Je vous salue !

Aujourd'hui je publie le chapitre 25.

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à la série Netflix et aux comics, sauf l'histoire.

Échange

Résumé : Les Hargreeves arrivent dans une nouvelle chronologie mais quelque chose ne va pas, ils ont échangé leur pouvoir.

NDA : UA. Pas de Sparrow, pas de Reggie Vivant. Se passe après la saison 2. Bien sûr Ben est toujours là, en fantôme.

Voilà fin du blabla

On se retrouve en bas.

Bonne Lecture


Chapitre 25 :

Deux jours. Précisément Cinquante heures. Voilà le temps que Cinq avait perdu à cause d'un connard qui lui avait injecté un sédatif que son corps avait essayé de combattre. Cinquante putain d'heures.

Il était actuellement en train de boire un café, tout en calculant rapidement. Il ne cessait de jeter des coups d'œil vers le type qui avait rencontré Allison. Il était seul dans la cuisine, puisqu'il était encore très tôt. Trois heures du matin précisément. Il était donc logique que personne ne soit encore levé.

Cinq devait avouer que ces heures perdues restaient floues. Il se souvenait qu'il avait failli s'étouffer, mais le reste était comme brumeux. À chaque fois qu'il essayait de saisir le souvenir pour se rappeler de certains instants, il lui échappait, s'évaporant. Alors il préférait calculer, tout en se bourrant de café. On ne changeait pas ses vieilles habitudes.

Pour l'instant, il parvenait à ignorer les cris des fantômes. Ben l'observait sans rien dire. La directrice lui souriait tranquillement, semblant satisfaite de ce qu'elle voyait. Et les autres criaient. Sans cesse...

Les heures défilaient et il calculait. Quel pouvait bien être le plan de Carl ? Pourquoi faisait-il tout cela ? Pourquoi attaquait-il l'académie ? C'était du suicide, mais il les attaquait quand même. Cinq se souvenait bien du réveil, de Hazel lui disant que sa famille était attaquée. Il les avait tué. Mais que voulait Carl ? Pourquoi tout ces débutants essayaient de les capturer ? À chaque fois qu'il posait cette question à un fantôme, il n'avait pas de réponse.

Il se servit une autre tasse de café, alors qu'il entendait les pas tranquilles d'Allison.

« Salut. » Lança-t-il, alors qu'elle entrait dans la cuisine.

Elle sursauta le fixant avec attention.

« Que fais-tu debout ? Tu devrais te reposer. »

Il balaya sa phrase d'un geste de la main, attrapant une tasse pour lui servir un café.

« Je vais bien. »

« Décidément, c'est une habitude. » Marmonna Ben.

Cinq l'ignora, retournant à ses calculs.

« Tu calcules quoi ? » S'enquit Allison, se penchant vers son cahier.

« Probabilité. J'essaie de prévoir ce que mijote Carl. »

« Carl ? Tu ne l'as pas tué ? »

Cinq secoua la tête.

Il poursuivit son œuvre.

Les autres ne tardèrent pas à le rejoindre. Il les ignora, alors qu'ils disaient qu'il devait se reposer.

« Cinq, tu as passé je ne sais pas combien de temps à vomir. Tu ne devrais pas boire de café. » Lança Diego.

« Ouais, tu vomissais. » Indiqua Ben.

« C'était pitoyable. » Rétorqua Réginald.

Cinq lui lança un regard noir. Il termina son café et ferma son cahier.

« Réunion de famille dans le salon, lorsque vous aurez fini de manger. »

« Il faut toujours que vous preniez ce ton suffisant, petit connard. » Gronda la directrice.

Cinq soupira, sa famille marmonnant quelque chose qu'il ne comprenait pas. Il s'installa dans le salon, ignorant la remarque de son père.

Il attendit patiemment que sa famille le rejoigne. Le premier dans la pièce fut Klaus. Il s'installa près de Cinq, fixant l'endroit où se trouvait Ben. Il le connaissait vraiment bien...

Klaus allait dire quelque chose, mais Luther entra d'un pas lourd.

« Bordel... il est trop tôt Cinq... » Marmonna Numéro Un.

« J'ai déjà perdu cinquante heures à cause d'un connard, je ne veux plus perdre de temps. » Rétorqua Cinq.

« Tu sais Luther ne dis pas ça en mal... » Intervint Ben.

« Vous devriez écouter un peu plus Numéro Un. » Déclara Reginald.

Cinq soupira simplement.

« Et cessez de soupirer. »

Cinq le fixa droit dans les yeux, soupirant encore, avant de lui lancer un sourire moqueur.

« Tu affrontes qui Cinq ? » Demanda Klaus.

« Un connard. »

Vanya entra accompagnée de Diego et d'Allison. Ils s'installèrent sur les canapés, puis fixèrent Cinq. Il allait dire quelque chose, mais Allison le devança.

« Tu nous expliques ce qui t'a pris dans le bar. » Exigea-t-elle.

Cinq soupira.

« Vos soupirs sont agaçants. » Marmonna la directrice.

« Nyanyanya Nyanyanya. » L'imita-t-il.

« Tu te fous de moi ? » Grogna Allison.

« Aucunement. Une salope me fait chier. Rechargeons nos fusils. »

« Hein ? » Lança Diego.

« Mercredi, j'ai cherché tout les Dinsk de la ville. » Expliqua Cinq.

« Pourquoi ? » Intervint Vanya.

« Les types qui nous ont attaqué quand on revenait du théâtre devaient nous livrer à ce Dinsk. Je voulais remonter jusqu'à Carl. »

« En parlant de mercredi Cinq... tu m'expliques pourquoi Ben était avec moi ? » Demanda Klaus.

« Il fait ce qu'il veut, il n'est pas obligé de me suivre partout. »

Alors voilà où était Ben ce jour là. Cinq soupira.

« Et pourquoi tu avais des côtes cassées, ou une épaule disloqué ? » Grogna Diego.

« J'ai insulté un fantôme. »

Cela devrait suffire.

« Tu ne dis pas tout Cinq... »

Oh Ben...

Cinq l'ignora.

« Ben t'a frappé ? Enfin un fantôme t'a frappé ? » S'inquiéta Klaus.

Cinq ne répondit pas.

« Moi je lui en ai collé une un jour. » Lui apprit Ben.

Oh. Intéressant.

« Bref. J'ai donc cherché le Dinsk qui nous voulait du mal. J'ai fait plusieurs maisons, ça m'a prit un moment, ne pouvant plus me téléporter, j'ai tout fait à pied. Je suis tombée sur une jeune femme, elle m'a dit que son père avait rendez-vous avec la sœur d'un gosse de treize ans qui était son filleule. J'ai compris. C'était celui que je cherchais, j'ai donc foncé jusqu'au bar où vous aviez rendez-vous. Et il est sorti. Il m'a reconnu, alors je lui en ai collé une pour l'empêcher de fuir, je voulais des infos. »

« Mais on est intervenu... » Souffla Vanya.

« On est sorti, Allison a appuyé sur l'épaule qui était déboîté et l'autre connard en a profité pour me plaquer au sol, il m'a planté une aiguille. Le sédatif... bref, vous savez tout. »

« Alors ce n'était pas Carl. » Souffla Luther.

« Non, l'attaque qu'on a subi le prouve. »

« D'ailleurs tu étais déchaîné. Comment tu pouvais bouger alors que tu étais malade ? » Demanda Diego.

« Comme les fantômes ne cessent de le répéter. Je suis un assassin. C'est dans mon sang. »

Ils s'observèrent face à sa réplique.

« Et le fantôme de Dinsk ne t'a rien appris ? » Demanda Luther.

« Incompétent et inutile. »

« Cinq... »

Il se tourna vers Klaus.

« Je dois te demander un truc... c'est vrai que tu vois papa ? »

Cinq leva les yeux au ciel, alors que sa famille réagissait.

« Papa ! » Cria Luther.

« Merde ! » Siffla Allison.

« Pourquoi t'as rien dit ? » Marmonna Diego.

« Inutile, inintéressant et complètement idiot. Je ne vais pas non plus vous dire toutes les remarques qu'il me balance. Du genre : « cessez de soupirer », « retirez vos pieds de mon fauteuil », et bla et bla... il s'époumone tout seul, c'est son problème. »

« Oh... Cinq... Tu as vraiment du courage... papa doit être ignoble... »

« Il t'entend Klaus. » Soupira Cinq. « Mais je gère. Disons que j'ai un petit duo agaçant. Vivement que tu récupères ton pouvoir, c'est énervant. »

« Ouais... ça m'enchante pas. »

« Qu'est-ce qu'on fait pour Carl ? On va pas attendre qu'ils nous attaquent et parvienne à nous capturer ? » Demanda Diego.

« Bien sûr que non. Je réfléchi. J'essaie de prévoir son prochain plan. » Déclara Cinq.

Le silence s'installa entre eux.

Cinq réfléchissait à toute vitesse.

« J'ai un plan, mais il va falloir que je m'entraîne. Klaus, tu dois me dire tout ce que tu sais sur tes pouvoirs. »

Klaus l'observa avec des yeux ronds.

« Je ne sais pas grand-chose moi... »

Cinq se tourna vers Reginald.

« Et vous, vous ne voulez pas m'en dire plus ? Après tout, vous vouliez que Klaus ait peur de vous, pourquoi ? »

Son père le fixa.

« Mais je ne vous fais pas peur Numéro Cinq. » Répondit-il.

« Jamais. Alors, je vous écoute. »

Sa famille fixait l'échange qui pour eux était à sens unique.

« Tuez vous et vous comprendrez. »

Cinq se figea. Se tuer ? Se tuer ?

« Ne l'écoute pas ! » Cria Ben.

« Que se passera-t-il si je fais ça ? » Demanda Cinq.

« Si vous êtes comme Numéro Quatre, cela sera une bonne chose. Si ce n'est pas le cas, tant pis pour vous. »

« Je ne le ferais pas. Je ne suis pas débile. » Siffla Cinq, le levant d'un bond, tournant le dos à son père.

« Faire quoi ? » Demanda Allison.

« Dis lui Cinq ! » Lança Ben.

« Ce n'est pas important. Je vais m'entraîner et on agira. Je me laisse trois jours. Faites en autant. »

Il tourna les talons, quittant la pièce pour aller s'entraîner.


Un nouveau chapitre fini.

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

À bientôt.

Biz

Gin' pour vous servir