Disclaimer : Magnificent Century Kösem est l'oeuvre de Yılmaz Şahin. Game of Thrones est l'oeuvre de George R.R Martin, de DB Weiss et de David Benioff.
Résumé : Ou comment l'amour renaît après une tragédie. [Crossover : Magnificent Century : Kösem/GOT]
Note de l'auteur: Ce recueil d'OS répond à la quatrième édition du défi "Femslash February - 2023" Le but est de poster, tous les jours de février, un drabble ou un OS dont le thème est déterminé par le jour de publication. Seule règle : un couple FxF! Lesbophobes et biphobes ne sont donc pas les bienvenus.
Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances d'amour lesbien (17/50) + Meleksima (De secondaire à principal) + Lion : Meleksima (Magnificent Century: Kösem) + UA challenge 51 : Moderne!UA + Défi de Sarah et son cerveau n°58 : faire un UA!Modern + Amerei x Meleksima (Ships rares) + Crossover en folie 460 : Magnificent Century (Hürrem ou Kösem)/Game of Thrones
Les fleurs ne poussent pas sans pluie
Un mot de plus à ce sujet et je te tue
-Ami, je te jure, un mot de plus à ce sujet et je te tue…
Parce que cela la tue elle-même. Qu'est-ce qu'Amerei ne comprend pas dans le mot non ? Le procès des meurtriers d'Osman va bientôt avoir lieu. Kösem, la mère adoptive du défunt, y sera, tout comme son frère Murad malgré son jeune âge. Elle, elle ne veut pas y aller. Elle ne s'en sent pas capable, n'en a pas le courage.
Ne plus faire de cauchemars où elle assiste à son assassinat est un luxe dont elle jouit depuis peu.
Elle a déjà eu assez de mal à accepter de retomber amoureuse aussi vite, même si sa belle-famille l'a aisément admis parce qu'ils partent tous du principe qu'elle a le droit de vivre une vie en dehors du deuil, parce qu'Osman aurait voulu qu'elle soit heureuse et parce qu'ils le veulent aussi.
Ami pense qu'elle devrait y aller.
Parce qu'elle a été la compagne du défunt.
Parce qu'elle est la mère de ses enfants.
Parce qu'en y allant, elle représente les autres victimes : ces deux petits garçons, cette fillette, qui doivent grandir sans un père qui les aurait adorés de tout son cœur.
Mais elle, elle ne veut pas y aller.
Parce que les voir, c'est risquer de revivre le moment où elle a appris la nouvelle. C'est réentendre le martyr d'Osman, parce qu'il n'y a pas d'autres mots pour le qualifier. C'est subir à nouveau les témoignages, les paroles, ce qu'ils lui ont fait et elle n'a pas besoin de ça : elle sait qu'il a été assoiffé, qu'il a été frappé, qu'il s'est tellement bien battu pour sa survie qu'ils lui ont comprimé les testicules pour qu'il arrête de se débattre. Elle sait aussi qu'il y a l'ombre sur l'affaire : l'ont-ils également violé, ces salauds ?
Pourquoi est-ce si dur à comprendre ?
-Je pense que tu fais une erreur, Meleksima.
-Peut-être mais c'est la mienne et non la tienne.
La westerosi enlace sa compagne.
-Ne crois pas que je suis insensible. Je sais pourquoi tu ne veux pas y aller. Je le sais très bien.
-Alors pourquoi veux-tu que j'y aille ?
-Pour montrer à ces enfoirés qu'ils t'ont peut-être pris la vie d'Osman mais ni sa fierté ni sa dignité.
Kösem a la surprise de la retrouver sur les marches du palais. Amerei est en retrait pour ne pas lui voler la vedette ou attirer l'attention sur elle. C'est pourtant la mère du défunt qui l'invite à venir. A voir l'allure de sa petite-amie, elle comprend aussitôt ce qui a pu attirer le mort en elle : il y a, sous cette figure angélique, une force de caractère, une lionne.
Il avait bon goût, Osman.
