Disclaimer : Harry Potter et tous les personnages de cet univers ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de JK Rowling

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Chapitre 55 : Par où commencer ?

Le groupe se prépara alors au pire. Il fallait admettre que de savoir Cora dans les parages n'aidait pas à se sentir en sécurité. Hermione savait qu'elle n'avait pas grand-chose à craindre physiquement mais craignait pour la vie de sa mère et du reste de sa famille. Après tout, toute la ville faisait partie de sa vie maintenant. Elle s'en voulait encore d'avoir amené la guerre des sorciers jusqu'à la ville. Cette dernière avait déjà assez souffert pour ne pas en rajouter une couche.

- Remus, une idée de par où nous devons commencer ? Tu connais l'odeur de Sirius comme personne, demanda la jeune femme.

- Toutes les odeurs semblent différentes de notre monde. Et, pour être franc, je n'ai pas l'impression qu'il ait mis une patte dans ces rues.

Remus lança un regard à Ruby. Il savait très bien que la jeune louve avait le même sens de l'odorat que lui et savait reconnaître Henry de cette manière. Malheureusement pour eux, elle semblait dans le même état de rhume forcé que le sorcier. Tout cela n'aidait pas à leur quête. Il fallait trouver un autre moyen de retrouver les deux hommes.

- Allons chez Granny's diner ! Proposa Belle.

- Tu as faim ? Par un moment pareil ? Demanda Hook, plus qu'étonné.

- Mais non, voyons… Dans notre monde, c'est par là que tout le monde passe. S'ils sont bien passés dans ces rues, ils ont forcément dû aller dans cet endroit familier, surtout Henry.

Personne n'alla à l'encontre de son raisonnement. Après tout, personne n'avait de meilleur plan à proposer. Ils marchèrent alors tous vers ce qui était la copie parfaite du restaurant de la grand-mère de Ruby. Malheureusement pour eux, et malgré un échange plus que compliqué avec la sorcière tenant les lieux, personne n'avait aperçu les deux hommes.

- On ne se décourage pas ! Il y a plein d'autres endroits à voir : l'ancien château d'Henry sur la plage, le bureau de maman, la maison des Charmings !

Hermione croyait dur comme fer qu'elle arriverait à mener à bien sa quête. Il était hors de question qu'elle rentre sans eux.

- Mon petit doigt me dit qu'ils ne sont dans aucun de ces lieux ma chère ! S'exclama une voix sortant de l'ombre.

- Qui êtes-vous, et que… Commença Regina avant de se faire interrompre par Hermione qui se plaça devant sa mère.

- C'est Hadès.

Un silence assourdissant s'imposa à eux. Ils étaient en présence du dieu même des Enfers. Il fallait qu'ils restent sur leur garde. Belle avait beaucoup lu sur les Enfers pendant qu'Hermione cherchait un moyen de les y amener. La bibliothécaire savait qu'en beaucoup de points, l'homme se trouvant eux ressemblait à Rumple. C'était un manipulateur né qui ferait tout pour les amener à jouer le jeu qu'il désire.

- Bien, bien, bien. Maintenant que les présentations sont faites, j'aimerais vous annoncer que je détiens personnellement ceux que vous cherchez.

- Et que voulez-vous en échange de leurs vies ? Demanda Emma.

- De leurs vies ? Non, vous n'y êtes pas. La vie, ils l'ont déjà perdue ! Mais ils font de bons appâts par contre.

- Des appâts ?

Hadès laissa sortir un rire plus que glaçant de sa bouche. Il expliqua alors qu'il avait l'intention de causer leurs morts, les uns après les autres. Il ne les tuerait pas lui-même. Cela serait bien trop simple et rapide, mais il s'arrangerait pour que vieilles connaissances croisent leurs chemins. Après tout, ce n'était pas son genre de se salir personnellement les mains.

- Je peux savoir pourquoi vous avez une dent contre nous ? Que vous en vouliez à votre frère Zeus ou quelqu'un de votre genre je comprends, mais nous ? On ne vous connaissait même pas avant aujourd'hui ! S'exclama Hermione.

- Mais moi je vous connais, jeune sorcière ! Disons, pour faire simple, que je tente de rentrer dans les bonnes grâces d'une personne de votre famille qui a rejoint mon royaume. C'est tout.

Il afficha un petit rictus avant de partir dans une gerbe de flammes bleues. Bien-sûr, ce fut immédiatement que tous comprirent que la personne en question n'était autre que Zelena. Ils allaient donc devoir la retrouver pour mettre les choses au clair avec elle. Le groupe prit alors la direction de la maison que possédait ladite sorcière de son vivant.

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Henry regarda autour de lui, cherchant un moyen de s'échapper du pétrin dans lequel il était avec Sirius. Le sorcier était exactement en quête de la même chose. Pourtant, rien ne semblait laisser transparaître une quelconque faille dans les chaînes accrochées à leurs poignets.

- Ne t'en fait pas Henry, je me suis déjà évadé d'une prison, ce n'est pas celle-là qui va me retenir.

Il lança un clin d'œil au jeune homme avant de tenter divers astuces pour se défaire de l'emprise de leur geôlier.

- Azkaban, c'est ça ? Pas terrible comme endroit à ce que j'ai cru comprendre.

- C'est le moins qu'on puisse dire ! Répondit-il en riant. Ici, au moins, il n'y a pas de détraqueurs. Crois-moi, c'est un gros point positif. J'ai tout tenté pour leur faire croire que je n'étais pas dans ma cellule. Même sous ma forme de chien je….

- C'est ça ! Cria alors Henry.

Sirius le regarda avec incompréhension avant de réaliser qu'Henry venait de mettre le point sur une possible faille. Effectivement, ces chaînes étaient prévues pour des humains et Hadès ne semblait pas avoir l'habitude d'avoir des prisonniers autres qu'humains ici-bas. Sirius prit alors sa forme canine dont les pattes se libérèrent naturellement. Il reprit sa forme humaine immédiatement après avant de lancer un regard plus qu'heureux à Henry. Il lui restait à présent à trouver un moyen de libérer également le jeune homme. Mais au moins, l'un comme l'autre retrouvaient un peu l'espoir de s'en sortir et de retrouver leurs proches.

Henry pensa alors à Hermione, espérant qu'elle n'avait pas sombré dans les Ténèbres au moment de sa mort. Il savait, via ce qu'avait dit Hadès, qu'elle était en route pour le retrouver. Toutefois, il appréhendait de savoir quelle partie de celle qu'il aimait allait aller à sa rencontre. Sirius était aussi pensif qu'Henry. Ses pensées à lui étaient tournées vers Belle. Pour une fois qu'une femme bien ne partait pas en courant en le voyant, en connaissant son passé, il refusait de laisser passer une telle occasion.

Mais encore fallait-il arriver à s'échapper d'ici.