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Océan Indien
Les trois Acclamator amerrissent sur la mer. Le maître jedi Kit Fisto observe l'étendue d'eau.
- C'est une jolie planète, dit-il.
- Certes, admet l'amiral. Nous sommes à quelques kilomètres des côtes de cet état-nation, continue-t-il en désignant l'Inde.
- Ordonnez à un de nos vaisseaux de débarquer nos troupes. Ils doivent établir une base stable. Cet état-nation est vaste. Il est préférable d'opérer sur une base terrestre.
- Transmettez ! ordonne l'amiral.
Les portes d'un Acclamator s'ouvrent d'où en sortent plus de quarante canonnières. Elles déposent soldats et matériel. Ces derniers ne rencontrent aucun contact avec l'ennemi.
- Qu'ils restent sur leurs gardes. Ils peuvent nous observer de loin, dit Kit Fisto. Prévenez-moi. Je vais méditer et je pense que l'air marin environnant va m'y aider.
Kit sort et prend une bouchée d'air.
- Ah ! Cet air est vraiment exquis.
Il se met à méditer. Puis, il entend des bruits de mouvements. Intrigué, il quitte sa méditation pour observer des animaux aquatiques qu'il n'avait jamais vus. Certains, dont les dauphins, se montraient très curieux. Sa curiosité aiguisée, il décide de plonger pour observer de plus près l'écosystème aquatique. Il n'est pas déçu. Il observe un nombre incalculable de créatures toutes aussi étranges que lambda pour certaines. Les dauphins s'approchent de lui, ne semblant pas avoir peur de lui. Le Nautolan nage avec eux. Il se sent dans son élément. Il observe alors les géants requins-baleines. Ces mastodontes le laissent sans voix. Il ressent tellement de mouvement que ses tentacules se perdent. Il finit par remonter. Une fois remonté, il médite à nouveau, l'esprit plus clair.
''Je me demande si ce que nous faisons est juste. Nous suivons les ordres du chancelier suprême. Cependant, n'aurions-nous pas déclarer la guerre à ce monde sous un faux prétexte ? Mace semble être très remonté envers eux alors que l'on ignore tout de leur culture. Ils ne nous ont pas offensés. Frontairth et Amari sont ceux qui émettent la plus vive critique sur cette flotte. Et je ne peux leur donner tort quand je leur ai demandé la raison. Sommes-nous en train de commettre une énorme erreur ?''
Il continue à méditer jusqu'à ce que des clones le rejoignent.
- Un souci, soldats ?
- Nous l'ignorons. L'amiral vous demande sur le pont.
- J'y vais de ce pas.
Une fois sur le pont, il observe la mine inquiète de l'amiral.
- Un problème, amiral ?
- Non et c'est justement ce qui m'inquiète général. Cela fait maintenant plus d'une heure que nous avons déclaré la guerre et un peu plus de deux heures que nous avons amerri. Et l'ennemi n'a encore fait aucun assaut.
- Peut-être n'ont-ils pas tant de puissance que ne le laisser suggérer cette femme.
- J'en doute Général. J'ai repassé son discours et je n'y décerne aucun mensonge. Et le constat est le même sur les autres membres de ce conseil. Ils sont sûrs de pouvoir nous combattre, voir même de nous repousser.
- Cela reste à prouver.
Alors qu'ils discutent, un officier des communications vient les voir.
- Amiral, nous avons une communication entrante. Elle provient de l'ennemi. Dois-je l'ouvrir ?
- Evidemment !
L'homme retourne et ouvre le canal. Une femme ayant une grande taille apparaît, dépassant celle du maitre jedi. Elle a la peau sombre, porte une tenue militaire et est bien bâtie physiquement. Son regard indique qu'elle a un haut rang.
- Je suis l'amiral Radhiya de la flotte de l'Union des Pays Africains. Envahisseur, je vous préviens de baisser vos armes et de vous rendre. Il est inutile de faire couler le sang de manière futile. Notre monde n'a rien à voir avec les accusations que votre général a émises.
- Nous venons par ordre du chancelier suprême, menant le Sénat Galactique. Il a reçu des informations concernant votre dangerosité. Nous ne faisons cela que pour éviter un bain de sang.
La femme ne put s'empêcher d'émettre un petit rire.
- Veuillez m'excuser de cette impolitesse, général…de quel peuple provenez-vous ?
- Je suis un Nautolan, mais je me nomme Kit Fisto.
- Très bien général Fisto. Si je me suis permise de rire, c'est car aucun parmi votre ordre n'a cherché à savoir si l'information était exacte ?
- Non, sauf deux d'entre nous, car le chancelier ne peut pas se fourvoyer, admet Fisto.
- Voilà des paroles qui ne peuvent que faire rire, Général. Chercher si l'information est véritable est la chose la plus précieuse qu'un officier militaire se doit de faire. La confiance n'exclut pas le contrôle. Une confiance aveugle peut amener à des catastrophes. Songez si nous avions reçu l'ordre d'utiliser notre armement nucléaire contre vous ? Vous savez, la fameuse arme que vous voulez tant que nous vous donnions.
- Pourquoi ne pas l'utiliser alors ? demande avec un sourire narquois l'amiral.
- Pour certaines raisons. Je connais également les événements que vous susmentionné. Mais je ne vous dirais rien.
- Serait-ce du chantage, amiral Radhiya ? demande Fisto.
- Non. C'est simplement pour vous rappeler l'importance de l'information. Maintenant, je reviens sur ma demande. Allez-vous vous rendre ?
- Non, répond Fisto avec sérieux. Vos paroles sont troublantes, mais je continue à respecter les raisons de notre venue.
- Comme vous voudrez, soupire la femme. Ne venez pas vous plaindre de la suite des événements.
La communication se termine.
- Avez-vous pu localiser sa position ? demande l'amiral.
- Non, amiral. Il semblerait qu'ils ont un brouilleur qui nous a empêché de remonter à la source.
- Ce n'est pas grave. Ordonnez à tous les pilotes de préparer leur V-19. Que les troupes au sol se préparent également à se défendre. L'ennemi va frapper, énonce Fisto.
Flotte de l'Union des Pays Africains
L'amirale Radhiya soupire.
- Ils n'ont pas accepté votre offre, amiral ? demande un officier.
- Hélas non, admet la femme de dépit. Ils sont bien butés. Un peu comme nous. Je veux un état de la flotte.
Les marins s'affairent à envoyer l'ordre. Plusieurs hologrammes se forment.
De gauche à droite il y a l'amirale Naima Botros commandant une flottille d'Egypte, l'amiral Matthieu Favre commandant une partie de la flotte d'outre-mer française et l'amiral Varuni Phadanis commandant également une partie de la flotte de l'Inde.
- Ils ont refusé l'offre, voilà qui est bien dommageable, admet la femme égyptienne.
- Tant pis pour eux, répond l'amiral Favre. Quand leurs vaisseaux couleront, ils n'auront que leurs yeux pour pleurer leur entêtement.
- Je rejoins l'amiral Favre, s'exprime l'amiral Phadanis. Nous avons plus qu'assez attendu. Il est temps de les repousser.
- Comment se porte le placement de vos troupes au sol ? demande Radhiya à Phadanis.
- Ils sont en place et n'attendent plus que l'ordre pour attaquer leur position. Cela fait mal à ma fierté, mais le Pakistan nous a envoyé du matériel et des hommes pour nous soutenir.
- Amiral Phadanis, oubliez vos griefs envers le Pakistan. Ce qui se joue aujourd'hui est le sort de notre planète. Ne l'oubliez pas.
- Je sais.
- Amiral Radhiya avez-vous reçu des nouvelles de la flotte chinoise ? demande Botros.
- Oui. Le président Nie Lie ne nous envoie pas loin de la moitié de leur flotte. Il y aura donc pas mal de navires. De même que le reste de la flotte indienne doit converger également. Amiral Favre, est-ce que vos railgun sont prêts à faire feu ?
- Vous plaisantez, amirale ? Mes artilleurs ont le doigt tendu et n'attendent plus que d'ouvrir le feu et observer le spectacle.
Les amiraux se permettent un bref fou-rire avant de se reprendre.
- Je confirme qu'ils n'ont pas remarqué la présence des drones, autant aérien que marin.
- C'est à se demander si leurs capteurs ne sont pas dignes de la seconde guerre mondiale. Un peuple aussi avancé devrait remarquer des appareils, même aussi petits, s'exprime Phadanis, circonspect.
- Qu'importe. Je donnerais l'ordre de l'attaque. Amiral Favre, Amiral Phadanis, ordonnez à vos porte-avions respectifs de faire décoller leurs appareils à mon ordre.
- Les pilotes n'attendent que ça de pouvoir décoller, dit Favre avec amusement.
- Alors qu'ils gardent bien au chaud leurs réacteurs, répond Radhiya.
La communication se coupe. Tout son équipage a correctement fait son travail durant sa réunion. Radhiya est une femme à la peau noire et musclée, mais ce qui dénote, se sont ces yeux. Ils sont rouge sang sur le fond, tandis que l'iris est aussi flamboyante que le soleil et sa pupille de la même couleur que le fond.
Il s'agit d'une mutation assez unique et personne, pas même les meilleurs médecins n'ont compris comment elle a pu arriver. Cela lui a causé bien des soucis. Cependant, elle a lutté et s'est montrée résolue pour qu'on la regarde pour son travail plus que son apparence. En outre, son aspect intimidant, elle le doit à son père, l'ancien amiral en chef de la flotte, Rashidi. Ce dernier était comparé à un véritable ours. Il savait se montrer bienveillant, mais il pouvait être un danger quand il était contrarié ou en colère.
- Tout est en place, amirale !
- Toutes les batteries sont prêtes à ouvrir le feu.
- Très bien. Est-ce que nous avons des nouvelles des sous-marins ?
- Aux dernières nouvelles, ils sont en place, ayant réduit au mieux leur mouvement et signature électrique.
- Parfait. Prévenez l'amiral Favre. Que ses railguns ouvrent le feu. Je veux voir comment ils vont réagir à une attaque de ce type.
L'équipage acquiesce et relaie les ordres, tandis que Radhiya observe les vidéos en temps réel que les drones émettent sur les trois vaisseaux républicains.
Sur les Acclamator, c'est l'effervescence suite à l'appel de l'amirale ennemi. Tous les pilotes montent dans leur V-19, tandis que les artilleurs scrutent avec les tourelles pour ouvrir le feu sur un éventuel appareil ennemi et que les officiers scrutent avec attention les radars et senseurs. Pourtant, ils n'ont rien qui s'affichent sur leur radar.
- Général, je propose que nous activions les boucliers. Nous ignorons de quoi est capable leur armement.
- Accordé.
Le bouclier de celui de Fisto et de celui de gauche s'activent. Le dernier va activer son bouclier quand il subit des dégâts.
- Alerte ! L'ennemi nous attaque !
- Estimez l'origine du tir, ordonne l'amiral.
- Nous n'avons aucun signe d'énergie résiduelle. Le vaisseau n'a pas été atteint par des tirs de laser.
- Mais alors avec quoi ? demande l'amiral en constatant les importants dommages que le navire a subi.
- Aurait-il été percuté par des météores ? se demande un officier.
La question semble des plus risibles. Cependant, les dégâts observables sont similaires à l'impact d'un objet solide.
- Ici le général Fisto. Quels dommages avez-vous subi ?
- Une partie des tourelles sont détruites, tandis que côté bâbord, nous avons subi d'importants dégâts au niveau du hangar. Nous avons perdu presque la moitié de notre chasse. Le navire est néanmoins encore opérationnel et nous pouvons envoyer le reste de nos chasseurs.
- Occupez-vous des blessés et activez vos boucliers. Restez en retrait pour le moment. Amiral, je vais rejoindre les hommes sur la terre ferme. Ils vont avoir besoin de mon soutien.
- Je crains de devoir vous le déconseiller pour le moment général, répond un officier. Regardez.
Tous observent à l'horizon, plus d'une soixantaine de chasseurs venir sur leur position.
- Que tous les pilotes décollent ! ordonne l'amiral.
Les soutes des deux Acclamator intacts s'ouvrent, libérant un total de quatre cents chasseurs. Les deux flottes de chasseurs envoient des missiles. Seulement, les missiles envoyés par les V-19 se font intercepter par des fusées éclairantes ou simplement brouillés. L'ennemi ne compte que quelques pertes, tandis que presque la moitié des chasseurs républicains sont détruits.
Suite à cette destruction, les chasseurs adverses font demi-tour. Les pilotes clones les poursuivent. Ils finissent par observer d'étranges navires flottants sur la surface de l'eau.
- Ici Red leader. Nous observons une flottille de navires flottants. Nous allons les couler.
- Négatif Red leader. Rebroussez chemin. L'ennemi vous attire dans un piège, s'exprime l'amiral.
Red leader allait répondre quand des dizaines de missiles sont tirés des différents navires. Les missiles font mouche à chaque fois ou presque. Devant l'étendue du carnage, les pilotes restants rebroussent chemin. Sur les quatre cents chasseurs, il en reste moins de cent.
A cette vue, l'amiral ordonne à l'Acclamator endommagé de libérer ses chasseurs.
- Comment leurs missiles peuvent-ils être aussi précis ? se questionne l'amiral. Aucun pilote n'a réussi à s'en décrocher.
- Je l'ignore amiral, mais ma présence est encore plus requise pour mes hommes. Ne vous inquiétez pas. La force est avec moi.
Il rejoint son chasseur et rejoint les soldats au sol. Il est escorté par six chasseurs. Une fois atterrit, les pilotes rejoignent les autres escadrilles qui tournent autour des navires, tels un essaim.
- Général Fisto, salue le commandant de l'opération. Nous n'avons eu aucun mouvement adverse pour le moment.
- Restez aux aguets, commandant. Je doute que cette amirale ait pris le temps de nous prévenir sans que des soldats soient en position.
- Pourtant les scanners ne donnent aucun résultat. Peut-être sont-ils si rustiques que nous ne les détectons pas.
- J'en doute. Nous n'avons ni détecté leur flotte pourtant à une trentaine de kilomètres, ni leurs chasseurs jusqu'à ce que nous les observions. Ne laissez pas votre fierté vous aveugler. Ils attaqueront. Ils vont défendre leur terre.
Le général a raison, car à une dizaine de kilomètres, l'armée Indienne observe l'avant-poste républicain.
- Nos forces sont en place ? demande le général.
- Oui, mon général. L'amirale Radhiya a déclenché les hostilités avec eux.
- Nous pouvons donc agir. Que nos artilleries résonnent et que l'on envoie les munitions rôdeuses. Une fois bien bombardé, envoyez les tanks et l'infanterie, soutenues par les hélicoptères.
- Nous transmettons vos ordres.
Fisto sent la tension. Les clones sont à l'affût, prêt à répondre à n'importe laquelle des attaques. Il se concentre en ressentant la force environnante. Il ressent une forte émotion contenant une détermination à toute épreuve.
- Ils vont attaquer ! Tenez-vous prêt !
Les clones agrippent avec fermeté leurs blasters et se tiennent prêts, derrière leurs couverts. Leurs véhicules prêts à riposter. Ils ne sont néanmoins pas prêts à ce qui arrive. L'apocalypse se déchaîne sur leur position. Des dizaines d'obus sont tirés avec précision, tandis que des munitions rôdeuses tombent telle une pluie sur les véhicules et fortifications. Kit réagit en usant de la force pour stopper l'arrivée des munitions rôdeuses, mais il ne peut rien faire face aux obus.
Une fois l'attaque terminée, il observe avec une consternation sans nom les alentours. Le camp fortifié a été ébranlé et nombre des corps de ses hommes sont éparpillés sur le sol, horriblement mutilés. L'odeur du sang est présente. Seulement, Kit ressent une autre odeur qui lui est très désagréable.
- Ramenez les blessés aux canonnières. Je veux un constat rapide sur ce qui est encore opérationnel.
Très vite, les nouvelles arrivent et elles ne sont pas bonnes.
- Plus de la moitié des véhicules ont été détruits ?
- Voir même plus, Général Fisto.
- Je vois. Qu'en ait-il des canonnières ?
- Elles sont toutes intactes. Mais elles vont être clouées au sol. Les blessés sont bien trop nombreux et la plupart des blessures n'ont jamais été observées.
- Très bien. Soldats, préparez-vous à riposter. Je suis sûr qu'ils vont attaquer en pensant nous avoir plongés dans la confusion. Nous allons leur montrer la détermination de la grande armée de la république.
Les hommes crient d'une seule voix en se préparant à recevoir l'ennemi. Ceux-ci ne se font pas prier quand le bruit de dizaines de véhicules en mouvement se fait entendre. Très vite, ils constatent l'étendue de la force arrivant sur eux. La force est plus grande que la leur. Pourtant, ils restent stoïques et ajustent leurs visées.
Ce sont les tanks adverses qui commencent les hostilités en ouvrant le feu sur les RT-TT encore intacts. Ils font mouche, mais les RT-TT répliquent également, prélevant leur dû durant leur bref combat.
Les clones arment les lance-roquettes et ouvrent le feu, que cela soit sur les tanks ou sur l'équivalent des canonnières. Ils font des dégâts sur les hélicoptères, malgré l'utilisation de leurres. Cependant, les tanks résistent bien mieux, à la surprise des clones, s'étant habitués à détruire automatiquement un tank en un coup.
Kit se concentre et avec la force fait tourner les tourelles de quelques tanks, ouvrant le feu contre leur gré sur leur propres forces. Cela ne change rien et les troupes ennemies arrivent sur eux. Les soldats quittent leur véhicule de transport et ouvrent le feu. Les clones répliquent avec calme et précision. Une intense bataille débute. Kit use de son art de jedi pour trancher les balles. Malgré son talent, plusieurs balles lui éraflent le corps, dont ses tentacules sensibles.
Il pose genou à terre pour calmer la douleur. Plusieurs clones l'entourent, le protégeant. Une fois la douleur passée, il utilise la force et les limaces se stoppent devant les clones, les protégeant, tandis que les clones continuent de tirer, abattant chaque ennemi. De la sueur perle sur le front de Kit alors qu'il continue à user de la force. Il maintient jusqu'à ce qu'un tir violet file et le frappe sur le bras.
Il perd sa concentration et toutes les balles tombent au sol, inerte. Les clones observent l'origine de ce tir de blaster. Une femme engoncée dans son exosquelette se révèle, tenant un blaster hailstorm. Elle n'est pas seule. Ils sont plusieurs dizaines à porter cet étrange équipement. Cependant, ils ne sont pas seuls, une importante force d'USAB est avec eux.
- Droïdes ! hurle un clone.
Cette brève accalmie se brise quand les forces ennemies ouvrent le feu avec leurs blasters. Les clones y répondent, mais constatent que le blindage de l'équipement ennemi résiste bien aux tirs de blaster.
- Général, nous subissons une forte pression. On ne va pas pouvoir tenir la ligne plus longtemps.
Kit se relève, le bras endolori. L'arrivée de ces troupes bouscule ses forces. Il arrive à une conclusion.
- Repli, dit-il. Que tous se replient. Nous ne pouvons pas lutter.
L'ordre est transmis et tous les clones se replient dans le calme vers les canonnières. Cependant, ces dernières sont déjà remplies de blessés et de nombreux clones décident de rester pour offrir à leurs frères un répit. Ils sont plusieurs centaines à rester pour faire face à l'ennemi. Ils sont prêts à vendre chèrement leur vie. Puis, sans comprendre, tous s'arrêtent sur un simple signe de la femme. Cette dernière s'avance.
- Soldats clones de la République. Je suis la major Ananya Thakur des forces spéciales indiennes. Rendez-vous. Il est inutile de faire couler plus de sang dans une guerre des plus futile. Vous serez bien traités.
Les clones sont silencieux. Ils se regardent et devant la proposition de la major posent leurs armes au sol et mettent leur main sur la tête.
- Que les blessés soient traités en priorité, ordonne-t-elle. Qui est l'officier le plus gradé parmi vous ?
Un soldat avec un marquage bien spécifique vient là voir.
- Je suis CC-9587, mais on me nomme Fang. Je suis capitaine.
- Très bien Capitaine Fang, vous et vos hommes êtes sous notre contrôle. Comme dit, vous serez bien traité en tant que prisonnier de guerre.
- Nous ne resterons pas prisonniers longtemps, major Thakur, dit Fang avec assurance en regardant les trois navires.
- Navré de briser votre espoir, capitaine. Mais ces trois vaisseaux vont bientôt se rendre, j'en ai bien peur. Si vous ne me croyez pas, observez ce qui va suivre.
Kit arrive sur le pont de l'Acclamator. Malgré ses blessures, il veut un rapport de l'amiral.
- Je constate que l'ennemi a réussi à vous repousser, général.
- Malheureusement oui. Est-ce que la flotte adverse a réagi ?
- Constatez par vous-même.
Kit s'avance pour observer au loin et constate la venue de plusieurs dizaines de navires. Les plus imposants étant les porte-avions français et indiens.
- Cela en fait des navires flottant admet Kit.
- Que nous coulerons aisément, répond avec aisance l'amiral. Nous avons nos boucliers et eux n'en possèdent sûrement pas.
- Rester prudent amiral. Ils nous ont repoussé sur la terre ferme. De plus, à ce que je peux observer, il semble s'agir d'une alliance entre plusieurs état nations.
- Qu'importe. Nos turbo lasers vont les…
L'amiral ne parvient pas à finir sa phrase car l'Acclamator est secoué violemment.
- Ils nous tirent dessus, amiral.
- Je crois l'avoir saisi. Je veux un diagnostic de l'état des boucliers.
- Tout de suite amiral. Tiens, c'est étrange. Le bouclier semble avoir bien amorti le tir, mais une grande majorité est passée.
- C'est parce que les boucliers sont conçus pour absorber des tirs lasers, répond Kit. Ils ne nous attaquent pas avec ça, mais avec des projectiles solides.
- Que c'est primitif, répond l'amiral avec dédain.
- Primitif amiral, mais diablement efficace.
- Je veux que vous me trouviez les navires usant de cette arme.
- Nous cherchons. Nous les avons trouvés.
- Détruisez-les !
Les tourelles s'orientent, mais aucunes ne tirent.
- Mais pourquoi diable vous n'ouvrez pas le feu ?
- Les artilleurs n'arrivent pas à cibler correctement. Il semblerait qu'un brouillage empêche de bien cibler.
- Qu'importe. Faites au mieux. Ces navires couleront.
Les ordres sont transmis. Les artilleurs font de leur mieux pour orienter les canons et tirent. Une pluie de laser s'abat sur la flotte navale terrienne. A la surprise des républicains, les navires répondent par des missiles qui interceptent les tirs pouvant faire mouche. L'amiral se retient d'envoyer les chasseurs, sachant qu'ils ont une excellente défense AA et que les chasseurs ennemis sont prêts à décoller.
- Ordonnez aux Acclamator de s'élever. Ils auront du mal à nous cibler en altitude. Nous les criblerons aisément.
Les navires commencent à se retirer de l'eau. Malgré leurs tailles imposantes, bien plus grandes que les plus grands navires de la terre, ils s'élèvent sans peine. Les terriens ne pouvant qu'observer avec une certaine envie une telle technologie. Alors qu'ils se trouvent seulement à quelques dizaines de mètres de la surface de la mer, des missiles sortent de la mer et se dirigent droit sur la partie ventrale de ces derniers. Leurs explosions surprennent tout le monde de par leur intensité.
- Par quoi venons-nous d'être frappé ? questionne l'amiral.
- Des missiles. Ils sortent de l'eau.
- Comment ? s'exclame de surprise l'amiral. Mais les radars n'ont rien indiqué.
Les opérateurs ne peuvent pas lui répondre non plus. D'autres missiles sortent. Les batteries lasers en détruisent une partie, mais les autres endommagent encore plus les boucliers. Alors que le pont rentre dans un chaos presque total, Kit se concentre et use de la force. Son esprit parvient à capter celui d'un dauphin.
''Excuse-moi, brave animal, mais j'ai besoin de prendre ton corps temporairement.''
S'il a des difficultés à le faire se mouvoir au début, il s'adapte finalement. Il nage, essayant de trouver l'origine de cette attaque inexpliquée. C'est alors qu'il remarque les missiles. A sa grande surprise, ils se déplacent non pas avec une explosion, mais par une puissante hélice.
''Je vois. Une partie se déplace sous l'eau et une fois arrivée à une certaine distance, le missile se braque. Il éjecte sa partie marine contre sa propulsion classique.''
Il suit l'origine des tirs. Il reste pantois en voyant les sous-marins. Il se demande comment pareils engins fonctionnent.
''Merci de ton aide, brave animal. Je te ramène aux tiens maintenant.''
Une fois revenu dans son corps, il fait part de sa découverte.
- Des engins sous-marins ? A quelles distances se trouvent-ils ? Je compte bien les détruire.
- Trop loin amiral, surtout qu'ils sont à une certaine distance sous l'eau. Elle réduira la puissance des tirs.
- Amiral ! Nous attendons les ordres. Les boucliers sont en chute libre. Nous ne pourrons pas continuer comme ça.
- Très bien. A tous les Acclamator, ouvrez le feu sur la flotte. Qu'elle soit réduite au silence.
Les batteries se mettent en position et ouvrent le feu. Mais à peine quelques secondes après avoir ouvert le feu, l'Acclamator endommagé subit un puissant feu nourri. Les autres regardent le navire descendre jusqu'à échouer sur la terre ferme. L'amiral allait demander l'origine de l'attaque qu'un opérateur le lui annonce.
- Amiral ! Nous avons plus d'une centaine de navires qui arrivent derrières nous !
- C'est une plaisanterie ? s'indigne l'amiral.
- Ce n'est pas tout. Cette flotte comporte quatre de ces porteurs de chasseurs. Ils décollent tous.
- Même constat que sur l'autre flotte.
- Que nos chasseurs s'occupent de les intercepter. Continuer à ouvrir le feu. Nous allons leur faire payer leur audace.
Les V-19 se séparent pour affronter l'aviation combinée Française/Chinoise/Indienne. Mais tous les V-19 sont détruits en ne prenant qu'une dizaine adverse. N'ayant plus de chasseurs, les Rafales Français et Indiens libèrent leurs bombes, occasionnant de belles explosions, mais surtout la disparition des boucliers des deux navires restants. Ils subissent un feu nourri de la part des deux flottes. Ils coulent plusieurs navires jusqu'à ce qu'ils arrêtent de tirer. Un silence pesant se forme.
Radhiya qui a observé toutes les manœuvres sait ce que cela signifie. Elle n'a pas le temps de le dire, qu'elle est prévenue que l'ennemi veut s'adresser à elle. L'image du général Kit Fisto et de l'amiral se forment.
- Amirale Radhiya, s'exprime Kit Fisto. Nous nous rendons. Il est inutile de continuer ce combat.
- Il vous aura fallu du temps et surtout la perte de toutes vos escadrilles aériennes et d'un vaisseau pour comprendre la chose. Faite les amarrer à nouveau. Nous allons monter à bord. J'attends de vos hommes une totale coopération. Je n'aimerais pas apprendre que mes hommes aient à abattre l'un des vôtres par refus d'obtempérer.
- Nous transmettons.
- Je rajoute également que tous vos hommes seront transférés dans des camps préalablement installés. Ils auront de quoi se reposer et se sustenter.
- Pourquoi un tel traitement alors que nous sommes ennemis ? questionne l'amiral, circonspect d'un tel traitement.
- Vous êtes prisonniers de guerre. Des lois ont été édictées concernant ce statut. Nous ne faisons que les appliquer.
- Très bien, amirale.
- Au fait général Fisto, prévenez mes équipes médicales pour qu'elles vous soignent le plus rapidement possible. On ignore comment votre corps va réagir à la poudre de canon de nos armes.
- Je vous remercie de votre prévenance, amirale, dit avec politesse Kit Fisto en s'inclinant humblement.
La communication est coupée. Une certaine joie explose dans la salle de commandement. Radhiya la met sous silence rapidement.
- Gardez votre joie pour plus tard. Nous devons organiser l'envoi des troupes qui vont monter sur les deux navires. Je veux que des secours soient envoyés sur les navires coulés. Essayez de sauver le plus de marins possibles. Transmettez au conseil la nouvelle de notre victoire.
Les ordres sont transmis. L'amirale rejoint ses quartiers. Une fois seule, elle relâche la pression.
- Alors la victoire est arrivée ? demande une voix féminine.
- Oui, nous avons remporté cette bataille. Même si nombres d'hommes et de femmes ont péris.
- Tu n'aurais pas pu faire mieux Radhiya, lui dit la voix pour la rassurer.
- Je sais. Mais je suis comme ça. Faire le maximum pour éviter le plus de morts possible.
- En tout cas l'ennemi a subi bien plus que vous.
- Peut-être. Maintenant, cela va être long, admet l'amirale.
- Si ton père te voyait se plaindre ainsi, il t'en collerait une belle.
- Je t'interdis de faire allusion à mon père, lui rétorque Radhiya.
- Que comptes-tu me faire ? provoque la voix.
- J'ai bien une petite idée, répond Radhiya avec sournoiserie.
- Tu ne le feras pas.
- C'est vrai, je ne te ferais jamais de mal, ma précieuse amie, Airazor.
La voix féminine provient en fait d'un faucon pèlerin. Cependant, ce dernier est un robot pourvu de plumes des plus réalistes. Le robot rigole, déploie ses ailes et se pose sur l'épaule de Radhiya.
- Et je te serais toujours reconnaissante de m'avoir donné une seconde chance, Radhiya, lui affirme le robot.
Les deux sourient et se font un check, Radhiya avec une main et Airazor avec une patte, montrant leur grande complicité. Radhiya reprend en contenance, prend une grande inspiration et retourne à son poste, avec son amie sur l'épaule.
