Disclaimer : Once upon a time et Harry Potter comme tous leurs personnages ne m'appartiennent pas.
Merci à mes bétas : Harley et Zarbi
Merci à Lilibelluleblue (ne t'en fais pas) et Alinegranger pour vos reviews ! (Ainsi qu'à Hellia, qui se reconnaîtra, pour m'avoir redonné l'envie d'écrire)
Chapitre 44 : Avis de recherche
Arthur se réveilla quelques minutes plus tard, seul dans la chambre d'Hermione. Il en grogna de colère, à la limite du hurlement. Il eut un bref espoir que les gardes qu'il avait amené avec lui aient stoppé la sorcière. C'était avant de se rendre compte que les quatre hommes postés devant la porte étaient dans le même état que lui. Ils recouvraient à peine leurs esprits. Seuls Guenièvre, Lancelot et quelques chevaliers triés sur le volet savaient pour l'état de l'épée.
Après tout, si cela venait à se savoir, l'autorité d'Arthur pourrait et serait même probablement remise en question. Il forma alors plusieurs groupes de recherche, chargés de retrouver Hermione, coûte que coûte. Chacun des groupes étaient mené par un des chevaliers dans la confidence. Tout cela devait se mener dans le secret le plus total. Arthur savait très bien que dès que le reste de ses invités comprendrait qu'Hermione avait disparu, il perdrait l'avance qu'il avait. Après tout, eux avait de la magie pour la retrouver.
A l'autre bout du château, Emma tomba nez à nez avec quelqu'un qu'elle n'avait pas vu depuis bien longtemps : Lancelot. Même si, après tout, elle ne l'avait jamais rencontré à cause de l'illusion de Cora, la jeune femme savait très bien qu'il était le genre d'homme dans lequel on pouvait avoir une totale confiance. Elle se présenta brièvement en tant que fille de Snow. Lancelot la cru immédiatement après avoir entendu l'histoire de la mère et de la fille pendant leur passage dans la forêt enchantée.
- Qu'est-ce que tu fais dans l'ombre ? Tu n'es pas censé être un des chevaliers de la table ronde ?
- Je l'étais, mais ça c'est une autre histoire. Je suis venu te prévenir, toi et ton groupe, à propos d'Arthur.
- C'est trop beau pour être vrai tout ça, c'est ça ?
- Presque, c'est bel et bien Merlin qui est enfermé dans cet arbre. Mais Arthur fait bonne figure, il espère que vous n'arriverez pas à le libérer avant un bon bout de temps.
Emma s'étonna, c'était stupide que d'espérer cela. S'il ne voulait pas que Merlin soit libéré, il lui suffisait de ne pas leur demander de l'aide. Pourquoi prendre un tel risque ? Elle posa alors sa question au chevalier en face d'elle.
- Il doit faire bonne figure devant son peuple et une grande partie de ses chevaliers qui sont au courant de la prophétie te concernant.
- Qu'est-ce qu'il craint alors ?
- Merlin ! Il sait que quand il reviendra parmi nous et qu'il se rendra compte de l'âme noircie d'Arthur, il lui reprendra son trône.
La blonde soupira un bon coup, comme si protéger Hermione de ses démons intérieur n'était déjà pas assez compliqué. Ils allaient devoir faire face à un roi en mal de pouvoir. Elle amena alors Lancelot au reste du groupe pour qu'il termine son histoire devant tous. Il expliqua alors qu'Arthur tenait à récupérer la dague d'Hermione de façon à pouvoir compléter son épée. C'était, pour lui, un bon moyen de s'assurer de ses pleins pouvoirs avant de retour du mage.
Ils s'inquiétèrent alors tous pour Hermione qu'ils avaient perdue de vue depuis son besoin d'isolement. C'est en se rendant dans sa chambre qu'ils comprirent qu'Arthur les avait devancés, deux chaises étaient renversées et un choc était visible contre le mur avec un tableau sur le sol. Ils fouillèrent alors le château sans pour autant arriver à la retrouver ce qui les alarma encore plus. Lancelot les rejoignit dans le parc à côté du château.
- Voici Alec, c'est un des chevaliers d'Arthur au courant pour l'épée. Il était derrière la porte pendant qu'Arthur discutait avec Hermione.
Les regards se tournèrent tous vers le jeune chevalier qui avait choisi d'être loyal à Lancelot et non à son propre roi.
- Elle n'avait pas l'air bien quand elle l'a laissé rentrer. Je ne sais pas vraiment ce qui s'est passé, les portes sont assez épaisses ici, vous savez. Tout ce que je sais, c'est qu'elle a fini par assommer Arthur. En sortant de sa chambre, elle nous a fait subir la même chose avant de partir en courant. Elle avait l'air affolé si vous voulez mon avis.
- Si elle commence à perdre le contrôle, c'est plus que des pertes de consciences que nous devons craindre, énonça Regina.
Tous savaient que la sorcière disait vrai. Il fallait retrouver rapidement Hermione pour s'assurer qu'elle ne blesse personne. Si jamais elle venait à le faire, même de manière involontaire, ils savaient très bien qu'elle s'en voudrait. C'était le genre d'événement à éviter s'ils voulaient qu'elle reste de leur côté.
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Arthur avait fini, de son côté, par retrouver Hermione. Elle n'avait pas utilisé sa magie et avait marché dans la forêt pour s'éloigner du château. L'un de ses chevaliers l'avait traquée jusqu'à un ruisseau où elle s'était arrêtée pour tenter de se rafraichir. Arthur s'approcha alors d'elle, sa main sur son épée, prêt à la dégainer en cas de besoin.
- Tu vas me donner ta dague ! cria-t-il.
La jeune sorcière ne savait pas quoi faire, d'un côté, elle aurait pu utiliser ses connaissance en Défense contre les Forces du Mal pour agir, d'un autre côté, elle avait une surdose de magie à utiliser. Pourtant, la simple idée d'utiliser la magie l'effrayait, elle avait plus que peur de ne pas pouvoir se retenir. Elle craignait de tuer Arthur, certes il n'était plus le gentil roi qu'elle avait rencontrée. Pourtant la Gryffondor savait que son envie de meurtre n'était pas une bonne chose.
- Obéis, ou je te tuerais ainsi que les tiens.
- Même si je le voulais, comme je vous l'ai dit, je ne l'ai pas ! C'était plus sûr pour que je ne fasse de mal à personne, je l'ai confiée à la famille.
C'était dans un élan d'espoir qu'Hermione avait dit cela. Elle espérait de tout cœur qu'en comprenant qu'elle n'avait pas la dague avec elle, il la laisserait en paix. Pourtant, cela ne semblait pas être ce qu'il voulait entendre. Il dégaina alors son épée et plaça la pointe cassée mais tranchante sous la gorge de la jeune femme. Tétanisée, elle n'osa pas bouger ou même répliquer.