Bonjour, bonjour, bonjouur~

Alors mes petits loups ? On n'a pas trop attendu ?

Voici le nouveau chapiiitre

Avec de nouveau personnages, de l'action, de l'aventure et tout plein de bonnes choses !

Je tiens juste à dire que j'ai complètement rajouté un personnage et des dialogues avec pour coller à mon idée d'origine. Alors, je me suis démené pour ne pas qu'il fasse tâche dans le scénario !

Ceux qui connaissent bien le film, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez xD

Bonne lecture et à Mercredi prochain !

Chapitre 4 : La rencontre

Antarès avançait comme il pouvait dans la neige. Il y avait au moins un mètre de poudreuse. Milo caressa l'encolure de son cheval pour l'encourager avant d'appeler son ami.

« CAMUS ! CAMUUS !»

En plus il n'était pas très couvert pour un froid pareil, mais heureusement le pelage de son cheval le réchauffait un petit peu. Il continua d'avancer dans toute cette neige, regardant les alentours. Il continuait d'appeler son ami, un peu désespéré.

« Cam', c'est moi. Ton meilleur ami qui t'a poussé à nous envoyé de la neige en été… »

C'est vrai que c'est sensé être l'été ! Mais tout ça, c'était à cause de lui.

« Je suis désolé… Je sais que c'est de ma faute…

Awooooo… »

Awoo ? Pourquoi il entendait des loups ? Bon, c'est une forêt, c'est normal. Il regarda son cheval et fit une tête inquiète en continuant de parler dans le vide. Enfin, plutôt à Antarès.

« Néanmoins, ça ne serait pas arrivé s'il m'avait parlé de son secret… Aaah… Quel cachottier~ »

Il fit un petit sourire avant que de la neige tombe d'un arbre et effraie Antarès, qui cambra, faisant tomber le pauvre Milo, le projetant un peu plus loin.

« Wah ! Ugh… »

Bon, heureusement que ça ne fait pas trop mal la poudreuse. Il enleva sa cape qui avait atterrit dans son visage. Dès qu'il leva la tête, il vit son destrier se faire la malle.

« Oh non, non, non… Reviens, reviens ! Non, non, non ! Antarèèèès ! … Brr… Bon, d'accord… »

Là, il était frigorifié, la neige ça amortit les chutes mais ça donne froid ! Mais ça allait, il n'était pas trempé. Il se redressa, s'aidant de l'arbre, qui par un coup du sort se redressa d'un coup, faisant tomber sur le Prince un tas gigantesque de neige. Bon, bah c'est foutu, il allait avoir froid…

OooOooO

La nuit commençait à tomber tandis que Milo avançait péniblement dans la poudreuse.

« La neige… Il fallait que ce soit la neige. Il ne pouvait pas avoir de pouvoirs magiques qui permettent de recouvrir les landes de sable fin et chaud… ? »

Oh de la fumée… DE LA CHALEUR !

« UN FEU ! »

Il s'exclama de joie avant de glisser, dévalant la pente et atterrissant dans une rivière glacée. Alors là, c'était le pompon ! Heureusement qu'il avait vu la feu au loin… Il se redressa et essaya d'accélérer le pas en marmonnant des « j'ai froid, j'ai froid, j'ai froid… ». Sa tunique avait gelée, l'entravant dans ses mouvements, donc c'est avec une démarche de pingouins qu'il s'approcha d'un petit chalet. Il enjamba comme il put les marches et tapa sur l'enseigne enneigée pour pouvoir lire.

« Chez… Aldébaran, bazar… Oh et sauna ! »

Il entra dans le magasin et fit un petit soupir de soulagement, il faisait bon. Il regarda la boutique avant de se faire attirer l'attention par le marchant.

« Ouhou !

— Hm ?

— Grande liquidation d'été ! 50 % sur les maillots de bains, shampoo et sur la crème solaire que je fais moi-même, Sí ! »

Milo regarda un instant le vendeur, vendeur qui avait un grand sourire, son mono-sourcil se levant en même temps que ses lèvres. Fascinant. Il revient sur ce que lui disait le vendeur, un peu perplexe avant de répondre en souriant.

« Ah ? Très bien… Mais dans l'immédiat, auriez-vous des bottes, des bottes fourrées et des vêtements chauds… ?

— Sí ! Ça sera dans notre section hiver ! »

Section aussi vide que le néant. Y restait des bottes, une corde, un piolet, des raquettes… Et une tenue. Bon… Il n'allait pas avoir le choix alors il pria que ça lui aille. Il alla prendre la tenue, ce n'était pas ses couleurs, m'enfin bon… et alla au comptoir pour payer.

« Oh… euh… Est-ce que, par hasard, quelqu'un d'autre, un autre jeune homme, le Roi peut-être, serait passé par là récemment ?

— Vous êtes la seule personne assez inconsciente pour braver la tempête. »

À ses mots, la porte s'ouvrit sur un homme, complètement couvert de glace. Aldébaran le regarda avant de sourire à Milo.

« Vous, et cet homme. Uhu ! Grande liquidation d'été ! »

L'homme s'avança vers Milo, un peu impressionné. Il était grand mais cet homme l'était un peu plus et surtout, il n'avait pas l'air très amical. Il fit mine de ne pas le voir, chantonnant en regardant le plafond. Oui, très, très feng shui le plafond…

« … Les… carottes…

— Hein ? »

L'homme de glace s'approcha encore plus et Milo se mit à siffler comme si de rien n'était. Mais c'était qui ce dude ?

« Derrière vous.

— Oh… Oh ! Oui, excusez-moi ! »

Il s'écarta des carottes en soufflant, il avait eu un peu peur… En même temps, à passer sa vie confiné dans un château, ça n'aidait pas à se sentir à l'aise face à des gars comme ça… Aldébaran commença à essayer de taper la discute.

« Oh, c'est dur, cette tempête en Juillet, Sí ! D'où peut-elle bien venir ?

— De la montagne du Nord, Star Hill. Répondit l'homme étrange en prenant la corde et le piolet.

— De la montagne du Nord ? Star Hill… »

Milo répéta cette information, alors ça serait possible… Camus était sûrement là bas ! Le marchand regarda les articles que l'homme voulait acheté, continuant de sourire.

« Ça vous fera 40 !

— 40 ?! Non, 10 !

— Oh non, ce n'est pas possible. Ces articles viennent de mon stock d'hiver et la demande va très bientôt dépassée l'offre…

— Vous voulez me parlez de l'offre et de la demande ? J'gagne ma vie en vendant des pains de glace…

— Oh… Fit Milo qui observait depuis le début, la demande ne doit pas être très florissant par les temps qui courent… Je veux dire, c'est vraiment… Hm, c'est pas de chance.

— Ça fera donc 40. Reprit le marchand, continuant d'afficher son grand sourire. Mais vous aurez accès au sauna d'Aldébaran ! Uhu ! La famille ! »

Il fit un petit coucou aux personnes dans le sauna qui leur fit coucou à leur tour. Milo leur répondit en souriant tandis que l'homme de glace soupira.

« Dix, j'ai pas un sou de plus… Soyez compréhensif…

— D'accord. Il montra les carottes en éloignant le piolet et la corde. Vous aurez ça et pas plus.

— J'aurais une petite question, se lança Milo. Que ce passe t-il exactement à Star Hill ? Est-ce que ça ressemble à de la magie ? »

L'homme soupira, venant enlevant son foulard qui cachait son visage, un peu exaspéré.

« Voilà… C'est ça. Et maintenant, allez-vous en. Je dois négocier avec cet escroc. »

Aldébaran se leva, montrant à quel point il était grand et imposant, regardant l'homme, son sourire ayant disparu.

« Comment m'avez-vous appelé… ? »

L'homme déglutit quand le marchand l'attrapa par la sacoche, le faisant se cogner contre l'enseigne pour le balancer dehors.

« Doucement, doucement ! Aïe ! Waah !

— Au revoir ! »

L'homme se redressa, crachant la neige qu'il avait avaler avant de se faire approcher par son renne qui le renifla, attendant ses carottes.

« Non, Aioros… J't'ai pas pris de carottes… Brame indigné. Mais j't'ai trouvé un bel endroit où dormir ! Et c'est gratuit ! »

Milo regarda Aldébaran revenir, bouche bée et déglutit discrètement, le marchand se tourna vers lui, reprenant son grand sourire.

« Je suis désolé pour toute cette violence… Je vais vous offrir un cabeça de arenque marinado pour me faire pardonner. »

Il sortit un bocal où baignait des têtes de poisson, le Prince s'empêcha de grimacer de dégoût en voyant ça.

« Alors, le manteau et les bottes, Sí ?

— Euh… »

Milo hésita un instant, venant regarder vers la porte. Il avait peut-être un moyen de retrouver Camus…

OooOooO

« Caramba ! Mais il est passé où… ? Brr… J'aurais dû mieux me couvrir… »

Shura fit avancer son cheval dans la neige avant de s'arrêter un instant. Là bas, au loin, de la fumée… Bon, au moins, il pourrait se réchauffer. Et peut-être que son Prince y était ! Il n'avait aucune idée de où il était allé mais foi de soldat, il allait le retrouver pour le protéger !

OooOooO

Un bruit de luth se faisait entendre dans la réserve du marchant ainsi qu'un chant.

« Les rennes sont meilleurs que les hommes~

'Ros, ami, qu'en penses-tu~ ?

Oui, les hommes sont méchants, médisants et têtus, sauf toi, je l'ai su dès que j't'ai vu~ Oh, merci, mon vieux.

Les hommes sentent moins mauvais que les rennes~

'Ros, penses-tu comme moiii~ ?

C'est bien vrai, ma foi. Pour tous, sauf pour toi~ Là, tu m'as eu.

Mais il se fait tard~

Très tard~

Endors-toi sans peine, 'Rooos~

— Joli duo. »

Milo débarqua dans la pièce, brisant la bulle que s'était crée l'homme qui sursauta violemment tout comme son renne. Surtout qu'il avait commencé à s'endormir ! Il se redressa d'un coup avant de voir le blondinet du magasin. Il soupira un peu soulagé.

« Ah… C'est vous. Qu'est-ce que vous voulez… ?

— Je veux que vous me conduisez à Star Hill. »

L'homme châtain fixa Milo avant de se laisser tomber dans la paille.

« Non. J'emmène personne nulle part.

— Je vais être plus explicite… Le Prince jeta un sac sur l'homme qui s'indigna. Conduisez-moi à Star Hill, je vous prie. »

Le renne se mit à sentir le sac et le vendeur de pains de glace l'ouvrit un peu perplexe pour y voir le piolet et la corde. Il regarda le jeune homme en face de lui, essayant de comprendre son geste. Milo prit son courage à deux mains, il allait réussir à le convaincre.

« Je sais comment faire pour que l'hiver s'arrête…

— … Urgh… On partira au lever du jour. »

Et l'homme mit son bonnet sur les yeux, mettant fin à la discussion. Mais il reprit la parole, d'une voix un peu moqueuse.

« Et vous avez oublié les carottes pour Aioros… »

Milo fronça les sourcils et jeta son autre sac… En plein dans la tête de l'homme. Oups.

« Oh, pardon ! Pardon, ch'uis désolé ! Je… euh… Hm ! Nous partons, maintenant. Sur le champ. »

Il sortit dehors pour se cacher et reprendre son souffle. Il venait faire preuve d'autorité, là ? Espérons que ça marche. Le montagnard regarda vers là où était sortit le jeune homme et passa un bout de carotte à son renne avant de manger l'autre moitié.

OooOooO

« Yah ! »

Le traîneau filait comme le vent dans la neige, Milo s'accrochait au bord, peu habitué à ce genre de sensation mais après un petit moment, il fit un rire. C'était assez cool au final, même jouissif. Il commençait à bien aimer. Le montagnard fit un sourire vers ce jeune homme avant d'accélérer.

« Accrochez-vous, nous aimons la vitesse !

— Moi aussi, j'adore ça ! Fit Milo en posant ses pieds sur le traîneau, voulant se mettre à l'aise.

— Woh ! Wowowowow ! Le châtain poussa les pieds de son passager. Enlevez vos pieds, le vernis est tout neuf. Vous avez grandit dans une porcherie ? »

Et sur ses mots, il cracha sur son traîneau, éclaboussant Milo qui s'essuya le visage en gémissant de dégoût.

« Non ! J'ai grandis dans un château… »

L'homme ne sembla pas vraiment l'écouter, regardant son traîneau avec satisfaction après l'avoir frotter. Après un instant de silence, le montagnard prit la parole.

« À votre avis, que s'est-il passé pour que le Roi devienne givré ?

— Oh… Eh bien… Disons que c'est un peu de ma faute… Je me suis fiancé, puis il s'est fâché, parce que d'après lui, on n'épouse pas un homme que l'on vient de rencontrer ! Il a dit qu'il ne donnerait pas sa bénédiction et—

— Quoi ?! Vous vous êtes fiancé à un homme que vous venez de rencontrer ?

— Oui ! Peu importe… Ça m'a contrarié, ça l'a contrarié évidemment, et on s'est disputés ! Je lui ai arraché son gant, et puis là—

— Non mais attendez, c'est quand même incroyable ça ! Vous êtes en train de me dire que vous êtes prêt à épouser un homme que vous venez de rencontrer ?!

— Oui ! Vous êtes sourd ?

— Aaargh… Et rappelez-moi, le Roi, c'est qui pour vous ? Votre frère ?

— Mon meilleur ami. On a toujours vécu ensemble alors, c'est un peu comme un frère… J'imagine ? Je ne le vois pas trop comme ça.

— Et votre meilleur ami n'a pas aimé que vous épousez un homme…

— Oui ! Parce que je venais de le rencontrer ! Du coup, j'ai arraché son gant…

— …

— Camus a toujours porté des gants, c'est ça qui est incroyable ! Et moi, je croyais que c'était pour des raisons d'hygiène !

— Vos parents ne vous ont pas apprit à vous méfier des inconnus ? »

Milo regarda l'homme un instant avant de s'écarter légèrement.

« Si… Bien sûr que si. Mais Kanon, lui, n'est pas un inconnu !

— Ah oui ? Quel est son nom de famille ?

— Peuh ! Des Îles de Poséidon !Son ancien nom, c'est Gemini.

— Son plat préféré ?

— Le poisson !

— Son meilleur ami ?

— Il doit s'appeler Rhadamanthe !

— La couleur de ses yeux ?

— Trop beau !

— Pointure ?

— La pointure n'a aucune importance !

— Avez-vous manger avec lui ? P't'être qu'il mange comme un cochon ! Peut-être même qu'il mange ses crottes de nez !

— Il mange quoi ?

— Ses crottes de nez~

— Excusez-moi, Monsieur, mais c'est un prince ! »

Fit Milo un peu indigné en regardant son guide dans les yeux. En plus, il venait clairement de dire haut et fort : JE SUIS GAY ! à cet homme… Bon, ça n'avait pas l'air de le choquer mais quand même. Ça n'avait choqué personne à vrai dire... Le montagnard haussa les épaules en souriant légèrement.

« Les princes, c'est les pires.

— Eh oh ! Eh bien, ça n'a pas d'importance, parce que c'est le grand amour ! Et figure toi que moi aussi, ch'uis un prince !

— Ça n'a rien du grand amour.

— Peuh ! Seriez-vous un spécialiste de l'amour ?

— Non… Mais, j'ai des amis qui le sont.

— Oh, vous avez des amis spécialiste de l'amour ? Hin, je ne vous crois pas !

— Taisez-vous !

— Non, non, non ! Je serais ravi de rencontrer vos—

— Taisez-vous… »

Milo se fit baîllonner par le gant de son guide, fronçant les sourcils en se dégageant. Il allait protester quand le montagnard fit un chut assez sec, venant se redresser. Il éclaira comme il put les alentours, tandis que son renne commençait à paniquer légèrement. Il regarda à l'arrière de son traîneau et plissa les yeux, il avait vu du mouvement… Soudain, des yeux luisirent dans l'obscurité et des loups commencèrent à s'avancer lentement vers eux.

« Aioros… Fonce ! »

Le renne ne se le fit pas répéter deux fois et fila comme l'éclair, Milo, n'ayant pas bien vu ce qu'il y avait, osa poser la question ;

« Qu'est-ce que c'est ?

— Des loups !

— Des loups ?! »

En effet, une meute de loup les pourchassaient. Le prince les regarda avant de se tourner vers son guide.

« Qu'est-ce qu'on fait ?

— Vous évitez de tomber si vous ne voulez pas vous faire dévorer !

— Mais je veux vous aider !

— Non !

— Pourquoi ?

— Parce que j'ai pas confiance en vous.

— Pas confiance en moi ? »

Il se fit pousser par le plus grand et essaya de rester stable. Un loup sauta mais il se fit repousser d'un bon gros coup de pied par le montagnard.

« Vous voulez épouser un homme que vous venez de rencontrer !

— C'est le grand amour ! »

Milo prit le luth de son guide et réussit à frapper un loup qui leur sauta droit dessus. Il fit un sourire assez fier en voyant la tête du châtain mais celui ci se fit attraper par un loup et tirer hors de son traîneau. L'homme s'accrocha à une corde pile à temps tandis que Milo prononça son nom pour la première fois ;

« Aior !

— C'est Aiolia ! Aïe ! Waah ! »

Le dit-Aiolia était en train de se faire mordre par les loups, essayant de ne pas lâcher. Milo ne réfléchit pas plus longtemps et alluma une couverture grâce à la torche et la lança droit vers Aiolia.

« Baissez la tête ! »

Les loups qui tenait l'homme se firent repousser et le montagnard commença à se remonter.

« Vous avez faillit me brûler !

— Mais je ne l'ai pas fait~ »

Le prince tendit la main pour aider son guide mais la corde cassa et Aiolia retomba dans la neige.

« Aiolia ! »

Merde, merde, merde ! Milo regarda les rênes d'Aioros et essaya de freiner, mais le cervidé était un peu trop paniquer par les loups pour s'arrêter complètement mais il ralentit. Aiolia releva la tête, un peu sonné et regarda les loups qui s'approchait de lui. Il ferma les yeux, ça y est ! Il allait mourir là, dévoré par les loups à cause d'un prince qui avait des envies d'aventures avec un inconnu !

« Prenez ma main ! »

Le châtain rouvrit les yeux, ne connaissant pas cette voix et ne réfléchit pas plus longtemps, attrapant la main devant lui. Il fut soulevé sur un cheval par un homme aux cheveux noirs. Un loup se jeta sur eux mais il se prit un coup d'épée, venant couiner de douleur. Un autre loup sauta, mordant le bras du cavalier qui en lâcha son arme. Il grogna et tapa sur les flancs de sa monture pour s'échapper. Milo essayait de gérer Aioros qui était clairement en panique en l'absence de son compagnon avant d'entendre un bruit de galop.

« Foncez ! »

Milo obéit et repartit à vive allure tandis que le cavalier se tourna vers Aiolia.

« Sautez !

— Attendez, quoi ?!

— Maintenant ! »

Le montagnard obéit malgré tout et atterrit à l'arrière de son traîneau sous le regard soulagé de Milo et se fit rejoindre par son sauveur. Aiolia lui lança un regard suspicieux tandis que le prince écarquilla les yeux en reconnaissant le brun.

« Mais vous êtes qui vous ?

— Shura? Que fais-tu là ?!

— Plus tard ! Excalibur, suis-nous ! »

Le soldat se tenait le bras gauche, il avait trop mal pour pouvoir maîtriser son cheval, heureusement il était bien dressé et obéissant, alors le destrier les suivait docilement. Aiolia le regarda un instant, avant d'aller à l'avant de son traîneau. Les loups étaient toujours à leur trousse alors il fallait filer le plus loin possible.

Le renne brama pour alerter ses passagers, Milo et Aiolia levèrent la tête et fit le même oh horrifié. Il y avait un ravin. Et merde… Le blondinet regarda la distance puis le cervidé.

« Prépare toi à sauter, Aioros !

— Eh ! C'est pas à toi de lui dire quoi faire ! C'est à moi !»

Aiolia posa ses affaires sur Milo avant de le soulever pour le mettre sur le renne, puis il se tourna vers son sauveur.

« Ton cheval, il saute loin ? »

Shura le regarda un instant avant de sauter sur son destrier, le faisant accélérer. Il serra les dents face à la douleur à son bras mais il essaya de na pas trop y penser. Aiolia sortit un couteau et trancha les rênes.

« Saute, 'Ros ! »

L'animal obéit, Milo s'accrocha à sa fourrure tandis, qu'Aiolia sauta de son traîneau, s'accrochant au bord du ravin. Shura qui les suivait fit sauter son cheval, réussissant à arriver de l'autre côté du précipice. Les loups s'arrêtèrent en grognant, frustrés d'avoir ratés leur proies. Le Montagnard les regarda avant de voir son traîneau en mille morceaux et qui prit feu. Il fit une petite plainte.

« Aaw, je venais de terminer de le payer… »

Il se sentit glisser. Oho… Non, non, non… C'était la fin une deuxième fois ! Un piolet avec une corde se planta devant son nez.

« Attrapez ! Allez, 'Ros, tire ! »

Aiolia attrapa le piolet, se faisant tracter par son renne et Milo, puis il sentit une main lui attraper les bras pour l'aider à s'en sortir complètement. Il venait d'être sauvé deux fois par ce soldat inconnu. Il s'étala sur le dos, soufflant de soulagement tandis que Milo s'approcha de lui, un peu inquiet, avant d'entendre le traîneau exploser. Wow ! Ah oui, quand même ! Aiolia refit un gémissement plaintif en se cachant le visage. Milo se sentit un peu coupable et voulu le rassurer.

« Je vous rachèterais un traîneau ! Et… Et tout ce qu'il contenait.

— Je participerais aussi. »

Fit Shura en regardant sa morsure. Aiolia fit un petit soupir, toujours cachant son visage, avec son bras cette fois.

« Et…, continua Milo. Je comprendrais que vous renonciez à m'aider après ça. »

Il commença à s'éloigner, s'en voulant vraiment. Il enchaînait les gaffes en ce moment ! Shura, après un regard au montagnard, prit son cheval et suivit son Prince. Tant qu'à faire d'être là, autant l'accompagner jusqu'au bout. Aioros vient donner un coup de museau à Aiolia, faisant des bruits un peu inquiet et lançant des regards vers Milo et le châtain regarda son renne en soupirant.

« Bien sûr que je n'ai plus envie de l'aider… À vrai dire… Je crois que cette aventure m'a coupé l'envie d'aider qui que ce soit à l'avenir…

— C'est par là ? Fit Milo un peu perdu

— Peut-être. Fit Shura sans vraiment l'aider.

Mais il mourrait si on le laisse seul. Fit Aiolia en prenant une voix plus grave. Non, y a son chevalier servant maintenant. Oui, mais il est blessé, il ne pourra pas le défendre. Ça m'est égal.

— Oui, c'est par là ! Regarde Shu' !

— Beau sens de l'orientation, mon Prince.

Mais s'ils meurent, tu ne verras jamais la couleur de ton nouveau traîneau. … Tu me déçois par moment… »

Aioros fit une tête toute contente tandis qu'Aiolia soupira, venant lancer vers Milo et Shura ;

« Attendez-moi… J'arrive…

— C'est vrai ? Euh enfin, d'accord ! Si ça vous fait plaisir ! »

Le renne fonça vers le prince qui ne cachait pas son grand sourire. Aiolia se redressa avant de déchirer un morceau de son écharpe.

« Monsieur le soldat !

— Shura.

— Euh oui… Tenez, pour votre blessure… Merci. »

Shura prit le tissu en hochant la tête, venant se bander la morsure sur son bras et avança, tandis qu'Aiolia soupira un peu. Entre le bavard bon vivant et le peu loquace, il allait en voir de toutes les couleurs.