du Lucis. Difficile de le décrire, un bipède aux griffes gigantesques, sur le dos duquel des excroissances osseuses lui confiaient une apparence encore plus terrifiante. Pourtant, des étincelles électriques se mêlaient constamment aux miasmes démoniques qui l'entouraient.
« — Fuyez !
— Merde ! C'est sûrement ce qui a abattu le vaisseau ! Butez-moi ça ! »
Immédiatement, les hommes firent feu au lieu de prendre la fuite.
Stella se maudit d'avoir accepté cette ''offre''.
Il fallait maintenant faire avec !
Une lueur dorée éclaira son regard, tandis que son fleuret se ficha violemment sur le sol, pile dans le faible espace qui séparait ses chevilles attachées, brisant immédiatement les chaînes. Dino ne comprit que trop tard ses intentions et reçut d'ailleurs un coup de pied en pivot sur ses côtes, le faisant lâcher prise. Malgré ses poignets attachés, Stella s'empara de son arme, prête à affronter une créature venait déjà de déchiqueter deux soldats d'un seul mouvement.
Voici l'arme Saphir, résultant des expériences de Verstael visant à combiner les plus puissants daemons aux plus puissants appareils Magiteks …
À suivre ...
