SHINIGAMIS' ENDING — FALLEN ERA
Elle se souvenait.
Beaucoup d'images revenaient à son esprit, sans crier gare.
Beaucoup de souvenirs, prenant des visages parfois familiers, parfois effrayants.
Rêver, même pour les Shinigamis, revenait à devenir aussi vulnérable qu'un simple être humain.
Surtout lorsqu'il fallait panser des plaies qui ne se refermeraient jamais.
Le visage de Shiba Kaien revenait régulièrement dans son esprit,
Le visage d'un homme qu'elle avait tué.
Plus d'une fois, d'ailleurs. Même si l'an passé, lors de l'affrontement contre Aaroniero Arruerie dans le Palais de Las Noches, le contexte différait forcément.
Malgré tout, aujourd'hui encore, ces souvenirs douloureux remontaient à la surface, jouant régulièrement une symphonie au goût de la culpabilité.
« — … Rukia. »
Elle sursauta et cligna plusieurs fois des yeux.
La voilà de nouveau dans cette chambre de la Quatrième Division, gracieusement allouée par le capitaine Unohana.
À côté de son lit, Ichigo Kurosaki semblait s'ennuyer, assis sur une chaise.
« — … Ichigo.
— T'avais vraiment l'air de faire un mauvais rêve, déclara le rouquin. T'es sûre que ça va ?
— … Ça va, merci. »
Il s'agissait peut-être de leur première discussion, seul à seul, depuis le retour du rouquin en tant que Shinigami.
« — Tu n'es pas avec les autres ? demanda la brunette.
— J'y suis resté, figure-toi. Mais bon, entre les conneries des uns et des autres, j'ai rarement vu un coin aussi bruyant. Je pense avoir vu ceux que je devais voir. Puis Yachiru a quand même appelé Kenpachi, donc valait mieux que je me tire.
— Q-Quoi ? Et tu ne trouves rien de mieux que de venir ici ?!
— O-Oh ! Je ne voulais pas te mettre dans le pétrin, hein ! Mais pour une raison ou une autre, Kenpachi évite la Quatrième Division, donc tant mieux !
— Je devrais peut-être aller te dénoncer auprès de lui, tiens !
— A-Attends ! Réfléchis un peu ! J'avais déjà prévu de venir ici de toute façon ! »
L'excuse paraissait grosse comme une maison.
Rukia lui offrait un regard rempli de reproches, tandis que son interlocuteur cherchait encore vainement à trouver d'autres explications.
Oui …
Les choses ne semblaient pas avoir changé, entre eux.
Et pourtant …
« — … Ichigo. »
Rukia Kuchiki reprit alors une voix plus calme et sérieuse, arrachant un soupçon d'interrogation chez le jeune homme.
« — … Est-ce que tu m'en veux ? »
Visiblement, la question de la brunette semblait effectivement plus profonde.
Ichigo arqua un sourcil, l'air de ne pas comprendre où elle souhaitait en venir.
« — Pourquoi je t'en voudrai ? demanda-t-il.
— … Nous ne sommes pas venus te voir une fois, pendant un an au complet. Et … c'est même toi qui dois revenir, pour te mettre de nouveau en danger. »
Ichigo Kurosaki poussa un léger soupir.
Que quelqu'un arbore cette vision des choses changeait drastiquement des discours tenus par Renji et Kenpachi.
« — C'est peut-être pour ça que j'ai réussi mes examens, lâcha-t-il.
— Ichigo … ! C'est sérieux, tu sais … ? En adoptant ton point de vue …
— Oh, laisse tomber. Moi non plus, je n'ai pas fait le nécessaire pour rester en contact avec la Soul Society. Je suis aussi coupable. Je pensais … vivre différemment, mais ça n'a pas du tout marché, pour être honnête. »
Voilà un sujet qu'il n'évoquait jamais ou presque.
Cela devenait presque embarrassant à ses yeux, mais Ichigo Kurosaki était devenu un homme différent, après tout.
« — Donc non, je ne t'en veux pas, et à personne d'autre. Peut-être juste à moi-même pour avoir été si bête. »
Être un Shinigami faisait maintenant partie de son identité.
Ichigo esquissa un faible sourire réconfortant à son amie, comme pour l'encourager à ne plus regarder vers l'arrière.
La jeune femme poussa un léger soupir, en appuyant sa tête contre le confortable oreiller blanc.
« — Tu ne changeras pas, hein … ?
— Qu'est-ce que tu racontes ? railla le rouquin. Je viens de te faire toute une démonstration de mon changement, justement !
— Tu vois que tu ne changes pas, gloussa discrètement l'intéressée. Et les autres ? Comment vont-ils ?
— Bah écoute … tout le monde vit sa vie, hein …
— C'est pas une réponse, ça !
— Bah si ! Un an, c'est long ! Tout le monde va bien, je pense. D'ailleurs c'est vrai, mais je voudrais bien contacter Urahara-san pour voir s'ils vont encore bien, justement.
— Euh … eh bien … je suppose qu'il faudrait demander aux Shinigamis de la Douzième Division … »
Moyennement convaincu —il ne se repérait toujours pas efficacement dans le Seireitei—, Ichigo Kurosaki préférait attendre un petit peu afin de pouvoir agir sans commettre de bévues.
« — Au fait, Ichigo … ces ennemis en ont après toi, je crois …
— C'est ce qui se dit, mais j'ai encore aucune idée de la raison. Mais c'est vrai que y'avait un connard qui s'était ramené à Karakura et qui nous a mis une raclée …
— Comment s'appelait-il ?
— Aucune idée, je ne sais même pas à quoi ressemble son visage. Mais quand je le reverrai, je suis sûr que je le reconnaîtrais. Et je lui en collerai une bonne ! »
Un élan de détermination perceptible dans son regard.
Avoir regagné ses pouvoirs de Shinigamis lui octroyait un regain assez net de confiance également.
De quoi donner du baume au cœur de la brunette, qui semblait également recouvrer un élan d'optimisme.
… Jusqu'à ce que les deux Shinigamis n'élargissent leurs regards, frappés par la même sensation.
Du reiatsu … !
Un reiatsu qui ne venait décemment pas du Seireitei.
Ichigo Kurosaki se redressa à la vitesse de l'éclair.
« — Ichigo !
— Je sais, je ferai attention. Plus vite on en finira avec cette histoire, mieux tout le monde se portera ! »
Elle n'eut pas tellement le temps de répondre.
Ichigo Kurosaki fonçait toujours tête baissée face à l'adversité, en ayant pour seul objectif de l'emporter.
Cela non plus, n'avait pas changé …
Chapitre 14 : Tensions
« — … Quel crétin, souffla Rukia. À peine revenu, et voilà déjà que …
— Lieutenant Kuchiki ?
— O-Oui ? »
Surprise en pleine conversation solitaire, Rukia se détourna de la fenêtre, afin de poser les yeux sur celle qui venait d'arriver : le lieutenant de la Quatrième Division, Isane Kotetsu, également accompagnée par le Septième Siège, Yamada Hanatarô.
« — Désolé, Rukia-san ! J'aurais dû arrêter Ichigo-san ! Désolé !
— … Hmm. Allons, ce n'est pas vraiment ta faute …
— Comment allez-vous ? reprit alors Isane.
— Je vais bien, merci …
— … Ne vous inquiétez pas. Je ne connais pas ce Kurosaki Ichigo aussi bien que vous, mais je peux deviner qu'il fera le nécessaire. Nous concernant, la Sixième Division ainsi que la Cinquième seront de protection ce soir, donc je pense que nous sommes en sécurité. Aucune division ne devrait lutter seule ce soir. »
Une solidarité retrouvée, donc ?
Rukia espérait effectivement que les Treize Divisions puissent se montrer à la hauteur, mais regrettait toujours que son ami fougueux aux cheveux orange décide encore aussi spontanément de fuser vers le danger.
Mais il n'y avait pas à s'en faire, en théorie.
Le capitaine Hitsugaya et le capitaine Kurotsuchi étaient d'ores et déjà sur place …
Seireitei — Porte d'entrée.
Encore.
Toshirô Hitsugaya voyait encore cette désagréable silhouette apparaître, au cœur de nombreux Hollows, qui fonçaient à vive allure dans les ruelles du Seireitei.
Décidément, il ne comprenait absolument pas ce que cet homme comptait faire.
« — Le Seireitei te manquait déjà ? marmonna Hitsugaya, placé face à celui qui ne se dissimulait. À peine reparti, te revoilà de nouveau.
— Croyez-le ou non, souffla Aryen Kaseren. Mais je m'en serai bien passé. »
Son regard rougeoyant ne laissait pas transparaître quoi que ce soit.
Il donnait vraiment l'impression d'accomplir une longue et ennuyeuse mission.
Toshirô posa la main sur son Zanpakutô, qui émettait déjà une aura blanche et froide.
« — … Pourquoi ? Pourquoi tu fais tout ça ?
— Je vous en prie, capitaine Hitsugaya. Vous avez déjà posé la question suffisamment de fois pour comprendre que je n'y répondrai pas.
— Soit. C'était ta dernière chance de t'expliquer, argua le petit capitaine. Je ne serai pas aussi attentiste que la dernière fois … ! »
Pas question de le laisser agir à sa guise, comme les fois précédentes.
« — Matsumoto ! Déploiement ! Occupez-vous des Hollows et des autres ennemis ! Je me charge de lui !
— Compris ! »
Pas question de subir un nouvel échec, non.
Fronçant les sourcils, le petit capitaine souleva alors Hyôrinmaru, bien en évidence.
Dans son dos, le capitaine Kurotsuchi Mayuri pencha légèrement la tête sur le côté, tandis que sa lieutenante vint alors se poser à proximité de lui.
« — Devons-nous leur prêter mainforte, Mayuri-sama ?
— Hmpf, que racontes-tu ? lâcha l'intéressé. C'est le moment idéal pour observer ces spécimens en action. Je ne connais pas cet homme, mais cela ne saurait tarder. Enfin, effectivement : ne me gênez pas, vous autres et évacuez donc le secteur. »
Les ordres du capitaine Kurotsuchi ne témoignaient pas particulièrement d'une quelconque bienveillance envers quiconque, mais tous ceux qui le côtoyaient habituellement s'en rendaient parfaitement compte.
Un vent glacial s'abattit alors progressivement.
« — Bankai. »
Hitsugaya Toshirô n'y allait cette fois pas par quatre chemins.
Une redoutable quantité de pouvoir explosa depuis son corps tout entier, ne laissant pas de place aux doutes concernant ses intentions.
Aryen Kaseren ne donnait pas l'impression de céder à une quelconque panique, mais cela ne saurait changer la donne chez le capitaine de la Dixième Division.
« — Daiguren Hyôrinmaru ! »
Recouvert de ses protections glaciales, Hitsugaya Toshirô balaya les alentours d'un simple coup d'épée.
Un geste suffisant pour permettre à une quantité non négligeable de glace de se répandre dans les alentours.
« — Il faut l'attraper, Kurotsuchi.
— Oh ? Une demande d'aide ?
— … Tu ne comptes rien faire ?
— Ne soyez donc pas ridicule, capitaine Hitsugaya. Si jamais vous êtes incapable de le vaincre, alors j'aviserai, déclara-t-il, en haussant les épaules. »
Visiblement, inutile de compter sur lui.
De toute façon, Toshirô n'imaginait pas particulièrement de scénario dans lequel cet homme lui porterait assistance.
Déployant ses grandes ailes gelées, Hitsugaya décida alors de foncer directement vers l'homme qui menaçait de nouveau le Seireitei par sa simple présence.
Son Zanpakutô s'écrasa alors directement sur celui de l'envahisseur, dans un fracas sonore impressionnant.
« — Il semblerait que le travail d'équipe ne soit pas votre point fort, affirma platement Aryen.
— Si tu veux parler, dis au moins des choses utiles, souffla son interlocuteur.
— Rikujôkoro. »
Les deux belligérants élargirent vivement leurs regards : les pointes de lumières générées manquèrent de les emprisonner tous les deux, chacun disparaissant par le biais d'un shunpô efficace.
« — Kurotsuchi … ! »
En se retournant vers l'extravagant scientifique, Toshirô ne vit alors que son large sourire satisfait.
« — Eh bien, capitaine Hitsugaya ? Ne souhaitiez-vous pas que je vous aide ?
— Tu appelles ça de l'aide ?!
— La mission est d'attraper cet homme, après tout. Peu importent les moyens. »
Tss … !
Les choses étaient même pires que prévues … !
L'attaque surprise de Mayuri Kurotsuchi ne suffit néanmoins pas à attraper Aryen Kaseren.
« — Je dois admettre que je suis plutôt surpris, affirma l'intéressé. Mais soit. »
Se battre contre Hitsugaya Toshirô et éviter les coups bas visiblement portés par un Mayuri Kurotsuchi qui savourait sa position, voilà un défi qui changeait tout de même graduellement.
Hitsugaya Toshirô fonçait de nouveau dans sa direction, d'ailleurs. D'un geste rapide, il déploya ainsi l'apparition de nombreux dragons aux crocs acérés, tous caressant l'espoir d'emprisonner et de blesser cet homme au regard rougeoyant.
De plus loin, Rangiku Matsumoto dirigeait la petite escouade, dont le but était vraisemblablement de stopper les créatures qui s'avançaient de trop près.
« — Lieutenant Matsumoto ! s'écria le Troisième Siège Hamasaki.
— Oh ?! Vous êtes revenus ?
— L'invasion ne se déroule pour l'instant que de votre côté ! Doit-on revenir ?
— Ouais ! Suivez mes ordres ! »
Déployés dans les alentours sur ordre du capitaine Hitsugaya pour palier l'absence préalable de la Douzième Division, les renforts de la Dixième Division tombaient réellement à pic.
« — Ok ! s'enquit Rangiku. Protégez les accès dangereux ! Je vais trancher ces Hollows ici ! »
Les Hollows ne représentaient à eux pas une menace réelle pour les Shinigamis. Pas des Hollows de ce niveau, tout du moins.
« — Gronde, Haineko ! »
Seireitei — Bibliothèque.
« — … L'attaque a déjà repris, capitaine.
— … Je sais. Cet homme chercherait-il à nous harceler ? »
Kyôraku Shunsui gardait un œil au niveau de la fenêtre. Occupé depuis cet après-midi à chercher des dossiers en tout genre, en compagnie de sa fidèle subordonnée, Nanao Ise, il ne goûtait que peu à une attaque qu'il jugeait bien trop précoce.
Que cherchait cet ennemi en lançant trois attaques dans un laps de temps si réduit ? Empêcher les forces du Seireitei de se réorganiser ?
Les forces militaires déployées jusqu'à présent ne devaient en tout cas pas être suffisamment puissantes pour réellement inquiéter l'équilibre du Seireitei.
Cependant, ce qui inquiétait réellement Kyôraku ne résidait pas dans ce que cet homme avait montré, mais plutôt dans toutes les parts d'ombres qui demeuraient inexorables.
« — Retournons à nos quartiers pour l'instant, déclara le capitaine de la Huitième Division. Le combat à venir pourra être potentiellement très important. Il n'y a rien ici de toute façon. Il faudrait peut-être songer à faire différemment, la prochaine fois.
— Différemment ?
— … Demander à quelqu'un qui aurait potentiellement des informations sur le sujet. »
Le ton évasif employé par Kyôraku n'augurait rien de bon aux yeux de la jeune femme, bien au contraire.
Monde Réel — Ville de Karakura.
« — Oh, je me disais bien qu'il n'était pas rentré depuis un petit moment. Mais ça fait partie de ses habitudes, après tout.
— Oh là, ce ne sont pas les paroles d'un père très recommandable, tout ça … !
— Mais tu lui as refilé les pouvoirs de Shinigamis ? T'aurais quand même pu me tenir au courant, tu ne crois pas ? »
Au téléphone, Kurosaki Isshin ne goûtait alors que moyennement à la situation, pendant qu'il rangeait les assiettes.
Sous ses airs excentriques habituels, le père de la famille voulait toujours le plus grand bien pour ses enfants. Depuis longtemps, il savait que l'heure viendrait. L'heure à laquelle Ichigo déciderait de nouveau de faire un pas en direction de la Soul Society et ses multiples problèmes.
Isshin admettrait alors volontiers ne pas jouer un rôle de père exemplaire. Devait-il laisser son fils retrouver ses pouvoirs de Shinigamis, ou devait-il le préserver du péril que ces derniers impliquaient ?
Son rôle de père lui intimait de le retenir, d'empêcher son fils de nouveau mettre sa vie en danger.
Mais Ichigo avait gagné le droit de choisir, en déversant son sang sur les innombrables champs de bataille qu'il avait traversé.
« — Et le fils de Ryûken ? Il est parti à la Soul Society ?
— Ishida-san et les autres ne sont pas partis à la Soul Society, non. Mais je crains qu'ils ne puissent être pris pour cibles.
— Par qui, exactement ?
— Je ne sais pas. Tu es au courant que ton fils avait été attaqué, non ?
— Pas avant que tu ne me le dises !
— Eh bien, à vrai dire, je ne sais pas du tout qui peut être cette personne. À la Soul Society, ils parlent d'un certain ''Aryen Kaseren'', mais je ne peux pas confirmer s'il s'agit ou non de la même personne.
— Génial … en tout cas, ce mec peut se ramener à Karakura, donc ?
— Et c'était bien l'objet de mon appel. Pendant que Kurosaki-san se trouve à la Soul Society, sa famille pourrait être menacée. Alors fais bien attention.
— Oh comme c'est aimable, railla Isshin. Mais ouais, je ferai gaffe. »
Urahara finit par raccrocher.
Dehors, la pluie s'invitait continuellement dans un décor plutôt morbide. Isshin s'avança de quelques pas, afin de jeter un coup d'œil depuis à l'extérieur.
Vraiment pas un temps idéal pour être optimiste.
Dans le salon, il entendait encore la voix de ses filles, Karin et Yuzu Kurosaki.
« — Yuzu ! Arrête de courir tout droit avec Mbappé !
— Mais ça marche, non ?
— Non mais tu crois que c'est du foot ça ? Passe-moi la balle, je vais marquer.
— Mais moi aussi j'ai envie de marquer un but …
— Tss ! Tu mets trop de force dans tes frappes ! Non ! Tire-pas !
— Ah ! Pardon ! Désolée ! »
Les jumelles s'amusaient avec la console de salon, dans une ambiance toujours bien particulière, arrachant un petit sourire à Isshin, qui préférait les laisser tranquilles.
Les paroles de Kisuke Urahara résonnaient encore dans son esprit.
Et inévitablement, un très mauvais pressentiment prenait place dans son cœur tout entier.
Il ne saurait dire s'il s'agissait de son esprit qui lui jouait des tours, mais la tenace impression que quelqu'un ou quelque chose se trouvait à proximité de la maison lui donnait encore le tournis.
Mieux valait se montrer prudent, effectivement.
La pluie tombait vraiment fort, à l'extérieur.
Suffisamment pour que les bruits de pas disparaissent dans la nature, inondés par le flot incessant des gouttes de pluie.
« — Honnêtement, on ne devrait pas y aller, là ?
— N'importe quoi, l'attaque à la Soul Society ne s'est pas achevée. On fait comme il l'a dit, un point c'est tout. Le repérage des lieux est terminé.
— Tss … la famille de Kurosaki Ichigo se trouve juste sous nos yeux. On devrait agir en réfléchissant un peu plus, c'est tout ce que je dis.
— Et moi je te dis qu'on se conforme aux ordres.
— Pff … ouais, c'est bon. Donc tirons-nous avant d'être repérés. Mais ça commence à devenir lourd.
— On a déjà attendu longtemps. Fais preuve de patience. Notre heure viendra. »
Preview du Prochain Chapitre
Hitsugaya Toshirô : J'ai vraiment le pire allié de tous les temps.
Kurotsuchi Mayuri : Oh ? Moi je n'ai pas d'allié, je suis contraint de me battre seul contre cet ennemi.
Hitsugaya Toshirô : …
Ichigo Kurosaki : Est-ce que tu vas vraiment t'énerver devant une provocation pareille, honnêtement ? Même moi je la trouve ratée.
Kurotsuchi Mayuri : Ce qui est sûr, c'est que le Gran Fisher n'a pas raté ta mère, lui.
Ichigo Kurosaki (emmené par Renji Abarai et Hisagi Shûhei) : LÂCHEZ-MOI ! JE VAIS LUI FAIRE SA FÊTE !
Renji Abarai : Et non désolé, mais tu vas pouvoir lire le prochain chapitre : Frozen Area.
