Disclaimer : Magnificent Century Kösem est l'oeuvre de Yılmaz Şahin. Game of Thrones est l'oeuvre de George R.R Martin, de DB Weiss et de David Benioff.
Résumé : Ou comment l'amour renaît après une tragédie. [Crossover : Magnificent Century : Kösem/GOT]
Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 100 façons de mettre un personnage secondaire de l'avant (19/100) + 50 nuances d'amour lesbien (21/50) + Meleksima (De secondaire à principal)+ Lion : Meleksima (Magnificent Century: Kösem) + UA challenge 51 : Moderne!UA + Défi de Sarah et son cerveau n°58 : faire un UA!Modern + Amerei x Meleksima (Ships rares) + Crossover en folie 460 : Magnificent Century (Hürrem ou Kösem)/Game of Thrones + Drabble 1129 : Amerei & Meleksima (GoT/Magnificient Century : Kösem) + M : Meleksima
Les fleurs ne poussent pas sans pluie
Deuil
Le père d'Amerei vient de mourir. Elle n'a pas versé une seule larme, que ce soit lors de l'annonce de la nouvelle comme aux funérailles, inhumation à laquelle elle ne s'est rendue que pour soutenir ses petites soeurs. Ironiquement, c'est auprès de la belle-famille de Meleksima, pour qui elle est une parfaite étrangère, qu'elle a trouvé le plus de soutien et de bienveillance. Sans doute parce qu'elle fréquente "l'ange d'Osman" et lui rend le sourire après sa perte cruelle. Ca, plus l'amour qu'elle porte à ses enfants.
Elle n'arrive pas à le pleurer.
D'ailleurs, elle ne veut pas le pleurer.
C'était un homme violent, immature, qui n'a jamais su maîtriser sa colère, qui l'a insultée, qui l'a forcée à avorter.
Elle n'est pas triste qu'il soit mort.
Elle n'en est pas heureuse non plus.
Et à dire vrai, elle en a honte: une fille est censée pleurer ses parents.
-Osman m'a dit un jour qu'une personne pleurée était une personne aimée. Dit Meleksima. Mais aussi que quand un parent ne remplit pas son rôle de parent, un enfant n'a plus à lui montrer la dévotion que l'on a pour ses aînés. Le respect va dans les deux sens. Ton père ne t'a jamais respectée. Il n'est pas ton père, il est un donneur.
-Sauf que cela veut dire que je n'ai plus ni père ni mère...
-Aux yeux de Kösem, tu es sa belle-fille. Elle me voit comme une fille depuis la mort d'Osman.
Ca y est, elle pleure.
Mais pas pour lui.
Ömer tire sur son pantalon et tend les bras. De ses petites mains, il essuie, comme un bambin le peut, ses joues.
-Tu vois? Tu nous as nous.
