Disclaimer : Once upon a time et Harry Potter comme tous leurs personnages ne m'appartiennent pas.
Chapitre non corrigé
Merci à AlineGranger et à shunshu pour vos reviews !
Chapitre 50 : Un moment de détente
Hermione était contente d'elle, non seulement elle avait résisté à l'envie d'écraser Ombrage comme une limace sur un mur mais elle avait aussi réussi à canaliser son énergie pour guérir Harry. Elle attendait avec impatience le lendemain pour voir l'expression sur le visage de ladite sorcière quand elle remarquera l'absence de cicatrice sur la main du Gryffondor. C'était un moment jouissif quand le tyran en rose remarqua justement que son châtiment avait été aussi rapidement effacé.
- Qui vous a soigné, Monsieur Potter ?
- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, Professeur Ombrage, répondit Harry avec un immense sourire partagé à Hermione.
- Vous n'insinuez pas que vous infligez des punitions physiques à vos élèves !? S'exclama Hermione avec une lueur de défis dans le regard.
- Je … Monsieur Potter, dit-elle en retournant son attention sur Harry, je vous ordonne de me dire qui vous a soigné votre main. Est-ce l'infirmière ? Ou encore le Professeur McGonagall ?
Son ton avait monté d'un cran, pour autant, elle était loin de se douter qu'elle se trompait totalement. Hermione gardait le sourire aux lèvres et tous les élèves comprirent qu'ils jouaient ouvertement avec les nerfs d'Ombrage. Même les Serpentards prenaient un malin plaisir à cette scène, aucun n'appréciaient ses cours après tout. Hermione se leva alors soudainement, Harry vit cette étincelle de défi augmenter au fil des minutes. Il espérait de tout cœur que son amie serait capable de se contrôler, même en face d'Ombrage. C'était, en soi, plus que compliqué avec une telle femme.
- Je suis la responsable de cette guérison. Annonça ouvertement la jeune sorcière.
- Mais oui, Miss Granger. Navrée mais je ne pense pas qu'une sorcière de votre rang soit capable d'une telle chose.
Personne ne sut si par rang, Ombrage entendait le sang moldu dont était censée être issue Hermione ou simplement son année scolaire. Pourtant, Hermione ne lâcha rien, elle resta simplement debout sans montrer une once de la magie qu'elle avait en elle. Elles se firent face pendant quelques minutes jusqu'à ce que la fin du cours ne soit annoncée. Personne ne sut si Ombrage avait écourtée le cours simplement par hantise d'un conflit qui se généraliserait ou bien par peur d'Hermione elle-même. En effet, la jeune sorcière ne se serait jamais permise de tenir tête à un professeur mais elle ne considérait pas Ombrage comme telle et laissait ses pulsions se libérer un peu.
- Alors là, Mione, bravo ! S'exclama Ron en sortant du cours.
- C'était génial, Hermione ! Vint lui dire Nevile.
Les acclamations se poursuivirent pendant quelques minutes, jusqu'à ce que les joues rouges d'Hermione ne s'attenues. A la fin de la semaine qui suivie, plusieurs élèves de Poudlard se retrouvèrent à Pré-au-Lard pour trouver un moyen d'apprendre à se défendre. Les cours ne servant plus à cela avec Ombrage, ils devaient trouver un réel professeur. Après cette réunion plus qu'houleuses avec divers Gyrffondors, Poufsouffles et Serdaigles, Hermione se balada en compagnie de ses amis dans la ville de sorciers. Ce fut en cet instant qu'elle vit deux personnes qu'elle connaissait bien dans le coin de la rue.
- Maman ? Henry ?
Sans ajouter un mot, la jeune femme fonça vers sa mère et son compagnon pour aller dans leurs bras. Sans s'inquiéter de la réaction de ses amis, la sorcière embrassa Henry qui ne se fit pas prier pour répondre à ce baiser. Ginny laissa un petit gloussement sortir quand certains garçons détournèrent le regard.
- Mais qu'est-ce que vous faites là ?
- C'est moi qui les aie amenés, s'exclama Remus qui s'afficha.
Hermione ne put qu'accorder une accolade à son ancien professeur. Ce dernier avait bien compris, via les lettres d'Harry, que le self-control de son amie était mis à rue d'épreuve avec Ombrage. C'était gagné, rien que de voir ces deux visages familiers avaient eu l'effet calmant escompté chez la jeune femme. Elle passa alors doucement une de ses mains sur le ventre plus qu'arrondi de sa mère. Regina était, à présent, enceinte de 6 mois. Elle regarda Harry et ses amis, de loin, leur faisant comprendre qu'elle resterait avec eux.
- C'est qui à côté de Remus ? Demanda Ginny.
- La femme c'est la mère biologique d'Hermione. Le garçon à côté, c'est Henry, son copain, mais ça je pense que tu l'avais devinée !
Ginny ne put que rire à la remarque d'Harry. Elle était contente de voir son amie retrouver les gens qui la comprenaient. Le Weasley avait mal pris, au départ, d'être tenue à l'écart de la vie d'Hermione qu'elle considérait comme sa propre sœur. Mais elle avait su s'adapter et faire la part des choses.
Hermione n'aurait pas pu rêver mieux avec ce qu'elle avait vécu pour la rentrée. Elle expliqua alors le cas d'Ombrage à sa mère, Remus et à Henry. Elle raconta également le cas de la main d'Harry.
- Elle torture ses élèves et personne ne dit quoi que ce soit ? Demanda Regina.
- Ils ne peuvent pas dire grand-chose, elle est envoyée par le Ministre en personne, jamais elle ne sera condamnée pour quoi que ce soit.
- Et tu as réussi à soigner la main d'Harry ? Demanda Henry.
- Oui, j'étais vraiment contente de moi pour le coup. Et ça a plus qu'agacer Ombrage donc c'était un coup double pour moi.
Henry ne pouvait qu'être fier de celle qui lui faisait face. Elle avait su se retenir de faire du mal à une femme que même lui détestait déjà. Et dire qu'il y avait peu, Hermione avait failli écraser le cœur de deux personnes, dont une totalement innocente. Harry s'approcha alors doucement du groupe, accompagné par Ron et Ginny. La jeune sorcière fit alors les présentations, plus que fière de la famille qu'elle avait à présent.