— Ils l'ont toujours pas capturé. Quelle incompétence bon dieu. Pourtant avec sa sale trogne il devrait pas être difficile de le retrouver. S'exclama Vernon durant le petit-déjeuner en voyant que Sirius black faisait encore la une du journal.
— Il pourrait être n'importe où. Rien que d'y penser j'en frémis. Répondit pétunia en regardant par la fenêtre comme si elle s'attendait à le voir surgir d'un buisson.
— Si seulement ils n'avaient pas supprimé la peine de mort pour ce genre d'engeance. Ça se voit à sa sale face qu'il vient d'une sale race. Si j'étais eux je m'occuperais de sa famille et de ses proches. Je suis sûr qu'ils l'aident. De toute manière ça m'étonnerait qu'ils n'aient rien à se reprocher. Harry ça va tu ne dis rien ?
— Euh oui ça va. Répondit Harry totalement estomaqué de voir au JT l'évadé dont le portrait faisait la une de la gazette du sorcier d'hier.
— Tu es sûr. Depuis que tu es revenue de cette école pour cingl(..). Enfin de cet endroit tu n'as pas l'air d'aller bien. Qu'est-ce qu'ils t'ont fait là-haut ?
— Rien. Tout s'est très bien passé. Et maman arrête de regarder dehors ! C'est ridicule, Il n'y a aucune chance de le voir.
— Ne parle pas comme ça à ta mère. Le réprimanda Vernon, en commençant à devenir rouge
— Laisse Vernon. Ce n'est pas grave. Tu vois bien qu'il est perturbé.
— Je ne suis pas perturbé. S'insurgea Harry.
Mais pétunia l'ignora et poursuivit.
— À la radio ils ont dit qu'on l'a vue à Bletchley.
— Mais c'est pratiquement la porte à côté. S'exclama Vernon. Qu'est ce qui peut bien l'attirer dans le coin ?
— Je ne sais pas. Mais à partir de maintenant Harry, je ne veux plus que tu traînes dehors tout seul.
— Quoi ? Mais ce n'est pas juste !
— De toute façon, je n'aime pas ça. Tu as pris de sales habitudes chez (..)les autres. C'est un comportement de délinquant.
— Tu ne peux pas me dire ce que je dois faire, je suis plus un enfant. Dit Harry excédé par le comportement maternant des Dursley depuis son arrivée.
— Pas sur ce ton mon garçon. Non pétunia ça suffit, ce n'est pas parce que ces déséquilibrés lui ont fait subir on ne sait quoi, qu'on doit tout lui passer. Termina-t-il en voyant que Pétunia allez protester.
— Tu sais que j'en suis un, de déséquilibré. Fit remarquer violemment Harry.
— Je ferais tout ce qui est nécessaire pour que tu n'en deviennes pas un. Maintenant file dans ta chambre. Je ne veux plus te voir avant le diner. Répliqua Vernon.
À partir de ce jour l'ambiance devint pesante au 4 privet drive. Les Dursley ne purent que constater impuissant qu'Harry se refermait sur lui-même et devenait de plus en plus irritable. Ils avaient bien remarqué des changements chez Harry depuis qu'il était revenu de l'école cet été. Au début ils s'étaient dit que c'était dû à l'adolescence. Maintenant ils commençaient sérieusement à s'inquiéter.
Jusqu'au jour où lors d'une énième dispute :
— J'en ai marre de vous, de vos préjugés à deux balles ! Quoi que je fasse ce n'est jamais assez bien pour vous. Je n'ai jamais eu ma place ici. Je ne veux plus jamais vous revoir ! Cria Harry sur le seuil de la maison des Dursley.
Avant que l'un des Dursley ne puisse réagir Harry, claqua la porte et sortit en traînant sa lourde malle et la cage de Croutard (qui affichait bruyamment sa désapprobation à l'idée de s'en aller).
— Dobby ! Cria Harry
Un elfe de maison habillé d'un patchwork de vêtement hétéroclite aux couleurs flashy apparut
— Maître Potter a appelé ? Maître Potter pleure ? Est-ce que maître Potter va bien ?
— Je ne suis pas ton maître. Est-ce que tu peux m'emmener s'il te plaît ?
— Où maître Potter veut-il aller ?
— N'importe où du moment que c'est loin d'ici. Et ne m'appelle pas maître.
— Oui mai(..). Monsieur Potter.
Avant de transplaner Harry relu l'article de la gazette qu'il avait découpé et mit dans sa poche hier soir avec le portrait de Black. Si le bras droit de Voldemort, tueur de dizaine de moldus et parrain du survivant se dirigeait vers Little Whinging, il valait mieux pour tout le monde qu'il quitte les lieux le plus vite possible.
